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Auteur Manu BUÉ |
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Autoproduction : Tout savoir pour ne pas se planter avec ses plants
Manu BUÉ, AuteurEn production de légumes, le poste semences et plants représente entre 60 et 80 % des charges opérationnelles. Produire soi-même ses plants peut donc permettre de réaliser une économie substantielle. Cet article identifie ce qui est nécessaire pour autoproduire ses plants et les questions à se poser avant de se lancer : intérêt, règlementation, matériel, terreau, semences... 2 itinéraires techniques sont détaillés : pour plants à chaud (ex. la tomate) et pour plants à froid (ex. le poireau).
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Comment fixer le prix de ses légumes ? Lexemple de la tomate
Manu BUÉ, AuteurLes maraîchers sinterrogent souvent sur la question du prix de vente de leurs légumes. Il existe plusieurs référentiels, fiables, dorigines diverses : les mercuriales des GAB et GRAB ; les suivis du RNM sur les marchés de gros, les GMS et les magasins spécialisés ; les mercuriales des magasins spécialisés Toutefois, les chiffres avancés ne correspondent pas forcément aux producteurs car ils ne sont pas obtenus à partir de fermes et/ou de circuits de distribution comparables. Il est possible de calculer soi-même le juste prix de ses produits. Pour cela, il faut partir de litinéraire technique afin de compiler toutes les charges en intrants, bâtiment et mécanisation. Il faut également prendre en compte le coût de la main duvre, ainsi que les charges indirectes (foncier, amortissements, coût de la certification, coût du comptable ). Lensemble de ces charges est ensuite ramené au rendement espéré. Attention, ce calcul nenglobe néanmoins pas tout : coût des bâtiments occupés par le stockage du matériel, casses techniques, mauvais rendements Pour illustrer cette méthode, les calculs sont détaillés pour deux types de tomates, une variété hybride et une variété population, produites sur un atelier de 300 m2 dune ferme maraîchère située dans le Finistère.
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Ramener sa fraise entre les légumes Partie 2 : la conduite technique
Vincent LE CAM, Auteur ; Manu BUÉ, AuteurDepuis quelques années, lintégration de fruits dans les systèmes maraîchers bio diversifiés a le vent en poupe. Un fruit est toutefois présent de manière historique sur ces fermes : la fraise. Parfois, elle représente même un atout majeur dans la gamme de fruits et légumes proposée par les producteurs. La première partie de ce dossier abordait la conception globale dune fraiseraie au sein dune ferme maraîchère biologique diversifiée. Cette seconde partie est consacrée à la conduite technique des fraisiers. Elle commence par apporter quelques rappels théoriques sur le cycle de développement des variétés de printemps (non remontantes) et sur celui des variétés remontantes. Elle donne également des précisions sur linitiation florale des plants de fraisiers, ainsi que sur linfluence du climat sur ces derniers. Elle présente ensuite les grandes étapes de lentretien des variétés de printemps et évoque brièvement lentretien des fraisiers remontants. Enfin, elle apporte des précisions sur le fait de retirer les fleurs ou non, et donne des références en matière dirrigation (besoins journaliers indicatifs des plants de fraisiers en mm/jour).
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Ramener sa fraise en maraîchage Partie 1 : adapter les paramètres de cette culture en système maraîcher diversifié
Vincent LE CAM, Auteur ; Manu BUÉ, AuteurDepuis quelques années, lintégration de fruits dans les systèmes maraîchers bio diversifiés a de plus en plus le vent en poupe. Un fruit est toutefois présent de manière historique sur ces fermes : la fraise. Parfois, elle représente même un atout majeur dans la gamme de fruits et légumes proposée par les producteurs. Ce dossier sera composé de deux parties. Cette première partie aborde la conception globale dune fraiseraie au sein dune ferme maraîchère biologique diversifiée (en prenant en compte les contraintes liées à ce type de ferme). Elle commence par traiter la question de la commercialisation : quel mode de vente : vente à la ferme, cueillette, AMAP ? A quel prix ? Elle aborde ensuite la question du dimensionnement et du lieu dimplantation des fraisiers (un tableau récapitule les critères favorables et défavorables des potentiels emplacements). Enfin, elle apporte des éléments sur les différents plants de fraisiers disponibles sur le marché : plants frais, plants frigo, plants mottes, tray-plants, plants waiting bed (WB) : Un tableau récapitule les caractéristiques, avantages et inconvénients de ces plants. Puis, le cas du GAECSQUI est illustré permet dillustrer la mise en place dune fraiseraie.
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Savoir-faire : Comment protéger ses aubergines ?
Manu BUÉ, AuteurParmi les légumes ratatouille, laubergine est la culture la plus compliquée à protéger. Cest, en effet, "la plante qui attrape tout" : acariens, pucerons, doryphores, thrips, punaises Il est donc important de mettre en uvre des mesures préventives, telles que la gestion des adventices sous abris (certaines adventices, comme le séneçon, sont réputées pour être lhôte de ravageurs), la mise en place de panneaux jaunes englués pour détecter précocement les vols de pucerons et daleurodes, linstallation de filets aux entrées pour maintenir les gros ravageurs (comme les doryphores) à lextérieur, lutilisation de plants sains Il est aussi important de maintenir la culture dans des conditions optimales : il ne faut pas planter les aubergines trop tôt pour éviter les nuits fraîches. Il est également nécessaire de surveiller la température, ainsi que lhygrométrie, notamment en contrôlant lirrigation, pour limiter le développement des principaux ravageurs (acariens, pucerons ). Cet article est accompagné de deux tableaux qui listent les auxiliaires permettant de lutter contre les différents ravageurs de laubergine, ainsi que dun zoom sur la gestion des acariens.
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Séchage des porte-graines : Le haricot ne se met pas la tête à lenvers
Caroline CHAVRIER, Auteur ; Manu BUÉ, AuteurLa production de semences de haricots biologiques est peu développée en France : elle sétendait sur 39 ha en 2019 et sur 67 ha en 2020. Les faibles volumes produits, et donc la faible offre commerciale en graines de haricots biologiques, poussent certains producteurs à lautoproduction de semences fermières. Dautant que le haricot passera dans la catégorie « hors dérogation » en 2025. Cest également un moyen, pour les producteurs, de se réapproprier la création variétale. Binable et battable, la production de semences de haricots ne semble a priori pas poser de problème ; mais, il faut toutefois se méfier de la bactériose sur porte-graines, qui provient souvent des semences de base. Le haricot est très peu allogame ; les variétés cultivées sont des variétés population entretenues en lignée pure. Pour éviter les croisements, il vaut mieux séparer les plants porte-graines des autres plants cultivés de quelques mètres. Le semis seffectue dès que le sol est assez chaud, souvent entre mi-mai et mi-juin, avec une dose denviron 25 graines au mètre linéaire. Plusieurs binages seront nécessaires pour maîtriser les adventices, selon les fenêtres météo et les faux semis réalisés auparavant. Un désherbage manuel pourra également être nécessaire. Pour la production de semences, le séchage des graines doit être lent (donc réalisé avec le porte-graines la tête en haut). Il se fera majoritairement au champ, avant récolte, pour les porte-graines cultivés sur de grandes surfaces.
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Serres chauffées : Quelle dépense d'énergie ?
Manu BUÉ, AuteurLes agriculteurs bio défendent un usage responsable de l'énergie, et notamment en ce qui concerne le chauffage des serres. Le chauffage des serres est réglementé et très peu utilisé en bio (moins de 15 structures sur 789 en Bretagne). Dans cet article, l'auteur, technicien légumes au GAB 29, détricote les arguments parfois avancés en faveur du chauffage des serres en bio. Il relève en particulier que, pour une tomate bio moyenne de 140 g (calibre 67) cultivée sous une serre chauffée, il faudra en moyenne 15 cl de fioul, soit l'équivalent d'un verre...
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Petits fruits : Des fraisiers de printemps... aux petits oignons
Manu BUÉ, AuteurLe fraisier, plante vivace dite "en rosette", se caractérise par une morphologie évolutive (repos végétatif, émission de stolons, fructification) lui permettant de résister aux froids de l'hiver. Le cycle du fraisier à travers les saisons est décrit. Le fraisier passe de l'état végétatif à l'état reproductif au cours d'une phase que l'on appelle phase d'induction florale. C'est au cours de cette phase que se met en place le potentiel de production du printemps suivant. Les deux autres phases hivernales sont l'initiation florale et la différenciation florale. Les différentes variétés de fraisiers sont classées en fonction de leur réaction à la longueur du jour (variétés non-remontantes, semi-remontantes et remontantes). Au jardin, plusieurs étapes sont conseillées pour une bonne fructification : nettoyer les plants et mettre en place le forçage, accompagner la sortie des hampes florales, assurer les conditions d'une bonne pollinisation (autopollinisation passive).
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Organisation du travail : 3 étapes clés pour durer dans le temps
Manu BUÉ, AuteurEn maraîchage diversifié, de nombreuses tâches s'effectuent manuellement et le corps est souvent mis à rude épreuve. Pour faire un maximum de choses sans se faire mal et sans attendre qu'il soit trop tard, des conseils en ergonomie et en organisation du travail sont à prendre en compte. Toutes les situations n'ont pas de réponse, mais il existe des pistes d'actions à la fois pour optimiser son temps et pour ménager son corps. 3 étapes clés : 1/ La planification des cultures ; 2/ Tronçonner la semaine, la journée, la demi-journée... façon puzzle ! ; 3/ Sortir la tête du guidon.
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Semences : Aperçu des fournisseurs bio
Manu BUÉ, AuteurPour aider les maraîchers bio dans leur choix de semences, le GAB du Finistère a réalisé un poster représentant loffre en semences bio sur le territoire breton et des Pays de la Loire. Il distingue quatre types de semenciers : - les semenciers bio indépendants à large gamme (comme Sativa ou Biau Germe) ; - les établissements revendeurs et semenciers (distributeurs bio comme Agrosemens ou conventionnels comme Prosem) ; - les semenciers indépendants, et multinationales avec une forte gamme bio (comme Vitalis) ; - les semenciers issus de multinationales avec une gamme bio restreinte ou inexistante (comme BASF ou Limagrain). Quatre collectifs uvrant à la sélection et à la multiplication de semences potagères sont également répertoriées : Bio Breizh, Kaol Kozh, Réseau Semences paysannes et Bio Loire Océan.
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Substances de base
Manu BUÉ, AuteurEn bio comme en conventionnel, la réglementation sur la protection des végétaux évolue rapidement depuis quelques années. Différentes notions ont été introduites afin de mieux distinguer certaines matières actives et produits « naturels ». Leur cadre réglementaire est défini par le règlement CE n°1107/2009. Il définit notamment le cas des « substances de base » (ex : extrait de prêle, lactosérum, chlorhydrate de chitosane ). Ces dernières sont définies comme des substances principalement non utilisées comme des produits phytopharmaceutiques, mais qui sont utiles pour la protection des végétaux et dont lintérêt économique pour les faire approuver peut être limité. Lorsque quune substance de base est autorisée au niveau de la réglementation européenne générale, elle doit ensuite être approuvée pour lAB : si la substance est dorigine végétale ou animale, elle lest automatiquement ; par contre, si la substance est dorigine minérale, un dossier doit être réalisé et soumis à lINAO, puis à la Commission Européenne. LITAB fournit un grand nombre dinformations sur ces substances (formes utilisables, dosages et recommandations) sur le site internet http://substances.itab.asso.fr/. Les exemples de lhuile doignon contre la mouche de la carotte et du lactosérum contre loïdium chez les cucurbitacées sont plus détaillés en fin darticle.
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Activateur de sols : De la poudre... aux yeux ?
Manu BUÉ, AuteurAprès avoir publié, en 2014, une synthèse sur les programmes de recherche autour des activateurs de sols, l'institut technique Arvalis - Institut du Végétal s'est penché sur la gamme de fertilisants ou amendements qui permettraient d'améliorer, après plusieurs années d'application, la fertilité chimique, la fertilité biologique et la fertilité physique. Ainsi, il a mis en place des essais multisites sur plusieurs années, avec, à chaque fois : une modalité avec le produit activateur, une modalité avec une fertilisation N et/ou P et/ou K selon les sols, à divers niveaux (dose conseillée, réduite (N), ou impasse (P, K)). Les critères mesurés, sur céréales essentiellement, sont le rendement, le taux de protéines, et parfois des paramètres d'activité microbiologique (après 2 à 3 ans d'apport). L'article présente plusieurs de ces produits connus qui ont ainsi été testés, ainsi que les conclusions. Si certains activateurs permettent d'obtenir des gains de rendement s'ils sont associés à une fertilisation, en revanche, ils ne permettent pas d'envisager une substitution, même partielle, d'une fertilisation N, P, K classique sans risquer de pénaliser les rendements. Pourtant, sur le terrain, certains agriculteurs trouvent de l'intérêt à utiliser ces produits. L'auteur rappelle qu'un meilleur fonctionnement du sol, essentiel au rendement, passe d'abord par une bonne structuration c'est-à-dire une bonne circulation de l'eau comme de l'air, éléments indispensables aux bactéries du sol, moteur de sa fertilité.
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Poireau : Quelle mouche l'a piqué ?
Manu BUÉ, AuteurLa mouche mineuse du poireau (Phytomyza gymnostoma) est connue comme nuisible en Europe de l'Est depuis la fin des années 1980 et, en France (premiers dégâts signalés en Alsace), depuis fin 2003. Apparue dans les cultures bretonnes depuis environ un an, elle fait l'objet de protocoles d'essais destinés à tester différentes techniques de lutte. La CAB (Coordination Agrobiologique des Pays de la Loire) et le CDDL49 (Comité Départemental de Développement Légumier du Maine et Loire) ont mis en place un programme sur 3 ans en Pays de la Loire pour approfondir des techniques de protection, proposées notamment par des producteurs : piégeage massif, traitement au Spinosad (insecticide autorisé en AB), taille du haut des feuilles en tout début d'attaque, protection mécanique (talc, argile), application de produit répulsif naturel. Les effets respectifs de ces différentes techniques sont détaillés.
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Semences potagères : Un système très "pointu"
Manu BUÉ, AuteurDepuis 2004, loffre en semences bio a pu se développer mais avec une certaine progressivité car le système dérogatoire permet lutilisation de semences AB en priorité ou de semences non traitées après récolte. Ce système dérogatoire est assez sollicité mais doit se fermer en... 2035. Aussi, la réglementation a prévu de fermer progressivement les possibilités de dérogation. Aujourdhui, les semences sont classées en quatre statuts différents. Elles peuvent être notamment « hors dérogation » si elles sont suffisamment disponibles ou « écran dalerte » (elles passeront prochainement en hors dérogation). Le statut concerne dorénavant une espèce et non un type variétal ou un type de semence. Les dernières évolutions des semences potagères sont détaillées dans cet article.
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PPAM : Comment transformer sa récolte ?
Manu BUÉ, AuteurLa production et la vente de Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales est un métier très encadré en France. Il est possible de valoriser ces plantes de nombreuses façons. Delphine Klappert, de l'association Les 5 Sens (29), a fait une intervention sur cette question de la transformation des PPAM, au cours de laquelle elle a exposé une palette de recettes permettant d'obtenir des macérats huileux (utilisation externe), mais aussi des produits destinés à la consommation, comme des pestos, des gelées ou encore des sirops. Des conseils sont donnés pour réaliser des mélanges de plantes sèches.