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Auteur Marie-Claire HAGUET |
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BRF : Trop tôt pour la bio ?
Marie-Claire HAGUET, AuteurBenoît Noël, agronome spécialisé dans la fertilisation organique, a démarré en 2002 des essais sur la ferme du Centre des technologies agronomiques (CTA) de Strée, en Wallonie. Les essais portent sur l'utilisation du BRF. Les résultats montrent que son utilisation provoque une faim en azote préjudiciable pour les plantes, sans fertilisation azotée complémentaire. Il est alors nécessaire d'inclure, dans le bilan azoté pré-implantation, l'azote immobilisé par le BRF. Mais les doses d'azote à apporter pour compenser cette immobilisation sont telles, selon B. Noël, qu'elles rendent impossible son utilisation en agriculture biologique. Konrad Schreiber, agriculteur et agronome, préconise de petits apports associés à la suppression du travail du sol, permettant une moindre faim en azote, mais un rôle nutritif sur les individus du sol tout aussi important qu'un gros apport.
Bois Raméal Fragmenté : BRF, trop tôt pour la bio ?
Marie-Claire HAGUET, AuteurL'usage du Bois Raméal Fragmenté (BRF) en grandes cultures biologiques est confronté à deux obstacles. Des essais effectués par le CTA (Centre des technologies agronomiques) de Strée, en Wallonie, ont montré que, apporté à haute dose, le BRF requiert une grande quantité d'azote (pour compenser l'apport de carbone), ce qui n'est pas compatible avec la réglementation de l'agriculture biologique. Apporté à petite dose, et associé à la suppression du travail du sol, il permettrait de nourrir les mêmes individus du sol, mais en nécessitant moins d'azote. Cependant, c'est le problème du désherbage qui se pose alors
BRF, Bois Raméal Fragmenté : Aux arbres citoyens
Marie-Claire HAGUET, AuteurLe bois raméal fragmenté (BRF), par sa réduction en copeaux, permet de mettre en place une pédogénèse accélérée par rapport à celle qui se passe en milieu forestier. La fragmentation détruit des barrières physico-chimiques et permet aux microorganismes de dégrader le bois. Le BRF augmente la richesse du sol, mais aussi la stabilité des agrégats. Il permet donc de diminuer les pertes en eau vers l'atmosphère. Les mécanismes d'absorption des ions NPK et l'impact sur les émissions de dioxyde d'azote sont encore à déterminer. La distribution de BRF se fait au niveau de plateformes, souvent gérées par des collectivités territoriales. Il apparaît qu'il est difficile de faire coïncider l'offre et la demande. Certaines plateformes ont alors mis en place un atelier de compostage, de manière à garantir la ressource, mais la qualité devient plus incertaine. Il est, pour les chercheurs, important de replanter des arbres pour mettre en route cette filière. En effet, après une dizaine d'années d'implantation, une haie peut produire entre 4 et 8 m3 de bois par km et par an. Le retour de la trogne est d'ailleurs revendiqué. Les progrès actuels de la mécanisation et le développement d'outils pour l'entretien des haies pourront faciliter le retour des haies.
Elever des veaux : Deux systèmes, une appellation
Marie-Claire HAGUET, AuteurL'article présente deux agriculteurs élevant tous les deux des veaux en agriculture biologique, mais ayant des systèmes d'élevages différents. Philippe Bedel est basé à Bax, en Haute-Garonne. Il élève du broutard en bio depuis 2002. Son exploitation compte 40 ha dont 28 ha de STH (surfaces toujours en herbe) avec 9 ha de prairies fauchables et 19 ha de parcours et de landes. René Donjat et son frère Guy sont installés sur la commune d'Escosse, en Ariège. Ils élèvent du veau gras et de l'agneau de bergerie. Ils sont en bio depuis la création du Gaec de Lauzy, en 2001, à la faveur d'un CTE. L'exploitation compte 70 ha dont 12 ha de parcours, 40 ha de prairies naturelles, 8 ha de prairies artificielles et 10 ha de céréales. Pour chacun des deux éleveurs, l'article présente son exploitation, ses pratiques d'élevage, le mode de commercialisation des animaux, ainsi que leurs valorisations. Une comparaison est faite entre les deux exploitations au niveau économique et main d'uvre.
Nouveau règlement UE en aquaculture bio : Le "710" nage encore dans le flou
Marie-Claire HAGUET, AuteurDepuis le 1er juillet 2010, l'aquaculture européenne est régie par le règlement européen 710/2009 (le « 710 ») qui complète les dispositifs généraux inscrits dans le règlement européen 834/2007 et harmonise les différents cahiers des charges nationaux. Jusqu'au 1er juillet 2013, les producteurs certifiés bio avant le 1er août 2009 sous cahier des charges français (CCF) ont le choix de suivre les règles du CCF ou du 710. S'ils conservent le CCF, ils ne pourront pas utiliser le logo bio européen. Les principales différences de ces deux cahiers des charges sont présentées dans un tableau. Certaines procédures techniques sont moins précises dans le 710, comme la durée d'éclairement des géniteurs, l'absence de taille maximale des alevins non bio, et l'absence de prescriptions techniques encadrant les traitements sanitaires. Par contre, le règlement européen est plus drastique en matière de produits de nettoyage et de désinfection. Les produits habituellement utilisés en écloserie en France sont interdits. La densité maximale autorisée est abaissée, ce qui posera problème en France pour le bar et la dorade bio, pour lesquels l'élevage est plutôt côtier. D'autres paramètres du bien-être (température de l'eau, taux d'oxygène ) ne sont cependant pas pris en compte. Enfin, la mixité bio conventionnelle, autorisée pour permettre aux grandes fermes aquacoles d'Irlande et d'Ecosse de subsister, pourrait favoriser la fraude. La traçabilité de la réglementation générale devra permettre de garantir les mélanges.
Actualités nationales
Tour d'horizon de l'AB dans plusieurs salons : le Salon International de l'Agriculture, le Sima 2007, le Salon Sifel, le Salon Biofach. Le premier salon a mis l'accent sur l'agriculture et la protection de l'environnement et sur les organisations qui oeuvrent dans ce sens. Le second salon a été l'occasion de présenter de nouveaux outillages agricoles pour le travail du sol, le semis, le désherbage (guidage de haute précision des bineuses). Le troisième salon a surtout eu du succès autour de conférences relatives aux biocarburants et à l'énergie. Le dernier salon, Biofach à Nuremberg (Allemagne), a battu les records d'affluence et s'est appuyé sur les concepts d'innovation en matière de produits biologiques et de cosmétiques naturels, la tendance vers des produits alimentaires de haute qualité sans OGM, le développement du commerce équitable, l'état du marché et une demande supérieure à l'offre, le renforcement des liens commerciaux.
L'Aure et Campan, rustique, maternelle et bien lainée
La race pyrénéenne Aure et Campan compte aujourd'hui 10 000 brebis. C'est une race rustique adaptée à la moyenne montagne. Apte au désaisonnement, elle possède de bonnes qualités maternelles. Elle est concurrencée par la Tarasconnaise. La plupart des troupeaux transhument, agnellent en automne et produisent des agneaux de bergerie. La sélection porte sur des critères techniques, mais aussi sur la conservation des caractéristiques de la race. Pour cela, l'UPRA s'implique techniquement et financièrement.
CREAB Midi-Pyrénées : 2007, une année dure pour les blés et les pois
La visite annuelle d'essais au Centre régional de recherche et d'expérimentation en agriculture biologique de Midi-Pyrénées (CREAB), fin juin 2007, a permis de faire le point sur la croissance des cultures. Automne chaud, hiver doux et printemps pluvieux. Ces conditions favorables aux maladies, prédateurs et adventices révèlent par contrecoup les forces et faiblesses des espèces et variétés. Pois et blés sont les plus touchés. Avec, pour ces derniers, une forte pression de Fusarium roseum.
Dossier : Maraîchage
Plusieurs articles composent ce dossier : - Productions maraîchères : les filières longues sont nécessaires ; - Maraîcher en filière longue : radis et salades d'hiver comme cultures phares ; - Laitues sous abris : comment faire face au mildiou ; - Contrôle naturel des ravageurs : les parasitoïdes, un monde à explorer.
Dossier : Viticulture
En 2007, les ¾ de la France ont été touchés de plein fouet par le mildiou. Ce dossier regroupe plusieurs témoignages de viticulteurs et de techniciens qui prouvent qu'il est possible de faire face aux assauts du mildiou grâce à des pratiques préventives (levage, épamprage, effeuillage, préparations biodynamiques) et une réactivité efficace basée sur l'observation continue des vignes. A noter que les quantités de cuivre métal utilisées en moyenne cette année sont plus importantes que les années précédentes étant donné la forte contamination par le mildiou, mais restent dans la limite fixée par la réglementation (6 kg/ha/an).
Atouts des cultures intermédiaires : Piège à nitrate et stock d'azote
Sur les plans agronomique et économique, le système "grandes cultures" en bio est-il durable ? L'évaluation de la fertilité des sols, via la disponibilité en azote, montre le rôle essentiel des protéagineux dans la rotation ainsi que l'importance des cultures intermédiaires. Les risques de faim d'azote après apport de paille, même de protéagineux, sont réels, mais également les risques de lessivage d'azote en l'absence d'une culture intermédiaire implantée à la fin de l'été (moutarde, association vesce-avoine...). L'efficacité de l'apport d'un engrais organique sur un blé est d'autant plus faible que l'azote est abondant dans le sol. Tels sont les premiers enseignements du programme FertiAgriBio.
Commercialisation : Innover avec de nouvelles démarches collectives
Ce dossier s'intéresse aux mises en marché alternatives des produits biologiques : magasins de producteurs, marchés bio, Amap ou livraisons de paniers, ateliers de transformation pour le lait, la viande ou les céréales. Les initiatives collectives et locales se multiplient, certaines étant déjà en place et de nombreuses, en train de germer. Les producteurs bio recherchent de nouvelles voies pour vendre, plus proches des consommateurs et valorisant davantage leurs productions locales, recherchant parfois l'aide de conseillers, de juristes ou d'industriels.
Dossier Diversification
Dans différentes régions, les céréaliers, appuyés par les réseaux de développement et les opérateurs, cherchent des alternatives, afin de diversifier leurs productions pour faire face à la baisse du prix du blé bio. Ce dossier donne différentes pistes, avec le point de vue de différents acteurs (producteur, organisme stockeur, transformateur ). Il est en particulier question du lin oléagineux, du tournesol oléique, de la production de semences, de l'orge de brasserie.
OGM : la pression monte dans les campagnes
Adhérer au réseau des régions "libres d'OGM" ne garantit pas l'absence d'OGM dans les champs. Seuls les maires, quand ils ne sont pas déférés, peuvent interdire les PGM (plantes GM) sur leur territoire. Sur le terrain, la coexistence paraît difficile et les contaminations croisées inévitables. Conscients de la menace, certains prennent les devants en imposant le non recours aux OGM dans leur démarche (coopératives de l'Ariège, livreurs de l'Osso Irraty, etc).
Produire de l'ail blanc, rose ou violet : Une culture exigeante et délicate
La production d'ail bio française est estimée à 340 tonnes, soit 1% du volume national total. La région Midi-Pyrénées en fournit la moitié, avec une dominance d'ail blanc (82% des quantités), et un peu de rose et de violet (9% chacun). Exigeante et délicate, la culture de l'ail atteste, une fois de plus, de la nécessité de consacrer davantage de moyens à la recherche en bio. La gamme et la rouille restent préoccupantes.