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Auteur C. SEDILOT |
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Epurer les eaux de drainage de serre : Où en sont les techniques biologiques ?
C. SEDILOT ; G. MERLIN ; G. DUFOUR ; ET AL.Les essais menés au Ctifl de Balandran montrent que la teneur en azote nitrique des eaux de drainage de cultures légumières sur substrat peut être réduite de plus de 75 % en moyenne à l'aide de lits filtrants plantés de roseaux communs alimentés avec une source carbonée. Toutefois, dans les conditions d'essai, la teneur moyenne en nitrates de l'effluent traité dépasse 50 mg/L. Suite aux essais menés en bassins de petites tailles, le dimensionnement est évalué pour un site pilote à l'échelle d'une exploitation. Cette technique est intéressante couplée à d'autres solutions. D'autres dispositifs de traitement sont présentés dont le Sequencing Batch Reactor (SBR) qui est à envisager collectivement.
Energies renouvelables : 5 opportunités pour chauffer des serres
Dans le contexte récent de hausse du prix des énergies fossiles utilisées par les serristes (gaz naturel, fioul), la question des économies d'énergie est récurrente chez les serristes. Face à cette problématique, deux types de solutions peuvent être envisagés, soit optimiser l'utilisation de l'énergie dans la serre comme il en est largement question dans ce dossier, soit utiliser d'autres sources d'énergies telles que les énergies renouvelables.
La gestion des effluents des serres : l'état des lieux en France
Une enquête nationale réalisée en 2001 par le Ctifl auprès des techniciens en serres a permis d'effectuer un point sur la gestion des effluents des serres. Les résultats de l'enquête restitués en deux parties, mettent en avant les contraintes techniques du recyclage et les solutions envisageables. La sensibilité des régions par rapport aux problèmes environnementaux et la performance des outils serre ont entraîné une certaine disparité régionale pour l'équipement en recyclage. Outre les aspects économiques, les principales limites dans le développement du recyclage concernent le risque pathologique et l'impossibilité fréquente de recycler à 100 % sur la culture en place en raison de la qualité minérale de l'eau d'irrigation.
La gestion des effluents des serres : l'état des lieux en France : la qualité des eaux brutes
Deuxième partie de l'enquête réalisée par le Ctifl, concernant la qualité des eaux brutes. Les 114 analyses minérales d'eau brute recueillies lors de cette enquête font apparaître que dans trois situations sur quatre, la qualité minérale de l'eau rend impossible un recyclage à 100 % sur la culture en place. Il est alors nécessaire de pratiquer un rejet d'effluent quotidien pour éviter l'accumulation d'éléments. A terme, la limitation des rejets se fera par une parfaite maîtrise de l'irrigation fertilisante et par une amélioration de la qualité de l'eau brute en utilisant la dilution avec de l'eau de pluie ou un traitement par osmose inverse. En attendant, des solutions complémentaires de traitement des rejets telles que l'épandage, l'évaporation ou l'épuration méritent d'être étudiées.
Le recyclage de solutions nutritives : L'épuration des eaux de drainage : Le cas de la culture de tomate sous serre
Des essais sont menés pour proposer aux serristes des solutions complémentaires ou alternatives au recyclage des solutions nutritives sur la culture en place. Les possibilités d'épuration des eaux de drainage de culture de tomate sous serre sont étudiées. La mise en oeuvre de lits filtrants plantés de roseaux ou de joncs ou l'utilisation de bassins de type lagunes, nécessitent des adaptations pour dénitrifier l'effluent avec notamment l'ajout d'une source carbonée. Les premiers résultats de rendements de dénitrification sont fluctuants. Les bassins filtrants végétalisés montrent un intérêt pour évaporer de l'effluent dans les conditions du Sud. D'autres procédés biologiques sont en cours de test.