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Auteur Christelle GOMEZ |
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Agronomie - Fiche n° 7 : L'enherbement permanent en agriculture biologique
Le Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB) est composé d'instituts techniques agricoles (dont l'ACTA, tête de réseau), de chambres d'agriculture (dont l'APCA, tête de réseau), d'organismes de recherche, de structures spécifiques de l'AB (dont l'ITAB), de lycées agricoles (du réseau Formabio) et d'écoles d'ingénieurs en Agriculture. Il a pour ambition d'identifier des stratégies de développement de ce mode de production agricole et de consolider un réseau de compétences, en recherche, développement et formation, spécifiques à l'AB, permettant de construire des projets intégrateurs pour l'AB et développer la visibilité européenne de la France. L'axe 1 du programme du RMT vise à accompagner l'AB comme mode de production innovant et performant pour l'ensemble de l'agriculture. L'objet du chapitre introductif et des fiches qui l'accompagnent (organisées en 4 chapitres : Systèmes de production ; Agronomie ; Santé des plantes et des animaux ; Partenariats) est de caractériser des systèmes de production innovants et performants et d'identifier leurs clés de réussite. Ainsi, cette fiche (Agronomie - Fiche n° 7 : L'enherbement permanent en agriculture biologique) a été réalisée dans le cadre du RMT DEVAB. Elle présente les atouts et les contraintes de l'enherbement permanent en agriculture biologique, appliqué à l'arboriculture, à la viticulture et au maraîchage biologiques.
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Alternative au cuivre : Des pistes intéressantes : Bilan de 4 années de programme européen REPCO, 2004-2007
Christelle GOMEZ, AuteurDans le cadre du projet européen REPCO sur la recherche d'alternatives au cuivre, des produits ont été testés en arboriculture et viticulture biologique afin de maîtriser la tavelure du pommier Venturia inaequalis et le mildiou de la vigne Plasmopara viticola. Des stimulateurs de défenses naturelles, des fongicides biologiques et des agents de lutte biologique ont été sélectionnés et évalués au laboratoire et en plein champ par les différents organismes partenaires du projet. Le GRAB d'Avignon était plus particulièrement impliqué dans les essais de plein champ pour évaluer l'efficacité de ces produits alternatifs sur le mildiou de la vigne. Ces quatre années d'étude soulignent l'intérêt de certains produits alternatifs au cuivre. Les éliciteurs, antagonistes, biostimulants et fongicides biologiques constituent une piste intéressante avec des résultats encourageants. La réduction des doses de cuivre, l'association avec des produits alternatifs et le positionnement stratégique des traitements cupriques pourraient permettre de réduire davantage les quantités de cuivre utilisées.
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L'arboriculture fruitière biologique en Emilie-Romagne
L'ITAB et le GRAB ont organisé un voyage d'étude en Italie du Nord, du 2 au 4 juillet 2003. C'est dans la région d'Emilie-Romagne que professionnels en arboriculture fruitière biologique et techniciens se sont retrouvés pour discuter des techniques culturales, notamment en pommes, et de l'organisation de la filière biologique italienne.
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Bilan des essais d'enherbement sur le rang en verger
Christelle GOMEZ, Auteur ; Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; Sophie-Joy ONDET, AuteurDes essais d'enherbement semés sur le rang d'abricotiers et de pêchers ont été testés dans le but de gérer l'enherbement naturel sans avoir recours au travail du sol. Présentation des conclusions pour les deux essais : Semis de différentes espèces en mélange : essai dans les costières de Nîmes (vallée du Rhône) en verger d'abricotiers (installation de la fétuque ovine sur plus de 90 % de la surface) ; Semis de trèfle blanc sous pêchers adultes : essai à Saint-Marcel-les-Valences, dans la Drôme.
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Bilan du projet européen REPCO 2004-2007 : Alternative au cuivre dans la maîtrise du mildiou de la vigne
Christelle GOMEZ, AuteurDans le cadre du projet européen REPCO (Replacement of copper fungicide in organic production of grapevine and apple in Europe), des produits alternatifs au cuivre ont été testés pour lutter contre le mildiou de la vigne, Plasmopora Viticola, en viticulture biologique. Les résultats du projet soulignent l'intérêt d'un traitement cuprique, avec néanmoins des stratégies pour réduire les doses : pendant les années de faible pression du mildiou, en association avec des éliciteurs ou avec un positionnement stratégique des traitements. Certains produits alternatifs au cuivre ont montré une efficacité intéressante bien qu'inférieure au cuivre : les éliciteurs (chitine de crustacé notamment), un antagoniste à base de Trichoderma Harzianum, de l'argile (le Mycosin) et un extrait de yucca.
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Cécidomyie de l'abricotier : un ravageur problématique dans le sud de la Drôme
La cécidomyie de l'abricotier (Contarinia pruniflorum) a été identifiée dans le sud de la Drôme, causant des dégâts considérables sur abricotier. Cet article présente le cycle de vie de Contarinia pruniflorum et les résultats d'essais menés par le GRAB depuis 2002 pour comparer l'efficacité de différents traitementsdans la lutte contre la cécidomyie de l'abricotier.
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Diminuer les contaminations de Tavelure en verger de pommier : c'est possible en réduisant l'inoculum d'automne
La tavelure est une maladie qui peut être redoutable en verger de pommiers. La tavelure présente sur les feuilles mortes au sol constitue l'inoculum primaire, responsable des contaminations au printemps suivant. Selon les résultats de deux ans d'essais réalisés par le GRAB en partenariat avec l'Inra, le retrait des feuilles de l'inter rang, complété par l'enfouissement des feuilles laissées sur le rang, a permis de limiter fortement le développement des épidémies de tavelure au printemps suivant.
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Diminution des contaminations de Tavelure en verger de pommiers par réduction de l'inoculum d'automne
La tavelure est la maladie cryptogamique la plus répandue sur le pommier, elle se manifeste par l'apparition de tâches sporulantes sur les feuilles et les fruits, ce qui peut provoquer des pertes considérables en dépréciant la récolte. Durant la saison hivernale, la tavelure se conserve sur les feuilles mortes au sol. Celles-ci constituent donc la source de l'inoculum primaire, responsable des contaminations de l'année suivante. L'élimination de ce matériel végétal apparaît en toute logique, comme une des clés de la réduction de l'inoculum. Pour tester cette hypothèse, le GRAB, en partenariat avec l'INRA de Gotheron, a mis en place cette année un essai dans un verger biologique. L'objectif de cet essai est de mesurer l'influence combinée du retrait des feuilles situées sur l'inter-rang et de l'enfouissement par buttage des feuilles laissées sur le rang sur la réduction de l'inoculum primaire et le développement des épidémies de la tavelure. Les résultats montrent que l'enfouissement et le retrait des feuilles permettent de réduire les dégâts de tavelure de 62 à 78 % sur feuilles et de 82 % sur fruits à la récolte. Quelle est la faisabilité de cette méthode ? Si le retrait des feuilles semble pour l'instant difficilement applicable (machine adaptée, relativement coûteuse...), les exploitants peuvent d'ores et déjà broyer la litière sur l'inter-rang et compléter cette opération par un buttage.
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Dossier : Stockage et conservation des récoltes en agriculture biologique
Les procédés de conservation des produits récoltés varient suivant les types de produits, l'objectif d'écoulement, le mode de distribution Ces procédés visent à conserver au maximum les caractéristiques originelles des produits (valeur nutritionnelle, texture, goût, ) en ralentissant ou en stoppant leur dégradation. Pour cela, il s'agit d'empêcher le développement des insectes, des bactéries, champignons et autres microorganismes, de retarder l'oxydation des graisses, l'autolyse ceci en prenant en compte les spécificités des produits biologiques. Les deux premiers articles de ce dossier traitent du stockage des grains biologiques, avec trois pages détaillées sur leur stockage à la ferme dans l'attente d'une valorisation et les multiples paramètres à prendre en compte lors des différentes étapes, de la récolte à l'expédition. Un responsable de coopérative biologique témoigne ensuite des conditions de stockage et de suivi de la qualité liée au stockage dans sa coopérative. Les trois articles suivants concernent les fruits, avec un état des lieux des principaux problèmes de conservation des pommes, un point est fait par un expert sur les méthodes de protection contre les maladies de conservation et un autre point est fait sur la conservation des pêches avec le cas des monilioses. Enfin, trois pages sont consacrées à la conservation des légumes, avec le détail de certaines méthodes, des précautions à ne pas négliger et des besoins en recherche.
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Effet de l'enherbement total d'une parcelle de pêcher sur le développement des Monilioses
De nombreux champignons sont responsables des pourritures sur pêches, soit au verger, soit en conservation (Monilia, Rhizopus, Penicillium, etc.). Les monilioses constituent la principale maladie cryptogamique affectant la conservation des fruits à noyau et sont l'une des principales contraintes techniques au développement du pêcher en agriculture biologique. Le GRAB Avignon travaille depuis plusieurs années sur les monilioses en pré et en post récolte afin de lever ce frein essentiel pour la production. Des études récentes réalisées par l'INRA de Gotheron (Drôme) ont porté sur le développement des monilioses (prophylaxie, taille, irrigation, fertilisation). L'objectif de cet essai, mené depuis 2004, par le GRAB Avignon et l'INRA de Gotheron, est de tester l'effet de l'enherbement total sur le développement de pêchers conduits en agriculture biologique et sur les attaques de moniliose. Protocole expérimental, résultats, types d'enherbement des pêchers et gestion de la fertilisation sont décrits.
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Evaluation de la sensibilité au Monilia d'une gamme variétale d'abricotiers
L'abricotier est une des espèces fruitières les plus aisées à conduire en agriculture biologique, étant donné le faible nombre de bioagresseurs à maîtriser dans les conditions de production. Le principal d'entre eux est le monilia (Monilia laxa essentiellement) qui constitue une impasse technique majeure, de par la sensibilité de l'espèce aux attaques sur fleurs, rameaux et fruits. Les conditions climatiques à la floraison peuvent entraîner une contamination primaire importante et des pertes de récolte considérables. La levée d'un tel verrou, tout comme l'analyse objective des risques encourus, permettraient un développement de la production d'abricots biologiques en France, mais les pistes de lutte sont encore limitées et la sensibilité variétale reste l'alternative la plus pertinente à long terme. Les variétés proposées aux professionnels, ainsi que les variétés sélectionnées par l'INRA depuis plusieurs années, ont une sensibilité mal connue, étant donnée l'importance de la protection à la floraison. Les programmes de traitements masquent la sensibilité aux monilioses et ne permettent pas de classer les variétés entre elles, et notamment de préciser les sensibilités intermédiaires en les situant par rapport à un témoin sensible (Bergeron) et à des variétés répandues. L'essai mis en place vise à évaluer la sensibilité au monilia d'une gamme variétale d'abricotiers et à valider une méthode d'évaluation de la sensibilité variétale afin d'aider les producteurs dans leurs choix variétaux (pour une production à faible niveau d'intrants). L'expérimentation est réalisée sur 2 sites (l'INRA de Gotheron dans la Drôme et la SICA Centrex dans les Pyrénées-Orientales). Après une description des objectifs de l'essai, sont présentés la gamme variétale choisie, la particularité du dispositif expérimental, ainsi que les résultats obtenus sur les deux sites.
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Lutte contre la Cécidomie de l'abricotier : bilan de deux années d'essai
Résultats d'essais de lutte contre la cécidomye de l'abricotier (Contarina prunifolium) menés dans le sud de la Drôme. Le dispositif expérimental comportait quatre modalités : biophoz plus huile blanche, neem plus huile blanche, décoction de copeaux d'écorce de quassia plus huile blanche, témoin non traité. L'huile blanche n'a pas permis d'améliorer l'efficacité des préparations, il est donc inutile d'en rajouter. La décoction à partir de copeaux d'écorce de quassia s'est montrée relativement efficace (baisse de 22 % des attaques par rapport au témoin) mais si elle est autorisée par le cahier des charges européen de l'agriculture biologique, aucune homologation n'existe actuellement en France.
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Maîtriser l'anthonome du poirier - Bilan de plusieurs années d'essai
Le dossier du Grab traite des moyens de maîtriser l'anthonome du poirier (Anthonomus piri) ou charançon, suite aux essais et observations effectués sur plusieurs années et donne quelques pistes : application d'une décoction de quassia en automne et en hiver, prophylaxie, en éliminant par la taille au mois de mars les boutons attaqués.
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Maîtriser la cécidomyie de l'abricotier : Bilan de plusieurs années d'essai
La décoction à partir de copeaux de bois de quassia est relativement efficace pour lutter contre la cécidomyie mais ce produit, autorisé par le cahier des charges européen, n'est pas à ce jour homologué en France.
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Maladie de conservation du pêcher : Stratégie d'intervention au verger
De nombreux champignons sont responsables des pourritures sur pêches, soit au verger, soit en conservation. Le GRAB travaille, depuis plusieurs années, sur les monilioses en pré et post-récolte afin de lever ce frein essentiel pour la production. Lors d'un essai conduit en 2003, portant sur le test de produits au verger afin de trouver une stratégie phytosanitaire capable de réduire les attaques de monilioses, le Protéal, ainsi que les mélanges Sulfar + Propolis et Solalg + Cosynol réserve zinc, ont donné les meilleurs résultats. Ces résultats soulignent l'intérêt d'utiliser des algues et des oligo-éléments de manière à renforcer le végétal.