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Auteur David FALAISE |
Documents disponibles écrits par cet auteur


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Les AMAP
L'AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) est un partenariat fondé sur un engagement entre un groupe de consommateurs et un agriculteur. Les consommateurs s'engagent à acheter une saison de production et l'agriculteur s'engage à livrer un panier chaque semaine. Les AMAP se sont développées dans le sud-est de la France. Il en existe 80 à ce jour et beaucoup de producteurs se rapprochent de l'agriculture biologique.
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Animal/végétal : Réintroduire l'élevage dans les régions de grandes cultures !
David FALAISE, AuteurLa ferme de la Bergerie (Val d'Oise), dans le Vexin français, appartient à la Fondation CL Mayer pour le progrès de l'Homme (Fph) depuis 1976. Dans les années 90, la Fondation, aidée de scientifiques, décide d'en faire un espace d'innovation et de réflexion sur l'avenir de l'agriculture et de l'espace rural. Les 400 Ha de la ferme sont en agriculture biologique, avec une partie en polyculture-élevage comportant 140 Ha de prairies temporaires, des vaches salers et des brebis, et une partie réservée à un système "pur" grandes cultures.
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Autonomie et productivité : évaluation en élevages de ruminants grâce à trois indicateurs complémentaires
Louise GROLLEAU, Auteur ; Luc DELABY, Auteur ; David FALAISE, Auteur ; ET AL., AuteurL'autonomie alimentaire d'un élevage de ruminants est-elle suffisante pour évaluer sa durabilité ? Cet article propose et teste trois indicateurs : autonomie alimentaire quantitative et azotée, autonomie alimentaire de la surface, et un indicateur composite qui agrège l'autonomie, l'efficacité et la pérennité. Les ressources utilisées par les élevages sont converties en énergie et comparées selon leur origine renouvelable ou non. Dans le cadre du réseau agriculture durable (RAD) des Civam, 17 exploitations de l'Ouest de la France sont utilisées pour tester ces indicateurs : une majorité de bovins (laitiers et allaitants), ainsi qu'une ferme ovine laitière et deux élevages de chèvres. L'étude conclut sur la fiabilité des indicateurs bien que le troisième soit plus difficile à établir. L'autonomie alimentaire est un atout indéniable pour les éleveurs, mais elle ne suffit pas à guider les décisions d'orientation stratégique. Faute d'avoir été prises en compte dans cette étude, les autonomies à l'échelle de la filière, financière ou décisionnelle sont d'autres champs de recherche à approfondir.
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BCAE prairies : maximum de contraintes pour minimum d'aides
Jacques MORINEAU, Auteur ; David FALAISE, AuteurLe DPU « herbe », créé en janvier 2009, est assorti depuis cet été d'une BCAE (bonnes conditions agri-environnementales) sur les systèmes herbagers. Après avoir décrit le contenu de cette BCAE, les auteurs s'inquiètent de voir les systèmes de production herbagers figés dans leur évolution, situation qu'ils considèrent injuste au vu des efforts consentis d'un point de vue environnemental dans ce type d'élevage.
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Bilan énergétique Planète : La première économie d'énergie, c'est le pâturage !
Le GAEC des Mouettes Rieuses produit 1,7 fois plus d'énergie qu'il n'en consomme : c'est le résultat du bilan énergétique PLANETE. Ce ratio entre les entrées et les sorties d'énergies représente l'efficacité énergétique. Les principaux postes consommateurs d'énergie sont le poste carburant, l'électricité et le matériel. C'est le système herbager qui permet de réduire la consommation d'énergie.
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Le bois raméal fragmenté : nouvelle technique pour les grandes cultures
Présentation des résultats sur le bois raméal fragmenté : l'impact dynamique de la vie du sol serait le plus important pour construire l'humus et permettrait peut-être une réponse pour les grandes cultures.
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Certifier et qualifier les processus de production
Qualité des produits, qualité des processus de production : aujourd'hui, une démarche de certification se met en place, officialisée par le décret sur l'agriculture raisonnée d'avril 2002. Transrural Initiatives présente, dans ce dossier de huit pages, la définition des concepts de normalisation, certification, qualité organisationnelle, et présente quelques expériences en cours : le référentiel "Agriconfiance" des coopératives agricoles, la norme ISO 14001, une démarche de certification participative au Brésil... Le dernier article de ce dossier s'interroge sur la pertinence de l'agriculture raisonnée.
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Circuit courts
David FALAISE, AuteurLe développement des circuits courts est important actuellement, mais quelle est vraiment leur signification ? La définition commune du circuit court est une commercialisation avec au maximum un intermédiaire entre le producteur et le consommateur. Ceci implique souvent la notion de proximité géographique. Les circuits courts englobent les marchés de producteurs, les points de vente à la ferme, la vente en caissette, les magasins classiques dits de revente, mais aussi les ventes en panier, les magasins de producteurs et la restauration collective. Les consommateurs qui privilégient les circuits courts attendent la fraîcheur du produit, le goût des aliments et leur saisonnalité, ainsi qu'une relation avec le producteur et les autres consommateurs lors des marchés. Un circuit, pour être « court », doit remonter jusqu'à la production des matières premières d'un produit. Un produit fabriqué à proximité, avec du soja du Brésil, n'a rien de local. Pour les agriculteurs, le relationnel et la commercialisation sont un investissement important en temps de travail.
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Innover en système herbager
Témoignage d'un éleveur qui a groupé ses vêlages, pratiqué la monotraite pendant 5 mois et tari toutes ses vaches au 15 décembre. La perte de production (20 %) a été compensée par la baisse des charges.
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Litière : Quelles alternatives à la paille ?
INSTITUT DE L'ELEVAGE, Auteur ; David FALAISE, Auteur ; Soizick JOSSE, Auteur ; ET AL., AuteurQuand les conditions climatiques sont sèches comme cette année, il est difficile pour les éleveurs de trouver de la paille et, qui plus est, à un prix raisonnable. Ce dossier propose d'apporter des alternatives de paillage en substitution ou en complément de la paille. Le premier article présente un tableau de synthèse extrait d'un dossier spécial Sécheresse 2011, de l'Institut de l'élevage ; ce tableau présente les différents produits utilisables en litière en fonction du type de couchage, avec les atouts et contraintes pour chaque produit. Le deuxième article est le témoignage d'un éleveur de Vendée qui utilise des déchets verts comme sous couche pour la litière accumulée. Dans le troisième article, Pierre-Yves Plessis, éleveur en Ille-et-Vilaine, est interviewé sur son utilisation de chaux comme litière. Enfin, le dernier article traite des plaquettes de bois utilisées en complément de la paille et de l'expérience dans le domaine de Francis Nicolaÿ, éleveur de bovins allaitants dans la Sarthe.
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Les "nanos" : Voyage dans l'infiniment petit
Les nanoparticules, appelées aussi "nanos", font référence à l'infiniment petit, soit un millionième de millimètre. L'agriculture ne semble pas échapper non plus à cette révolution de l'infiniment petit. Selon l'Université de Toronto, l'agriculture serait le deuxième plus grand utilisateur de nanotechnologies. Voici quelques futures applications : des nanocapteurs fixés sur des plantes pourront détecter les maladies et les attaques des ravageurs ou bien signaler un manque d'eau. Il sera possible aussi de surveiller en permanence la salive des animaux pour prévenir les maladies.
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Des panneaux qui carburent ; Le fumier, ça (bio)gaze
Christophe TREHET, Auteur ; David FALAISE, AuteurTransrural consacre son dossier de mars aux énergies renouvelables, notamment à la ferme. En témoignent deux articles, l'un sur le photovoltaïque dans le Morbihan, l'autre sur le biogaz en Vendée. Des éleveurs de bovins en bio ont posé 240 m2 de panneaux photovoltaïques sur une grange pour sécher le foin. Bilan après deux ans et demi de fonctionnement : 19 000 euros d'électricité produite par an, qui aident à rembourser l'investissement initial de 177 000 euros. Le contrat avec EDF est sur 20 ans : le remboursement terminé au bout de 15 ans promet donc des apports financiers conséquents les cinq dernières années. En Vendée, des éleveurs ont créé une unité de méthanisation à partir des fumiers de bovins et de lapins. Le biogaz produit alimente un moteur (co-générateur) qui fait tourner une génératrice de 30 kW qui a produit 200 000 kWh en seize mois, revendus à EDF 0,11 euros le kWh. Aucun soucis après un an et demi de fonctionnement, les prévisions de production sont atteintes et même légèrement dépassées
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« Et pour les veaux mâles, on fait quoi ?... »
Romain DIEULOT, Auteur ; David FALAISE, Auteur ; Jean-Marie LUSSON, AuteurEn bovin lait, les veaux, notamment les mâles, qui ne restent pas pour renouveler le troupeau laitier, sont généralement envoyés dans des filières industrielles conventionnelles afin dy être engraissés. Pour de nombreux éleveurs, cela pose un souci de cohérence. À la ferme de la Pignerie, les éleveurs bio sont passés dun système allaitant à un système laitier. Les associés ont alors fait le choix de garder une partie de leurs veaux quils élèvent jusquà 2,5 mois et dont ils vendent la viande en direct. Différentes solutions sont adoptées par les éleveurs laitiers pour suivre le devenir de leurs veaux (production de veaux de lait, engraissement à lherbe et production de bufs...). Dautres solutions encore visent à diminuer le nombre de naissances de veaux en allongeant les périodes de lactation ou en utilisant des semences sexées, bien que cette dernière méthode ne diminue que le nombre de veaux mâles et non le nombre de veaux total.
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Pourquoi/Comment : Bien faire vieillir ses prairies semées dassociation graminées-légumineuses
Romain DIEULOT, Auteur ; David FALAISE, Auteur ; Luc DELABY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (58 Rue Regnault, 75 013, FRANCE) : RÉSEAU CIVAM | 2020Ce document regroupe onze fiches qui permettent de savoir pourquoi et comment bien faire vieillir ses prairies temporaires composées de graminées et de légumineuses. Dans lOuest de la France, les systèmes herbagers des élevages économes et pâturants reposent sur ce type de prairies. Ces prairies offrent un fourrage équilibré (ce qui permet de réduire lutilisation de compléments azotés) et de multiples services écosystémiques (lutte contre lérosion, diminution du lessivage, stockage de carbone ). Elles sont souvent installées pour quelques années, mais certains agriculteurs arrivent à les faire vieillir au-delà de cinq ans tout en conservant des quantités et des qualités de fourrage satisfaisantes. Cependant, il nest pas forcément évident darriver à bien faire vieillir toutes ses prairies. Cest à partir de ce constat que le projet PERPET (2016-2020), animé par le Réseau Civam, a étudié lévolution de prairies temporaires implantées dans 87 exploitations situées en Bretagne et en Pays de la Loire. Les résultats ont été valorisés sous forme de fiches portant sur les thèmes suivants : 1 Caractéristiques de vieilles prairies : observatoire historique ; 2 Poser un diagnostic sur sa prairie : évaluer la qualité dune prairie ; 3 La fonction de la prairie dans le système fourrager ; 4 Herbvalo® : estimer facilement le rendement valorisé de sa prairie ; 5 Les caractéristiques des prairies de lobservatoire dynamique ; 6 Dynamiques floristiques des prairies semées ; 7 Les trajectoires dévolution des prairies semées ; 8 Lalternance fauche-pâture ; 9 Légrainage naturel ; 10 Le pâturage estival ; 11 Le pâturage hivernal.
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La première économie d'énergie, c'est le pâturage
Un bilan énergétique a été réalisé sur une exploitation laitière bretonne engagée dans le réseau agriculture durable. Ce diagnostic, conçu par le groupe Planète, permet de réaliser l'inventaire des énergies directes et indirectes consommées sur une exploitation. La ferme produit 1,7 fois plus d'énergie qu'elle n'en consomme. En comparaison, les 140 fermes étudiées par Planète ont une moyenne de 0,89. Sur la ferme bretonne, l'efficacité énergétique du poste végétaux monte à 2,97. Les postes les plus énergivores sont le poste carburant (27 % des consommations), l'électricité (17 %), le matériel (14 %), puis viennent les postes achat d'aliments et d'engrais.