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Auteur Sophie-Joy ONDET |
Documents disponibles écrits par cet auteur


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Ajouter du sucre pour limiter les dégâts causés par les maladies cryptogamiques et les ravageurs
Sophie-Joy ONDET, AuteurDes recherches sont effectuées, depuis décembre 2009, sur la diminution des attaques des plantes par des phyto-agresseurs, grâce à des pulvérisations de sucres. Ce traitement préventif ne peut être appliqué que sur quelques feuilles à des doses très faibles (entre 0,01 à 10 g de sucre / 100 l) de glucose, fructose ou saccharose. La plante entière est alors protégée par action de résistances systémiques. Le sucre est choisi selon l'agresseur, la plante, en quantités variables. Après pénétration, il joue le rôle d'avertisseur pour la plante qui sécrète des molécules de défense et qui repousse l'agresseur dès la surface de la feuille, limitant la ponte. L'effet est très rapide et à long terme. Des tests ont été effectués sur la pyrale du maïs, ou encore sur le champignon Botrytis cinerea sur tomate et haricot. Pour lutter contre la pyrale, c'est la saccharose et le fructose qui ont été sélectionnés. Une dose de saccharose de 10 g / 100 l arrête le développement du champignon Botrytis cinerea sur tomate. Contre le carpocapse des pommes et des poires, on obtient jusqu'à 42 % de réduction des dégâts. Attention, le sucre est à appliquer au stade très jeune de la plante. Aucune modification n'a été décelée sur le fruit, causée par la pulvérisation de sucres en prévention.
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Des applications localisées d'huiles essentielles sur foyers de puceron lanigère
Sophie-Joy ONDET, Auteur ; Nathalie CORROYER, Auteur ; Anne CHAPELLE, AuteurDes essais ont été faits en 2012, en région PACA et Normandie, sur le contrôle du puceron lanigère en verger biologique à partir d'huiles essentielles d'origan compact et de sauge médicinale. Réalisés à partir de répétitions de pulvérisations localisées de ces huiles à diverses concentrations, ces essais ont montré un impact positif de ces huiles pour limiter les colonies de ce parasite. L'étude va se poursuivre afin de voir comment optimiser le coût d'un tel traitement et tester sa faisabilité à grande échelle.
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L'arboriculture fruitière biologique en Emilie-Romagne
L'ITAB et le GRAB ont organisé un voyage d'étude en Italie du Nord, du 2 au 4 juillet 2003. C'est dans la région d'Emilie-Romagne que professionnels en arboriculture fruitière biologique et techniciens se sont retrouvés pour discuter des techniques culturales, notamment en pommes, et de l'organisation de la filière biologique italienne.
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Bilan des essais d'enherbement sur le rang en verger
Christelle GOMEZ, Auteur ; Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; Sophie-Joy ONDET, AuteurDes essais d'enherbement semés sur le rang d'abricotiers et de pêchers ont été testés dans le but de gérer l'enherbement naturel sans avoir recours au travail du sol. Présentation des conclusions pour les deux essais : Semis de différentes espèces en mélange : essai dans les costières de Nîmes (vallée du Rhône) en verger d'abricotiers (installation de la fétuque ovine sur plus de 90 % de la surface) ; Semis de trèfle blanc sous pêchers adultes : essai à Saint-Marcel-les-Valences, dans la Drôme.
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Confusion sexuelle de la zeuzère : Isonet Z, testé depuis 4 ans
La zeuzère, un Lépidoptère présent dans toute l'Europe, cause d'importants dégâts dans les vergers fruitiers, principalement de pommiers et poiriers du Sud-Est de la France. Une technique de confusion sexuelle pour diminuer les attaques de zeuzère en verger biologique est testée depuis 2002 par la Chambre d'Agriculture du Vaucluse et le GRAB d'Avignon. Les principaux résultats de cette expérimentation sont présentés dans cet article.
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Des dégâts de fumagine sur pommes, raisins, prunes, poires, oliviers, agrumes, kiwis mais aussi pêches, abricots et d'autres encore... causés par un seul insecte : Metcalfa pruinosa
Metcalfa pruinosa est un insecte qui ressemble à une cicadelle de 8 mm, son activité s'étend de juillet à fin octobre, ses oeufs sont pondus dans les écorces d'arbres (en fin d'été) et les éclosions ont lieu de fin avril à fin mai. Ce ravageur pose de sérieux problèmes économiques aux arboriculteurs dans le Sud de la France. Il a un champ d'action très large : arbres fruitiers ou d'ornement, cultures maraîchères ou herbacées... Il consomme une grande quantité de sève de la plante hôte, rejette un miellat abondant et entraîne ainsi l'avortement de bourgeons ou le développement de la fumagine (champignon freinant la croissance du végétal et provoquant tâches et brûlures sur les fruits). Les moyens de lutte, aussi bien en bio qu'en conventionnel, sont limités. Des travaux sont menés à l'INRA d'Antibes et d'Avignon sur un auxiliaire : Néodryinus typhlocybae, qui permet de maîtriser les pullulations de M. pruinosa au bout de 4/5 ans à l'échelle régionale. Mais la dispersion de cet auxiliaire est lente. Un essai GRAB va également être mis en place pour tester l'effet de différents insecticides végétaux ou répulsifs et observer la localisation des éclosions.
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Dossier : Journées Techniques Fruits & Légumes bios les 16 et 17 décembre 2008 à Montpellier : Retraçons le parcours des ateliers arbo
Sophie-Joy ONDET, AuteurCe dossier résume quelques interventions relatives à l'arboriculture bio et présentées lors de ces journées. Contre le carpocapse, deux solutions ont été présentées : - une nouvelle souche de virus de la granulose et une méthodologie pour obtenir de nouvelles souches virales performantes vis-à-vis des différentes populations de carpocapse ; - un témoignage de producteur sur l'efficacité de la protection mécanique par filet dans des situations de dégâts extrêmes. Des conseils techniques sont donnés et des observations faites par l'Inra indiquent leur impact vis-à-vis d'autres ravageurs et des populations d'auxiliaires. Dans un deuxième temps, un bilan est fait sur plusieurs années d'expérimentation au Fibl : - concernant le spinosad, sur anthonome, psylle du poirier, carpocapse des pommes et des prunes, mouche de la cerise (ses degrés de toxicité pour différents ordres d'insectes étant rappelés) ; - concernant le bicarbonate de potassium, sur la maladie de la suie et la tavelure, la concentration de 0,5% ayant été retenue afin d'éviter l'apparition de phyto-toxicité sur variétés peu sensibles. Un bilan de 10 années d'expérimentation sur l'éclaircissage retiendra avant tout la bonne efficacité des bouillies sulfocalciques, tandis que celle des huiles d'origine végétale ou minérale se valent et que les vinasses de betterave donnent des résultats variables. Une comparaison de la qualité des pêches obtenues en AB et en production fruitière intégrée n'est pas en faveur des pêches bio pour les critères classiques, mais en revanche met en évidence la teneur 4,8 fois plus forte en polyphénols des pêches bio.
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Enherbement permanent ou travail du sol sur le rang ?
Les arboriculteurs biologiques ont le choix entre enherbement sur le rang et travail du sol. Le GRAB expérimente depuis plusieurs années la faisabilité de l'enherbement permanent sur le rang. Parmi les espèces essayées, certaines sont plus adaptées car moins concurrentes vis à vis des arbres et présentant un bon développement rapidement. Des espèces telles que la fétuque ovine, l'achillée millefeuille, la luzerne annuelle semblent tirer leur épingle du jeu. Quant aux arboriculteurs biologiques pratiquant le travail du sol, ils ont le choix entre quatre types d'outils. Les conditions d'utilisation changent d'un outil à l'autre. Le choix entre l'une ou l'autre stratégie s'effectue surtout en fonction des conditions pédo-climatiques de la zone de production.
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Evaluation de variétés anciennes en vergers biologiques
Sophie-Joy ONDET, Auteur ; Emilien CARILLO, AuteurPour faire face aux maladies et ravageurs, les arboriculteurs s'interrogent sur l'intérêt de variétés anciennes pour leur rusticité ou leur moindre sensibilité. Afin de leur apporter des réponses, des variétés anciennes ont été plantées en 2007 chez des arboriculteurs de la région PACA, en collaboration avec le Grab, Pierre Racamond, ancien pépiniériste à la retraite, et l'association Fruits Oubliés. Sept espèces fruitières sont concernées et suivies en conditions de culture bio ou à très faibles intrants. Les premiers résultats pour les abricotiers et les pommiers sont présentés dans cet article.
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Évaluer d'anciennes variétés régionales pour introduire de la rusticité dans les vergers bio du bassin méditerranéen
Le manque de diversité variétale rustique reste un frein en arboriculture biologique. Pendant cinq ans, le Grab d'Avignon a comparé la sensibilité aux bioagresseurs de différentes variétés anciennes de pommiers, abricotiers, pêchers, cerisiers et oliviers. Peu de variétés ont été testées, par rapport au large potentiel que représentent les variétés anciennes cultivées en conservatoire fruitier régional. Toutefois, la réalisation de ces essais en conditions réelles, en agriculture biologique, constitue une véritable opportunité. D'autres projets d'évaluation d'anciennes variétés sont en cours en région Nord-Pas-de-Calais, avec le Centre Wallon de Recherche Agronomique et le Centre Régional de Ressources Génétiques Nord-Pas-de-Calais (Biomestica et création de l'association Novafruit). En région PACA, un nouveau projet voit le jour : Fruinov. Une partie des évaluations de sensibilité est réalisée par le Grab, l'Inra d'Avignon et le Lycée agricole de Carpentras. Des études pomologiques sont prévues par le Parc du Lubéron. Enfin, un volet de sélection participative par les acteurs de la filière fruitière, encadrés par l'Inra de Montpellier et le Cetu ETICS, complètera le projet.
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Des extraits de plantes pour limiter les monilioses sur pêches
Sophie-Joy ONDET, AuteurCet article présente les résultats d'essais menés chez des arboriculteurs sur l'efficacité d'extraits de plantes (alcooliques ou aqueux) pour limiter le développement des monilioses sur les fruits à noyau en AB. Ces essais ont été menés en 2011 et 2012 sur des variétés de pêches jaunes avec traitements avant la récolte et suivi des éventuels effets des extraits végétaux sur le développement des monilioses sur les fruits à la récolte et sur les fruits en conservation. Ainsi ont été testés des extraits alcooliques et/ou aqueux de prêle, de saule blanc, d'absinthe, d'armoise et de menthe poivrée. Si ces essais doivent se poursuivre, les résultats obtenus ont montré que seul l'extrait éthanolique d'armoise avait eu un effet positif significatif par rapport à un lot témoin (en 2011) sur la conservation des fruits.
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Focus : Infra-doses de sucre pour limiter les dégâts de carpocapse sur pommier : Retour de 6 années dexpérimentations en vergers
Sophie-Joy ONDET, AuteurLes effets dapplications dinfra-doses de sucre sur pommiers contre les dégâts causés par le carpocapse (Cydia pomonella) ont été démontrés dans certains essais, mais de nombreuses zones dombre persistent. Dans une publication de 2016, les résultats de neuf essais conduits sur des vergers en AB ou en protection intégrée entre 2009 et 2014 ont prouvé lefficacité de ces infra-doses. Dans les essais suivis par le GRAB depuis 2013 dans le nord des Bouches-du-Rhône, quatre essais sur six ont également permis de les valider. Globalement, dans les situations de trop forte pression, lapplication de sucre est inefficace. Au contraire, dans les situations de pression faible à moyennement forte (40 % de fruits piqués sur les arbres témoins), le mélange fructose et saccharose (1 g/10L chacun) garde tout son intérêt. Il est encore difficile de savoir pourquoi, sur un même verger, cette technique peut être efficace sur une saison et ne pas lêtre lannée suivante. Cette technique nest donc pas parfaitement maîtrisée, mais les résultats restent encourageants.
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Fruinov, un projet participatif sur les variétés fruitières de la région PACA : Invitation à surfer pour découvrir les résultats et devenir acteur local
Sophie-Joy ONDET, Auteur ; Chloé GASPARI, AuteurLe projet Fruinov "Évaluer la rusticité de variétés fruitières de PACA" (2016-2019) a été porté par le GRAB, en partenariat avec le Parc Naturel Régional du Luberon. Ce projet visait à tester 7 espèces fruitières du patrimoine fruitier provençal, conservées au Conservatoire de la Thomassine, à Manosque : abricotier, amandier, cerisier, pêcher, poirier, pommier et prunier. Les variétés régionales anciennes ou d'"intérêt régional" ont été privilégiées, afin de tester plus particulièrement leur résistance aux bioagresseurs. In fine, il s'agissait de procurer à la filière fruits de PACA des données techniques, mais aussi des données pomologiques et historiques. Pour les arboriculteurs bio, les résultats de ces 3 années d'essais avaient pour but d'alimenter leur réflexion en matière de diversification et de réduction d'intrants. Les résultats du projet Fruinov sont disponibles sur le site internet dédié.
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Gestion de l'enherbement sur le rang
Sophie-Joy ONDET, Auteur ; Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; Lionel ROMET, Auteur ; ET AL., AuteurDes essais du GRAB (Groupe de recherche en agriculture biologique) d'Avignon concernent l'entretien du sol sur la ligne de plantation sur abricotier et pêcher. L'essai sur abricotier a débuté en 2004, sur un verger adulte d'abricotiers de la variété Orangered, dans le Gard. Les modalités comparées sont : témoin enherbé naturellement "T" (GRAB d'Avignon) ; mélange "EL" : Epervière piloselle ; mélange "LTF" : Lotier corniculé, Trèfle blanc nain, Fétuque ovine ; Sandwich "S" (présenté par le FiBL, qui consiste en un travail du sol de part et d'autre de la ligne de plantation...). Un second semis a été nécessaire pour le lotier corniculé et la fétuque ovine (aux mêmes doses) en octobre 2007 (premier semis en mars 2004). C'est à partir de juin 2008, qu'un des mélanges composés est arrivé à couvrir plus de 55 % de la surface et plus de 75 % dès l'automne 2008 : le mélange "LTF" avec une forte dominante de fétuque ovine Entre les modalités, il n'est pas apparu de compétition défavorable au développement de l'arbre. Depuis 2009, le GRAB d'Avignon porte son attention sur l'effet de l'enherbement de la ligne (à base de trèfle) sur la fertilité du sol, en verger de pêcher. Un essai a été réalisé sur une parcelle de variété Bénédicte, plantée en 1999 et localisée sur le domaine expérimental de l'Inra de Gotheron (Drôme) à une densité de plantation de 4x5 m. Depuis 2004, deux modalités ont été mises en place : modalité travail du sol (T) ; modalité enherbement (E). Les résultats portent sur plusieurs aspects : densité racinaire du pêcher et humidité du sol ; structure du sol, infiltration de l'eau et vers de terre ; azote minéral, rendement et calibre.
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Gestion de l'enherbement sur le rang (Dossier - Engrais verts)
Sophie-Joy ONDET, Auteur ; Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; Lionel ROMET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2011Le GRAB (Groupe de recherche en AB) d'Avignon a mis en place deux essais d'enherbement semé permanent au verger. Le premier essai teste, depuis 2004, dans le Gard, l'enherbement permanent et ras à base de fétuque ovine sous abricotiers. Les résultats donnent pleinement satisfaction, avec un fort taux de recouvrement du sol, une vitesse d'implantation intéressante, une aération du sol et une absence de concurrence observée envers les arbres. Le deuxième essai a été mis en place sur pêchers, en 2004, dans la Drôme, avec du trèfle nain. L'enherbement avec une légumineuse permet de réduire de moitié la fertilisation azotée sans affecter le rendement et la qualité de la production. L'entretien de la ligne avec du trèfle permet également d'augmenter la vitesse d'infiltration de l'eau dans le sol et la densité de vers de terre. La pérennité de l'enherbement avec du trèfle pose néanmoins problème dans le sud de la France, du fait des épisodes climatiques chauds et secs.