Détail de l'auteur
Auteur Annick CONTÉ |
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Un abattoir collectif qui gagne de l'argent
Annick CONTÉ, AuteurEn 1996, les éleveurs du Beaufortain (73) ont failli perdre leur abattoir de proximité. Mais, c'était sans compter avec la détermination de la coopérative "La Laitière du Beaufortain", qui a réussi à convaincre la communauté de communes de fournir le terrain et de financer la moitié de l'investissement nécessaire à la construction d'un abattoir aux normes, apportant elle-même l'autre moitié du financement. La Sica viande du Beaufortain assure la gestion complète de la structure : finances, personnel, amont éleveurs, effluents, maintenance... Cette structure de commercialisation a été créée dans la foulée par 36 agriculteurs. Elle rachète les animaux à l'abattoir qui appartient à la communauté de communes, commercialise la viande et redistribue toute la plus-value aux éleveurs, leur permettant ainsi de bien valoriser leurs vaches de réforme.
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Un accord cadre entre l'OP bio Seine et Loire et Lactalis
Annick CONTÉ, AuteurUn accord-cadre a été signé entre Lactalis et quatre partenaires (OP bio Seine et Loire, OP bio de lEst, Unicoolait, Ucanel) sur le projet de marque de lait bio Lactel « Bio engagé ». Deux années de travail ont été nécessaires pour transformer une initiative des producteurs de lOP bio Seine et Loire en un projet de marque. Cette OP avait, dès 2016, élaboré une charte qui allait au-delà de la réglementation bio. Les producteurs de cette OP, Lactalis et les 3 autres partenaires sen sont inspirés pour mettre en place et valoriser une démarche de progrès volontaire dans les exploitations. Elle se base sur un plan de cinq ans avec des objectifs précis : un minimum de 180 jours de pâturage et de 75 % dherbe dans la SFP ; une place par vache à létable et à lauge ; moins de 300 000 cellules en moyenne sur lannée ; moins de 30 % de mammites, de 10 % de boiteries et de 5 % de boiteries sévères ; une sensibilisation aux gaz à effet de serre (diagnostic Cap2ER niveau 1) ; la plantation darbres ; des formations aux médecines complémentaires. Lengagement dans cette démarche est valorisé par une prime de 5 /1000 L. Laccord-cadre lié à cette démarche porte également sur la détermination du prix du lait bio : il sera adapté tous les trimestres en fonction des risques climatiques (suivant lindice Isop de pousse de lherbe et lindice Ipampa de lévolution des coûts de production).
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Une augmentation des volumes de lait bio partout en Europe
Annick CONTÉ, AuteurLes volumes de production en lait bio sont en augmentation partout en Europe, de nombreuses conversions en bio s'opèrent dans la majorité des pays et la demande en lait bio continue de croître. Pour Fiona Marty, de la FNAB, la forte augmentation des volumes prévue en 2017 et 2018 comporte un risque réel de déstabilisation des prix. Cependant, l'augmentation de la demande prévue en 2018 (environ 10 % selon les estimations) devrait rééquilibrer le marché.
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Autosysel, un outil web pour plus d'autonomie
Annick CONTÉ, AuteurL'Institut de l'Élevage vient de lancer un nouvel outil web, Autosysel, visant à améliorer l'autonomie alimentaire, pour les cinq filières ruminants. Il permet tout d'abord de réaliser un autodiagnostic rapide du niveau d'autonomie fourragère et protéique par rapport à une moyenne nationale. Puis, un rapide questionnaire sélectionne des fiches techniques illustrant des leviers d'action, accompagnées de différents témoignages. Enfin, des diagnostics plus détaillés fournissent des contacts ciblés selon la filière et la région. L'accès est gratuit depuis www.autosysel.idele.fr
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Combiner les potentialités de chaque race
Annick CONTÉ, AuteurLe croisement en production laitière bovine se développe. Certains pays sont très avancés, comme la Nouvelle-Zélande, les USA ou les Pays-Bas. Ainsi, pour ce dernier pays, 12 % des vaches laitières sont croisées. Avec seulement 1.5 % des inséminations artificielles premières en croisées, la France est loin derrière, mais ce chiffre est en progression de 30 à 40 % par rapport à 2010. Les éleveurs cherchent à jouer sur leffet bonus sur la production et la fertilité de lhétérosis et sur la complémentarité entre races pour améliorer les aptitudes fonctionnelles. Cet effet est sensible dès la première génération mais, si cette dernière est homogène, les suivantes sont plus hétérogènes. Depuis 2009, un groupe déleveurs herbagers bretons sest investi dans cette voie du croisement, en adaptant leur stratégie de sélection selon les spécificités de leur système. Ils sont aujourd'hui 27, dont 14 en bio. Les résultats du groupe sont intéressants, jusquau volet économique, avec un revenu disponible de plus de 3 000 /UTH en moyenne. Par ailleurs, des simulations économiques sur quinze ans, faites dans le cadre dune thèse, montrent un gain de marge brute de + 20 à 100 euros par vache et par an avec le croisement, mais plutôt à partir de la cinquième année.
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Comment consommer moins d'antibiotiques
Véronique BARGAIN, Auteur ; Annick CONTÉ, AuteurPour réduire la consommation dantibiotiques, lapproche globale et les médecines complémentaires sont des leviers possibles. Tout dabord, une utilisation plus ciblée des antibiotiques, en évitant les prescriptions inutiles (pour la plupart des diarrhées des veaux ) permet de limiter leur utilisation. Des astuces pour limiter les traitements ou mieux les cibler sont données. Ensuite, les moyens de prévenir lapparition des pathologies sont abordés : quantité et qualité des aliments, apport en oligo-éléments et vitamines, drainage du foie à laide dhoméopathie et phytothérapie, limitation du stress, adaptation du logement des animaux (absence de courants dair, litière, etc.). Le témoignage de Pierre-André Beaupère, éleveur de vaches laitières en conventionnel, démontre lefficacité des traitements homéopathiques et phytothérapiques. Des solutions homéopathiques et phytothérapiques de stimulation de limmunité sont présentées, notamment dans le cas de traitements visant à drainer le foie ; de lutte contre les mammites, les traumatismes de la mise-bas ou la délivrance, le stress. Enfin, les objectifs du plan Ecoantibio 2, de 2017 à 2021, décliné en vingt actions, sont présentés.
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Dossier : Changer de système : retour d'expériences
Véronique RYCHEMBUSCH, Auteur ; Annick CONTÉ, Auteur ; Emeline BIGNON, Auteur ; ET AL., AuteurUn changement dorientation ou de pratique peut impliquer l'ensemble dun système agricole. Ainsi, il convient de bien anticiper et de réfléchir à l'ensemble des impacts potentiels. Dans ce dossier, plusieurs agriculteurs témoignent des changements clés qu'ils ont opérés. Dans le Finistère, Fabrice Marchadour a orienté vers un système herbager économe l'exploitation laitière qu'il a reprise, initialement basée sur un modèle intensif. L'assolement a été revu et des races plus rustiques (Montbéliarde, Pie rouge des plaines, Jersiaise) ont rejoint le troupeau Holstein. Une conversion à la bio est envisagée, sujet pour lequel léleveur a d'ores et déjà rejoint un groupe de réflexion. Au Gaec des Vents, en Ardèche, en bio depuis 2009, un robot de traite a fait son arrivée en 2016. Pour faciliter ce changement avant l'installation du robot, les vaches ont été nourries à l'auge avec les mêmes aliments que ceux distribués ensuite au robot. En Vendée, les associés du Gaec le Moulin ont cherché à réduire leurs coûts de production en développant les prairies (plus grande surface, flore plus variée) et le travail du sol a été simplifié. Un nouvel équilibre a été peu à peu trouvé, notamment grâce à l'échange d'expériences. Ce système laitier devrait encore évoluer, vers le zéro concentré et l'agriculture bio. A lEARL de la Voix lactée, dans lEure, linstallation dun second associé a augmenté le quota. Pour le produire totalement sur la même surface, la production a été intensifiée, notamment en améliorant les bâtiments délevage (logettes, salle de traite) et en revoyant la ration. Dans le Cantal, deux ans après sa création, le Gaec Navarro sest lancé dans la transformation fromagère sous lAOP Salers. Cela a nécessité dimportants changements pour cet élevage qui sorientait dabord vers un système plus intensif.
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Dossier : Quels systèmes pour le lait bio ?
Costie PRUILH, Auteur ; Annick CONTÉ, Auteur ; Cécile JULIEN, Auteur ; ET AL., AuteurDe plus en plus de laiteries en AB et leurs producteurs sengagent dans des démarches allant au-delà du cahier des charges bio européen, pour rester en phase avec les attentes du consommateur, et ainsi faire face à la concurrence des laits différenciés. Ces démarches se retrouvent autour dexigences communes : des systèmes pâturants, des aliments achetés locaux, la fin des fermes mixtes bio et non-bio, des systèmes à faible empreinte carbone et avec une forte biodiversité, le bien-être animal, une baisse des traitements allopathiques des animaux ou encore une rémunération équitable entre tous les maillons des filières. Le dossier présente la filière laitière bio française, deux démarches d'entreprises (Bio engagé de Lactalis et plan protéine origine France de Agrial), ainsi que trois témoignages d'éleveurs. La première ferme, dans la Sarthe, est en passe datteindre 1 million de litres par an avec un troupeau de 200 vaches pour 3.9 UTH. L'objectif des éleveurs est de trouver le meilleur équilibre entre main-duvre et revenu, en sécurisant le système fourrager face aux sécheresses, notamment en diversifiant les plantes pâturées (ex. avec lintroduction de sorgho sursemé et pâturé sur prairies). La deuxième exploitation, un GAEC avec 5 associés situé en Ille-et-Vilaine, produit 1,360 million de litres de lait bio par an pour 180 vaches, avec une attention forte apportée à la gestion des ressources alimentaires, en particulier lherbe. La dernière exploitation est un GAEC de 4 associés et 6 salariés, qui a axé son système sur la recherche de lautonomie à tous les niveaux, jusquà lénergie, qui a opté pour la monotraite et qui transforme la moitié des 350 000 litres produits annuellement.
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Étude de lInstitut de lÉlevage : La production laitière bio en plein boom en Europe
Annick CONTÉ, AuteurUne étude a été réalisée par lInstitut de lÉlevage et lITAB sur la filière lait bio en Europe du Nord (Allemagne, Autriche, Danemark et Royaume-Uni). Elle montre que : - les systèmes de production bio sont très différents dun pays à lautre (taille des cheptels et niveaux de production, cahiers des charges ) ; - lorganisation des filières est également très diverse avec un seul logo national bio au Danemark et un contrôle par LÉtat, comparé à une profusion de marques bio privées en Allemagne par exemple ; - lAllemagne devrait jouer un rôle clé dans les échanges de lait bio à lavenir, avec le Danemark et lAutriche, pays exportateurs. En effet, elle importait un tiers de sa demande intérieure mais sa production a fortement augmenté et elle pourra désormais couvrir sa demande ; les autres pays se tournent ainsi vers de nouveaux marchés (Chine, Moyen Orient, États-Unis ) ; - le véritable enjeu actuel semble non pas un éventuel déséquilibre offre/demande mais plutôt le risque de déconversion lié aux difficultés dapprovisionner les élevages en aliments bio ; - en France, le risque vient plutôt de la concurrence des autres démarches de démarcation pour le lait (lait de pâturage, sans OGM, etc.). Latout des élevages français réside dans leur autonomie alimentaire, facteur clé de résilience.
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Feu vert pour le robot de traite mobile de Trévarez
Annick CONTÉ, AuteurLa ferme expérimentale de Trévarez, dans le Finistère, a choisi de mettre en place un robot de traite mobile dans un système en conversion bio. L'objectif est de concilier traite robotisée et pâturage. En effet, dans le système concerné, le principal îlot de parcelles n'est pas accessible du bâtiment. Le robot de traite, installé dans un caisson tracté, pourra donc être placé sur une plateforme bétonnée au milieu de ces parcelles pendant la période de pâturage. La conversion en bio engagée pour cette partie de la ferme expérimentale est cohérente avec la recherche d'un système très herbager et économe, et d'une meilleure valorisation du lait. Cette installation sera l'objet d'une expérimentation dans les années à venir.
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La filière se dote dun socle de seize indicateurs de bien-être animal
Annick CONTÉ, AuteurDans la filière bovins lait, seize indicateurs de bien-être animal seront intégrés dans la charte de bonnes pratiques délevage du Cniel. Les seize indicateurs sont : la place à lauge, la note détat corporel, la place pour labreuvement, la note de propreté du poil, la place de couchage, les blessures, les boiteries, les cellules somatiques, les mammites cliniques, la mortalité, le plan de gestion de la santé, les pratiques lors de lébourgeonnage, les pratiques de distribution du colostrum, laccès à une aire dexercice, le plan de gestion des évènements climatiques extrêmes et la distance dévitement. À travers cela, lobjectif est à la fois de valoriser les savoir-faire des éleveurs, de mettre en place une démarche de progrès, mais aussi dapporter une réponse aux clients. Le guide dévaluation nécessite encore quelques points de finalisation, mais les premiers audits sont prévus au 1er janvier 2020.
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Une forte hausse du volume de lait bio attendue d'ici 2013
Annick CONTÉ, AuteurCet article présente un état des lieux du marché du lait biologique en France. Suite aux nombreuses conversions qui vont arriver à terme, l'équilibre entre l'offre et la demande devrait être atteint en 2013. La collecte de lait bio a progressé de 40 % en 2011. La production devrait atteindre, en 2013, 457 millions de litres. L'ensemble des entreprises assurant des collectes lèvent le pied : elles limitent, voire arrêtent les primes à la conversion et ne développent pas de nouvelle collecte. Leur but est d'absorber ces volumes, de stabiliser l'équilibre offre/demande. Un enjeu majeur reste dans le maintien d'un prix auprès des producteurs stable et connecté au coût de production.
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Une grande variabilité pour la valeur alimentaire des drêches de céréales
Les procédés de fabrication de "bio"éthanol varient selon les usines et donnent des coproduits très différents avec une grande variabilité de valeur alimentaire. La valeur énergétique est proche de 1, la teneur en protéines oscille entre 28 et 36 % de protéines. Les drêches de céréales sont rapidement fermentescibles et peu fibreuses. Associées à de l'azote soluble, elles peuvent remplacer en partie le tourteau, mais leur teneur en lysine est faible. La concentration en mycotoxines est supérieure dans les drêches par rapport au blé.
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Lutte contre le réchauffement climatique : Des leviers d'action souvent générateurs de revenus
Annick CONTÉ, AuteurL'Institut de l'Élevage, la CNE, le Cniel et Interbev ont organisé un colloque, en juin dernier, avec pour thème : "L'élevage de ruminants, acteur de solutions climat". Au cours de ce colloque, le travail mené par les filières ruminants pour réduire leur empreinte carbone a été mis en avant. Des solutions pour contribuer à lutter contre le réchauffement climatique sont mises en uvre par des éleveurs qui témoignent qu'elles peuvent être également source de revenus. En production laitière, par exemple, le plan Carbon Dairy devrait permettre d'atteindre l'objectif européen de 20 % de réduction des GES d'ici 2025, tout en veillant à la performance économique, sociale et environnementale des élevages laitiers. Le rôle des prairies pour stocker les GES, qui est en passe d'être reconnu dans les méthodes d'évaluation environnementale, a également été abordé. Les points clés du colloque sont présentés dans l'article : - Une empreinte carbone nette du lait de 0,7 kg eqCO2/litre ; - Déjà une baisse de 15 % des émissions en vingt ans ; - Beaucoup de leviers qui "rapportent" ; - CAP2R pour évaluer les émissions de son atelier ; - Près de 4000 fermes dans Carbon Dairy.
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Mobilisation collective pour le lait de montagne
Annick CONTÉ, AuteurAlors que les différents atouts du lait de montagne sont en phase avec les attentes des consommateurs, les deux tiers des 3,4 milliards de litres de lait de montagne produits chaque année sont souvent insuffisamment valorisés. Une réflexion collective a démarré au sein de la filière lait de montagne pour y remédier. Depuis cinq ans, le marché du lait est dans une situation difficile liée à la fin de l'organisation commune du marché du lait. Comparés aux élevages laitiers situés en plaine, les élevages de montagne ont plus de mal à surmonter cette situation en raison de leurs coûts de production supérieurs (de 30 à 40 % supérieurs daprès le CNIEL). Les zones les plus touchées sont les Pyrénées et le Massif Central : - 22 % et 14 % de collecte en une décennie. Bien que les appellations laitières soient plus présentes dans les massifs montagnards, elles ne valorisent quun tiers du lait de montagne. Le poids des AOP est dailleurs très variable dun massif à lautre : les AOP valorisent plus de 80 % du lait en Savoie et dans le Jura, mais moins de 25 % dans le Massif Central. Il faut également noter que le maintien de ces élevages impacte aussi la dynamique de ces territoires ruraux : le lait de montagne représente 40 000 emplois directs. Les acteurs de la filière espèrent que les pouvoirs publics vont les accompagner en compensant le surcoût de production et de collecte.