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Auteur Bernard GRIFFOUL |
Documents disponibles écrits par cet auteur (68)


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Le bio, entre prévention et médecines alternatives
Bernard GRIFFOUL, AuteurEn Rhône-Alpes, une enquête a été réalisée auprès de 17 éleveurs laitiers bio afin de cerner les évolutions de leurs pratiques vétérinaires depuis leur conversion. Globalement, les antibiotiques et les traitements systématiques sont moins utilisés en AB. Les éleveurs bio misent beaucoup sur la prévention : alimentation, propreté des logements, gestion des parasites Par ailleurs, ils ont davantage recours aux médecines alternatives : phytothérapie, homéopathie et aromathérapie. Cet article présente les méthodes préventives et alternatives utilisées en bio en matière de santé mammaire, de santé des veaux, de gestion du parasitisme et de prévention des boiteries. Il apporte aussi quelques données économiques sur les frais vétérinaires (en /VL, et en /1000 L) ainsi que sur les coûts des traitements.
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En bio, des revenus qui vont du simple au triple
Bernard GRIFFOUL, AuteurUne étude des Cerfrance d'Auvergne-Rhône-Alpes s'est penchée sur les résultats économiques de 86 exploitations bovines laitières biologiques pour la campagne 2017. Au sein de ce groupe, de grandes disparités de performances apparaissent : l'EBE va du simple au double, le revenu disponible/UTH du simple au triple... Pour le groupe des exploitations les plus performantes, le prix d'équilibre qu'il faudrait atteindre pour couvrir les dépenses courantes, les annuités et la rémunération des exploitants serait de 375 /1000 L, alors qu'il est de 514 /1000 L pour les exploitations les moins performantes économiquement. Or, le prix du lait est quasiment le même pour tous (455 à 460 /1000 L). D'après les experts de Cerfrance, ces disparités reposent, entre autres, sur le coût alimentaire : les autonomies en fourrages et en concentrés sont des leviers forts pour les exploitations laitières biologiques.
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Dossier : Les clés dune méthanisation vertueuse
Costie PRUILH, Auteur ; Bernard GRIFFOUL, Auteur ; Véronique BARGAIN, Auteur ; ET AL., AuteurLa France compte actuellement près de 600 unités de méthanisation agricole. Plus de mille trois cents autres unités seraient en projet. Bien quelles puissent contribuer au maintien de lélevage, les controverses liées aux méthaniseurs se sont multipliées, ces dernières années. En cause, des pollutions provoquées par certaines unités ou des systèmes trop dépendants des cultures qui, lors de sécheresses, font monter les enchères sur les fourrages et co-produits nécessaires aux éleveurs. Il est essentiel que lemballement pour la méthanisation naboutisse pas au montage de projets peu cohérents ou qui ne sinscriraient pas dans leur territoire. Ce dossier, consacré à la méthanisation vertueuse, commence par expliquer pourquoi et comment la méthanisation agricole, quelle soit petite, moyenne ou très grande, peut être agroécologique et participer au développement territorial. Dans une interview, Jean-Marc Onno, président de lAAMF (Association des agriculteurs méthaniseurs de France), décrit le modèle défendu par lAAMF, ainsi que les différents travaux réalisés par cette association pour que les ateliers de méthanisation soient plus cohérents (maîtrise technique, guide de bonnes pratiques, charte ). Les deux articles suivants apportent des informations sur la valorisation des co-produits de la méthanisation : lun explique comment le digestat, sil est bien utilisé, peut être bénéfique en matière de fertilisation ; lautre présente lun des premiers méthaniseurs avec récupération de CO2 (le biogaz est constitué à 55 % de CH4 et à 45 % de CO2, ce dernier peut être utilisé pour les tomates sous serre). Ce dossier fournit ensuite les principaux résultats dun suivi, réalisé par lInstitut de lÉlevage durant un an, sur deux petites unités de méthanisation : ces dernières sont rentables à condition de viser une autonomie en intrants la plus complète possible. Le dernier article présente une très grande unité de méthanisation, lunité Agrimaire (3 600 kW de puissance), qui sinscrit dans un objectif déconomie circulaire et repose à 85 % sur des effluents délevage qui proviennent de 110 fermes.
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« Il nous faut des vaches pour les cultures » ; Être éleveur dans un désert laitier
Bernard GRIFFOUL, AuteurDans le Gers, le Gaec du village fait partie des derniers producteurs de lait du département. Alors que les autres producteurs se sont quasiment tous spécialisés en grandes cultures, les trois associés de ce GAEC restent convaincus des bienfaits agronomiques des systèmes en polyculture-élevage. Ils exploitent 210 ha de SAU, dont 45 ha de SFP (30 ha de luzerne, 7 ha de prairies temporaires et 8 ha de prairies permanentes) et 131 ha de cultures. Ils produisent également 530 000 L de lait avec un troupeau de 80 vaches Primholstein. Cette année, ils ont converti 52 ha en bio. Ce choix, avant tout économique, a largement modifié leur assolement pour privilégier des cultures rémunératrices en AB (blé tendre, lentille, pois chiche, haricot rouge, pois cassé, soja et ail), ainsi que des cultures qui se récoltent tôt (afin déviter que les adventices ne grainent). Les associés envisagent également de convertir leur troupeau à lautomne prochain. Ils ne lont pas fait simultanément car ils étaient réticents face à la difficulté de maîtriser le coût alimentaire. La conversion du troupeau se traduira par une réduction du cheptel (60 VL), un changement de race (Montbéliarde ou Simmental) pour améliorer les taux, un changement dalimentation (ensilage et foin de luzerne, céréales de la ferme et co-produits bio).
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Trévarez, quasi-autonome en éléments fertilisants
Bernard GRIFFOUL, Auteur ; Paul LANDRIN, AuteurLa ferme expérimentale de Trévarez, dans le Finistère, conduit deux systèmes laitiers distincts : l'un en conventionnel avec un cheptel de 130 vaches, en démarche bas carbone depuis 2018 ; et l'autre en bio avec 65 laitières. La quasi-totalité des besoins de la station expérimentale en azote, phosphore et potasse est assurée par ses fumiers et ses lisiers. Sur le système en agriculture biologique, 200t de fumier et 1100m3 de lisier sont épandus sur les 85 ha de cultures et de prairies. Pour limiter les pertes en azote, les épandages sont réalisés avec une tonne à pendillards.
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Dossier : La face cachée du mouvement végan
Bernard GRIFFOUL, AuteurCe dossier s'intéresse aux mouvements anti-élevage (végans, animalistes, antispécistes ) à leur idéologie, à leurs revendications, à leurs actions, mais aussi à leurs limites, à leurs excès, aux conflits dintérêts, à leur face cachée (avec notamment le lobby de la viande artificielle en embuscade), en établissant bien la différence entre ces mouvements et ceux qui défendent le bien-être animal (les welfaristes), en travaillant avec les acteurs de la filière viande.
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Dossier : Rendez vos vaches super résistantes
Costie PRUILH, Auteur ; Emeline BIGNON, Auteur ; Bernard GRIFFOUL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier explique comment renforcer limmunité des bovins, et plus particulièrement des bovins lait. Bien quécrit dans un contexte conventionnel, il aborde des notions sur la santé animale, ainsi que des éléments techniques applicables à lagriculture biologique. Il aide tout dabord à comprendre ce quest le système immunitaire et comment le favoriser. Il sappuie pour cela sur les propos de Gilles Foucras, docteur en immunologie à lÉcole Nationale Vétérinaire de Toulouse. Six articles abordent ensuite différents leviers essentiels à maîtriser afin que les vaches soient en bonne santé et quelles puissent mieux se défendre face aux agents infectieux : identifier et limiter les différentes sources de stress, savoir gérer ses vaches taries, maîtriser les déficits énergétiques, apporter des minéraux et des vitamines via lalimentation, sélectionner ses animaux pour favoriser leur résistance, et enfin connaître les bénéfices de certains vaccins (vaccin contre les diarrhées néonatales, les maladies respiratoires des génisses et les mammites). Ce dossier est clôturé par le témoignage du GAEC des Minières, situé dans le Morbihan, où deux associés élèvent des vaches, très hautes productrices, en conventionnel. Ils expliquent pourquoi lalimentation est leur principal levier de prévention des problèmes de santé.
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Dossier : S'adapter au dérèglement climatique
Costie PRUILH, Auteur ; Bernard GRIFFOUL, AuteurLe changement climatique semble bel et bien en marche. Dans ce contexte, les acteurs du monde agricole sont à la recherche d'informations et de solutions. Deux projets, présentés dans ce dossier, ont tenté de simuler les évolutions de plusieurs indicateurs climatiques (températures, pluviométrie, ETP) et agronomiques (rendements...) dans des futurs plus ou moins lointains : Climalait, piloté par l'Institut de lÉlevage, et AP3C, porté par le Sidam. Le premier a travaillé sur les systèmes laitiers de 29 petites zones agricoles de toute la France alors que le second s'est concentré sur le Massif Central. Les principaux résultats des projections réalisées sont présentés. Sur le terrain, les éleveurs se mobilisent déjà pour adapter leurs systèmes. Dans ce dossier, certains éleveurs de vaches laitières partagent leurs pratiques qui consistent essentiellement à augmenter et/ou à diversifier leurs surfaces fourragères. A l'Inra de Lusignan, dans la Vienne, les expérimentations mises en place visent à sécuriser un système très pâturant, par exemple par l'implantation de prairies multi-espèces avec de la chicorée, la mise en place de cultures fourragères annuelles, la réalisation de stocks sur pied, ou encore la plantation d'arbres fourragers.
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"Le passage au bio a sauvé mon exploitation"
Bernard GRIFFOUL, AuteurNicolas Roybin, éleveur en Isère, a réussi sa conversion, alors quavant de passer en bio, son exploitation rencontrait de fortes difficultés avec la crise du lait en 2015. Le calcul était ambitieux : profiter de ses atouts (un système avec des atouts pour lAB, un troupeau à haut potentiel génétique, des robots de traite et dalimentation...) pour passer en AB en mettant en place un système plus cohérent, réintégrant le pâturage, mais tout aussi productif quavant car le but était aussi de racheter, sur une courte période, les parts sociétales de ses deux anciens associés, devenus salariés aujourdhui. Dès la première année de conversion, en 2016, le système a montré un bénéfice important qui sest confirmé en 2017 et 2018. Le système a été revu pour intégrer le pâturage mais aussi pour produire toute lalimentation nécessaire. Aujourdhui, lexploitation compte 85 vaches laitières (essentiellement des Montbéliardes) à 9300 l par an avec une autonomie alimentaire totale, grâce à une SAU de 385, ha dont 54 de maïs, 25 de soja, 17 de méteil, 30 de blé, 5 davoine, 10 de féverole, 4 de colza, 50 de luzerne et mélanges luzerniers, 102 ha de prairies temporaires (surtout des multi-espèces) et 59 de prairies permanentes. Cet éleveur fait particulièrement attention à ses rotations et à ses rations, et il cherche à éviter le salissement et à optimiser les stocks. Concernant les rations, il fait appel à un service de conseil qui vient quatre fois par an calculer les rations en fonction notamment des récoltes. Le fait de compter 4 UMO sur lexploitation, ainsi que des robots de traite et dalimentation, sécurise le système : plus de souplesse, plus daptitude à gérer les urgences... Avec la baisse des annuités prévue à partir de 2024 et le départ à la retraite de collaborateurs, ce producteur envisage à terme de réduire la production, nétant plus contraint par des coûts fixes élevés.
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Des plaquettes de bois pour assainir l'aire paillée
Bernard GRIFFOUL, AuteurGabrielle et Samuel Maymard, du Gaec des Piades en Aveyron, élèvent 50 vaches laitières en conventionnel. Leur troupeau était victime de nombreuses mammites cliniques, en partie dues à une aire de couchage paillée trop petite. Les éleveurs ont alors commencé à utiliser des plaquettes de bois en sous couche de la paille, pour drainer et assainir laire paillée. Tous les mois et demi, laire de couchage est curée et 5 cm de plaquettes sont ajoutés en plus du paillage quotidien. Les mammites sont devenues plus rares et le temps de travail de Samuel, qui devait ébouser tous les jours, a été considérablement réduit. Plusieurs façons dutiliser les plaquettes existent. Par exemple, pour ses génisses, le Gaec des Piades utilise uniquement une couche de plaquettes (25 à 30 cm) jusquà la sortie des animaux. Cette méthode est adaptée puisque les génisses bougent beaucoup, contrairement aux vaches taries, pour lesquelles un paillage régulier est nécessaire. Dans tous les cas, le fumier est utilisable comme amendement. Pour Bernard Miquel, conseiller forêt à la Chambre dAgriculture de lAveyron, le coût de fabrication des plaquettes peut fortement varier et est à comparer avec le prix de la paille. Les plaquettes sont intéressantes pour les exploitations qui possédaient déjà du bois délagage et qui peuvent maintenant le valoriser. Cette méthode permet, en plus, de ramener la matière nutritionnelle exportée par les arbres sur la parcelle. Il faut néanmoins prévoir les outils nécessaires et des lieux de stockage.
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Produire de la viande en système pastoral
Bernard GRIFFOUL, AuteurJean-Michel Favier est éleveur de bovins allaitants biologiques à Carlencas-et-Levas, dans lHérault. Lors de son installation, en 2012, sur 250 hectares de prairies, de parcours et de surfaces plus ou moins boisées, il cherche à adapter son système pour ne nourrir les animaux quà partir des ressources de la ferme. Il travaille sur trois directions : - la génétique, en achetant des génisses de race Aubrac ; - la valorisation maximale de toutes les surfaces, en étalant leur utilisation dans lannée et en y introduisant une flore diversifiée et riche en légumineuses ; - et la vente directe, dans deux magasins de producteurs. Aujourdhui, Jean-Michel Favier a un cheptel de 55 vaches, dont 35 vaches Aubrac, avec un chargement de 0,26 UGB/ha de SFP, sur 300 ha, dont 120 ha de prairies naturelles. Ses génisses sont saillies par un taureau Angus. L'engraissement se fait sans complémentation, notamment en hiver, où les animaux sont nourris au foin. Ses résultats économiques pour lannée 2017 sont présentés, ainsi que ses ventes danimaux : son EBE atteint 60 211 , soit 44% de son produit brut. Didier Gomès, animateur au Civam empreinte, précise que Jean-Michel Favier a nettement augmenté la rentabilité de sa ferme en diminuant la dépendance extérieure et le temps passé sur le tracteur.
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Une ration mélangée distribuée par des convoyeurs
Bernard GRIFFOUL, AuteurA Séverac, en Aveyron, le GAEC des Grands Claux produit 2 750 hl de lait bio, avec ses deux bergeries contiguës regroupant 750 brebis, 250 agnelles et 50 béliers. Auparavant, il était en double troupeau : Roquefort et lait d'été. Désormais, avec un seul cheptel et une seule ration humide à gérer, les éleveurs Jean, Stéphane et Maxime Barascud ont cherché à perfectionner et simplifier la distribution de cette dernière. Ils ont opté pour une mélangeuse horizontale de 20m3, en poste fixe, et un transport de la ration vers les tapis par des convoyeurs. Les commandes sont centralisées devant chaque tapis. Bien que létalonnage du système fût complexe, les éleveurs sont satisfaits de la qualité structurelle de la ration et de la régularité de distribution. Ils ont pu diminuer leur temps de travail (25 minutes de préparation en moyenne, et 20 minutes de distribution). Linvestissement total, réalisé en 2015, de 160 000 , a en partie bénéficié de subventions de la part de lEurope, de lÉtat et de la Région. Maxime Barascud estime que « lagriculture biologique [leur] a permis dinvestir ». Leur lait est rémunéré 1,40/litre.
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La viande bovine bio doit franchir un nouveau palier
Bernard GRIFFOUL, AuteurA lautomne 2019, la situation était compliquée sur le marché de la viande bovine bio. La sécheresse avait précipité la vente de certains animaux (manque de fourrages), ce qui a alourdi loffre alors quelle était déjà plus importante en raison des nombreuses conversions et que la consommation de viande est restée stable. Pour mieux gérer loffre sans diminuer les prix, la filière doit se consolider et continuer à se construire. Il faut savoir que la viande bio nest pas épargnée par les attaques "antiviandes", même si son image reste très positive, selon le sondage annuel dInterbev. Elle est majoritairement vendue en GMS où elle est souvent noyée au milieu du rayon conventionnel. Les steaks hachés restent le produit phare. Pour le reste de la carcasse, les boucheries traditionnelles narrivent pas à assurer la valorisation des produits nobles. Très peu de boucheries proposent de la viande bio : les animaux de très haute conformation ne sont pas assez nombreux pour répondre à la demande des bouchers qui misent souvent sur du très haut de gamme. Entre les deux, les magasins spécialisés continuent leur croissance (ex : Biocoop ouvre 20 boucheries par an). La RHD est également un débouché indispensable pour atteindre léquilibre matière mais, pour linstant, les appels doffres de la restauration collective ne sont pas adaptés à la bio (prix et critères trop contraignants).
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Le bio épuise-t-il ses sols ?
Bernard GRIFFOUL, AuteurUne dégradation lente mais continuelle de la fertilité chimique des sols est observée dans les exploitations bio et sur les plateformes expérimentales AB. Elle touche principalement le phosphore et cette carence entraîne des pertes de rendement. Le capital phosphore et potasse des sols sétait constitué durant les Trente Glorieuses, avec des épandages massifs de scories phospho-potassiques, mais ces stocks sont en train de seffondrer. Le même constat est observé en agriculture conventionnelle mais les producteurs auront la capacité de corriger beaucoup plus rapidement cette carence que les agriculteurs bio. Selon Régis Hélias, ingénieur à Arvalis, il faut rechercher des solutions avant dêtre dans le mur. Il ne faut pas compter sur les engrais minéraux autorisés en bio pour corriger rapidement une baisse de teneur en phosphore, les formes organiques sont plus efficaces.
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Dossier : Donnez du poids au produit viande
Bernard GRIFFOUL, AuteurCe dossier est composé de six articles portant sur la valorisation de la viande en élevage laitier. La viande est en effet souvent considérée comme un sous-produit dans ces élevages alors que plusieurs marges de manuvre peuvent améliorer sa valorisation. Le premier article décrit la place des vaches laitières dans loffre de viande bovine, ainsi que leur conformation : près dune vache sur deux est abattue avec un état de finition insuffisant, ce qui ne permet pas doptimiser les carcasses et représente une perte de valeur ajoutée pour les éleveurs et la filière. Il est accompagné de deux encarts : l'un est réservé à la filière FQRN (Filière Qualité Race Normande) mise en place avec Carrefour pour garantir une meilleure conformation des carcasses, et lautre indique les résultats dune étude réalisée afin de comprendre les motivations des éleveurs à finir ou non leurs réformes. Larticle suivant apporte des données technico-économiques sur lengraissement des réformes : la finition des animaux au pâturage reste loption la plus intéressante et lengraissement offre quasiment tout le temps une marge positive, plus ou moins élevée selon la période. Il est complété par le témoignage de Stéphane Le Marchand qui engraisse ses vaches Normandes. Le troisième article aborde lorientation de la sélection des aptitudes bouchères chez les races mixtes (Normande, Montbéliarde et Simmental). Sensuit le témoignage de la SCEA du Pavillon, dans la Loire, qui conduit son troupeau laitier pour optimiser le produit viande. Le cinquième article traite de la valeur marchande des veaux croisés : la pratique du croisement viande sur vache laitière a fortement augmenté depuis 2015, mais il ne garantit pas forcément un bon prix, tout dépend des croisements et de la conformation obtenue. Il est suivi dun article qui porte sur le choix des taureaux à viande. Un encart est réservé à Herbopack, une filière de production de viande à partir de troupeaux laitiers proposant des animaux croisés avec des races à viande.