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Auteur Franck MECHEKOUR |
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Biolait reconduit un contrat avec Système U et la laiterie de Saint-Denis de l'Hôtel
Franck MECHEKOUR, AuteurBiolait a reconduit un contrat tripartite avec Système U et la laiterie de Saint-Denis de lHôtel (LSDH), située dans le Loiret, pour une durée de 5 ans (contre 3 auparavant), sur des volumes plus importants et avec un prix garantissant la rémunération des producteurs. De plus, linterdiction de la mixité bio-conventionnelle des producteurs a été votée lors de lassemblée générale de Biolait de mars 2017, laissant 5 ans aux producteurs pour y parvenir. Enfin, Biolait a atteint les 1000 fermes et sa collecte connaît une croissance continue, avec une augmentation des conversions en 2016 et une forte hausse de production prévue pour 2018.
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Californie : Des vaches bio à 9 800 kilos
Petit clin d'il d'une ferme californienne bio avec 280 VL traites trois fois par jour et ingérant 45% de concentrés
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Dix logements chauffés grâce à un entretien durable de haies
Depuis 2006, l'association Haiecobois, créée par des agriculteurs de la Manche et soutenue par la FDCuma, valorise des haies bocagères. La démarche a été initiée en 2003 par Henri-Paul Tressel, maire de la commune de Saint Samson-de-Bonfossé, dans la Manche, et directeur de la FD Cuma 50. Elle s'est concrétisée durant l'hiver 2006 par le chauffage d'un lotissement HLM à l'aide d'une chaudière à bois déchiqueté. L'association Haiecobois a la charge de la production et de la livraison des plaquettes de bois. Virginie Hervieux, animatrice de la Cuma et d'Haiecobois, Stéphane Germain, producteur laitier et administrateur de l'association, ainsi que Henri-Paul Tressel témoignent sur la mise en place, la viabilité et l'impact d'une telle action de valorisation.
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Dossier : Gaz à effet de serre : la pression monte
Franck MECHEKOUR, Auteur ; Amélie VILLETTE, AuteurCe dossier fait le point sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) par les élevages bovins. De l'accord international de Kyoto à la certification environnementale des exploitations, il présente tout d'abord les différentes politiques environnementales qui visent à limiter le réchauffement climatique et la dégradation de l'environnement. 11% des GES émis en France sont imputables aux élevages herbivores. Le méthane représente 50 % des émissions de GES des élevages. Le protoxyde d'azote (N2O) est le second GES émis par l'agriculture. Le CO2 vient en troisième position et a pour origine principale l'utilisation des engins agricoles. Des solutions existent pour réduire la production de gaz au niveau des exploitations : stockage du carbone sous les prairies, réduction de la consommation d'énergie directe, réduction de la production de méthane (alimentation, génétique ), adaptation de la fertilisation aux besoins des cultures et augmentation de la part des légumineuses. Ces efforts de réduction des émissions de GES sont indispensables pour toute la filière, avec le risque supplémentaire d'avoir à payer la taxe carbone ou avoir à acheter des quotas de CO2 au prix fort sur le marché du carbone. Le nouveau diagnostic énergétique Diaterre, qui remplacera à partir de 2011 tous les logiciels utilisés actuellement pour réaliser les diagnostics énergétiques, constitue un outil supplémentaire pour permettre aux éleveurs de gérer leurs émissions de GES
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Dossier : Passer en bio, c'est pas si facile !
Franck MECHEKOUR, Auteur ; Costie PRUILH, AuteurDepuis 2015, par l'effet de la crise du lait que traverse la filière lait conventionnelle, mais aussi de la forte et constante augmentation de la demande en produits laitiers bio, les demandes d'informations et de diagnostics pour passer en bio affluent vers les organismes de développement de la bio. L'association Lait bio de France, qui regroupe des OP et des organisations de coopérateurs et milite pour un marché équilibré, craint que la vague de conversions de 2016 amène trop de lait en 2018 et déstabilise la filière. Les éleveurs qui se lancent dans une conversion, particulièrement cette année, doivent être conscients des exigences de la bio et des bouleversements qui peuvent éventuellement perturber l'efficacité économique de leur système pendant la période de transition. Ce dossier propose, à partir de témoignages d'éleveurs et d'avis d'experts, d'aborder la conversion à la bio sous cet angle, pour aider les éleveurs qui souhaitent s'engager dans une démarche de conversion à anticiper au mieux les éventuelles difficultés. Au sommaire : - Des exigences réglementaires à bien connaître et à anticiper ; - Un processus en six étapes ; - "Il faut avoir de la trésorerie d'avance" ; - "Nos vaches sont passées de 8500 à 6000 kg sans souci" ; - "J'ai attendu d'avoir mûri suffisamment mon projet".
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Dossier : Retour d'expériences sur le méteil
Costie PRUILH, Auteur ; Franck MECHEKOUR, AuteurBien quécrit dans un contexte conventionnel, ce dossier apporte des informations intéressantes pour l'AB sur les méteils. Il aborde le choix du mélange (un focus est réalisé sur les espèces adaptées aux conditions pédoclimatiques de lAin et de la Normandie) et litinéraire cultural en sattardant sur les points clés : les dates de semis, les densités, les dates de fauche et le temps de séchage au sol. Ce dossier fournit également quatre témoignages dagriculteurs, dont lun est en AB. Il sagit de Benoît Moreel, éleveur laitier installé dans le Nord sur 75 hectares avec une référence de 400 000 L de lait. Pour augmenter lautonomie de son exploitation, il a intégré des méteils dans sa rotation, quil récolte en grains. Il a opté pour deux types de mélanges : un à base davoine et de féverole, et un autre à base de triticale et de pois fourrager. Le mélange avoine-féverole est incorporé à hauteur de 4 à 5 kg/VL/J dans la ration hivernale. Les rendements des deux méteils sont très variables puisquils oscillent entre 30 et 60 quintaux par hectare.
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Dossier : Des troupeaux anglais à la néo-zélandaise
Franck MECHEKOUR, AuteurDans un contexte difficile (foncier très cher, volatilité des prix, peu dinvestissement de lÉtat dans lagriculture, crises ), la majorité des éleveurs laitiers anglais ont choisi lintensification et lagrandissement. Mais certains ont fait un autre choix, inspiré du modèle néo-zélandais : de grands troupeaux, jusquà 500 vaches, un maximum de pâturage, une simplification du travail, des vêlages groupés, la monotraite Des éleveurs français, dans le cadre dun voyage détude, ont découvert quatre de ces élevages anglais atypiques, bio ou conventionnels, basés sur linnovation, la recherche de lefficacité à lhectare et non à la vache et la baisse des coûts. Ce dossier présente, avec à lappui des dires déleveurs, les points forts de ces élevages, comme : i) la gestion de la reproduction en phase avec la pousse de lherbe, avec des vaches croisées, de petits gabarits, qui marchent bien, vêlent bien et donnent un lait de qualité, des vêlages groupés ; ii) une conduite du pâturage simple mais rigoureuse avec des mélanges prairiaux adaptés, une fertilisation réfléchie, de bons chemins daccès, un suivi de la pousse de lherbe, un temps de présence par paddock court et un temps de repousse long ; iii) des choix atypiques pour la traite (monotraite toute ou partie de lannée, absence de décrochage automatique, salle de traite au milieu des paddocks ) ; iv) un élevage des veaux particulier (mise au pâturage à 3 semaines, naissance à lextérieur, lait froid à partir de 15 jours ). Un de ces éleveurs anglais en AB (monotraite, zéro concentré) témoigne : « jessaie davoir lélevage le plus simple au monde ». Son but : profiter de sa famille et avoir du temps libre. Ceci ne lempêche pas davoir des résultats économiques dans le top 10 anglais depuis des années, avec, par exemple, un revenu disponible en 2017 de 174 000 euros.
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Des essais encourageants pour la betterave bio en mini-mottes
Franck MECHEKOUR, AuteurFace à la difficulté de contrôler les adventices après un semis de betteraves fourragères en agriculture biologique, un groupe d'éleveurs d'Ille-et-Vilaine a testé la plantation de betteraves en mini-mottes au stade 3 à 4 feuilles. Si le résultat obtenu est jugé globalement satisfaisant, avec un rendement moyen de 17 tonnes de MS/ha, des pistes d'amélioration sont envisagées. Parmi les facteurs de réussite identifiés, figurent une implantation la plus rapide possible, dans un sol frais, fin et rappuyé et donc récemment travaillé, ou encore l'utilisation d'un système d'autoguidage. Un compromis est également à trouver concernant le désherbage mécanique : celui-ci doit intervenir assez tôt sans pour autant risquer d'arracher les jeunes plants.
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Le foin séché en grange n'a pas à rougir face au maïs
Franck MECHEKOUR, AuteurFace à des problèmes de listéria, la filière laitière de Basse-Normandie s'est intéressée à l'intégration de plus de foin dans les élevages en lieu et place du maïs ensilage. Dans cette région plutôt humide, une expérimentation a été menée pour évaluer un système en pâturage + foin séché en grange par rapport à un système plus classique à base de pâturage + maïs ensilage. Les résultats montrent que les deux systèmes ont des performances technico-économiques similaires, chacun ayant des avantages propres pour compenser ses inconvénients. Les impacts environnementaux des deux systèmes sont également semblables, avec en points faibles, une utilisation potentielle de produits phytosanitaires accrue dans le système maïs et une consommation d'électricité plus élevée dans le système foin séché.
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Au GAEC de l'Epervier, en Mayenne : « Nous valorisons les atouts de l'agriculture durable »
Franck MECHEKOUR, AuteurEn reprenant l'exploitation familiale située en Mayenne en 2011, Thibaut Audoin a fait fortement évoluer son système laitier en optant pour l'AB et en privilégiant le pâturage (10 mois de pâturage par an, dont huit intégral), et l'autonomie (pas d'achat d'aliment, un tiers de la SAU étant consacré à la culture d'un mélange triticale/pois). Les deux tiers de la SAU sont des prairies multi-espèces, dont les mélanges sont conçus par l'exploitant, selon ses besoins et le milieu. Elles servent au pâturage et à la production de foin (pas d'enrubannage ou d'ensilage). Côté production laitière, commercialisée auprès d'une laiterie fabriquant des fromages bio au lait cru, le choix a été fait de ne pas « pousser » les vaches normandes, mais de produire surtout un lait de qualité. Côté reproduction, un taureau charolais est présent dans le troupeau pour la fécondation de 80 % des vaches. Les 20 % restants et les génisses sont inséminés en IA avec de la semence sexée femelle issue de taureaux normands à haute valeur génétique. Le choix de développer un tel système, raisonné aussi pour permettre de rester au forfait, correspond au projet de cet agriculteur qui souhaite maintenir un équilibre entre vie professionnelle et privée, d'où également la décision de tester la monotraite depuis trois mois, afin de diminuer la charge de travail, tout en maintenant les résultats économiques de l'exploitation.
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Le GIE Saveur Lozère valorise le lait de Brune
Franck MECHEKOUR, AuteurEn Lozère, suite au congrès mondial de la race bovine Brune organisé en 2016, six élevages du département s'étaient lancés dans la fabrication de fromages mettant en avant la race Brune, deux de type raclette et deux à pâte pressée. Forts de leur succès, cinq des six éleveurs, dont quatre sont en agriculture biologique ou en cours de conversion, ont choisi de poursuivre ensemble cette production. Les fromages sont transformés à la fromagerie Baechler, puis stockés et découpés dans des locaux construits spécifiquement par les éleveurs. A terme, ces derniers ont pour objectif de valoriser leur lait entre 500 et 600 euros/1000 litres.
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Un herbographe fait maison
Franck MECHEKOUR, AuteurDidier Gallot, éleveur laitier dans lOrne, a mis au point un herbographe, en ligne, qui permet aux six éleveurs bio de son groupement doptimiser la gestion du pâturage. Didier Gallot présente son fonctionnement : à laide dun tableur accessible par internet, les éleveurs rentrent leurs données de pousse dherbe, mesurées sur le terrain. La feuille de calcul produit une courbe de croissance de lherbe (kg de MS/ha/j) qui estime la consommation du troupeau lors du pâturage. Le tableur permet, en outre, de visualiser les différences entre la production laitière théorique et celle réalisée, grâce aux différentes données qui y sont renseignées.
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"La Holstein convient très bien à mon système bio"
Franck MECHEKOUR, AuteurÉleveur de vaches laitières en agriculture biologique dans l'Orne, et ancien éleveur-sélectionneur, Gilles Souvré est un passionné de génétique et de la race Prim'Holstein. Les choix génétiques qu'il fait pour son cheptel, entre autres, lui permettent d'atteindre de bons résultats techniques : production moyenne de 7500 à 8000 litres de lait par vache et par an, ISU (index synthèse unique) moyen de 116 points, TP de 31,80 g/l en 2017, etc. L'éleveur recherche aussi des taureaux portant le variant A2 de la bêta-caséine. D'après Biolait, collecteur à qui Gilles Souvré livre son lait, les protéines issues de ce variant seraient plus digestibles que celles issues du variant A1.
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Inégalité de prix payé aux producteurs de lait bio
Selon les statistiques du Ministère de l'Agriculture, les laiteries ont collecté 204 millions de litres de lait biologique en 2002, dont 199 millions de lait de vache (+ 27 % par rapport à 2001). Et malgré un cahier des charges identique, le prix du lait issu de l'agriculture biologique payé aux producteurs varie. Ainsi, la plus-value peut aller de 0 euro pour le lait non valorisé en bio jusqu'à 90 euros/1000 litres selon les laiteries et les situations. Cet article tache de déterminer les causes de ces variations.
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Jai testé : Distribuer la luzerne en vert
Franck MECHEKOUR, AuteurJean-Philippe Guines, en Gaec en Ille-et-Vilaine et en conversion bio, possède un troupeau de 110 vaches laitières à 6 500 kg et 130 ha de SAU, dont 10 ha de maïs ensilé, 15 ha de luzerne, 10 ha de trèfle violet et le reste en prairies. Les vaches sont sorties sur les 42 ha de prairies dès mi-février, période de début des vêlages. À partir de fin juin, le pâturage nest plus suffisant et Jean-Philippe et ses associés sont obligés daffourrager avec deux tiers de luzerne, ce qui représente 800 kg par vache. La part de luzerne qui est fauchée pour de laffouragement en vert revient à 25 /t, en incluant lamortissement du matériel. Sous cette forme, il y a moins de perte, les vaches adorent, la valeur alimentaire et lapport en fibres sont bons. Depuis quatre ans, elle est semée (25 kg/ha) associée avec du trèfle blanc (2 kg/ha) afin déviter le salissement. Le rendement est de 12 à 13 tMs/ha. La luzerne est en place quatre ans, puis une pause de six ans est effectuée avant son retour.