Détail de l'auteur
Auteur Christian GLORIA |
Documents disponibles écrits par cet auteur (89)


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Des moyens de réduire la pression des bio-agresseurs (Dossier Colza)
Christian GLORIA, AuteurCet article fait le point sur les façons de réduire la pression des bio-agresseurs du colza : travail du sol, variété de colza résistante aux virus ou ayant la capacité de se développer plus rapidement que les autres et d'être plus vigoureuse, semis et conditions permettant une bonne croissance, roulage qui peut gêner les altises, implantation de couverts associés perturbant les ravageurs, mise en place de plantes pièges (variétés de colza plus précoces permettant de piéger les méligèthes par exemple ), etc.
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Retour aux racines de la sélection du maïs
Christian GLORIA, AuteurDans les années 2000, des agriculteurs bio et conventionnels se sont lancés dans la production de semences de variétés anciennes de population de maïs et/ou la création de leurs propres variétés. Si ces maïs n'ont pas les mêmes niveaux de rendements que les hybrides, ils peuvent s'avérer intéressants du fait : - du coût élevé des semences hybrides ; - de leur bonne réponse aux itinéraires bas intrants ; - de leur taux élevé en protéines qui peut permettre de réduire les achats de tourteaux ; - du plaisir que l'agriculteur peut avoir de produire sa propre semence adaptée à son sol et son terroir ; - du choix de produire des semences libres d'accès pour préserver la souveraineté alimentaire.
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Des simulateurs à auxiliaires
Christian GLORIA, AuteurLe projet Auximore a duré trois ans et avait pour but de mieux comprendre les facteurs favorables à la présence des auxiliaires grâce à des simulations informatiques. A titre d'exemple, l'article présente le résultat de la simulation pour les syrphes : deux profils d'environnements figurent dans un tableau, selon qu'ils sont favorables ou non à l'auxiliaire. Chaque facteur est pondéré, par exemple l'importance des bois et forêts, la présence de prairies, la culture principale, la fertilisation, la durée de floraison de la culture, etc. Cet outil ne permet pas de modéliser le potentiel de maîtrise des ravageurs par les auxiliaires, mais de diagnostiquer les facteurs favorables ou non à leur présence.
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La France épinglée sur les nitrates
Christian GLORIA, AuteurLa France vient d'être condamnée par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) pour manquement aux dispositions de la directive Nitrates. La CJUE reproche à la France d'avoir désigné des zones vulnérables en quantité insuffisante. La France risque des pénalités financières importantes si elle n'apporte pas de réponse adéquate. Les ministres de l'Écologie et de l'Agriculture ont déjà révisé les périmètres des zones vulnérables et promettent de continuer leur action par un arrêté ministériel de prévention des pollutions par les nitrates en septembre 2013 et de nouvelles mesures en 2014. La concentration des eaux de surface en nitrates est restée stable de 1998 à 2011, mais contrastée suivant les bassins. Concernant les eaux souterraines, il y a eu une augmentation de la concentration en nitrates de 1996 à 2004, et une stabilisation depuis, avec là aussi des situations disparates suivant les régions.
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Dossier Un couvert végétal : de multiples bénéfices
Christian GLORIA, AuteurCe dossier présente trois intérêts des couverts végétaux, ou intercultures. Tout d'abord, ils permettent de fixer l'azote du sol et de le restituer à la culture principale qui sera mise en place par la suite. Selon la ou les espèce(s) choisie(s), ce double effet CIPAN engrais vert sera plus ou moins important. A noter que dans les zones vulnérables, la mise en place d'une couverture de 100 % des sols est obligatoire. Ces couverts végétaux peuvent également être une méthode efficace de lutte contre l'érosion des sols. Dans ce cas, ce n'est plus l'espèce implantée qui compte mais le taux de couverture. Bastien Langlois, conseiller agronomie et érosion de la Chambre d'agriculture de Seine-Maritime, préconise une couverture de 70 à 75 % du sol pour une bonne protection de celui-ci. Enfin, les intercultures sont favorables au développement de la faune, en fournissant abri et alimentation aux gibiers. Dans la Sarthe, le programme Agrifaune est un partenariat mis en place entre agriculteurs et chasseurs en faveur de l'implantation de telles cultures.
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Menaces sur le Cruiser
Christian GLORIA, AuteurL'Inra, le CNRS, l'Acta et l'Itsap ont étudié dans un projet commun l'impact du thiamethoxam, matière active de l'insecticide Cruiser, sur le comportement des abeilles, et en particulier sur leur capacité à retourner dans leur ruche. Pour cela, les chercheurs ont exposé certaines abeilles à une faible dose de l'insecticide (dose sublétale). Un nombre significatif d'entre elles n'ont pas su retrouver leur ruche, victimes d'un phénomène de désorientation, entraînant ainsi une augmentation du taux de mortalité des colonies par rapport au taux naturel journalier. Syngenta, la société qui commercialise l'insecticide en question, remet en cause cette étude et notamment la dose d'insecticide utilisée dans l'essai. Si l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail confirmait les résultats obtenus par les chercheurs, l'insecticide Cruiser serait retiré du marché.
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Dossier : Des innovations dans les cartons
Christian GLORIA, AuteurLes grandes cultures sont peu pourvues en produits de biocontrôle (lutte biologique contre les parasites). Tour d'horizon des quelques solutions et des projets de développement : - Micro-organismes : bactéries, virus ou champignons (Coniothyrium minitans, Pythium oligandrum...) ; - Macro-organismes (trichogrammes ; nématodes entomopathogènes) ; - Substances naturelles : des substances chimiques issues du milieu naturel possèdent des actions insecticides ou fongicides (huile de neem, purin d'ortie, produits à base de pyrèthre naturel, recherche à partir de la découverte de deux molécules dans le son du blé interférant avec la biosynthèse de mycotoxines, ainsi que sur les stimulateurs de défense naturelle des plantes...). Un encart est réservé aux phéromones (hormones sexuelles) pour piéger les ravageurs.
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Pour un mariage heureux entre arbres et cultures
Christian GLORIA, AuteurLe Nord de la France se met à la plantation d'arbres dans des parcelles de grandes cultures. Régis Wartelle est animateur Gestion de territoire de la Chambre régionale d'agriculture de Picardie. Il précise que, dans cette région moins ensoleillée, l'écartement des arbres doit être plus important. Luc Pecquet est céréalier dans l'Oise et a installé une parcelle en agroforesterie en 2008 où il a implanté plusieurs essences d'arbres destinées à du bois d'uvre. Ce système est bénéfique pour la biodiversité et abrite la faune auxiliaire des ravageurs. La présence de ligneux favorise aussi le piégeage des nitrates en diminuant la lixiviation. Toutefois, le travail annuel d'élagage et de taille des arbres, est un frein au développement de l'agroforesterie. L'implantation de ligneux dans les parcelles peut bénéficier d'aides financières spécifiques ; un article porte plus spécifiquement sur les aspects réglementaires et les aides destinées aux parcelles agroforestières. Luc Pecquet a pu bénéficier d'un plan d'aide du Conseil général dans le cadre de l'expérimentation. En échange du paiement des arbres et des coûts d'implantation, il autorise les suivis sur sa parcelle "témoin forestier avec densité élevée de feuillus". L'article répertorie de nombreux sites internet sur ce sujet et présente un encart sur l'exploration racinaire du sol dans ce système.
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Contre la pyrale, des vagues de trichogrammes
Christian GLORIA, AuteurLes trichogrammes sont des microguêpes parasites de la pyrale du maïs, utilisées depuis 25 ans, et dont le mode de diffusion a fait l'objet de nombreuses innovations. Coûtant entre 35 et 42 par ha, la technique est aussi efficace qu'un traitement insecticide et possède de nombreux atouts environnementaux : préservation des insectes auxiliaires, de l'environnement et de l'utilisateur. Pour être efficace, l'émergence de trichogrammes doit coïncider avec la ponte des pyrales. Seul exemple d'auxiliaire introduit avec succès en grandes cultures, le trichogramme tue la pyrale dans l'uf et empêche toute éclosion.
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Désherbage : Tirons les leçons du bio
Christian GLORIA, AuteurPour lutter contre les adventices, les agriculteurs bio combinent différentes techniques : rotation culturale, utilisation adaptée des outils de destruction mécanique, date et densité du semis, choix des variétés de blé, fertilisation et interventions à l'interculture. Cet article présente les témoignages de deux agriculteurs bio d'Ile-de-France : l'un utilisant la luzerne dans ses rotations et l'autre, non, faute de débouchés. Deux tableaux présentant les interventions mécaniques de chacun (dates, outils, temps de travail) permettent d'illustrer leur expérience.
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Dossier : Biodiversité : La nature est votre alliée
Christian GLORIA, Auteur ; Nicole OUVRARD, AuteurCe dossier montre les services rendus par la biodiversité aux agriculteurs, et l'intérêt de sa protection dans les zones cultivées. Dans la Champagne crayeuse, Antoine Ferté exploite 380 hectares. 6 % de son parcellaire sont consacrés aux haies, îlots boisés, jachères et bandes enherbées. En Picardie, Fabien Cockenpot a réaménagé son bloc parcellaire de 42 ha pour limiter l'érosion et favoriser le petit gibier, en installant 2,5 km de haies, bordées par des bandes de maïs, et en limitant la taille des parcelles à 8 ha. Ces aménagements ont permis, dans les deux cas, de limiter les infestations (limitation des limaces en favorisant les carabes, effet antiparasitaire des haies) et d'augmenter sensiblement la biodiversité. L'exploitation d'Antoine Ferté héberge notamment cinq espèces de chauve-souris, indicatrices d'un bon état écologique du milieu. Des essais réalisés par la filière luzerne déshydratée montrent que le maintien de bandes de luzerne non cultivées en bordure de champ augmente la biodiversité hébergée et favorise les abeilles domestiques. Véronique Sarthou, spécialiste des insectes, préconise de mettre en place des aménagements pour favoriser la présence des auxiliaires qui aident à contrôler les ravageurs. Enfin, l'association Pie Verte Bio 77, en Seine-et-Marne, repère les nichées de busards, alerte les agriculteurs, et aide à protéger les nids lors de la moisson. La protection de ces oiseaux permet, par ailleurs, de contrôler la population de campagnols, qui constituent 75 % de leur alimentation.
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Comment faire fuir les oiseaux
Christian GLORIA, AuteurPour protéger les semis contre les pigeons et les corvidés (corneilles, corbeaux freux, choucas), les agriculteurs biologiques et conventionnels peuvent utiliser différents épouvantails : mât de 3 m avec un cerf-volant en forme de rapace ou un ballon avec des yeux de rapace ; rubans de couleurs ou CD brillants, etc. L'efficacité de l'effarouchement peut être améliorée par un dispositif sonore (canon acoustique ou émissions de cris d'alarme d'oiseaux). Coûts, contraintes, résultats et coordonnées des fabricants sont indiqués dans l'article.
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Dossier : BIO : Paré pour le décollage
Christian GLORIA, Auteur ; Véronique BARGAIN, Auteur ; Gabriel OMNÈS, AuteurCe dossier regroupe divers articles (généraux ou témoignages) sur les besoins d'évolution de la filière "grandes cultures" en agriculture biologique, notamment en terme d'adéquation entre l'offre et la demande ou en terme de structuration. Un tableau du contexte actuel de la filière est dressé : une demande soutenue, le renforcement des aides publiques, une offre encore très limitée, la nécessité d'organiser l'offre bio de proximité en sont les points forts. De nombreuses aides publiques, aussi bien nationales que locales, sont disponibles, mais elles doivent venir en coup de pouce. Baisser les prix des produits bio est aussi un point important, mais dépendra d'une meilleure structuration des filières et d'une augmentation des volumes produits. Divers témoignages de producteurs ou de transformateurs illustrent le potentiel de la Bio dans le domaine des grandes cultures, mais aussi certains principes essentiels, notamment le fait que la demande en produits bio soit durable, la nécessité de produire pour un marché et non de produire pour produire ou encore l'intérêt de la contractualisation pluriannuelle entre producteurs et transformateurs pour sécuriser la filière. A noter qu'une réflexion est menée à l'échelle globale de l'AB pour la création d'une nouvelle marque Bio, privée et collective. Le dossier conclut sur l'exemple de la forte dynamique du développement de la Bio dans la Drôme.
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L'énergie renouvelable est devenue leur moteur
Christian GLORIA, AuteurHervé Huet, agriculteur sur 300 ha dans la Marne, est pionnier dans la production d'énergies renouvelables en exploitation agricole. Cherchant initialement à se diversifier, cette activité est devenue bien plus rémunératrice que la production agricole. Il produit en effet actuellement environ 16 millions de kWh par an. Il évoque son investissement de 600 000 dès 1992 pour l'acquisition et l'exploitation d'un barrage équipé de micro-centrales hydrauliques qui produit 400 kWh et a été rentabilisé en huit ans. Il rappelle qu'un tel projet serait difficilement réalisable aujourd'hui. Il a ensuite installé en 2002 une éolienne de 1,5 MW, au coût réduit de l'époque, puis quatre autres qui représentent désormais près de 10 MW. Alors que son fils s'occupe des cultures, Hervé Huet passe l'essentiel de son temps au suivi et à la gestion de ses installations et prépare d'autres projets en partenariat avec le bureau d'étude qui l'accompagne. Il présente finalement un hangar qui lui permet de stocker ses récoltes plus d'un an et de les vendre au meilleur prix.
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Un Haut Conseil pour décider du sort des OGM
Christian GLORIA, AuteurLe 22 avril 2009, suite au Grenelle de l'environnement, Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, et Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'Ecologie, ont lancé le Haut Conseil des biotechnologies (HCB), en nommant à sa tête la présidente du CNRS, Catherine Bréchignac, spécialiste de physique atomique. Le HCB, chargé d'évaluer les biotechnologies en général et les OGM en particulier, sera composé de 63 membres, aussi bien des experts scientifiques que des représentants de la société civile. Une première réunion a eu lieu le 12 mai 2009.