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Auteur Christian GLORIA |
Documents disponibles écrits par cet auteur (89)


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Obtentions variétales : Pousser les semences de ferme à financer la recherche
La CVO (Contribution Volontaire Obligatoire) Recherche blé tendre est un dispositif permettant le financement de la recherche sur les semences certifiées et encourageant l'utilisation de ce type de semences au détriment des semences de fermes. Lancée pour la campagne 2003-2004, elle est reconduite jusqu'en 2006. Les obtenteurs de semences certifiées d'autres productions (colza, pois, orge) souhaiteraient bénéficier d'un dispositif analogue. Cependant, bien qu'une partie des fonds récoltés soit destinée à des variétés adaptées à l'agriculture durable, la Coordination nationale pour la défense des semences fermières (CNDSF) est opposée à ce dispositif et veut démontrer l'illégalité de la CVO Recherche blé tendre au regard des textes européens.
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Protection des cours d'eau et des sols : Les bandes enherbées contre pollution et érosion
En 2005, l'attribution des aides à l'agriculture sera conditionnée par l'implantation de bandes enherbées, qui font partie des bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE) retenues dans la réforme de la politique agricole commune pour les exploitations soumises au gel obligatoire. Chaque exploitation devra disposer de 3 % de bandes enherbées de 5 m à 10 m de large qui sont obligatoires le long des cours d'eau, mais peuvent être créées en ruptures de pentes, le long des périmètres de protection des captages d'eau et des éléments fixes du paysage (haies, mares, fossés...). L'objectif est de lutter contre l'érosion des sols et contre la pollution. Les essais menés par l'Institut du végétal Arvalis permettent de retenir 85 % à 90 % des matières actives contenues dans les eaux (nitrates, phytosanitaires). Selon la chambre d'agriculture du Centre, le coût de l'implantation d'une bande enherbée est évalué à 100 euros/ha et son entretien (fauchage ou broyage) à 30 euros.
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2003 : l'an 1 de l'agriculture raisonnée
La mise en place de la qualification agriculture raisonnée se fait lentement mais sûrement. Le 28 avril 2002, le décret relatif à la qualification des exploitations agricoles pour l'agriculture raisonnée paraissait dans le Journal Officiel. Le 30 avril, des arrêtés étaient publiés, notamment sur le référentiel de l'agriculture raisonnée. Ce dernier définit 98 exigences auxquelles l'agriculteur devra répondre pour que son exploitation puisse être qualifiée au titre de l'agriculture raisonnée. La constitution de Commissions régionales et d'une Commission nationale de la qualification agriculture raisonnée ainsi que l'agrément des organismes certificateurs devraient donner les premières certifications des exploitations en 2003.
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Des haies pour protéger les cultures et les sols
Refuges pour les organismes auxiliaires ou le petit gibier, action contre l'érosion, brise-vent, embellissement du paysage... Les haies procurent de multiples avantages au milieu rural. Et les opérations incitant à leur plantation sont nombreuses et variées dans les différents départements français. L'agriculteur peut en tirer des bénéfices. Exemples.
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Ne pas opposer agriculture et environnement
Cet article est intégré à un dossier intitulé "L'agriculture et le grand public : Expliquer, une nécessité", proposant des éléments de réponse à donner aux citoyens et consommateurs s'interrogeant sur l'agriculture. Il est donc question ici de l'incidence de l'agriculture sur le milieu. Façonné par l'agriculture, le paysage fait l'attrait de la France. Les activités agricoles ne sont pas forcément incompatibles avec biodiversité et protection de l'environnement. Explications.
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Obtentions végétales : Garder la dynamique de la création variétale
"Le débat sur la protection des obtentions végétales ressemble à un vrai match Europe-Etats-Unis. Les Européens appliquent le Certificat d'Obtention Végétale (COV). Cette convention ne s'arrête pas aux frontières du ""vieux continent"" : plus de soixante pays d'horizons divers y ont adhéré. Avec quelques autres pays les Etats-Unis ont opté pour un autre système, le brevet, pour protéger leurs créations variétales. Cet article propose de faire le point sur la différence entre le COV et le brevet."
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Pas d'agriculture durable sans biodiversité
Depuis le début du vingtième siècle, quarante espèces végétales ont disparu, 30 % des plantes sont en forte régression, 12 % sont en voie de disparition. Et le constat est le même pour les espèces animales. L'agriculture et sa révolution de l'après-guerre sont désignées par nombre de spécialistes comme cause première de la baisse de biodiversité. Cet article est complété par la présentation de cinq agriculteurs du réseau Farre (Forum de l'agriculture raisonnée et respectueuse de l'environnement) qui ont voulu en savoir plus sur la biodiversité, avant de voir les applications sur leurs exploitations.
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Le petit épeautre dans la cour des grands
Quelques dizaines d'agriculteurs sont parvenus à élever une céréale, le petit épeautre, au rang de production de terroir reconnue officiellement pour sa valeur nutritive et patrimoniale. La céréale est mise en lumière depuis quelques mois avec son accession au titre de culture sous IGP, Indication Géographique Protégée. La zone IGP se situe sur quatre départements, le Vaucluse, les Alpes de Haute-Provence, les Hautes-Alpes et la Drôme. De la production des grains à celle de la farine en passant par le décorticage, un cahier des charges a été défini pour asseoir le mode traditionnel de culture de cette céréale. Il s'apparente aux règles de production biologique, avec quelques concessions aux produits de synthèse.
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Construisez-vous une exploitation durable
Pour juger en particulier de l'impact sur l'environnement, les outils de diagnostic d'exploitation agricole se développent et s'affinent. Un groupe d'agriculteurs de Charente-Maritime a testé l'un deux : IDEA, Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles. Objectif : la durabilité de leur exploitation.
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Les exigences diffèrent entre agriculteurs biologiques et faible intrant
Les principaux sélectionneurs français ont des programmes de recherche axés sur la sélection de blés adaptés à une agriculture à faibles intrants. Leurs programmes de sélection n'incluent pas la lutte variétale contre les adventices. De tels programmes de recherche sont menés dans le cadre de Génoplante avec l'Inra et d'autres semenciers. L'évaluation s'effectue dans des situations d'agriculture raisonnée. Des variétés adaptées aux conduites culturales raisonnées sont-elles appropriées au mode de production biologique ?
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OGM : l'Europe ne lâche pas la bride
La directive européenne, relative à la mise sur le marché et aux expérimentations d'OGM, vient d'être abrogée par une nouvelle directive. Cette dernière ne lève pas le moratoire concernant la mise sur le marché d'OGM et ne change rien quant à l'étiquetage. Cette décision satisfait les mouvements écologiques mais les agriculteurs biologiques restent fortement inquiets sur les risques de contamination. Et, ni les traces d'OGM régulièrement détectées dans les lots de semences, ni les remarques de certains spécialistes, ne sont là pour rassurer les producteurs bio. Avec cette nouvelle directive, les seuils de tolérance d'OGM dans les semences vont peut être être abaissés. Alors que le moratoire perdure, seule l'Espagne cultive, à raison de 20 000 à 25 000 ha, des plantes transgéniques et cette possibilité semble satisfaire les producteurs. Outre atlantique, Etat-Unis, Canada et Argentine, représentent 96 % des surfaces OGM. Dans ces pays, l'intérêt économique d'une éventuelle utilisation de semences transgéniques semble corrélé avec le niveau d'infestation.
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Oui pour des essais OGM... sous certaines conditions
Présentation des principales conclusions du rapport sur les OGM réalisé à la demande des Ministères de l'Agriculture et de l'Environnement. Il en ressort que l'expérimentation en milieu confiné est insuffisante pour rendre compte de la variabilité et de la diversité des milieux naturels, mais que toute expérimentation de plein champ doit être raisonnée au cas par cas, en renforçant le pouvoir des autorités locales sur la localisation des essais. Des réformes de structure sont également suggérées afin d'éclaircir et de rendre transparente la gestion des dossiers OGM.
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Les produits de lutte biologique tardent à se faire une place
A côté des méthodes prophylactiques et de bonnes vieilles molécules considérées comme naturelles telles que le cuivre et le soufre, des produits de lutte biologique sont mis au point en s'inspirant des moyens de défense contre les parasites existant dans la nature. Toutefois, à l'exception des trichogrammes contre la pyrale du maïs, ces produits de lutte biologique ont du mal à percer sur les grandes cultures.
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Protection des cultures : la prophylaxie ou le bon sens avant de traiter
En agriculture conventionnelle, les agriculteurs ont à leur disposition un panel de moyens de lutte permettant de limiter l'utilisation de traitements. Par exemple, des semis tardifs de blé permettent de déphaser la période de réceptivité de la plante hôte à celle d'agressivité ou de virulence des ennemis. Un strict contrôle de la fumure, un allongement des rotations constituent également de bons alliés. De même, la pomme de terre est une culture offrant de nombreuses mesures prophylactiques. Enfin, la sélection, en travaillant sur la tolérance aux maladies, conditionne également le choix des programmes de traitement.
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Variétés pour l'agriculture biologique : Les producteurs bio ont leurs propres exigences
Le choix des variétés de blés pour la production en mode biologique ne rencontre pas les mêmes exigences que pour l'agriculture classique. Le rendement n'est pas le critère premier dans le choix d'une variété, mais il n'est toutefois pas mis complètement de côté. La qualité passe avant tout, même si la demande en blé biologique pour la panification est importante. Il ressort en définitive de cet article qu'entre agriculture classique et production biologique, certains critères de choix variétaux sont communs, d'autres non. Mais la proposition variétale est la même pour tout le monde, en attendant de voir des blés sélectionnés spécifiquement pour l'agriculture biologique...