Détail de l'auteur
Auteur Christian GLORIA |
Documents disponibles écrits par cet auteur (89)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Le petit épeautre dans la cour des grands
Quelques dizaines d'agriculteurs sont parvenus à élever une céréale, le petit épeautre, au rang de production de terroir reconnue officiellement pour sa valeur nutritive et patrimoniale. La céréale est mise en lumière depuis quelques mois avec son accession au titre de culture sous IGP, Indication Géographique Protégée. La zone IGP se situe sur quatre départements, le Vaucluse, les Alpes de Haute-Provence, les Hautes-Alpes et la Drôme. De la production des grains à celle de la farine en passant par le décorticage, un cahier des charges a été défini pour asseoir le mode traditionnel de culture de cette céréale. Il s'apparente aux règles de production biologique, avec quelques concessions aux produits de synthèse.
Construisez-vous une exploitation durable
Pour juger en particulier de l'impact sur l'environnement, les outils de diagnostic d'exploitation agricole se développent et s'affinent. Un groupe d'agriculteurs de Charente-Maritime a testé l'un deux : IDEA, Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles. Objectif : la durabilité de leur exploitation.
Les exigences diffèrent entre agriculteurs biologiques et faible intrant
Les principaux sélectionneurs français ont des programmes de recherche axés sur la sélection de blés adaptés à une agriculture à faibles intrants. Leurs programmes de sélection n'incluent pas la lutte variétale contre les adventices. De tels programmes de recherche sont menés dans le cadre de Génoplante avec l'Inra et d'autres semenciers. L'évaluation s'effectue dans des situations d'agriculture raisonnée. Des variétés adaptées aux conduites culturales raisonnées sont-elles appropriées au mode de production biologique ?
OGM : l'Europe ne lâche pas la bride
La directive européenne, relative à la mise sur le marché et aux expérimentations d'OGM, vient d'être abrogée par une nouvelle directive. Cette dernière ne lève pas le moratoire concernant la mise sur le marché d'OGM et ne change rien quant à l'étiquetage. Cette décision satisfait les mouvements écologiques mais les agriculteurs biologiques restent fortement inquiets sur les risques de contamination. Et, ni les traces d'OGM régulièrement détectées dans les lots de semences, ni les remarques de certains spécialistes, ne sont là pour rassurer les producteurs bio. Avec cette nouvelle directive, les seuils de tolérance d'OGM dans les semences vont peut être être abaissés. Alors que le moratoire perdure, seule l'Espagne cultive, à raison de 20 000 à 25 000 ha, des plantes transgéniques et cette possibilité semble satisfaire les producteurs. Outre atlantique, Etat-Unis, Canada et Argentine, représentent 96 % des surfaces OGM. Dans ces pays, l'intérêt économique d'une éventuelle utilisation de semences transgéniques semble corrélé avec le niveau d'infestation.
Oui pour des essais OGM... sous certaines conditions
Présentation des principales conclusions du rapport sur les OGM réalisé à la demande des Ministères de l'Agriculture et de l'Environnement. Il en ressort que l'expérimentation en milieu confiné est insuffisante pour rendre compte de la variabilité et de la diversité des milieux naturels, mais que toute expérimentation de plein champ doit être raisonnée au cas par cas, en renforçant le pouvoir des autorités locales sur la localisation des essais. Des réformes de structure sont également suggérées afin d'éclaircir et de rendre transparente la gestion des dossiers OGM.
Les produits de lutte biologique tardent à se faire une place
A côté des méthodes prophylactiques et de bonnes vieilles molécules considérées comme naturelles telles que le cuivre et le soufre, des produits de lutte biologique sont mis au point en s'inspirant des moyens de défense contre les parasites existant dans la nature. Toutefois, à l'exception des trichogrammes contre la pyrale du maïs, ces produits de lutte biologique ont du mal à percer sur les grandes cultures.
Protection des cultures : la prophylaxie ou le bon sens avant de traiter
En agriculture conventionnelle, les agriculteurs ont à leur disposition un panel de moyens de lutte permettant de limiter l'utilisation de traitements. Par exemple, des semis tardifs de blé permettent de déphaser la période de réceptivité de la plante hôte à celle d'agressivité ou de virulence des ennemis. Un strict contrôle de la fumure, un allongement des rotations constituent également de bons alliés. De même, la pomme de terre est une culture offrant de nombreuses mesures prophylactiques. Enfin, la sélection, en travaillant sur la tolérance aux maladies, conditionne également le choix des programmes de traitement.
Variétés pour l'agriculture biologique : Les producteurs bio ont leurs propres exigences
Le choix des variétés de blés pour la production en mode biologique ne rencontre pas les mêmes exigences que pour l'agriculture classique. Le rendement n'est pas le critère premier dans le choix d'une variété, mais il n'est toutefois pas mis complètement de côté. La qualité passe avant tout, même si la demande en blé biologique pour la panification est importante. Il ressort en définitive de cet article qu'entre agriculture classique et production biologique, certains critères de choix variétaux sont communs, d'autres non. Mais la proposition variétale est la même pour tout le monde, en attendant de voir des blés sélectionnés spécifiquement pour l'agriculture biologique...
Les agriculteurs au secours de l'outarde
L'outarde canepetière fait partie des espèces d'oiseaux en voie de disparition en France. Elle fréquente les plaines de grandes cultures au même titre que la perdrix grise, la caille des blés... Des mesures sont mises en oeuvre par la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) avec des agriculteurs pour sauver l'espèce et toute une panoplie de mesures agri-environnementales a été proposée aux producteurs. En 1997, un programme "Life Nature" spécifique à l'outarde a été mis en place pour cinq ans.
Améliorer les sols avec le compost des villes
Des agriculteurs font appel aux municipalités pour améliorer la qualité de leurs sols. En effet, dans certaines régions, le manque d'élevages fait défaut aux agriculteurs qui ne peuvent utiliser les déjections animales comme source d'amendement organique. Pour pallier ce manque, les exploitants agricoles récupèrent les déchets verts des municipalités, qui, transformés en compost, permettent d'améliorer la fertilité des sols. Deux exemples d'exploitation directe par des agriculteurs dans le Calvados et le Sud-Ouest.
Les analyses biologiques mesurent la vitalité des sols
Le sol est un monde vivant peuplé de milliards d'organismes qui transforment la matière organique en éléments minéraux. Les analyses physico-chimiques permettent de définir un sol sur sa richesse en éléments nutritifs, son pH, sa texture... mais n'apportent en aucun cas d'informations sur son dysfonctionnement. Les analyses biologiques, en complément de ces analyses de sol dites classiques, informent sur l'importance des micro-organismes par rapport au stock de matières organiques et permettent une évaluation du statut organique des sols. C'est ce que propose le menu "Vie et fertilité des sols" du Pôle agro-environnemental d'Aspach, qui permet également de suivre l'influence du type de travail de sol, de traitements phytosanitaires et de tout autre mode de gestion agronomique et scientifique.
L'épeautre favorise l'activité du rumen
Céréale largement cultivée dans nos campagnes françaises au 19ème siècle, l'épeautre a progressivement cédé sa place au blé. De nos jours, on redécouvre cette céréale, ses intérêts et ses bienfaits ; lorsqu'elle est mélangée à l'alimentation des animaux, et notamment à celle des bovins, elle semble favoriser l'activité du rumen. Explications.
Au Gaec Legros à Bignicourt (Ardennes) : Chaque été, les intercultures se font une place au soleil
Les "Cipan", Cultures intermédiaires pièges à nitrates, sont florissantes au GAEC Legros, à Bignicourt dans les Ardennes. Moutarde, colza, radis et seigle : ces cultures intermédiaires, Pascal et Philippe Legros les utilisent à plein pour précéder betteraves, pommes de terre et orges de printemps. Le choix du sans-labour ne fait qu'appuyer leur orientation. Les semis se bousculent en août et, l'hiver, tous les sols sont couverts. Reportage en Champagne crayeuse ardennaise.
Directive Nitrates : un deuxième programme moins conciliant
Le premier programme de la Directive Nitrates est en passe d'être terminé. Le deuxième programme, avec une évolution vers des règles plus contraignantes, va se mettre en place en 2001. L'objectif défini s'applique, par exemple, au rendement prévisionnel par culture. La couverture des sols à l'automne avec la mise en place d'interculture fait également partie des objectifs à établir en terme de surface. Ce deuxième programme apporte des modifications dans les mesures visant à maîtriser les fuites de nitrates dans l'environnement.
Gaucho et les abeilles : toujours des incertitudes sur le niveau de toxicité
Cela fait deux ans que le gaucho est interdit pour le traitement des semences de tournesol. Le problème de perturbation des abeilles demeure. On va chercher très loin l'imidaclopride, matière active insecticide du Gaucho pour étudier ses effets sur les abeilles. Les quantités s'expriment en ppb, ou milliardième de gramme par gramme de matière, de quoi avoir des doutes sur l'exactitude des résultats.