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Auteur Céline ZAMBUJO |
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Des pépins pour les fruits bio
Céline ZAMBUJO, AuteurEn 2019, et pour la première fois, le prix à la consommation des pommes biologiques a subi une baisse de 4,7 % par rapport à 2018, avec un prix moyen de 2,85 euros/kg. Si la consommation de pommes et de poires bio augmente, les volumes mis en marché sont aussi à la hausse et l'équilibre offre/demande est à surveiller. L'arrivée de nouveaux opérateurs, peu habitués au marché bio, peut aussi être un facteur explicatif. Toutefois, les prix restent rémunérateurs pour les arboriculteurs.
Provence-Alpes-Côte dAzur : Un partenariat franco-suisse contre les monilioses
Céline ZAMBUJO, AuteurLe projet Abbio-produire des abricots biologiques porte sur lévaluation de diverses stratégies pour lutter contre les monilioses. Quatre leviers sont ainsi explorés : loptimisation de la protection contre ce pathogène, lévaluation de la sensibilité variétale, la création variétale et le transfert de connaissances aux professionnels. Pour cela, ce projet rassemble les compétences de deux structures de recherche françaises (le Grab et lInrae d'Avignon) et dune structure suisse (le FiBL). Concernant loptimisation de la protection, une dizaine de produits et de combinaisons ont été testés. Les résultats montrent quaucune modalité ne permet datteindre une efficacité pleine contre cette maladie. Néanmoins, de nouvelles substances ont été identifiées et semblent prometteuses (ex : huile dorigan). Du point de vue de la sensibilité variétale, les observations montrent que cette dernière varie en fonction des années. Un réseau dobservation helvétique mène également des essais sur la protection physique (couverture saisonnière, sans couverture, production sous tunnel). Ces travaux pourront être mis en parallèle avec des essais menés dans le cadre dautres projets, comme ClimArbo et Fan de bio.
Les taupins d'abord
Céline ZAMBUJO, AuteurLa Chambre d'Agriculture d'Occitanie, en partenariat avec SudExpé, a organisé sa première journée régionale Maraîchage bio. La lutte contre le taupin était au cur des discussions, avec la présentation d'essais sur différentes cultures : asperge, melon et patate douce. Plusieurs méthodes de lutte ont été évaluées : - utilisation d'un champignon formulé sur grains de riz stériles (Met52®) ; - engrais à base d'oligo-éléments issus d'extraits de moutarde pour leur effet répulsif ; - son de moutarde pour son effet répulsif ; - blé et tourteau de ricin pour leur effet attractif. Les principaux résultats, présentés dans cet article, n'ont pas montré de différences significatives entre ces différentes modalités.
Des rapaces contre les campagnols
Céline ZAMBUJO, Auteur ; Maude LE CORRE, AuteurD'après une enquête réalisée par le GIS Fruits, le campagnol est un ravageur important aux yeux des arboriculteurs français. Pour réduire la pression de ce rongeur, et donc son impact sur les cultures, favoriser la présence de rapaces est une piste intéressante. En effet, ces oiseaux sont les principaux prédateurs du campagnol. Cet article dresse le portrait des rapaces à favoriser, qu'il s'agisse d'espèces généralistes, avec un régime alimentaire opportuniste (buse variable, faucon crécerelle, chouette hulotte, chouette chevêche), ou d'espèces spécialistes, attirées par des proies précises (effraie des clochers, hibou moyen duc, busard Saint-Martin et busard cendré).
Conduite de l'arbre : Mise à l'ombre
Céline ZAMBUJO, AuteurDans le cadre du projet Isafruit, de nouvelles pistes exploratoires d'éclaircissage sont travaillées, autres que l'éclaircissage manuel (couteux), ou l'éclaircissage chimique (interdit en bio), à commencer par l'ombrage. Chacun des facteurs intervenant dans la construction de la qualité du fruit (relation conduite/arbre, température...) est travaillé au sein du réseau Isafruit, la lumière revenant notamment à l'équipe italienne de Luca Corelli Grappadelli (Université de Bologne). Les travaux exploratoires menés depuis deux ans sur l'ombrage s'appuient sur la plus grande sensibilité des fruits à l'influence de la lumière que les pousses. La modalité de l'ombrage est expliquée, en référence à l'essai mené à Bologne, en 2007 (où la difficulté consiste à trouver le bon indicateur pour déterminer quand retirer l'ombrage) ; aux observations faites, de 2006 à 2008, par la station suisse Agroscope ACW, en collaboration avec l'Université de Bologne (confirmation suisse quant à la qualité optimale de la charge, à l'amélioration de la teneur en sucre et au poids moyen du fuit, à l'utilisation de toiles plus étroites (réduisant les coûts matériels)). L'analyse des résultats montre que l'ombrage est bel et bien une méthode d'éclaircissage même si la technique semble notamment nécessiter une adaptation variétale.
Les sept épampreuses en démonstration
Céline ZAMBUJO, Auteur ; ENTRAID'OC, AuteurL'accroissement des reconversions bio a remis l'épamprage mécanique sur le devant de la scène. Quel que soit le type de fonctionnement (en interligne ou des deux côtés du cep en même temps), le principe reste le même : nettoyer les repousses au pied de ceps. Sept machines ont été présentées à une démonstration (le 3 mai 2010, à Jonquières Saint-Vincent (Gard)) : Boisselet l'ébourgeonneuse, Brunel l'épampreuse pendulaire, Chabas Intercep arbofil, Ferrand Epamprage progressif, Provitis Epampreuse SRB 22, Grégoire Epampreuse PF, Egretier. Des détails sont donnés sur leurs caractéristiques : principe et attelage, hauteur de travail, éléments essentiels, besoin en hydraulique, réglages possibles, vitesse de travail, prix. Par ailleurs, sont précisés les contacts commerciaux.
Le travail du sol fait sa démonstration en vergers
Séverine CHASTAING, Auteur ; Nathalie RIVIERE, Auteur ; Céline ZAMBUJO, AuteurUne bonne maîtrise de l'enherbement des vergers doit à la fois limiter la concurrence minérale et hydrique, mais aussi limiter l'érosion et améliorer la structure du sol. De nombreuses techniques d'entretien du sol existent, qui présentent chacune des avantages et des inconvénients. Des démonstrations de matériel de travail du sol ont été réalisées en automne dernier avec le partenariat des Chambres d'agriculture du Lot-et-Garonne et de Dordogne. Les outils testés sont l'Herbanet (rotor avec des fils pour désherber), l'Avif 33 (système avec tête de fauchage et peu agressif), l'Aairsol (outil à dents droites pour aérer l'inter-rang), le Triplex (interceps qui arrache l'herbe, broie et enfouit les adventices), l'interceps d'Agrofer, la herse rotative de Naturagriff (qui travaille les deux premiers centimètres du sol), et le décompacteur Testas. Deux porte-outils ont été présentés : l'Arboceps et le servomoteur. Enfin, le Rolofaca fait l'objet d'une description plus détaillée. Son principe est de créer un mulch en couchant, puis en pinçant l'herbe, ce qui limite sa repousse. Les plans végétaux pour l'environnement (PVE) permettent d'obtenir 40 % d'aides pour l'acquisition de matériel neuf. Les agriculteurs biologiques bénéficient d'une dérogation pour réaliser plusieurs dossiers. Cette subvention est également possible dans le cadre d'une Cuma.
Arboriculture : Des machines pour entretenir les sols en vergers
Céline ZAMBUJO, AuteurUne démonstration de matériels adaptés aux vergers, pour l'entretien du sol et le désherbage, organisée conjointement par le CEHM (Centre expérimental horticole de Marsillargues - 34), les Chambres d'agriculture de l'Hérault et du Gard et l'ADVAH, sans oublier les constructeurs présents sur le Centre expérimental de Marsillargues, a permis de faire un point d'étape sur les techniques en vigueur. Pour Xavier Crété du CEHM, la technique d'entretien du sol "entre dans le cadre des techniques alternatives de désherbage, au même titre que le mulch, le bois raméal fragmenté, le désherbage thermique qui sont à adapter en fonction des itinéraires techniques et des cultures...". Par ailleurs, comme le rappelle Jean-Christophe Tsakonas, conseiller machinisme à la Chambre d'agriculture de l'Hérault, l'état du sol et la manière de l'entretenir sont à considérer, d'où l'obligation, en arboriculture, de passer d'un désherbage intégral à une tonte entre-rang et à un travail du sol sur le rang. Renaud Cavalier, conseiller machinisme à la Chambre d'agriculture du Gard, précise que sur le matériel d'entretien du sol, se retrouvent des machines utilisées en viticulture et adaptées à l'arboriculture, mais que des entreprises développent du matériel spécifique (sociétés Chabas, Galfré, Ferrand, Pellenc, Jaulent, etc.). Plusieurs outils sont présentés : Herbanet (Oiko delta diffusion), un intercep mixte arbo/vigne (Euro agrimat), gamme Bio-Matic (Boisselet)...
Changements climatiques et arboriculture : Le temps des cerises est-il achevé ?
Céline ZAMBUJO, AuteurLes effets du changement climatique sont déjà visibles, notamment en arboriculture. Le Centre Technique Interprofessionnel des fruits et légumes (CTIFL) a organisé une réunion sur ce thème le 24 septembre 2009. L'ensemble des prévisions à l'horizon de 2100 prévoit un climat plus irrégulier avec des incidents plus marqués, des hivers peut-être plus humides dans le nord et l'ouest et des étés plus chauds et secs, surtout vers le sud. Les conséquences sur les arbres fruitiers sont diverses : problèmes de levée de dormance, risques de mauvaises fécondations ou encore, risques de gels liés à des floraisons précoces. Toutes les espèces sont touchées mais les réponses variétales divergent. En 2004, le projet Arviclim (Arboriculture Viticulture Climat) a été lancé pour quantifier plus précisément les évolutions observées. Un de ses buts est la modélisation de la floraison pour prédire les évolutions futures. Après quatre années de ce projet, un observatoire des effets du changement climatique a été créé à partir de vergers de référence. Ces outils doivent aider les arboriculteurs à s'adapter au niveau des pratiques. Mais il est aussi urgent de travailler sur l'adaptation variétale, le changement climatique devenant un critère dans la sélection fruitière.
Journées Itab fruits et légumes : Des techniques à la pointe
Céline ZAMBUJO, AuteurLes journées techniques de l'Itab, qui se sont tenues en décembre 2008 à Montpellier, et ont mêlé ateliers thématiques, visites de fermes et conférences plénières ont eu un franc succès, révélateur de l'attente des producteurs. En arboriculture, les thèmes suivants ont été abordés et sont présentés ici : - l'avancée des recherches sur la protection contre les ravageurs, notamment le carpocapse, qui remettent au centre du processus le producteur qui devra devenir un fin connaisseur du système et collaborer avec les chercheurs pour que les moyens de lutte restent efficaces à long terme ; - un bilan sur l'utilisation du Spinosad et du bicarbonate de potassium en Suisse ; - un rappel de l'efficacité du système Alt'Carpo mis au point par le Grab d'Avignon ; - un atelier sur la protection et la fertilisation du verger avec un rappel des règles de base d'entretien du sol. En maraîchage, les conférences concernaient : - des travaux sur les mécanismes impliqués dans la fixation symbiotique de l'azote, basés sur le modèle haricot ; - la lutte contre les nématodes à galles ; - les variétés de tomates adaptées à la production bio ; - la mise au point d'un outil de planification en production diversifiée sous abris. Cette dernière est présentée plus en détail.
Changement climatique et agriculture : La fin du temps des cerises ?
Céline ZAMBUJO, AuteurLe Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (CTIFL) a organisé, en septembre 2008, une première réunion technique nationale sur le thème du changement climatique, dont cet article reprend les principaux points. Après avoir évoqué les causes et les prévisions globales d'évolution, les conséquences probables pour les fruitiers sont détaillées. Elles sont assez bien identifiées, notamment grâce à la mise en place en 2004 du projet Arviclim, qui est présenté en encart. Les hivers plus doux devraient ainsi provoquer une plus forte pression des ravageurs, ainsi que l'avancée et l'étalement des périodes de levée de dormance et de floraison. Ceci devrait accroître les risques de gel, de mauvaise fécondation et de décalages régionaux dans les récoltes. L'allongement de la période végétative risque de modifier les aires de répartition des espèces et variétés, qui auront par ailleurs des réponses différenciées aux changements. L'accroissement des températures au printemps va accélérer les cycles biologiques des arbres et des ravageurs. Les étés plus secs et chauds dans le sud rendront nécessaire une irrigation plus importante. L'augmentation de fréquence des incidents climatiques exceptionnels devrait aussi compliquer la gestion des vergers. Face à ces impacts, l'adaptation variétale est nécessaire et les arboriculteurs doivent adopter de nouveaux réflexes et adapter leurs pratiques. Pour sa part, le volet de modélisation et de prévision des dates de floraison du projet Arviclim montre des résultats prometteurs. Un chercheur de l'Inra d'Angers détaille au final la prise en compte du changement climatique dans la sélection d'espèces fruitières adaptées, ainsi que les étapes et critères suivis pour cette sélection.
Huiles essentielles : Le marché s'ouvre à la concurrence
La lavande et le lavandin constituent l'essentiel du marché des huiles essentielles bio (En 2006, la production était de 15 t de lavandin bio et de 7 t de lavande bio). Cependant, le développement, ces dernières années, de l'aromathérapie et de la cosmétique bio, associé au manque de réactivité des acteurs français, a conduit au développement de filières d'importation. Un spécialiste dresse un état des lieux des principaux pays concurrents que sont : la Bulgarie, avec 7 t en 2007 d'une production de bonne qualité à des prix compétitifs ; l'Ukraine avec 18 t en 2007 d'un produit de qualité variable, mais avec un gros potentiel d'amélioration, tout comme la Chine qui produit actuellement 20 à 30 t de matières premières qui donnent des huiles médiocres. Les entreprises françaises peuvent ainsi toujours compter sur l'image de qualité associée à leurs produits, comme c'est le cas de l' "Herbier de Diois", entreprise familiale qui s'est largement développée à l'international grâce à cet avantage, malgré une grosse part d'importation des matières premières.
Journée technico-économique PPAM bio en Ardèche : Un outil pour "mieux marger"
Connaître ses coûts de production pour mieux appréhender ses marges de progrès. L'enjeu économique est vital, d'autant plus aujourd'hui que de nombreux projets d'installation fleurissent partout en France... en raison notamment du faible besoin de surface.
Ces variétés de pêchers recommandées
La gamme variétale de pêchers aujourd'hui plantés en vergers conventionnels présente une forte sensibilité à de nombreux parasites et ravageurs comme la cloque (Taphrina deformans), l'oïdium (Sphaerotheca pannosa) et le puceron vert (Mysus persicae). Des travaux de sélection en bio sont en cours depuis 2001. Cet article présente un tableau de synthèse des principales caractéristiques des variétés anciennes évaluées et retenues lors de l'étude pour la production bio.
Pomme : Défendre et développer Juliet
Le 18 mai, à Saporta dans l'Hérault, l'association loi 1901 " Les amis de Juliet " a vu le jour. Elle a pour but de défendre et développer la variété Juliet en France et en Europe. Cette variété de pommes, résistante à la tavelure et à l'oïdium, est destinée exclusivement à la production biologique.
Créer ou investir l'existant
Les 9 et 10 décembre 2003, 250 congressistes se sont réunis à Perpignan pour les journées techniques fruits et légumes bio. Le but était de faire l'état des lieux du fonctionnement de la filière, en particulier en circuits longs, et de débattre d'orientations pour renforcer sa structuration et préparer l'avenir. La véritable question posée était de savoir s'il fallait aller vers la création d'une interprofession bio nationale, ou s'il fallait commencer à "investir" les structures déjà en place, pour éviter que les décisions concernant les bios ne soient prises par des filières conventionnelles.
Eclaircissage : Machinisme : Darwin ou la sélection mécanique
Présentation d'une machine permettant l'éclaircissage mécanique afin de faire face à la pénurie de main d'oeuvre. Cette machine, Darwin, semble particulièrement bien adaptée à une conduite en mur fruitier.
Energies renouvelables : Huile brute et éolienne : De bonnes intentions, mais peu de réalisations
Lors de la dernière édition du Sifel à Agen, une conférence a été organisée sur les énergies renouvelables : huile végétale brute et énergie éolienne. Synthèse.
Gel printanier, le point sur les techniques de lutte
Présentation des principaux types de gel, des moyens de lutte passive (flux d'écoulement de l'air sur la parcelle, choix variétal, entretien du sol) et active (aspresion, microaspersion, brassage d'air, chauffage). La solution pourrait résider dans la combinaison de plusieurs méthodes de lutte. Le Groupe Gel, du centre CTIFL de Lanxade, qui travaille sur le climat, a recentré ses actions sur le gel depuis les périodes de gel du printemps 2003.
Lutte biologique Metcalfa pruinosa : Neodryinus, bête noire de Metcalfa
Selon les scientifiques qui l'étudient, la dispersion de Metcalfa pruinosa s'opère par voies active (vol) et passive (dispersion par transport des plants, automobiles...), ce qui complique d'autant plus la mise au point d'une stratégie de lutte. Aujourd'hui, la majorité des départements du sud sont touchés, et les départements du nord ne sont plus à l'abri. Fort heureusement, Metcalfa pruinosa est parasité par les adultes de Neodryinus typhlocybae, qui est à la fois un prédateur et un parasitoïde.
Main d'oeuvre : Favoriser l'emploi agricole saisonnier
Face à la pénurie constatée de main d'uvre, les gouvernements espagnol, allemand et italien semblent plus réactifs que l'Etat français sur la question des travailleurs saisonniers agricoles extracommunautaires et ont accepté des assouplissements de la législation. Néanmoins, le projet de loi de développement des territoires ruraux, en discussion au Sénat, devrait favoriser les groupements d'employeurs agricoles. En Tarn-et-Garonne, une opération portant sur la rénovation d'un parc de logement à destination de ce public vient d'avoir l'appui de l'Etat. Des producteurs font des efforts de management pour fidéliser cette main d'uvre (accueil des nouveaux, formations).
Phyto : Bilan et perspectives : Les règles européennes se renforcent
L'Association Française de Protection des Plantes a tenu un colloque à Montpellier le 15 octobre 2004 sur la réglementation des produits phytosanitaires. Cette journée a permis de faire le point sur les textes parus depuis mi-octobre 2003, avec notamment le dossier des mélanges, l'évaluation et la gestion du risque vis-à-vis des eaux, les contrôles, l'harmonisation européenne des limites maximales de résidus (LMR). Ces points réglementaires ont ensuite fait l'objet d'une table ronde orientée plus spécifiquement sur la problématique des cultures en zone méditerranéenne. Enfin la conclusion a porté sur le groupe Europe des pays du Sud et son influence sur la gestion, particulièrement délicate pour les filières fruits et légumes, du dossier usages mineurs.
Simplification des procédures : Des aménagements pour les expérimentations bio
Cet article présente différents aménagements apportés aux procédures d'homologation des produits phytosanitaires qui pourront simplifier les démarches pour les préparations utilisées en AB.
Technique Bio : Moyens renforcés
Le Groupe de Recherche en Agriculture Biologique (GRAB) a tenu son assemblée générale le 3 juillet dernier. Il a amorcé en 2001 un changement important dans son organisation et sa représentativité au niveau national. Côté expérimentation, le service arboricole a annoncé le développement de nouveaux axes de recherche en 2002, en accord avec le Comité Scientifique et Technique chargé d'étudier et de valider l'aspect technique des actions de recherche (notamment les protocoles).
La filière passée au crible
L'ONIFLHOR et l'ONAB réalisent ensemble une enquête spécifique sur la filière fruits et légumes bio. Les 3 axes de cette enquête sont : -l'affinement régional des données de la production française avec évaluation des volumes produits par région et par circuit de distribution, - l'enquête via les OC auprès des expéditeurs grossistes, importateurs, transformateurs pour détermination des sources d'approvisionnement, - l'enquête sur la distribution. Les résultats de ce travail devraient être rendus publics au cours du deuxième semestre 2001.
Les fruits et légumes bio : Asseoir l'identité du bio
Le CTIFL organisait le 19 septembre dernier un colloque sur les fruits et légumes bio, l'occasion de faire le point sur le développement de la filière. Comme ses aînés, grandes cultures et élevage, l'arboriculture et le maraîchage sont en progression constante et régulière depuis plusieurs années. Côté consommation, tomate, salade et carotte restent le triptyque classique des légumes bio consommés, loin devant la pomme et la poire. Les enjeux de la commercialisation des fruits et légumes bio résident dans son adaptation à la clientèle, aujourd'hui de plus en plus sensible à la notion de gamme, à la production, aux circuits logistiques et de distribution et bien entendu aux stratégies des opérateurs. Point de vue de différents acteurs de la filière.