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Auteur Anne-Charlotte DOCKES |
Documents disponibles écrits par cet auteur (7)


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Les chiffres clés des prairies et des parcours : Les atouts et caractéristiques des prairies et parcours en France, au coeur des territoires et au menu des ruminants
Brendan GODOC, Auteur ; Milène CRESTEY, Auteur ; Anne-Charlotte DOCKES, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Dans ce document, rédigé par l'Institut de l'Élevage dans le cadre du RMT Avenirs Prairies et du projet Cap Protéines avec la collaboration de l'UMT Pasto, sont compilés un ensemble de chiffres et données sur les surfaces en herbe françaises, leurs atouts, notamment environnementaux, et leurs usages. En France, on compte 11,5 millions d'hectares de prairies et 2,2 millions d'hectares de parcours, soit 27 % de la SAU. 11 % des surfaces toujours en herbe sont certifiés en agriculture biologique. Majoritairement présents dans les régions où l'élevage d'herbivores est prédominant, et plus particulièrement en zones montagneuses, les prairies et parcours permettent de nourrir 27 millions de ruminants.
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Quelles sont les attentes de la société envers l'élevage en France ?
Anne-Charlotte DOCKES, Auteur ; Sophie CHRISTOPHE, AuteurDifférentes études sur la perception de l'élevage par les citoyens ont été menées, notamment dans le cadre du projet ACCEPT, porté par l'IFIP - Institut du porc. En 2016, ce sont 2000 consommateurs français qui ont été interrogés. Il est à noter que 57 % d'entre eux estiment mal connaître l'élevage français. Les opinions qui sont ressorties de cette étude sont partagées, de l'empathie envers les éleveurs à l'inquiétude sur les conditions d'élevage et les impacts sur l'environnement. Les préoccupations des consommateurs portent principalement sur les conditions d'élevage (accès au plein air, confort dans les bâtiments...) et sur la douleur physique qui peut être infligée aux animaux via certaines interventions (écornage, coupe des queues...), voire même sur la douleur psychologique (séparation des mères et des veaux). Concernant l'impact environnemental, les citoyens redoutent principalement les nuisances directes pour le voisinage et la pollution de l'eau. Ils sont toutefois conscients de l'importance de l'élevage pour nos paysages. Ainsi, cinq profils de citoyens français ont été décrits selon leur perception et leurs attentes vis-à-vis de l'élevage : - les progressistes ; - les alternatifs ; - les compétiteurs ; - les personnes sans avis ni attentes ; - les abolitionnistes. Les éleveurs, de leur côté, estiment que les citoyens ont plutôt une mauvaise image de leur métier. Pour donner suite à cette enquête, des actions de communication sont envisagées.
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Développer l'élevage laitier bio en zones de piémont et montagne
Aurélie BELLEIL, Auteur ; Anne-Charlotte DOCKES, Auteur ; Simon FOURDIN, Auteur ; ET AL., AuteurLes éleveurs laitiers des zones de piémont et de montagne sont fortement concernés par les évolutions des contextes nationaux et européens (prix, politique agricole ). Leurs exploitations sont généralement de taille modeste et soumises à des conditions pédoclimatiques souvent difficiles. Dans ce contexte, l'agriculture biologique, de par sa haute valeur ajoutée, représente une voie intéressante pour le maintien de tels élevages. Le projet Casdar Montagne Bio, piloté par l'Institut de l'Élevage, visait à proposer des méthodes et outils d'accompagnement pertinents pour les acteurs de la filière. La conversion à l'AB est en effet un processus complexe, pouvant avoir des conséquences importantes sur le système des points de vue matériel, technique, économique, social et organisationnel. 41 éleveurs bio ont été enquêtés afin d'identifier les trajectoires de conversion : quatre profils types de trajectoire ont ainsi pu être décrits, de même que les freins et motivations à la conversion. L'importance de l'accompagnement des éleveurs dans cette démarche de conversion a pu être mise en évidence, et les éléments nécessaires à un bon développement des filières bio ont été identifiés. Bernard Gaubert, éleveur dans les Monts du Lyonnais, et installé en bio depuis 1989, a apporté son témoignage à l'occasion du séminaire DinABio, des 13 et 14 novembre 2013.
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Produire du lait bio en montagne : Etude préalable à la conception d'un schéma de développement de l'élevage bovin laitier biologique en zone de piémont et de montagne
Anne-Charlotte DOCKES, Auteur ; Simon FOURDIN, Auteur ; Delphine NEUMEISTER, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | L'ESSENTIEL | 2012
Dans le cadre du projet de recherche Montagne Bio, une étude des freins et motivations à la conversion à l'agriculture biologique des élevages laitiers de montagne et piémont a été réalisée. Les principaux freins identifiés sont d'ordre technique : autonomie en fourrage, risques sanitaires sur le troupeau et diminution de la production laitière. Des freins socio-psychologiques sont aussi mentionnés. Les motivations les plus souvent avancées par les éleveurs sont la proximité technique des systèmes bio et systèmes de montagne, la valorisation du lait et une motivation personnelle. Le contexte local, et notamment les conditions de filières, conditionne la motivation à la conversion. Les freins et motivations cités par les éleveurs diffèrent selon leur perception de l'agriculture biologique. Cette étude débouche sur la formulation de pistes de réflexion pour un schéma de développement du lait bio en montagne : sensibiliser les éleveurs, structurer la filière, cibler les éleveurs prêts à la conversion et les accompagner, même après la conversion.
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Etude des freins et motivations des éleveurs laitiers au passage en agriculture biologique dans les zones de piémont et de montagne
Delphine NEUMEISTER, Auteur ; Simon FOURDIN, Auteur ; Anne-Charlotte DOCKES, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2011Les exploitations d'élevage laitier en zones de montagne sont particulièrement vulnérables, notamment dans le contexte actuel (conditions pédoclimatiques, instabilité du prix du lait, évolutions politiques, suppression des quotas ). Le développement de l'agriculture biologique peut donc représenter un enjeu majeur pour ces éleveurs. Dans le cadre du projet CASDAR Montagne Bio, l'étude présentée dans ce document (tiré des 18èmes Rencontres Recherches Ruminants de décembre 2011) avait pour objectif l'analyse des contextes locaux et des stratégies de filière des acteurs économiques, et la compréhension des freins et motivations des éleveurs laitiers concernés vis-à-vis de la conversion à l'AB. Ces freins sont essentiellement d'ordre technique et peuvent être liés à une méconnaissance du cahier des charges. Les motivations identifiées, quant à elles, sont d'ordre technique, économique, personnel, ou encore liées à la dynamique de la filière bio. Ainsi, cette étude a permis d'identifier des pistes pour soutenir le développement de la bio en passant par la conversion.
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Demandes de la société et multifonctionnalité de l'agriculture : attitudes et pratiques des agriculteurs
Anne GUILLAUMIN, Auteur ; Anne-Charlotte DOCKES, Auteur ; Edmond TCHAKERIAN ; ET AL.La demande de la société vis-à-vis de l'agriculture porte de plus en plus sur la mise en oeuvre de fonctions complémentaires à la fourniture d'aliments et de matières premières, c'est la multifonctionnalité. Plusieurs instituts techniques se sont associés pour conduire une étude sur ces demandes, sur la façon dont elles sont perçues par les agriculteurs et les pratiques de ces derniers en lien avec les attentes de la société, le tout sur cinq territoires contrastés. Il s'est avéré que les demandes variaient selon les territoires (qualité de l'eau, maintien du bocage, entretien du paysage,...) et que les agriculteurs réagissaient de façon différente à ces demandes. Les analyses individuelles réalisées ont permis de préciser le concept de multifonctionnalité, mais il n'existe pas de système de référence vers lequel tous les agriculteurs devraient tendre, chaque situation étant particulière.
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Etude des freins à la conversion à l'agriculture biologique des exploitations laitières bovines
Avertissement : cette étude s'est déroulée avant les problèmes rencontrés par la filière lait biologique à la fin du printemps 2002 et peut donc apparaître décalée. Cependant, elle apporte des éclairages sur les freins possibles à la conversion à l'AB hors situation de crise de filière. La conversion à l'AB n'est pas envisageable dans toutes les situations. Des contraintes structurelles, techniques ou économiques peuvent écarter définitivement ce projet d'évolution dans certains élevages. Cependant de l'avis même des producteurs conventionnels, le cahier des charges bio est "jouable" pour un grand nombre d'exploitations. Alors pourquoi en rester à un si faible pourcentage de conversions ? Cette étude montre que les principaux obstacles au développement de la production laitière biologique ne sont pas d'ordre technique ou économique, ni même de filière (sauf dans les zones AOC fromagères fortement rémunératrices). En fait les principaux freins à l'AB se situent sur un plan psychologique. Même si le regard porté sur l'AB s'est amélioré ces dernières années, les images et les discours restent globalement négatifs et constituent un véritable obstacle. Non seulement le passage à l'agriculture biologique génère des modifications techniques et une prise de risque mais elle conduit aussi trop souvent l'agriculteur à une marginalisation et un positionnement politique fort par rapport à son environnement socio-économique.