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Auteur Christophe LESCHIERA |
Documents disponibles écrits par cet auteur


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Accompagner des collectifs en transition écologique
Christophe LESCHIERA, Auteur ; Muriel ASTIER, Auteur ; Agnès CATHALA, Auteur ; ET AL., AuteurFace à la remise en cause des pratiques agricoles, nombreux sont les producteurs à adapter leur système et à sengager vers une démarche agro-écologique. Pour produire des connaissances et sécuriser les personnes en situation de changement, le fonctionnement en collectif reprend de l'importance. En parallèle, la place du conseil évolue. Les compétences techniques ne suffisent plus, le conseiller se doit daccompagner le collectif et dêtre expert dans les processus dapprentissage, de relation et d'accompagnement. Dans ce numéro spécial sur laccompagnement des collectifs en transition écologique, les changement énumérés précédemment sont illustrés au travers des résultats du projet COTRAE (COllectifs en TRansition Agro-Ecologique), et plus précisément au travers danalyses et de témoignages de collectifs et daccompagnateurs, de réflexions plus conceptuelles des acteurs de la recherche et du développement.
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ADARTH, GEDA DE L'AVESNOIS : L'herbe, toute une culture en Avesnois
Christophe LESCHIERA, Auteur ; Marion JANSEN, Auteur ; Damien CARLIER, AuteurCet article relate, dans le département du Nord, des projets menés par l'ADARTH (Geda de l'Avesnois) sur la valorisation et la culture de l'herbe. L'un de ces projets, Inter'herbe, était mené avec les éleveurs belges voisins, de 2010 à 2013, et ce sont principalement ses résultats qui sont présentés ici. Le constat était que, malgré les surfaces importantes en herbe (50 à 70% de la SAU est en prairie), l'herbe est peu considérée par les éleveurs qui sous-estiment ses apports nutritifs (il est courant d'entendre qu'on ne peut faire du lait seulement avec l'herbe). Mais le contexte est favorable à une revalorisation de l'herbe, avec notamment l'augmentation du prix des céréales et des matières premières, et les nouvelles contraintes environnementales (chargement, plan d'épandage, etc.). Le groupe a travaillé sur une meilleure connaissance de l'herbe : typologie commune, qualité floristique, conduite du troupeau au pâturage, suivi des récoltes d'herbe, observatoire de la pousse... et vulgarisation des résultats. Le suivi des fermes a permis d'établir des fiches techniques selon les systèmes de production (bovins laitiers, allaitants, mixtes et bio) et de modéliser la pousse de l'herbe en fonction du climat et des sols. Le résultat devrait être à terme une meilleure utilisation du potentiel des prairies, grâce notamment aux fiches techniques téléchargeables sur www.herbeavesnois.fr.
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Les Agriculteurs Méthaniseurs de France : Une charte en 8 engagements
Christophe LESCHIERA, AuteurL'Association des Agriculteurs Méthaniseurs de France regroupe 150 adhérents, soit un peu plus de la moitié des unités de méthanisation du pays. Le 21 juin 2016, une charte comportant huit engagements a été signée. Celle-ci permettra d'affirmer le professionnalisme de cette filière en développement.
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"L'agriculture bio décolle !"
Christophe LESCHIERA, AuteurLa Commission européenne a mis en place une campagne pour développer l'agriculture biologique : « Le bio. Bon pour la nature, bon pour nous », dans le cadre du plan d'actions européen pour l'alimentation et l'agriculture biologiques. La croissance annuelle de l'AB en Europe a été de 25% entre 1993 et 1998, et de 30% depuis 1998. Objectif de la campagne : soutenir cette croissance, par l'appui aux campagnes nationales, comme le « Printemps bio » en France. Campagne traduite en 22 langues pour être diffusée dans les 27 pays de l'UE, elle s'achève en 2010 (elle aura duré trois ans, avec un budget de trois millions d'euros). Le matériel de campagne produit est disponible en ligne sur www.organic-farming.europa.eu et utilisable gratuitement.
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Année internationale des sols : le semis direct sous couvert végétal pour la vie des sols
Christophe LESCHIERA, AuteurL'APAD, l'Association pour la promotion d'une agriculture durable, promeut une agriculture de conservation des sols basée sur le semis direct sous couvert végétal. Pour les agriculteurs adhérents à cette association, la principale difficulté est de changer ses pratiques, ce qui relève d'une évolution technique mais aussi sociologique, comme en témoignent certains d'entre eux dans cet article. Dans ce contexte, la constitution de collectifs d'agriculteurs visant à échanger sur leurs pratiques est essentielle.
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Le chanvre, un éco-matériau plein d'avenir dans le bâtiment
Christophe LESCHIERA, AuteurLe groupe coopératif Euralis et la coopérative toulousaine Coopéval cherchent à se diversifier. Après l'acquisition d'une usine de semences en Ukraine, des investissements dans les nouveaux débouchés de bioéthanol à partir du maïs, Euralis investit dans le développement d'une filière chanvre pour construire des éco-briques entièrement recyclables. L'usine Agrofibre de Cazères (inaugurée, en juin 2008, par la coopérative Euralis), à proximité de Toulouse (31), transforme la paille de chanvre en fibres techniques (laine isolante, papiers spéciaux, litières...). En partenariat avec l'école d'architecture de Toulouse, cette même usine, va contribuer à un nouveau projet d'Euralis : répondre à la demande croissante d'éco-matériaux avec des briques de chanvre type monomur. Commercialisation prévue pour 2011).
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Contrat de transition écologique : Les territoires se mettent au vert
Christophe LESCHIERA, AuteurEn 2018, était lancé le Contrat de Transition Ecologique (CTE), outil promu par lEtat pour traduire, au niveau local et en actes concrets, les engagements de la France au niveau environnemental (Plan Climat, Cop21 ). Ces contrats sont des « plans dactions » volontaires, autour de projets durables, construits localement par les collectivités locales, les entreprises, les citoyens, les associations ou encore lEtat. Leurs buts : montrer que laction écologique est moteur pour léconomie, traduire concrètement la transition écologique et accompagner de façon opérationnelle des reconversions de territoires industriels. En septembre 2019, on pouvait compter 65 CTE, concernant 65 territoires candidats et 10 millions de Français. Après signature, un CTE est mis en uvre par un Etablissement public de coopération intercommunale (EPCI) avec appui de lEtat, de la Région et du Département. Les CTE actuellement signés ou en cours de labellisation touchent à divers domaines selon les territoires : agriculture, industrie, efficacité énergétique, biodiversité, adaptation au changement climatique, mobilité, pratiques écologiques industrielles, biomasse Ils peuvent être menés à diverses échelles de territoire, jusquau département. Larticle cite des exemples de CTE dans le Pas-de-Calais, dans le Nord, lIle-de-France, la Corrèze ou encore à Grasse.
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Des crédits carbone pour des haies gérées durablement
Christophe LESCHIERA, AuteurLes haies bocagères offrent de nombreux services environnementaux dont le stockage de carbone. Avec le projet Carbocage, les Chambres dAgriculture des Pays de la Loire et de Bretagne souhaitent valoriser les gestions durables des haies bocagères qui séquestrent du carbone sur le long terme. Lobjectif est de développer des marchés locaux de carbone en permettant à des acteurs, émetteurs de gaz à effet de serre (collectivités, entreprises) et volontaires, de compenser leurs impacts environnementaux en participant au financement du carbone stocké par les haies. Selon lInra, un kilomètre de haie stocke entre 3 à 5 t/an de carbone. Il faut par contre que les acteurs sengagent au moins sur 15 ans, temps nécessaire à une bonne gestion des haies. Des enquêtes qualitatives ont été menées sur plusieurs territoires ruraux. Les agriculteurs souhaiteraient vendre ce service à 50 /t mais les marchés internationaux séchelonnent entre 1 et 30 /t. Les collectivités territoriales se déclarent intéressées mais les entreprises sont plus frileuses (seules de petites et moyennes entreprises sont intéressées).
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Les éleveurs des Hautes-Vallées ne se laissent pas abattre
Christophe LESCHIERA, AuteurEn 2016, labattoir de Guillestre, dans les Hautes-Alpes, dépose le bilan, laissant les éleveurs du nord du département sans abattoir de proximité. Les éleveurs décident alors de reprendre la gestion de labattoir sous forme de coopérative, avec la création dune SCIC (société coopérative dintérêt collectif) « Abattoir des Hautes-Vallées ». La main duvre nécessaire à son fonctionnement est ainsi assurée par 12 agriculteurs tâcherons, ayant reçu des formations spécifiques. Au bout de 18 mois de fonctionnement, la structure est à léquilibre financier. En 2018, une salle de découpe est aménagée. Aujourdhui, jouant un rôle économique et de tisseur de lien social, elle comporte 109 sociétaires, composés dagriculteurs, de bouchers, de consommateurs et de collectivités territoriales, et réalise 95 000 euros de chiffre d'affaires.
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Evoluer vers des systèmes agro-écologiques grâce aux collectifs dagriculteurs
Christophe LESCHIERA, AuteurDans le contexte actuel (aléas climatiques et économiques, plafonnements des rendements, épuisements des ressources naturelles ), il est nécessaire de faire évoluer les systèmes agricoles en place vers plus de résilience. Cependant, faire évoluer les pratiques interroge sur la manière de réaliser cette évolution et sur les pratiques à mettre en place. Les collectifs dagriculteurs, tels que ceux accompagnés par Trame, sont des espaces permettant de favoriser à la fois léchange de connaissances, la diffusion de nouvelles pratiques, mais aussi la réflexion pour identifier les pratiques adaptées localement. Ainsi, nombre de collectifs dagriculteurs se développent en France, autour de sujets comme le sol, les techniques culturales simplifiées, lagriculture écologiquement intensive, les pratiques vétérinaires alternatives, les systèmes fourragers autonomes, ou encore la production dénergie à la ferme.
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Forum de Brest : Agriculture et société : se parler pour mieux se comprendre
Un forum "agriculture et société" a réuni à Brest le 4 décembre 2003, plus de 600 acteurs français et européens, pour étudier les conditions d'un rapprochement entre monde rural et agricole, avec l'ensemble de la société. "Enjeux de l'agriculture dans la société", "Agriculteurs, acteurs incontournables de l'écologie ?", "Rôle des médias"... sont quelques-uns des thèmes qui ont été abordés. Cet article retrace les principaux débats, tente de répondre à la question "pourquoi l'agriculteur est mal perçu ?", et essaie de donner quelques pistes d'explications et de solutions : le virage vers l'écologie, amorcé dans les programmes de recherche, est long à passer sur le terrain ; les médias soulignent davantage le cas de l'agriculteur qui pollue que la majorité de ceux qui se tournent vers des pratiques respectueuses de l'environnement, l'agriculteur devrait avoir une formation plus généraliste, de façon à s'ouvrir à d'autres "métiers" comme le tourisme rural... Au final, conseil est donné aux agriculteurs de communiquer sur une image positive de leur métier... Mais n'est-ce vraiment qu'une affaire de communication ?
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Geda de Saint-Aubin d'Aubigné (Ille-et-Vilaine) : Une application Smartphone pour enregistrer les soins vétérinaires
Christophe LESCHIERA, Auteur ; Sandra DELAUNAY, AuteurDepuis 2012, en Ille-et-Vilaine, des éleveurs de bovins laitiers des GEDA expérimentent différentes médecines naturelles (homéopathie, aromathérapie...) pour soigner leur troupeau et commencent à observer des résultats positifs. Cependant, la prise de notes à tout moment, sa retranscription sur un ordinateur... réclament trop de temps. Ainsi, les agricultrices du groupe "Médecines alternatives" du GEDA du Canton de Saint-Aubin d'Aubigné ont imaginé une application pour Smartphone qui répondrait à leur demande. Rédaction d'un cahier des charges, choix d'un prestataire... : ces étapes sont passées, ne manquent plus que les tests pour une future présentation au Space de Rennes en septembre 2015.
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Groupe bio et herbager (Finistère) : Faire évoluer les systèmes herbagers des exploitations laitières
Christophe LESCHIERA, Auteur25 éleveurs en systèmes herbagers, dans le Finistère, se sont fédérés en un groupe d'échanges dans le but de « révolutionner leurs systèmes de production ». Après quelques voyages d'études et réception de groupes d'éleveurs « venus d'ailleurs » (Angleterre, Irlande, Normandie...), le challenge semble réussi : d'une organisation du travail subie avec beaucoup d'astreintes en production laitière, ils ont montré qu'il était possible, en réalisant des choix techniques pertinents, de rationaliser le travail, d'en limiter les pointes sur l'année, tout en conservant une rentabilité intéressante. Si l'article présente peu d'indications concrètes sur les points techniques ou économiques, c'est en partie lié au principe du groupe : tout est transparent à l'intérieur du groupe, mais les données restent confidentielles pour l'extérieur. D'où une liberté de parole totale, et des échanges sur les succès, comme sur les échecs. De plus, le groupe étant constitué d'éleveurs en bio, en conversion et en conventionnel, chacun peut comparer les différents systèmes. La clé technique repose sur un élevage en phase avec la pousse de l'herbe, où les vêlages sont regroupés sur la même période pour une meilleure surveillance, et l'étable fermée trois mois. Il n'est pas rare que les systèmes passent à la mono traite une partie de l'année, voire toute l'année. Malgré la baisse de la production, en général, la marge sur l'atelier lait reste identique, voire meilleure, grâce à une meilleure qualité du lait (valorisation supérieure au prix moyen du lait constaté dans le département).
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Médecines alternatives : Développement grâce au smartphone
Christophe LESCHIERA, AuteurEn Ille-et-Vilaine, depuis 2012, des agriculteurs adhérents au Geda 35 utilisent dans leurs élevages différentes médecines alternatives (homéopathie, aromathérapie...). Ces pratiques, ainsi que leur caractère expérimental pour les éleveurs concernés ici, nécessitent une observation importante du troupeau. Celle-ci permet en effet d'identifier d'éventuels déséquilibres ou pathologies, mais aussi, a posteriori, d'observer les effets des traitements ou pratiques mis en place. Pour faciliter un tel suivi, une application smartphone est envisagée. La collecte des résultats de chacun permettra également d'en faire une interprétation collective.
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Samso, une île danoise "certifiée" énergies renouvelables
Christophe LESCHIERA, AuteurLe Danemark a organisé, en 1997, un concours pour mettre en uvre un projet d'autonomie énergétique sur un petit territoire. C'est Samso, une île de 114 km² abritant 4150 habitants permanents, qui a été retenue. En 10 ans, elle a gagné son indépendance énergétique et a diminué de 140 % ses émissions de CO2. 11 éoliennes on-shore, financées par un quart de la population, permettent de couvrir les besoins en électricité de l'île. Des réseaux de chaleur et un système de chauffage collectif ont été développés et sont alimentés par 2,5 hectares de panneaux solaires et quatre centrales qui fonctionnent à partir de biomasse. 60 % des habitants sont connectés à ce réseau de chaleur, les autres ont mis en place des solutions renouvelables, conseillés par des experts. Le seul problème qui subsiste sur Samso concerne le transport. L'objectif de renouveler la moitié du parc automobile en véhicules électriques n'est pas encore atteint. Les nouveaux projets pour réduire les émissions liées à ce poste consistent en l'utilisation d'huile de colza et en la mise en place d'une usine à hydrogène. En attendant, les émissions de CO2 liées au transport sont compensées par l'exportation vers le Danemark de l'énergie produite par 10 éoliennes off-shore. Le prochain défi de l'île : sa conversion en agriculture biologique. Le développement de l'autosuffisance régionale permettra de limiter les importations et de créer des emplois.