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Auteur Christophe LESCHIERA |
Documents disponibles écrits par cet auteur (25)


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Le dossier du mois : Climat : Adapter les pratiques agricoles
Christophe LESCHIERA, Auteur ; Agnès CATHALA, Auteur ; INRAE, Auteur ; ET AL., AuteurSelon Jean-Marc Touzard, directeur de recherche à INRAE, « le changement climatique nest pas quune augmentation de la température et une modification de la pluviométrie : cest aussi et surtout une accentuation de la variabilité, de linstabilité et de lintensité des évènements extrêmes. Cest donc aussi une question de cumul et denchaînement de risques sur une année. ». En arboriculture et en viticulture, ladaptation des pratiques agricoles passe majoritairement par la question des variétés/cépages, lorganisation de lespace, laccès à leau et des aléas climatiques. Le conseil et laccompagnement professionnels sont également importants. Ce dossier est composé de trois articles. Le premier, dédié à la production fruitière, retranscrit une interview de Jean-Michel Legave, ancien directeur de recherche à INRAE. Ce dernier aborde les questions suivantes : Quels sont les effets du changement climatique sur la production fruitière ? Comment anticiper ces changements et quelles sont les possibilités dadaptation ? Le deuxième article porte sur la viticulture. Il sappuie sur les principaux enseignements du projet LACCAVE (clôturé en 2021) sur ladaptation de la viticulture au changement climatique. Le dernier article, basé sur le projet AP3C, est consacré à laccompagnement des agriculteurs en collectif pour faire face au changement climatique. Ce projet était animé par le Sidam (service interdépartemental pour l'animation du Massif Central) et avait pour objectif dobtenir des informations localisées (sur le Massif Central) permettant danalyser les impacts du changement climatique. En 2020, AP3C a travaillé sur une trame daccompagnement et a impliqué les BTS du Lycée des Vaseix (Limoges) dans cette démarche. Marine Leschiutta, chargée de mission Agro-Climat au Sidam, est interviewée à ce sujet.
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Les empreintes sol, énergie et carbone de notre alimentation
Christophe LESCHIERA, AuteurAlors que les questions environnementales sont de plus en plus prégnantes chez les consommateurs, mesurer l'impact de notre alimentation reste un exercice complexe auquel s'est attelé l'Ademe dans son étude "Empreintes sol, énergie et carbone". Si la mobilisation de surfaces de sol est souvent oubliée, ce n'en est pas moins un facteur largement impacté par nos modes de consommation, notamment pour la production d'aliments du bétail, gourmande en hectares. Une alimentation moins carnée pourrait réduire cet impact. Avec des rendements moindres, l'empreinte sol de l'agriculture biologique est supérieure à celle de l'agriculture conventionnelle, mais elle est compensée par des régimes généralement moins consommateurs de viande, des systèmes d'élevage plus extensifs et des bénéfices écosystémiques. L'Ademe préconise également, dans le cadre de cette étude, de relocaliser les productions, en particulier les productions végétales dont une part importante est importée.
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L'éthologie appliquée aux animaux délevage
Christophe LESCHIERA, AuteurLors dun webinaire organisé par lAssociation française des journalistes agricoles, Pauline Garcia (éleveuse de bovins Salers dans le Cantal et comportementaliste animalier) et Luc Mounier (vétérinaire en charge de la formation Bien-être/Comportement à VetAgro Sup et responsable de la chaire Bien-être animal) ont présenté les intérêts de léthologie pour une meilleure compréhension du comportement des animaux dans les élevages. Léthologie peut être définie comme la « science des comportements des espèces animales dans leur milieu naturel ». Le comportement et le bien-être animal sont en effet deux notions fortement liées. Ainsi, le comportement des bovins, ovins, équins et autres animaux délevage sera influencé par l'environnement, qui doit répondre aux besoins des animaux, et par le comportement de léleveur. Les éleveurs sont sensibles à cette problématique, comme ils passent beaucoup de temps avec leurs animaux, mais ils nont pas toujours conscience quils laissent des traces dans la mémoire de leurs animaux. Léthologie est un levier pour mieux comprendre ses animaux, travailler plus en sécurité avec eux et avec davantage de plaisir.
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Méthanisation : maximiser les bénéfices environnementaux
Christophe LESCHIERA, AuteurEn mars 2021, une conférence, organisée lors du salon Bio360Week, a porté sur les bénéfices environnementaux rendus par la méthanisation agricole, ainsi que sur lévaluation de ces bénéfices. Cette conférence a ainsi confronté les avis de différents experts. Selon Cécile Fredericq, la question nest pas simple car la filière méthanisation est complexe : elle se situe au carrefour des mondes de lénergie, de lagriculture et des déchets. Selon Sylvain Frédéric, la méthanisation peut permettre de réduire les gaz à effet de serre à plusieurs niveaux : en substituant des énergies fossiles par du biométhane, en remplaçant les engrais azotés par le digestat, etc. Armelle Damiano précise quen ce qui concerne la qualité de leau (risque de lixiviation des digestats), il nexiste pas de consensus scientifique. Les experts sont toutefois daccord pour dire que le respect de bonnes pratiques dépandage minimise les risques de lixiviation. Romain Girault met en garde contre les fuites dazote au sein de la filière, notamment lors du stockage des digestats. Cette conférence sest conclue sur le fait que les externalités liées à la méthanisation sont nombreuses et, globalement, plutôt positives.
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Les Millénials : des consommacteurs nés
Christophe LESCHIERA, AuteurLa laiterie H. Triballat Rians a présenté les résultats dune étude intitulée « Attitudes et attentes des Millénials vis-vis de lalimentation ». Les Millénials correspondent à la génération Y, cest-à-dire aux personnes nées entre le début des années 1980 et la fin des années 1990. Ils représentent 23 % de la population française. Les résultats présentés lors de la conférence de presse de la laiterie H. Triballat Rians portaient plus particulièrement sur leurs attentes envers les produits laitiers. De manière générale, 44 % des personnes enquêtées veulent tendre vers une alimentation plus durable et responsable. Pour 21 %, manger rime aussi avec goût et convivialité. Les enquêtés définissent la qualité des produits laitiers par leur naturalité (produits les plus naturels possible, sans produits chimiques, ni autres ingrédients indésirables) et un lait produit dans le respect du bien-être animal. 47 % des Millénials souhaitent que les marques de produits laitiers rémunèrent correctement le lait aux éleveurs. Par ailleurs, pour eux, un élevage laitier durable correspond à une ferme pratiquant le pâturage, avec un maximum de prairies, darbres et de haies.
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Refonder l'agriculture à lheure de lanthropocène
Christophe LESCHIERA, AuteurBertrand Valiorgue est professeur en stratégie et gouvernance des entreprises, à lUniversité de Clermont-Auvergne. Il est également fils dagriculteur et a récemment publié un livre, intitulé « Refonder l'agriculture à lheure de lanthropocène », dans lequel il plaide pour une agriculture régénératrice comme solution au changement climatique. Dans cet ouvrage, Bertrand Valiorgue formule plusieurs propositions pour réformer le monde agricole. Sa première idée est de réviser le statut des exploitations agricoles pour les faire évoluer vers des entreprises à mission. Elles auraient alors pour missions de produire et de protéger certains biens communs, notamment leau, la terre, la biodiversité et la qualité des sols. Il propose également de réformer la comptabilité agricole pour tendre vers une comptabilité plus environnementale. Enfin, il suggère de créer de nouveaux indicateurs de transition et des outils stratégiques pour favoriser lémergence de lagriculture régénératrice.
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Cultiver de la vanille dans les sous-bois guadeloupéens
Christophe LESCHIERA, AuteurEn février 2020, Trame a organisé un séminaire sur les paiements des services environnementaux. Dans le cadre de ce séminaire, Carla Barlagne, chercheuse en économie agricole et rurale au sein du département de recherche en sciences sociales, économiques et géographiques du James Hutton Institute (en Ecosse), a présenté le projet VALAB qui signifie « VALorisation écosystémique intégrée de lAgro-Biodiversité en forêt de Guadeloupe ». Ce projet a été lancé en 2017, est coordonné par lUnion Agricole des Producteurs de Vanille de Guadeloupe (SYAPROVAG) et a pour objectif dexaminer la méthodologie à mettre en uvre pour développer des pratiques agricoles, à petite échelle, dans le sous-bois forestier guadeloupéen, qui respectent léquilibre écologique.
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Evaluer lempreinte environnementale des aliments
Christophe LESCHIERA, AuteurFin septembre 2020, lADEME et lINRAE ont présenté une nouvelle version de la base de données Agribalyse. Cet outil permet de connaître limpact environnemental dun produit alimentaire, depuis sa production jusquà son achat ou sa préparation par le consommateur. Agribalyse existe depuis 2009, mais il était réservé aux produits bruts (ex : une pomme). Désormais, il contient aussi des données sur des produits transformés (ex : un cookie). Cette base de données regroupe maintenant les impacts environnementaux de 2 500 aliments. Ces impacts environnementaux ont été calculés via une ACV (analyse de cycle de vie) qui prend en compte 14 indicateurs : changement climatique, usage des terres, consommation deau, consommation de ressources non renouvelables A partir de ces différents indicateurs, un score environnemental unique est calculé. La mise à jour de cette base de données vient en appui à lexpérimentation sur laffichage environnemental. Ce dernier a été lancé par le gouvernement et permet dinformer les consommateurs sur limpact environnemental dun produit alimentaire (il faut savoir quun quart de lempreinte carbone des Français provient de lalimentation).
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Des systèmes alimentaires durables dans les villes
Christophe LESCHIERA, AuteurLe projet Urbal (Urban-Driven Innovations for Sustainable Food Systems) propose une méthode simple et en open-source pour caractériser les impacts dune innovation sur la durabilité dun système alimentaire. Cette méthodologie a été testée sur 12 initiatives en lien avec lalimentation et réparties dans le monde entier : Baltimore, Brasilia, Berlin, Cape Town, Hanoï, Milan, Mexico, Montpellier, Paris et Rabat. Deux dentre elles sont plus amplement détaillées. Au Brésil, la région du Cerrado est très riche en biodiversité, mais cette dernière est souvent délaissée au profit dune agriculture intensive. Une vingtaine de chefs cuisiniers de Brasilia a décidé de bousculer cette tendance en inscrivant à leurs cartes des produits typiques du Cerrado et en sapprovisionnant chez des petits producteurs. Les impacts économiques et sociaux sont nombreux : financement détudes supérieures pour les jeunes générations, meilleure intégration dans la vie démocratique, impact positif sur lenvironnement. Un risque de pression sur la ressource a aussi été identifié avec laugmentation de la demande. Au Maroc, à Rabat, un système participatif de garantie (SPG) a été élaboré en 2017 pour certifier les produits issus de fermes agro-écologiques. Sa mise en place a permis un meilleur accès aux marchés, des échanges de connaissances, un poids plus fort auprès des institutions publiques et lidentification des besoins des producteurs.
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Accompagner des collectifs en transition écologique
Christophe LESCHIERA, Auteur ; Muriel ASTIER, Auteur ; Agnès CATHALA, Auteur ; ET AL., AuteurFace à la remise en cause des pratiques agricoles, nombreux sont les producteurs à adapter leur système et à sengager vers une démarche agro-écologique. Pour produire des connaissances et sécuriser les personnes en situation de changement, le fonctionnement en collectif reprend de l'importance. En parallèle, la place du conseil évolue. Les compétences techniques ne suffisent plus, le conseiller se doit daccompagner le collectif et dêtre expert dans les processus dapprentissage, de relation et d'accompagnement. Dans ce numéro spécial sur laccompagnement des collectifs en transition écologique, les changement énumérés précédemment sont illustrés au travers des résultats du projet COTRAE (COllectifs en TRansition Agro-Ecologique), et plus précisément au travers danalyses et de témoignages de collectifs et daccompagnateurs, de réflexions plus conceptuelles des acteurs de la recherche et du développement.
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Contrat de transition écologique : Les territoires se mettent au vert
Christophe LESCHIERA, AuteurEn 2018, était lancé le Contrat de Transition Ecologique (CTE), outil promu par lEtat pour traduire, au niveau local et en actes concrets, les engagements de la France au niveau environnemental (Plan Climat, Cop21 ). Ces contrats sont des « plans dactions » volontaires, autour de projets durables, construits localement par les collectivités locales, les entreprises, les citoyens, les associations ou encore lEtat. Leurs buts : montrer que laction écologique est moteur pour léconomie, traduire concrètement la transition écologique et accompagner de façon opérationnelle des reconversions de territoires industriels. En septembre 2019, on pouvait compter 65 CTE, concernant 65 territoires candidats et 10 millions de Français. Après signature, un CTE est mis en uvre par un Etablissement public de coopération intercommunale (EPCI) avec appui de lEtat, de la Région et du Département. Les CTE actuellement signés ou en cours de labellisation touchent à divers domaines selon les territoires : agriculture, industrie, efficacité énergétique, biodiversité, adaptation au changement climatique, mobilité, pratiques écologiques industrielles, biomasse Ils peuvent être menés à diverses échelles de territoire, jusquau département. Larticle cite des exemples de CTE dans le Pas-de-Calais, dans le Nord, lIle-de-France, la Corrèze ou encore à Grasse.
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Des crédits carbone pour des haies gérées durablement
Christophe LESCHIERA, AuteurLes haies bocagères offrent de nombreux services environnementaux dont le stockage de carbone. Avec le projet Carbocage, les Chambres dAgriculture des Pays de la Loire et de Bretagne souhaitent valoriser les gestions durables des haies bocagères qui séquestrent du carbone sur le long terme. Lobjectif est de développer des marchés locaux de carbone en permettant à des acteurs, émetteurs de gaz à effet de serre (collectivités, entreprises) et volontaires, de compenser leurs impacts environnementaux en participant au financement du carbone stocké par les haies. Selon lInra, un kilomètre de haie stocke entre 3 à 5 t/an de carbone. Il faut par contre que les acteurs sengagent au moins sur 15 ans, temps nécessaire à une bonne gestion des haies. Des enquêtes qualitatives ont été menées sur plusieurs territoires ruraux. Les agriculteurs souhaiteraient vendre ce service à 50 /t mais les marchés internationaux séchelonnent entre 1 et 30 /t. Les collectivités territoriales se déclarent intéressées mais les entreprises sont plus frileuses (seules de petites et moyennes entreprises sont intéressées).
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Les éleveurs des Hautes-Vallées ne se laissent pas abattre
Christophe LESCHIERA, AuteurEn 2016, labattoir de Guillestre, dans les Hautes-Alpes, dépose le bilan, laissant les éleveurs du nord du département sans abattoir de proximité. Les éleveurs décident alors de reprendre la gestion de labattoir sous forme de coopérative, avec la création dune SCIC (société coopérative dintérêt collectif) « Abattoir des Hautes-Vallées ». La main duvre nécessaire à son fonctionnement est ainsi assurée par 12 agriculteurs tâcherons, ayant reçu des formations spécifiques. Au bout de 18 mois de fonctionnement, la structure est à léquilibre financier. En 2018, une salle de découpe est aménagée. Aujourdhui, jouant un rôle économique et de tisseur de lien social, elle comporte 109 sociétaires, composés dagriculteurs, de bouchers, de consommateurs et de collectivités territoriales, et réalise 95 000 euros de chiffre d'affaires.
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Ten Years For Agroecology in Europe
Christophe LESCHIERA, AuteurLe projet TYFA (Ten Years For Agroecology in Europe) explore, au travers dun scénario à vision 2050, la possibilité dune généralisation de lagroécologie à léchelle des 28 états membres de lUnion Européenne. Il sagirait ainsi datteindre une agriculture nayant pas recours aux pesticides et qui maximise les processus écologiques tout en incluant les enjeux de climat, de santé, de conservation de la biodiversité et des ressources. Une modélisation du système alimentaire européen, paramétrée notamment sur ladoption dune alimentation plus saine, teste la plausibilité sur les plans agronomiques et alimentaires du scénario agroécologie 2050. Sous lhypothèse dune population européenne atteignant 530 millions de personnes en 2050, le scénario dune agriculture agro-écologique généralisée permettrait une réduction de lempreinte alimentaire. Les travaux du projet TYFA posent une quantification des conséquences du développement de lagroécologie et des travaux complémentaires vont se poursuivre afin dintégrer les implications socio-économiques et politiques.
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Les Agriculteurs Méthaniseurs de France : Une charte en 8 engagements
Christophe LESCHIERA, AuteurL'Association des Agriculteurs Méthaniseurs de France regroupe 150 adhérents, soit un peu plus de la moitié des unités de méthanisation du pays. Le 21 juin 2016, une charte comportant huit engagements a été signée. Celle-ci permettra d'affirmer le professionnalisme de cette filière en développement.