Détail de l'auteur
Auteur Christophe LESCHIERA |
Documents disponibles écrits par cet auteur (20)


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L'éthologie appliquée aux animaux délevage
Christophe LESCHIERA, AuteurLors dun webinaire organisé par lAssociation française des journalistes agricoles, Pauline Garcia (éleveuse de bovins Salers dans le Cantal et comportementaliste animalier) et Luc Mounier (vétérinaire en charge de la formation Bien-être/Comportement à VetAgro Sup et responsable de la chaire Bien-être animal) ont présenté les intérêts de léthologie pour une meilleure compréhension du comportement des animaux dans les élevages. Léthologie peut être définie comme la « science des comportements des espèces animales dans leur milieu naturel ». Le comportement et le bien-être animal sont en effet deux notions fortement liées. Ainsi, le comportement des bovins, ovins, équins et autres animaux délevage sera influencé par l'environnement, qui doit répondre aux besoins des animaux, et par le comportement de léleveur. Les éleveurs sont sensibles à cette problématique, comme ils passent beaucoup de temps avec leurs animaux, mais ils nont pas toujours conscience quils laissent des traces dans la mémoire de leurs animaux. Léthologie est un levier pour mieux comprendre ses animaux, travailler plus en sécurité avec eux et avec davantage de plaisir.
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Cultiver de la vanille dans les sous-bois guadeloupéens
Christophe LESCHIERA, AuteurEn février 2020, Trame a organisé un séminaire sur les paiements des services environnementaux. Dans le cadre de ce séminaire, Carla Barlagne, chercheuse en économie agricole et rurale au sein du département de recherche en sciences sociales, économiques et géographiques du James Hutton Institute (en Ecosse), a présenté le projet VALAB qui signifie « VALorisation écosystémique intégrée de lAgro-Biodiversité en forêt de Guadeloupe ». Ce projet a été lancé en 2017, est coordonné par lUnion Agricole des Producteurs de Vanille de Guadeloupe (SYAPROVAG) et a pour objectif dexaminer la méthodologie à mettre en uvre pour développer des pratiques agricoles, à petite échelle, dans le sous-bois forestier guadeloupéen, qui respectent léquilibre écologique.
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Evaluer lempreinte environnementale des aliments
Christophe LESCHIERA, AuteurFin septembre 2020, lADEME et lINRAE ont présenté une nouvelle version de la base de données Agribalyse. Cet outil permet de connaître limpact environnemental dun produit alimentaire, depuis sa production jusquà son achat ou sa préparation par le consommateur. Agribalyse existe depuis 2009, mais il était réservé aux produits bruts (ex : une pomme). Désormais, il contient aussi des données sur des produits transformés (ex : un cookie). Cette base de données regroupe maintenant les impacts environnementaux de 2 500 aliments. Ces impacts environnementaux ont été calculés via une ACV (analyse de cycle de vie) qui prend en compte 14 indicateurs : changement climatique, usage des terres, consommation deau, consommation de ressources non renouvelables A partir de ces différents indicateurs, un score environnemental unique est calculé. La mise à jour de cette base de données vient en appui à lexpérimentation sur laffichage environnemental. Ce dernier a été lancé par le gouvernement et permet dinformer les consommateurs sur limpact environnemental dun produit alimentaire (il faut savoir quun quart de lempreinte carbone des Français provient de lalimentation).
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Des systèmes alimentaires durables dans les villes
Christophe LESCHIERA, AuteurLe projet Urbal (Urban-Driven Innovations for Sustainable Food Systems) propose une méthode simple et en open-source pour caractériser les impacts dune innovation sur la durabilité dun système alimentaire. Cette méthodologie a été testée sur 12 initiatives en lien avec lalimentation et réparties dans le monde entier : Baltimore, Brasilia, Berlin, Cape Town, Hanoï, Milan, Mexico, Montpellier, Paris et Rabat. Deux dentre elles sont plus amplement détaillées. Au Brésil, la région du Cerrado est très riche en biodiversité, mais cette dernière est souvent délaissée au profit dune agriculture intensive. Une vingtaine de chefs cuisiniers de Brasilia a décidé de bousculer cette tendance en inscrivant à leurs cartes des produits typiques du Cerrado et en sapprovisionnant chez des petits producteurs. Les impacts économiques et sociaux sont nombreux : financement détudes supérieures pour les jeunes générations, meilleure intégration dans la vie démocratique, impact positif sur lenvironnement. Un risque de pression sur la ressource a aussi été identifié avec laugmentation de la demande. Au Maroc, à Rabat, un système participatif de garantie (SPG) a été élaboré en 2017 pour certifier les produits issus de fermes agro-écologiques. Sa mise en place a permis un meilleur accès aux marchés, des échanges de connaissances, un poids plus fort auprès des institutions publiques et lidentification des besoins des producteurs.
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Accompagner des collectifs en transition écologique
Christophe LESCHIERA, Auteur ; Muriel ASTIER, Auteur ; Agnès CATHALA, Auteur ; ET AL., AuteurFace à la remise en cause des pratiques agricoles, nombreux sont les producteurs à adapter leur système et à sengager vers une démarche agro-écologique. Pour produire des connaissances et sécuriser les personnes en situation de changement, le fonctionnement en collectif reprend de l'importance. En parallèle, la place du conseil évolue. Les compétences techniques ne suffisent plus, le conseiller se doit daccompagner le collectif et dêtre expert dans les processus dapprentissage, de relation et d'accompagnement. Dans ce numéro spécial sur laccompagnement des collectifs en transition écologique, les changement énumérés précédemment sont illustrés au travers des résultats du projet COTRAE (COllectifs en TRansition Agro-Ecologique), et plus précisément au travers danalyses et de témoignages de collectifs et daccompagnateurs, de réflexions plus conceptuelles des acteurs de la recherche et du développement.
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Contrat de transition écologique : Les territoires se mettent au vert
Christophe LESCHIERA, AuteurEn 2018, était lancé le Contrat de Transition Ecologique (CTE), outil promu par lEtat pour traduire, au niveau local et en actes concrets, les engagements de la France au niveau environnemental (Plan Climat, Cop21 ). Ces contrats sont des « plans dactions » volontaires, autour de projets durables, construits localement par les collectivités locales, les entreprises, les citoyens, les associations ou encore lEtat. Leurs buts : montrer que laction écologique est moteur pour léconomie, traduire concrètement la transition écologique et accompagner de façon opérationnelle des reconversions de territoires industriels. En septembre 2019, on pouvait compter 65 CTE, concernant 65 territoires candidats et 10 millions de Français. Après signature, un CTE est mis en uvre par un Etablissement public de coopération intercommunale (EPCI) avec appui de lEtat, de la Région et du Département. Les CTE actuellement signés ou en cours de labellisation touchent à divers domaines selon les territoires : agriculture, industrie, efficacité énergétique, biodiversité, adaptation au changement climatique, mobilité, pratiques écologiques industrielles, biomasse Ils peuvent être menés à diverses échelles de territoire, jusquau département. Larticle cite des exemples de CTE dans le Pas-de-Calais, dans le Nord, lIle-de-France, la Corrèze ou encore à Grasse.
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Des crédits carbone pour des haies gérées durablement
Christophe LESCHIERA, AuteurLes haies bocagères offrent de nombreux services environnementaux dont le stockage de carbone. Avec le projet Carbocage, les Chambres dAgriculture des Pays de la Loire et de Bretagne souhaitent valoriser les gestions durables des haies bocagères qui séquestrent du carbone sur le long terme. Lobjectif est de développer des marchés locaux de carbone en permettant à des acteurs, émetteurs de gaz à effet de serre (collectivités, entreprises) et volontaires, de compenser leurs impacts environnementaux en participant au financement du carbone stocké par les haies. Selon lInra, un kilomètre de haie stocke entre 3 à 5 t/an de carbone. Il faut par contre que les acteurs sengagent au moins sur 15 ans, temps nécessaire à une bonne gestion des haies. Des enquêtes qualitatives ont été menées sur plusieurs territoires ruraux. Les agriculteurs souhaiteraient vendre ce service à 50 /t mais les marchés internationaux séchelonnent entre 1 et 30 /t. Les collectivités territoriales se déclarent intéressées mais les entreprises sont plus frileuses (seules de petites et moyennes entreprises sont intéressées).
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Les éleveurs des Hautes-Vallées ne se laissent pas abattre
Christophe LESCHIERA, AuteurEn 2016, labattoir de Guillestre, dans les Hautes-Alpes, dépose le bilan, laissant les éleveurs du nord du département sans abattoir de proximité. Les éleveurs décident alors de reprendre la gestion de labattoir sous forme de coopérative, avec la création dune SCIC (société coopérative dintérêt collectif) « Abattoir des Hautes-Vallées ». La main duvre nécessaire à son fonctionnement est ainsi assurée par 12 agriculteurs tâcherons, ayant reçu des formations spécifiques. Au bout de 18 mois de fonctionnement, la structure est à léquilibre financier. En 2018, une salle de découpe est aménagée. Aujourdhui, jouant un rôle économique et de tisseur de lien social, elle comporte 109 sociétaires, composés dagriculteurs, de bouchers, de consommateurs et de collectivités territoriales, et réalise 95 000 euros de chiffre d'affaires.
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Ten Years For Agroecology in Europe
Christophe LESCHIERA, AuteurLe projet TYFA (Ten Years For Agroecology in Europe) explore, au travers dun scénario à vision 2050, la possibilité dune généralisation de lagroécologie à léchelle des 28 états membres de lUnion Européenne. Il sagirait ainsi datteindre une agriculture nayant pas recours aux pesticides et qui maximise les processus écologiques tout en incluant les enjeux de climat, de santé, de conservation de la biodiversité et des ressources. Une modélisation du système alimentaire européen, paramétrée notamment sur ladoption dune alimentation plus saine, teste la plausibilité sur les plans agronomiques et alimentaires du scénario agroécologie 2050. Sous lhypothèse dune population européenne atteignant 530 millions de personnes en 2050, le scénario dune agriculture agro-écologique généralisée permettrait une réduction de lempreinte alimentaire. Les travaux du projet TYFA posent une quantification des conséquences du développement de lagroécologie et des travaux complémentaires vont se poursuivre afin dintégrer les implications socio-économiques et politiques.
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Les Agriculteurs Méthaniseurs de France : Une charte en 8 engagements
Christophe LESCHIERA, AuteurL'Association des Agriculteurs Méthaniseurs de France regroupe 150 adhérents, soit un peu plus de la moitié des unités de méthanisation du pays. Le 21 juin 2016, une charte comportant huit engagements a été signée. Celle-ci permettra d'affirmer le professionnalisme de cette filière en développement.
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Evoluer vers des systèmes agro-écologiques grâce aux collectifs dagriculteurs
Christophe LESCHIERA, AuteurDans le contexte actuel (aléas climatiques et économiques, plafonnements des rendements, épuisements des ressources naturelles ), il est nécessaire de faire évoluer les systèmes agricoles en place vers plus de résilience. Cependant, faire évoluer les pratiques interroge sur la manière de réaliser cette évolution et sur les pratiques à mettre en place. Les collectifs dagriculteurs, tels que ceux accompagnés par Trame, sont des espaces permettant de favoriser à la fois léchange de connaissances, la diffusion de nouvelles pratiques, mais aussi la réflexion pour identifier les pratiques adaptées localement. Ainsi, nombre de collectifs dagriculteurs se développent en France, autour de sujets comme le sol, les techniques culturales simplifiées, lagriculture écologiquement intensive, les pratiques vétérinaires alternatives, les systèmes fourragers autonomes, ou encore la production dénergie à la ferme.
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Année internationale des sols : le semis direct sous couvert végétal pour la vie des sols
Christophe LESCHIERA, AuteurL'APAD, l'Association pour la promotion d'une agriculture durable, promeut une agriculture de conservation des sols basée sur le semis direct sous couvert végétal. Pour les agriculteurs adhérents à cette association, la principale difficulté est de changer ses pratiques, ce qui relève d'une évolution technique mais aussi sociologique, comme en témoignent certains d'entre eux dans cet article. Dans ce contexte, la constitution de collectifs d'agriculteurs visant à échanger sur leurs pratiques est essentielle.
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Geda de Saint-Aubin d'Aubigné (Ille-et-Vilaine) : Une application Smartphone pour enregistrer les soins vétérinaires
Christophe LESCHIERA, Auteur ; Sandra DELAUNAY, AuteurDepuis 2012, en Ille-et-Vilaine, des éleveurs de bovins laitiers des GEDA expérimentent différentes médecines naturelles (homéopathie, aromathérapie...) pour soigner leur troupeau et commencent à observer des résultats positifs. Cependant, la prise de notes à tout moment, sa retranscription sur un ordinateur... réclament trop de temps. Ainsi, les agricultrices du groupe "Médecines alternatives" du GEDA du Canton de Saint-Aubin d'Aubigné ont imaginé une application pour Smartphone qui répondrait à leur demande. Rédaction d'un cahier des charges, choix d'un prestataire... : ces étapes sont passées, ne manquent plus que les tests pour une future présentation au Space de Rennes en septembre 2015.
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Médecines alternatives : Développement grâce au smartphone
Christophe LESCHIERA, AuteurEn Ille-et-Vilaine, depuis 2012, des agriculteurs adhérents au Geda 35 utilisent dans leurs élevages différentes médecines alternatives (homéopathie, aromathérapie...). Ces pratiques, ainsi que leur caractère expérimental pour les éleveurs concernés ici, nécessitent une observation importante du troupeau. Celle-ci permet en effet d'identifier d'éventuels déséquilibres ou pathologies, mais aussi, a posteriori, d'observer les effets des traitements ou pratiques mis en place. Pour faciliter un tel suivi, une application smartphone est envisagée. La collecte des résultats de chacun permettra également d'en faire une interprétation collective.
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ADARTH, GEDA DE L'AVESNOIS : L'herbe, toute une culture en Avesnois
Christophe LESCHIERA, Auteur ; Marion JANSEN, Auteur ; Damien CARLIER, AuteurCet article relate, dans le département du Nord, des projets menés par l'ADARTH (Geda de l'Avesnois) sur la valorisation et la culture de l'herbe. L'un de ces projets, Inter'herbe, était mené avec les éleveurs belges voisins, de 2010 à 2013, et ce sont principalement ses résultats qui sont présentés ici. Le constat était que, malgré les surfaces importantes en herbe (50 à 70% de la SAU est en prairie), l'herbe est peu considérée par les éleveurs qui sous-estiment ses apports nutritifs (il est courant d'entendre qu'on ne peut faire du lait seulement avec l'herbe). Mais le contexte est favorable à une revalorisation de l'herbe, avec notamment l'augmentation du prix des céréales et des matières premières, et les nouvelles contraintes environnementales (chargement, plan d'épandage, etc.). Le groupe a travaillé sur une meilleure connaissance de l'herbe : typologie commune, qualité floristique, conduite du troupeau au pâturage, suivi des récoltes d'herbe, observatoire de la pousse... et vulgarisation des résultats. Le suivi des fermes a permis d'établir des fiches techniques selon les systèmes de production (bovins laitiers, allaitants, mixtes et bio) et de modéliser la pousse de l'herbe en fonction du climat et des sols. Le résultat devrait être à terme une meilleure utilisation du potentiel des prairies, grâce notamment aux fiches techniques téléchargeables sur www.herbeavesnois.fr.