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Auteur Anne WANNER |
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Alsace : Dans le cochon de Bayeux, tout est bon !
Anne WANNER, AuteurCet article relate l'installation en 2006 d'Hélène Faust, paysanne charcutière près d'Haguenau, en Alsace. Cette année-là, elle reprend la ferme familiale et lance un élevage de cochons, résultats du croisement entre son verrat de Bayeux (ramené du Tarn), et des truies de race Schwaebisch Halle, amenées d'Allemagne. Le tout en bio. Toute sa DJA (dotation jeune agriculteur) a servi à monter un laboratoire de transformation charcutière aux normes, avec une salle d'accueil pour ses clients (coût : 100 000 euros). L'abattage a lieu à Haguenau, à 20 km. La ferme est totalement auto-suffisante en alimentation, grâce à 37 hectares de cultures de céréales : orge en rotation avec un mélange de triticale, pois, avoine, seigle et féverole... (pas d'achat de soja). Le compostage du fumier se fait en CUMA (Coopérative d'utilisation du matériel agricole). Les semences sont fermières et triées à la ferme.
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Alsace : La transition énergétique à hue et à dia
Anne WANNER, AuteurLa traction animale est économiquement rentable, même si de nombreux aspects ne sont pas quantifiables. Et si l'important résidait justement dans ces aspects non quantifiables ? Le non tassement du sol par exemple, l'absence d'érosion, de besoin de faire des chemins pour le tracteur, l'état impeccable de la prairie... Cet article présente Philippe Kuhlmann, passionné par la traction animale, avec surtout des bovins. « Après guerre, raconte-t-il, il fallait vendre un buf pour s'acheter un tracteur, aujourd'hui, il en faut entre 60 et 80 ! ». Installé en Alsace, après un détour dans le Massif Central, cet éleveur de bovins vit aujourd'hui de sa passion, puisqu'il vend des bovins dressés pour la traction animale (140 bêtes dressées à son actif). Il prône l'utilisation des bufs comme « autonomie hybride » : « une vache peut fournir la motricité, mais aussi la viande (par son veau), le lait, le fumier et sa présence animale ». Plus de renseignements sur : attelagesbovinsdaujourdhui.unblog.fr
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Au Brésil, lagroécologie paysanne entre développement et inquiétude
Anne WANNER, AuteurAu Brésil, Cátia Rommel et son associée dorigine française, Daphné Arenou, se sont installées en 2015 sur un domaine dune douzaine dhectares, dans lÉtat de Santa Catarina. Leur ferme se situe à 700 m daltitude, en zone semi-tropicale, et est gérée dans une démarche agroécologique basée sur un projet dagroforesterie biologique. Leur objectif est de préserver la biodiversité locale. Elles ont ainsi planté des arbres et des arbustes, fournisseurs dengrais verts qui donneront de lombre à une grande diversité de cultures légumières. Elles sont également impliquées dans plusieurs réseaux, notamment Acolhida na Côlonia, via lequel elles accueillent des groupes pour les initier à lagroforesterie. Elles ont aussi mis en place dans leur région un groupe lié au réseau de certification participative de lagriculture bio (Ecovida). Ces deux agricultrices expriment leur inquiétude face au changement de situation politique du Brésil avec lélection de Jair Bolsonaro : elles craignent pour le futur de lagriculture paysanne. Alors que, de 2003 à 2016, des projets et des politiques d'agriculture écologique et familiale étaient soutenus, léquipe du président Bolsonaro pourrait remettre en cause ce soutien (alors que ce type dagriculture nourrit le Brésil) pour financer les productions destinées à lexportation.
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Elevage : Une loi qui pue le bouc
Anne WANNER, AuteurConcernant l'élevage, la loi de modernisation agricole stipule qu'à partir de 2015, les semences les animaux reproducteurs mâles de ruminants seront soumis à des obligations de certification. En clair, le paysan ne pourra plus ni décider de ses propres critères d'amélioration de ses animaux, ni de la provenance de la semence des ruminants. Il devra passer par des centres privés agréés, privilégiant la productivité au détriment de l'adaptation au milieu (avec l'interdiction des échanges de mâles reproducteurs entre les éleveurs) : c'est du moins ce que soutient cet article, qui craint, si le décret passe et que cette loi est déclarée conforme avec le droit communautaire, de déposséder les éleveurs de leurs propres critères de sélection. Un « Collectif pour la liberté de l'élevage » vient de se monter en PACA pour interpeler dans un premier temps les élus locaux.
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La maîtrise du parasitisme bovin par une méthode alternative : Utilisation du champignon nématophage Duddingtonia flagrans contre les nématodes gastro-intestinaux chez les bovins
Dans cet essai, un moyen de lutte biologique a été testé et ceci avec l'objectif de réduire l'utilisation d'anthelminthiques de synthèse notamment dans les élevages en agriculture biologique. C'est ainsi qu'une soixantaine de génisses ont été mises à disposition du FiBL et que l'efficacité de Duddingtonia flagrans a été testée. La comparaison a été effectuée avec un groupe témoin et un groupe traité avec un vermifuge chimique. Les résultats n'ont pas démontré de différences significatives entre les trois groupes, que ce soit au niveau du poids, de l'infestation parasitaire des animaux, de la contamination larvaire des patûres ou du pepsinogène dans le sérum. Malgré tout, l'essai a permis de constater que D. flagrans est un moyen alternatif intéressant dans la maîtrise du parasitisme. Mais la canicule de 2003 et la gestion appropriée des pâturages ont également contribué à un niveau d'infestation parasitaire restreint.