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Auteur Jérôme LAMBION |
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Dossier spécial : Gestion de l'enherbement et biodiversité fonctionnelle contre pucerons en maraîchage biologique sous abris (Projet Ecophyto Placohb)
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; Lucie KOCH, Auteur ; ET AL., AuteurLe GRAB a mis en place une expérimentation afin d’essayer de concilier deux objectifs en maraîchage biologique sous abris : la gestion de l’enherbement le long des parois des serres (parois intérieures) et la mise en place de bandes fleuries pour attirer des auxiliaires indigènes contre les pucerons. L’objectif était donc de trouver des espèces vivaces à fort pouvoir couvrant (pour limiter le développement de la flore adventice spontanée) dont les fleurs attirent les auxiliaires spécifiques aux pucerons. Dix espèces ont ainsi été testées en 2017 (absinthe, achillée, alysse, centaurée, lotier, marguerite, pâquerette, sainfoin, souci, tanaisie) et comparées à un témoin (flore adventice spontanée). Les résultats obtenus montrent que certaines espèces répondent à ce double objectif : la centaurée, l’achillée et le lotier. D’autres espèces (la pâquerette et le souci) sont intéressantes comme couvre-sols mais attirent peu d’auxiliaires. Des études complémentaires sont nécessaires pour vérifier si les économies en main d’œuvre couvrent le coût d’implantation de ces plantes.
COSYNUS : Un nouveau projet d’expérimentation pour concevoir des systèmes de cultures favorisant la régulation naturelle des ravageurs et l’autoproduction d’auxiliaires
Jérôme LAMBION, AuteurEn production maraîchère sous abris froids, la rotation type solanacée/salade/cucurbitacée/salade engendre une forte pression des ravageurs et occasionne des pertes importantes, ainsi que des traitements répétés. Il devient important de repenser les systèmes de production afin de favoriser la régulation naturelle de ces ravageurs à l’aide d’auxiliaires. En effet, la gestion des bioagresseurs ne doit pas être envisagée comme une lutte factorielle (un ravageur, une culture, une solution), mais comme une gestion complète de l’aménagement de l’exploitation des pratiques adaptatées. C’est dans ce contexte, et suite à un appel à projet ECOPHYTO Expé, qu’un nouveau projet de six ans, porté par le GRAB, vient d’être accepté. Il s’intitule COSYNUS. Il va consister à repenser les systèmes de production afin de favoriser les auxiliaires via des aménagements multiples et la mise en place de stratégies optimisant les services agro-écologiques. Trois sites expérimentaux (GRAB, SERAIL, APREL) sont engagés dans ce projet, ainsi que des exploitations du réseau DEPHY FERME. Le CTIFL, l’ISARA de Lyon et Arthropologia assureront l’appui scientifique et méthodologique.
Dossier ravageurs aubergine : Evaluation de produits biologiques sur aubergine contre acariens et pucerons (projet « Catapulte »)
Jérôme LAMBION, Auteur ; Abderraouf SASSI, Auteur ; Renaud BRIAS, AuteurL’aubergine est sensible à de nombreux ravageurs (pucerons, acariens, doryphores…). Ces derniers entraînent très fréquemment des pertes financières et des fins de culture précoces. Face aux insuffisances de la lutte biologique et au manque de références sur les produits utilisables en bio, deux produits (Eradicoat et NeemAzal) ont été testés par le GRAB dans le cadre du projet Catapulte (ce projet, financé par FranceAgriMer, vise à améliorer la protection biologique intégrée de l’aubergine). Un essai a ainsi été mis en place, sur la station expérimentale du GRAB, dans deux tunnels de 400 m2. Les acariens ont été les principaux ravageurs de l’essai. Les conditions particulièrement chaudes et sèches de l’été 2019 ont d’ailleurs entraîné une très forte augmentation de leur nombre, ce qui a conduit à un arrêt prématuré de l’essai. Ainsi, aucun des deux produits n’a montré une efficacité suffisante pour stopper l’attaque (efficacité de 30 % pour chacun d’entre eux). Dans ces conditions, il n’a pas non plus été possible de conclure sur leur efficacité à réguler les autres ravageurs (pucerons et doryphores).
GRAB : Bilan des principaux essais en maraîchage en 2018
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Hélène VEDIE, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier présente le programme d’expérimentation en maraîchage bio mis en place par le GRAB en 2018. Un tableau permet, tout d’abord, de récapituler et de classer par thème les différents essais (Fertilisation/Fertilité/Entretien du sol ; Système de culture ; Biodiversité fonctionnelle ; Protection des cultures ; Variété/Irrigation/techniques culturales). Il rappelle également les différents partenaires, ainsi que les financeurs associés à chaque essai. Les différentes expérimentations sont ensuite détaillées avec la description du cadre dans lequel elles s’inscrivent, leurs objectifs, les dispositifs mis en place, ainsi que les premiers résultats obtenus.
Dossier SWEET : Projet SWEET : des sucres contre Tuta absoluta ?
Jérôme LAMBION, Auteur ; Hugo DESVIGNES, Auteur ; Edgar DAGUENET, AuteurLes solutions de contrôle disponibles contre Tuta absoluta en culture de tomates bio ne sont pas satisfaisantes. L’objectif des essais présentés dans cet article est de tester une stratégie basée sur l’application de faibles doses de sucres simples, utilisables en tant que substances de base. Ces essais sont réalisés dans le cadre du projet SWEET, financé par l’Agence Française pour la Biodiversité. De 2016 à 2018, le fructose et le saccharose ont été testés seuls ou en mélange, à deux concentrations (100 ppm ou 1000 ppm), et éventuellement associés au Bacillus thuringiensis (Bt). En 2016, à 100 ppm, les sucres seuls ont offert une protection faible ou quasiment inexistante. Le mélange des deux sucres semble un peu plus intéressant. En 2017, dans des conditions d’attaque tardive et modérée, les doses de sucre à 100 ppm n’ont toujours fourni aucune protection. Le Bt seul a été efficace avec cependant un niveau d’efficacité insuffisant (50 % sur la dernière récolte). A 1000 ppm, les sucres seuls ont apporté une protection sur la dernière récolte (25 %) et l’ajout du Bt au mélange des deux sucres a amélioré l’efficacité du traitement (52 à 60 %). En 2018, les attaques ont été tardives mais ont fortement progressé en fin de saison. Là non plus, les sucres seuls n'ont pas été efficaces. Le traitement Bt a apporté une protection de 40 % des fruits et l’association des deux sucres à 1000 ppm au Bt a apporté la meilleure protection (60 %).
Gestion agro écologique des punaises du chou
Dans le cadre du projet ONEMA Impulse, le GRAB a travaillé sur la gestion des punaises du chou Eurydema en agriculture biologique. En 2018, les essais ont porté sur l’utilisation de plantes pièges. Trois modalités ont été testées : une témoin et deux autres avec des plantes pièges, l’une avec de la moutarde brune (variété Scala de Semfor) et l’autre avec du colza (variété Sammy de Saatbau). Chaque micro-parcelle comptait 80 choux cabus et huit plantes pièges situées sur le rang entre deux choux (sauf pour les parcelles témoins). Le tout a été planté le 11 juillet 2018. L’essai a très vite révélé que la moutarde ne constitue pas une plante piège intéressante : avec son cycle de développement rapide, elle disparaît trop vite de la parcelle. Au contraire, le colza, qui a un cycle bien plus long, est compatible avec le rôle de plante piège. Aucune différence significative n’a été observée entre le témoin et les parcelles contenant du colza jusqu’au mois d’août ; mais, à partir du 12 septembre, les dégâts causés par des punaises sont significativement moins importants sur les parcelles contenant cette plante piège.
Gestion de l’enherbement et biodiversité fonctionnelle en maraîchage biologique : le projet PLACOHB
Jérôme LAMBION, Auteur ; Lucie KOCH, AuteurLe projet PLACOHB (plantes couvre-sol comme contribution au contrôle des adventices et à la promotion de la biodiversité) est un projet mené sur trois ans (2017/2019) en arboriculture, maraîchage et viticulture en France. Il a pour but de sélectionner des plantes couvre-sol contrôlant efficacement les adventices et favorisant la biodiversité fonctionnelle. Le GRAB d’Avignon a mis en place des essais dans ce cadre, en maraîchage sous abri, afin de gérer l’enherbement au pied des bâches et d’optimiser la régulation naturelle des ravageurs. Des observations agronomiques et entomologiques ont été réalisées. Les espèces plantées se sont bien installées, avec des recouvrements satisfaisants dès la première année. Globalement, les plantes semées ont aussi pu attirer un plus grand nombre d’auxiliaires que le témoin (enherbement naturel). Elles ont ainsi bien pu jouer leur rôle de couvre-sol et de refuge pour les auxiliaires. L’alysson, la pâquerette et le souci tirent en particulier leur épingle du jeu. Une analyse du coût et du temps d’installation pourrait compléter cette étude, ainsi que des résultats pluriannuels.
Le souci, plante hôte de Macrolophus
Macrolophus pygmaeus est une punaise prédatrice très intéressante dans la régulation naturelle des bioagresseurs. Elle est indigène en France et s’attaque à une large gamme de ravageurs (aleurodes, acariens, thrips, œufs de papillon, jeunes larves, pucerons). Cet auxiliaire est d’ailleurs utilisé depuis trente ans pour la protection intégrée de la tomate contre les aleurodes. Cependant, son utilisation est coûteuse (environ 0,14 € HT/individu) et son installation peut être lente. Le souci (Calendula officinalis), plante rustique et bon marché, est une plante hôte de cette punaise. Elle peut être utilisée en bande fleurie ou en plante relais pour installer cet auxiliaire à un coût réduit. Cette fiche technique apporte des conseils sur la culture du souci (implantation...) et sur son utilisation pour la protection des cultures : comment bénéficier de l’effet des soucis sur plusieurs années, comment utiliser le souci en tant que plante relais afin d’avoir des auxiliaires dès le début du printemps, comment forcer le transfert de Macropholus des soucis à la culture. Enfin, quelques points de vigilance sont évoqués avant de présenter des données technico-économiques sur cette méthode.
Biodiversité fonctionnelle en maraîchage biologique : bandes fleuries ou plantes-relais ?
Jérôme LAMBION, Auteur ; Simon ESTIVAL, AuteurContre les pucerons, en maraîchage biologique, la biodiversité fonctionnelle peut rendre un grand service en favorisant la présence d’auxiliaires capables de réguler les attaques des ravageurs. Le GRAB Avignon a conduit des essais, en 2015, afin d’étudier les intérêts et contraintes d’une bande fleurie sur les pucerons. Cette dernière, semée à l’automne en bande entre des tunnels, se compose d’espèces non cultivées dans les serres (céréales-fèves-bleuets), faciles à se procurer, à cultiver, et peu coûteuses. Le mélange a assuré une couverture du sol excellente, malgré une présence de bleuets quasi inexistante. Les fèves et, dans une moindre mesure, les céréales ont bien attiré pucerons et auxiliaires, et ce, dès février et mars (présence d’auxiliaires spécifiques tels que les parasitoïdes micro-hyménoptères). En effet, le semis d’automne a permis de gagner du temps sur le développement des plantes et leur colonisation par les pucerons. En revanche, fin mai, la bande fleurie ne joue plus le rôle voulu en raison de l’assèchement des espèces la composant. C’est alors la flore spontanée qui s’avère plus propice aux auxiliaires.
La colonisation de pucerons en cultures de melon : L'emploi des bandes fleuries comme outil de régulation
Sébastien PICAULT, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; David BOUVARD, Auteur ; ET AL., AuteurL’effet de bandes fleuries sur la colonisation des cultures par le puceron Aphis gossypii et ses ennemis naturels a été étudié, de 2013 à 2015, dans le cadre du projet AGATH, soutenu par le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt (Casdar) et porté par le Ctifl. Un mélange fleuri conçu par l’Inra pour attirer les ennemis naturels de pucerons à proximité des parcelles de melon sans exercer en parallèle d’effet délétère sur les cultures a été évalué dans un réseau de parcelles réparties dans les trois principaux bassins de production de melons. L’attractivité de ce mélange fleuri vis-à-vis des principaux ennemis naturels de pucerons a été caractérisée. Les densités de population d’A. gossypii et d’arthropodes prédateurs et/ou parasitoïdes de pucerons mesurées dans des parcelles de melon bordées par ce mélange fleuri et dans des parcelles identiques en termes d’itinéraire technique mais bordées par une surface de sol nu ont été comparées. Cet article présente la problématique liée au puceron, la méthodologie de l’expérimentation et les principaux résultats obtenus, en faveur de l’implantation de bandes fleuries pour héberger des auxiliaires.
Dossier Bandes fleuries : Biodiversité fonctionnelle en maraîchage biologique : renforcer l’effet des bandes florales grâce à un transfert actif
Jérôme LAMBION, AuteurLes bandes fleuries sont un outil de biodiversité fonctionnelle pour lutter contre les principaux ravageurs sous tunnel du Sud de la France (aleurodes/acariens tétranyques). L’objectif est de fournir, via une bande fleurie, un abri et de quoi nourrir des insectes auxiliaires (macrolophus) qui vont maintenir le niveau des ravageurs sous un seuil de nuisibilité économique pour les cultures (tomates). L’essai du GRAB Avignon teste l’effet de la présence de soucis sur la population d’auxiliaires dans la serre et cherche à savoir si un transfert actif des auxiliaires (soucis coupés et placés directement sur les tomates) renforce l’efficacité de la bande fleurie. Les bandes fleuries sont, soit semées puis coupées/disposées dans le même tunnel, soit semées dans un tunnel et disposées dans un tunnel différent l’année suivante. Ces essais permettent de valider que les soucis servent de refuge hivernal pour les auxiliaires et que leur transfert actif renforce l’efficacité du dispositif. Les soucis peuvent être utilisés pour réaliser des lâchers dans des nouvelles serres, et ce, dès le début de la culture, avant palissage.
GRAB : Bilan des principaux essais en maraîchage en 2016
Chloé GASPARI, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2016, comme depuis plusieurs années, le GRAB (Groupe de Recherche en AB) a conduit différents essais en maraîchage, en partenariat avec d’autres structures de recherche-expérimentation, des chambres d’agriculture et des groupements d’agriculteurs bio. Les principaux résultats de la campagne sont présentés dans cet article. Ces essais ont été mis en place sur la station expérimentale du GRAB mais aussi chez des maraîchers des régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon. Ils sont répartis selon cinq grandes thématiques : I) la fertilité et l’entretien des sols, avec des essais sur les couverts végétaux utilisés en paillage de surface avec travail du sol réduit et sur les engrais verts d’été à base de légumineuses sous abri ; II) la gestion des bioagresseurs, avec des travaux sur les nématodes à galles ou encore les ravageurs aériens ; III) l'environnement et la biodiversité fonctionnelle, thématique qui concernait, entre autres, les punaises prédatrices contre les acariens et les bandes fleuries de vivaces ou d’annuelles pour favoriser les ennemis naturels des pucerons, y compris en contexte agro-forestier ; IV) le matériel végétal adapté à l’AB, avec des essais variétaux en espèces de diversification (fenouil, chou rave, mini blette, clayton de Cuba), et en espèces de poivron, patate douce, chou pointu, radis, salades, poireau, fenouil d’automne ; V) la valorisation de la biodiversité de pays et des semences paysannes, avec une participation à l’animation du réseau EDULIS (Ensemble Diversifions et Utilisons Librement les Semences) et une évaluation participative de variétés reproductibles. Les comptes rendus complets de ces essais sont accessibles sur le site du GRAB. Un zoom présente brièvement différents projets consacrés à la problématique des nématodes dans lesquels le GRAB est ou a été impliqué.
Essai GRAB 2016 : Protection de la tomate en lutte biologique sous abris : du sucre contre Tuta Absoluta ?
Jérôme LAMBION, AuteurDes travaux de recherche ont montré que le sucre, appliqué en très faibles doses à la surface des végétaux, pouvait limiter les attaques de ravageurs. Dans le cadre du projet CASDAR "SWEET", le GRAB d’Avignon a mis en place en 2016 de nouveaux essais. Les essais sont menés en viticulture, arboriculture et maraîchage. En maraîchage, ils portent sur la lutte contre Tuta absoluta sur tomates. Dans cet essai, les traitements à base de sucre n’ont apporté aucune protection contre les attaques de Tuta, tandis que les traitements au Bacillus thuringiensis ont réduit l'attaque.
GRAB : Bilan des principaux essais en maraîchage en 2014
Chloé GASPARI, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur ; ET AL., AuteurLe GRAB (Groupe de Recherche en AB) s'est investit en 2014, en régions PACA et Languedoc-Roussillon, dans divers axes d'expérimentation en maraîchage, en lien selon les cas avec divers partenaires. Ce dossier présente un bilan synthétique de ces expérimentations, dont les comptes-rendus complets sont accessibles sur le site du GRAB. Ces expérimentations ont porté sur six grands thèmes : I) l'environnement et la biodiversité, avec par exemple un travail sur les moyens de favoriser les punaises mirides contre les acariens, ou l'utilisation de bandes fleuries pour favoriser les auxiliaires contre le puceron ; II) le matériel végétal, à savoir la sélection de variétés adaptées à l'AB (par exemple, en poivrons, salades, patates douces, choux de Bruxelles…) ; III) la valorisation de la biodiversité de pays, à travers un travail sur la sélection participative de variétés locales ; IV) la gestion de la fertilité du sol (évaluation de la technique de plantation sur couvert végétal couché sans travail du sol, engrais verts à base de légumineuses) ; V) la gestion des bioagresseurs (nématodes, mildiou sur la laitue…) ; VI) le changement climatique, la comparaison de deux stratégies d'irrigation en poivron.
Légumes bio : diversifier ses cultures
Jérôme LAMBION, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Hélène VEDIE, AuteurA l'occasion de la journée technique régionale sur les légumes biologiques, organisée le 4 novembre 2014, dans le Gard, les co-organisateurs (Sud & Bio, les Civam bio 66 et 30, le Grab et la Chambre d'agriculture du Gard) ont présenté certains de leurs travaux. Une partie d'entre eux portaient sur la diversification des cultures. Depuis une quinzaine d'années, le Grab évalue les variétés d'environ 30 espèces de légumes en conditions de culture biologique. Un guide de production pour dix légumes d'hiver sous abri a notamment été réalisé pour accompagner les maraîchers. Le Civam bio 66, de son côté, a mis à disposition des agriculteurs un outil de planification pour la production de légumes dans le Roussillon. Enfin, la Chambre d'agriculture du Gard a évalué des variétés de carottes classiques et diversifiées.