Détail de l'auteur
Auteur Claudine GALBRUN |
Documents disponibles écrits par cet auteur (44)


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ECA et Prunus : nouvelles perspectives de lutte
Claudine GALBRUN, AuteurLe CTIFL a lancé deux projets de recherche et développement pour améliorer la lutte contre lECA (Enroulement chlorotique de labricotier) sur Prunus. Cette maladie est due à un phytoplasme, dont linsecte vecteur est le psylle. LECA affecte notamment les pruniers américano-japonais et peut entraîner la mort des arbres affectés. Le Casdar Thermofruit est lun des deux projets visant à proposer de nouveaux moyens de lutte aux arboriculteurs, notamment aux producteurs bio. Son objectif est dévaluer lefficacité du traitement à leau chaude pour assainir le matériel fruitier multiplié. Cette technique, qui consiste à tremper des organes végétatifs dans un bain deau chaude, a déjà fait ses preuves en viticulture pour lutter contre le phytoplasme associé à la flavescence dorée. Le deuxième projet est un programme variétal qui vise à évaluer le niveau de sensibilité des cultivars de pruniers à lECA. Ces deux projets se terminent en 2021.
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Quand la production facilite linsertion ; Linsertion : une autre voie de diversification
Claudine GALBRUN, AuteurCes articles portent tous les deux sur linsertion professionnelle par le biais d'activités agricoles. Le premier explique en quoi la production de fruits et légumes se prête particulièrement bien à léconomie sociale et solidaire, ainsi quà linsertion professionnelle. Pour l'illustrer, larticle sappuie sur l'exemple du Réseau Cocagne. Cette association est reconnue dutilité publique et rassemble 102 ACI (Ateliers et chantiers dinsertion). Ces derniers sont souvent connus sous le nom de Jardins de Cocagne. Ils emploient des personnes éloignées du monde du travail pour une durée maximale de deux ans, tout en leur proposant un accompagnement socioprofessionnel. Le maraîchage biologique est ainsi utilisé comme support pédagogique et de remobilisation. Les légumes sont vendus sous forme de paniers à plus de 100 000 « consomacteurs » au prix du marché, afin de ne pas créer de concurrence déloyale. Le but de ces ACI nest pas de transformer leurs salariés en futurs maraîchers bio (même sils peuvent révéler des vocations), mais de les rendre plus polyvalents, de les responsabiliser et de les faire renouer avec la notion dexigence. Le second article présente le réseau Astra (Agriculture sociale et thérapeutique en région Auvergne-Rhône-Alpes). Cette association a été créée en 2011, pour promouvoir et professionnaliser laccueil de personnes en difficultés chez des agriculteurs.
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Nouvelle-Aquitaine : Désherber mécaniquement un verger de châtaignier
Claudine GALBRUN, AuteurPour répondre à lengagement de la filière châtaigne au sujet de la réduction de lusage de produits phytosanitaires, le Comité du noyer et du châtaignier de Corrèze a organisé, en avril 2019, une journée de démonstration d'outils de désherbage mécanique sur rang sur un jeune verger de châtaigniers. Différents outils ont été présentés : - Une lame inter-cep et une brosse de désherbage mécanique, du constructeur Clemens ; - Un lamier à entraînement mécanique et un matériel de broyage, de la société Terreco ; - La tondeuse de Magnetto ; - La tondeuse de Solemat. Dautres solutions comme lépandage de fumier et le paillage ont été évoquées.
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Occitanie : Du kaolin pour lutter contre la mouche du brou sur noyer
Claudine GALBRUN, AuteurUne démonstration de pulvérisation de kaolin sur des feuilles de noyer a été organisée, afin de promouvoir cette technique alternative pour lutter contre la mouche du brou. Le produit utilisé, Sokalciarbo WP (fabriqué et commercialisé par Agri-Synergie), est un produit de biocontrôle UAB composé entièrement de kaolin anhydre. Il doit être pulvérisé sur les feuilles de noyer de manière préventive afin de constituer une barrière minérale insectifuge contre la mouche du brou : le feutrage blanc qui apparaît sur les feuilles perturbe les insectes dans leur repérage des plantes hôtes. Agri-Synergie recommande de poser des pièges avant les périodes à risque et deffectuer une première pulvérisation à 60 kg/ha dès que les premières mouches sont capturées. Une deuxième pulvérisation, dix jours plus tard, à la même dose, est aussi recommandée. Selon des essais menés par Senura, lefficacité de cette méthode est comprise entre 70 et 99 %, à condition de soigner la pulvérisation.
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Une retenue collinaire pour sécuriser ses revenus
Claudine GALBRUN, AuteurDidier Lagrave est installé en Corrèze depuis une vingtaine dannées. Cet arboriculteur (8,5 ha de pommiers, dont 2 ha en bio) et éleveur (80 vaches allaitantes) est inquiet vis-à-vis du changement climatique. Lors des deux sécheresses consécutives qui ont sévi en 2018 et 2019, il a notamment vu pour la première fois ses pommiers de vingt ans jaunir et donner des fruits de très petit calibre malgré un fort éclaircissage. Cependant, il réfléchissait déjà depuis plusieurs années à créer sa propre retenue collinaire et avait fini par se lancer, lobjectif étant dirriguer son verger et de ne plus avoir à apporter de leau à ses vaches. Une retenue collinaire de 37 000 m3 a ainsi été aménagée sur son exploitation. Elle recouvre 1,2 ha. Le montage du dossier a duré deux ans pour obtenir les autorisations et larrêté préfectoral nécessaires. Linvestissement sest élevé à 100 000 pour la création de la retenue, la station de pompage et le réseau primaire. Didier Lagrave a perçu 60 % de subventions de la Région Nouvelle-Aquitaine et de lUnion Européenne (fonds Feader). Pour obtenir ces aides, il devait répondre à deux conditions : être certifié HVE niveau 3 et être en conversion bio. Il doit néanmoins encore investir dans du matériel dirrigation au goutte-à-goutte. Pour cela, il peut compter sur une aide du Conseil départemental égale à 35 % du montant et limitée à 15 800 .
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Biodiversité microbienne du sol : une assurance écologique
Claudine GALBRUN, AuteurLa biodiversité microbienne des sols viticoles est une assurance de durabilité de la production. Encore faut-il pouvoir la quantifier. Le projet AgrInnov a mis en place une méthode simple et peu coûteuse (90 maximum) pour déterminer la santé microbienne d'un échantillon de sol. Le labour accroît la diversité bactérienne, notamment les bactéries qui dégradent très rapidement la matière organique, mais réduit la diversité fongique. Pour un fonctionnement optimal du sol, le rapport « champignons / bactéries » doit être de 1 à 5 %. En-dessous de 1 %, les bactéries sont trop abondantes, signe d'un excès de fongicides ou d'une perturbation du sol.
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Gérer la mixité bio/non bio
Claudine GALBRUN, AuteurEn viticulture, il est actuellement possible de conduire une partie de ses terres en AB, et l'autre en conventionnel, à condition de respecter plusieurs règles : - les raisins doivent être de couleur différente ; il faut tenir un registre assurant de la séparation des produits phytosanitaires ; la séparation des récoltes est obligatoire ; l'organisme certificateur doit être prévenu des dates et volumes de récolte. De plus, l'organisme certificateur pourra vérifier les produits phytosanitaires conventionnels et les contrôles inopinés sont plus fréquents sur les exploitations mixtes.
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Viticulteurs passionnés par les arbres
Claudine GALBRUN, AuteurPatrick Dubos est viticulteur dans le Gers et a une seconde passion : les paysages. Ainsi, il a mis en place une forme encore rare d'agroforesterie en plantant, en 2007, des arbres (cormiers, poiriers et alisiers) dans un hectare de vignes. Un rang d'arbres, d'espèces mélangées mais locales, est planté tous les six rangs de vignes. A ce jour, les effets sont peu visibles sur les vignes. La principale contrainte est de devoir tailler les arbres, afin de permettre le passage du matériel, alors que Patrick Dubos aurait souhaité qu'ils gardent leur port naturel. Par ailleurs, le viticulteur a observé une légère baisse de rendement, mais celle-ci reste acceptable étant donné la petite surface concernée. L'agroforesterie dans les vignes étant encore peu développée, ce critère de production ne peut être mis en avant pour mieux valoriser le vin produit sur ces parcelles. Face à l'intérêt d'autres vignerons, les professionnels du Sud-ouest (IFV, Arbres et paysages 32, Cesbio et Vitinnov) pourraient développer prochainement un projet de recherche sur les arbres dans les vignes.
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Actualités : Les vins bio, une tendance lourde
Claudine GALBRUN, AuteurSelon les données de l'Agence Bio, à la fin 2012, 5 000 viticulteurs ont choisi l'agriculture biologique. Les surfaces ont été multipliées par quatre en dix ans et 182 caves coopératives se sont engagées dans cette voie. La CCVF (Confédération des coopératives vinicoles de France) vient d'ailleurs de créer un groupe de travail « vin bio » afin de permettre aux caves de travailler et d'échanger sur cette question. Thierry Julien, de Sudvinbio, et Yves Dietrich, vigneron bio en Alsace et président de la commission bio à l'Inao, précisent les contextes de production dans lesquels ils se situent avec notamment la nécessité de rester attentif à la maîtrise de l'offre et de la demande La grande distribution veut, par ailleurs, disposer de vins bio
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Aidy pour accompagner les viticulteurs en conversion
Claudine GALBRUN, AuteurFace au nombre important de viticulteurs en conversion (+83% de surfaces en première année de conversion en 2009 par rapport à 2008), et dans le but de leur apporter des références, ainsi qu'aux conseillers concernés, l'Inra a financé le projet Aidy : Analyse intégrée de la dynamique des systèmes biophysiques, techniques et de décision lors de la conversion à la viticulture biologique. Ces références sont basées, d'une part, sur des expérimentations (aspects biophysiques de la production) et, d'autre part, sur des enquêtes auprès de viticulteurs en conversion ou déjà certifiés en bio (aspects économiques, motivations ). Ce projet devrait aboutir fin 2013 mais certains indicateurs seront peut-être disponibles plus tôt pour aider les viticulteurs en conversion dans leur parcours.
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Le charbon végétal au secours des sols
Claudine GALBRUN, AuteurL'apport de charbon végétal pour améliorer la qualité des sols présenterait certains avantages et il est aujourd'hui testé dans quinze vignobles européens. C'est Hans-Peter Schmidt, de l'institut suisse Delinat, qui a refait parler de cette pratique vieille de 3000 ans. Outre sa capacité de restructuration du sol, il permettrait également de limiter l'irrigation (fort pouvoir de rétention d'eau) et de retenir les éléments nutritifs du sol. Son efficacité est accrue si il est utilisé après avoir été activé biologiquement, en le mélangeant à du compost, du fumier ou du lisier dont il retiendra les éléments, évitant ainsi leur lessivage. La dose apportée et la fréquence des apports dépendront de l'objectif visé : régénérer le sol (dose importante mais unique pour plusieurs années) ou jouer sur la nutrition et donc la qualité de la vigne (dose faible à renouveler tous les ans). La mise en place d'un enherbement entre les vignes en complément de l'apport de charbon permet d'augmenter d'autant plus la teneur en humus du sol. Depuis cinq ans, l'institut Delinat teste, sur son domaine expérimental, les propriétés du charbon végétal, et observe des teneurs en azote foliaire et en polyphénols plus importantes sur les vignes ayant reçu du charbon végétal.
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Comment adapter la pulvérisation foliaire azotée en viticulture biologique
Claudine GALBRUN, AuteurEn viticulture conventionnelle, la teneur en azote des moûts peut être augmentée par une pulvérisation foliaire azotée. L'IFV a souhaité tester cette technique en viticulture biologique. Ainsi, des produits autorisés en agriculture biologique ont été testés. Pour avoir un effet positif sur la teneur azotée des moûts, ils doivent être utilisés à des doses supérieures à celles préconisées actuellement, jusqu'à 10 kg/ha, ce qui représente un coût trop important pour le viticulteur. L'association avec du soufre ou du purin d'ortie a également été expérimentée. Ces résultats, globalement positifs, sont très variables d'une parcelle à l'autre. Ainsi, cette technique doit encore être perfectionnée pour s'adapter au mieux au mode de production biologique, notamment en travaillant sur la formulation du produit.
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De l'intérêt d'user de bentonite sur moût
Claudine GALBRUN, AuteurL'ajout de bentonite, argile utilisée pour éliminer des protéines du vin et les risques d'instabilité qui y sont liés, est habituellement réalisé avant la mise en bouteille. Ce traitement présente un certain nombre d'effets indésirables : perte de volume, altération de la couleur du vin François-Xavier Sauvage, de l'Inra de Montpellier, a alors voulu tester l'ajout de bentonite sur moût. Il s'avère que cette nouvelle méthodologie n'altère pas la couleur et la qualité du vin. De plus, en cas d'ajout en début de fermentation alcoolique, elle en diminuerait la durée et accélèrerait les fermentations languissantes. Les doses optimales à apporter sont variables en fonction de la composition du moût en protéines, et donc du cépage. Enfin, l'étude réalisée montre que l'apport de fortes doses (150 mg/hL) est inutile, ce qui permettra de réduire celles utilisées actuellement.
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Le positionnement du Bt sur eudémis en question
Claudine GALBRUN, AuteurBacillus thuringiensis (Bt) est préconisé en application du stade « tête noire » à la première éclosion pour lutter contre l'eudémis, mais de récentes études menées par Marc Guisset (Chambre d'agriculture des Pyrénées-Orientales) montrent qu'une utilisation avant le stade « tête noire » présenterait de meilleurs résultats. Par ailleurs, l'adjonction de saccharose au Bt paraît plus efficace qu'une application de Bt seul.
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Des saponines pour lutter contre le nématode du court-noué
Claudine GALBRUN, AuteurSuite à une précédente étude menée au Chili, les chercheurs de l'Université de Haute-Alsace, de l'Inra de Colmar et de la Faculté de pharmacie de Nancy ont pu mettre en évidence les propriétés nématicides de la saponine, notamment contre le vecteur du court-noué sur vignes. Cette molécule d'origine naturelle est issue, pour ces essais, de la gypsophile (plante vivace). Jusqu'à maintenant conduits en laboratoire en milieu liquide ou sur un sol artificiel, les essais devraient se poursuivre en laboratoire sur un sol de parcelle contaminée par les nématodes, puis directement au champ. L'impact écologique de ce nouvel intrant devra aussi être mesuré.