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Auteur Claudine GALBRUN |
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Actualités : Les vins bio, une tendance lourde
Claudine GALBRUN, AuteurSelon les données de l'Agence Bio, à la fin 2012, 5 000 viticulteurs ont choisi l'agriculture biologique. Les surfaces ont été multipliées par quatre en dix ans et 182 caves coopératives se sont engagées dans cette voie. La CCVF (Confédération des coopératives vinicoles de France) vient d'ailleurs de créer un groupe de travail « vin bio » afin de permettre aux caves de travailler et d'échanger sur cette question. Thierry Julien, de Sudvinbio, et Yves Dietrich, vigneron bio en Alsace et président de la commission bio à l'Inao, précisent les contextes de production dans lesquels ils se situent avec notamment la nécessité de rester attentif à la maîtrise de l'offre et de la demande La grande distribution veut, par ailleurs, disposer de vins bio
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Aidy pour accompagner les viticulteurs en conversion
Claudine GALBRUN, AuteurFace au nombre important de viticulteurs en conversion (+83% de surfaces en première année de conversion en 2009 par rapport à 2008), et dans le but de leur apporter des références, ainsi qu'aux conseillers concernés, l'Inra a financé le projet Aidy : Analyse intégrée de la dynamique des systèmes biophysiques, techniques et de décision lors de la conversion à la viticulture biologique. Ces références sont basées, d'une part, sur des expérimentations (aspects biophysiques de la production) et, d'autre part, sur des enquêtes auprès de viticulteurs en conversion ou déjà certifiés en bio (aspects économiques, motivations ). Ce projet devrait aboutir fin 2013 mais certains indicateurs seront peut-être disponibles plus tôt pour aider les viticulteurs en conversion dans leur parcours.
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Autorisations de mise en marché : Une homologation est aussi obligatoire pour les moyens de lutte biologique
La directive européenne 91/414 relative à l'homologation des produits sanitaires s'applique aussi aux moyens de lutte biologique. Les substances naturelles sont donc logiquement assimilées, dans l'esprit du législateur, à des préparations phytosanitaires dites classiques. Toutefois, il n'en va pas de même pour les mélanges plus ou moins complexes de ces substances naturelles.
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Du bio à grande échelle
Lionel Raymond est vigneron bio. Son activité se déploie sur les 130 hectares du Château de Lagarde, en Entre-deux-Mer (Gironde), dont 15 sont en deuxième année de conversion. Après une évocation de son parcours et des difficultés rencontrées, notamment pour la commercialisation de son vin (surcoût lié à la production d'un vin bio sur le temps de la conversion, nécessaire écoulement d'un volume de 800 000 bouteilles par an), Lionel Raymond explique comment il s'est tourné vers la grande distribution. Même s'il travaille avec quelques grossistes, la grande distribution représente son plus gros marché, soit plus de 58% de la production. Il souhaite étendre son activité à l'exportation.
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Biodiversité microbienne du sol : une assurance écologique
Claudine GALBRUN, AuteurLa biodiversité microbienne des sols viticoles est une assurance de durabilité de la production. Encore faut-il pouvoir la quantifier. Le projet AgrInnov a mis en place une méthode simple et peu coûteuse (90 maximum) pour déterminer la santé microbienne d'un échantillon de sol. Le labour accroît la diversité bactérienne, notamment les bactéries qui dégradent très rapidement la matière organique, mais réduit la diversité fongique. Pour un fonctionnement optimal du sol, le rapport « champignons / bactéries » doit être de 1 à 5 %. En-dessous de 1 %, les bactéries sont trop abondantes, signe d'un excès de fongicides ou d'une perturbation du sol.
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Biodynamie : A quelle dose d'irrationnel êtes-vous prêt ?
Il y a les convaincus, les sceptiques et les absolus réfractaires. Les uns invitent à une "véritable compréhension de la vie", les autres rejettent ce qu'ils dénoncent comme étant de l'obscurantisme. Qui sont ces viticulteurs biodynamistes qui reçoivent les honneurs des guides des vins et qui comptent parmi eux de très grands noms ? Des farfelus, des prosélytes d'une théorie jugée par certains fumeuse voire dangereuse, des marketeurs accomplis ou de fins observateurs d'une nature qui n'a pas fini de dévoiler tous ses secrets ? Ils ne sont pourtant pas nombreux mais savent faire parler d'eux.
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Le charbon végétal au secours des sols
Claudine GALBRUN, AuteurL'apport de charbon végétal pour améliorer la qualité des sols présenterait certains avantages et il est aujourd'hui testé dans quinze vignobles européens. C'est Hans-Peter Schmidt, de l'institut suisse Delinat, qui a refait parler de cette pratique vieille de 3000 ans. Outre sa capacité de restructuration du sol, il permettrait également de limiter l'irrigation (fort pouvoir de rétention d'eau) et de retenir les éléments nutritifs du sol. Son efficacité est accrue si il est utilisé après avoir été activé biologiquement, en le mélangeant à du compost, du fumier ou du lisier dont il retiendra les éléments, évitant ainsi leur lessivage. La dose apportée et la fréquence des apports dépendront de l'objectif visé : régénérer le sol (dose importante mais unique pour plusieurs années) ou jouer sur la nutrition et donc la qualité de la vigne (dose faible à renouveler tous les ans). La mise en place d'un enherbement entre les vignes en complément de l'apport de charbon permet d'augmenter d'autant plus la teneur en humus du sol. Depuis cinq ans, l'institut Delinat teste, sur son domaine expérimental, les propriétés du charbon végétal, et observe des teneurs en azote foliaire et en polyphénols plus importantes sur les vignes ayant reçu du charbon végétal.
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Une charte privée pour définir le vin biologique
Claudine GALBRUN, AuteurAvant les débats au niveau des instances officielles européennes, un groupe de recherche baptisé "Orwine" avait planché sur ce que pourrait être un cahier des charges européen de vinification biologique. La question de la dose de SO2 ayant été la pomme de discorde entre les états européens, il n'y a pas eu de vote pour un règlement européen, et de fait, pas de définition officielle de ce qu'est un vin biologique. Richard Doughty, président de la commission technique de l'Itab (Institut technique de l'agriculture biologique), indique que, pour l'Itab, "le souhait est d'avancer sur la notion de charte privée qui pourra donner la possibilité au vigneron de revendiquer clairement qu'il produit un vin biologique". Il existe déjà de nombreuses chartes privées créées à l'initiative de producteurs, d'acheteurs ou de consommateurs. La volonté est de regrouper toutes ces chartes selon des principes communs (utilisation de raisins biologiques...). L'objectif de cette charte étant de garantir la transparence du processus de vinification. Concernant les doses maximales de SO2 admises, ce seront celles qu'avaient définies la Commission européenne dans le projet de règlement qui n'a pas vu le jour, soit 100 mg/l pour les vins rouges, 150 mg/l pour les vins rosés et les vins à 5 g/l de sucres résiduels et une diminution de 30 mg/l pour les vins avec sucres résiduels. Cette charte de vinification biologique sera européenne, des organisations italiennes, espagnoles et suisses ayant rejoint l'Itab. Deux encarts sont consacrés : à la mise en ligne d'un site destiné aux vignerons bio (pour les éclairer sur leurs choix en matière de pratiques nologiques), à la confirmation, sur le marché, du boom des vins bio (l'Agence bio indique que la France devrait compter, en 2014, quelques 80 000 ha de surface viticole cultivée en bio).
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Choix du cépage : La diversité variétale en danger
Les vingt cépages les plus cultivés en France représentaient 53% du vignoble en 1958, ils dépassent aujourd'hui 85%. Sur les 207 variétés autorisées à la culture en France, seulement 133 ont été multipliées en 2001 et 28 d'entre elles représentent 90% des plants. La mondialisation des échanges commerciaux est passée par là, provoquant une réduction de la diversité des cépages cultivés au profit de quelques variétés de grande réputation : merlot, cabernet sauvignon, syrah, chardonnay, grenache. Pour les spécialistes la diversité variétale est en danger.
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Le choix "vert" d'une winery néo-zélandaise
The New Zealand Wine Company (Malborough) témoigne de son engagement en faveur de l'environnement. D'ailleurs, cette société a décroché la certification CarboNZero, un label néo-zélandais développé par le Landcare Research, un institut qui travaille essentiellement sur la réduction des gaz à effet de serre et sur le changement climatique. L'article décrit les moyens mis en oeuvre pour réduire au maximum les émissions de carbone par cette winery néo-zélandaise.
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Comment adapter la pulvérisation foliaire azotée en viticulture biologique
Claudine GALBRUN, AuteurEn viticulture conventionnelle, la teneur en azote des moûts peut être augmentée par une pulvérisation foliaire azotée. L'IFV a souhaité tester cette technique en viticulture biologique. Ainsi, des produits autorisés en agriculture biologique ont été testés. Pour avoir un effet positif sur la teneur azotée des moûts, ils doivent être utilisés à des doses supérieures à celles préconisées actuellement, jusqu'à 10 kg/ha, ce qui représente un coût trop important pour le viticulteur. L'association avec du soufre ou du purin d'ortie a également été expérimentée. Ces résultats, globalement positifs, sont très variables d'une parcelle à l'autre. Ainsi, cette technique doit encore être perfectionnée pour s'adapter au mieux au mode de production biologique, notamment en travaillant sur la formulation du produit.
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Conventionnels ou bios : à plus ou moins long terme, nos intérêts sont communs
Le président de la Fédération Nationale Interprofessionnelle des Vins Bio (FNIVAB) Louis Lurton, vigneron à Pessac-Leognan, en est persuadé : conventionnels ou bios, il faut se serrer les coudes. Son objectif est de tout mettre en oeuvre pour ne pas fragiliser la filière vitivinicole dans son ensemble.
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La diversité au secours de l'expression du terroir
Claudine GALBRUN, AuteurAfin de favoriser l'expression du terroir, dans toute sa complexité, et de manière stabilisée d'une année à l'autre, Jean-Michel DEISS, vigneron à Bergheim (Alsace), cultive la diversité dans ses vignes en complantant jusqu'à dix cépages par parcelle. La réglementation autorise cette pratique, à condition de déclarer la surface correspondant à un encépagement. Par ailleurs, en plus d'améliorer l'expression du terroir, cette pratique permettrait de renforcer la rusticité de la vigne. La diversité serait à l'origine d'un équilibre, qui permet au vigneron de limiter le nombre d'interventions. L'INAO (Institut national de l'origine et de la qualité) a autorisé, dans les cahiers des charges des appellations, jusqu'à 10 % de cépages orphelins autochtones ou oubliés. Cela fait aussi l'objet de mesures agri-environnementales.
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Dossier : L'option vin bio
Claudine GALBRUN, AuteurLes vins biologiques ne représentaient en 2007 que 2,6% du vignoble français, mais les surfaces ont progressé de 20% par rapport à 2006. Les viticulteurs cherchent ainsi à répondre à l'intérêt croissant des consommateurs pour ces vins, qui serait une tendance de fond selon une étude menée en France, Allemagne, Suisse et Italie. Le message sur l'intérêt environnemental et sanitaire de l'agriculture biologique semble porter ses fruits. La qualité et l'originalité des vins bio parait aussi prendre le pas sur la mauvaise image gustative des vins bio, héritée des années 70. De nombreux vignerons mettent en avant le goût de terroir prononcé de leurs vins, permis par ce mode de culture qui fait vivre les sols. Ainsi, au delà des initiatives individuelles, des opérateurs importants commencent à investir dans ce secteur et n'hésitent plus à afficher le logo de l'agriculture biologique sur les bouteilles. Alors que le marché du vin est en crise, celui du vin bio doit gérer la pénurie, ce qui pourrait susciter des conversions. Mais l'attrait économique ne peut être le seul levier pour se convertir, car il faut être capable de bien valoriser son vin pour compenser la hausse des charges induite par le mode de production biologique. Un vigneron témoigne ainsi de sa démarche commerciale tournée vers la vente et le contact direct avec les consommateurs. Le président de la Fédération nationale interprofessionnelle des vins biologiques considère que, pour sortir de la crise viticole, il faut faire des vins de terroir et que ceci passe par la viticulture biologique. Le directeur marketing de Castel pense, pour sa part, que les vins bio resteront un marché de niche. Un dernier article évoque un mouvement de vignerons revendiquant non seulement la protection de l'environnement mais aussi celle des terroirs et de la qualité gustative des vins par les pratiques biologiques. Ils cherchent ainsi à faire rouvrir le dossier de la commission Terroir et Environnement sur la préservation des terroirs à l'INAO.
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Equipement : Traiter en biodynamie avec un ULM
Claudine GALBRUN, AuteurAfin de limiter les passages dans les vignes et le tassement des sols qui en résulte, Alain Réaut, vigneron champenois en biodynamie et passionné d'aviation, traite ses vignes en ULM. Alain Réaut, au travers de cet article, explique sa démarche et témoigne quant à la qualité des vins qui a changé dès l'usage de l'ULM ("...la qualité des vins a changé avec le détassement des sols et ce, de manière spectaculaire. Ce qui prouve que la vie du sol est essentielle"). 2 hectares sont traités en 27 secondes, mais la pression administrative l'oblige à demander des autorisations pour vol rasant et les contrôles assortis.