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Implantation des céréales : Une question d'itinéraire
Les conditions favorables au développement des cultures sont réunies grâce aux différentes opérations qui mènent jusqu'au semis. Ce dossier fait d'abord un rappel du contexte agronomique pour ensuite présenter trois CUMA du Cher où le labour a reculé. De plus, le point est fait sur les semis de protéagineux, et particulièrement de féveroles. L'adaptation des Techniques Culturales Simplifiées (TCS) au type de sol, la maîtrise des adventices, les matières organiques et la vie du sol sont les différents thèmes abordés pour analyser l'implantation des céréales.
Salut, chardon
L'auteur enseigne l'agro-écologie au sein d'un Institut rural. Il intervient également dans toute la France devant des publics d'étudiants, de formateurs, d'agriculteurs et de professionnels de l'environnement. Il nous propose de découvrir les propriétés et usages des différents chardons en développant les relations étonnantes de ces plantes avec les animaux mais aussi avec l'homme qui leur a, depuis très longtemps, rendu hommage.
Efficacité et utilisation du purin d'orties
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Depuis bien longtemps, le purin d'orties est utilisé par le monde paysan. Cette pratique, dont l'efficacité a été prouvée durant plus d'un siècle, est plus le résultat d'une connaissance empirique que l'aboutissement d'une investigation scientifique rigoureuse. Relégué au rang des recettes archaïques par le modernisme de l'agriculture, le purin d'ortie retrouve aujourd'hui une crédibilité, par la valeur des résultats expérimentaux où il se trouve confronté à des fertilisants du commerce.
L'ortie, une plante fourragère à redécouvrir
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L'ortie est bien connue pour ses macérations, mais l'utilisation agricole la plus répandue de cette plante est sans conteste le fourrage. En effet, une fois séchée, elle perd ses propriétés urticantes et constitue un fourrage d'appoint aux nombreuses vertus. Riche en protéine, relativement pauvre en cellulose, elle a la réputation de protéger des maladies. Aussi bonne pour les monogastriques que pour les ruminants, elle mérite d'être redécouverte.
Et si, comme vous, vos légumes souffraient de carence
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Feuilles décolorées, retards de croissance, faiblesse des récoltes sont signes de carence. Quel que soit l'élément qui fait défaut, pour y remédier, une solution réside dans l'amélioration du sol (binage, engrais vert, apports de compost mûr, ...) pour augmenter la disponibilité de l'élément pour la plante.
Raisonnement pour la maîtrise des adventices en agrobiologie
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A peine une parcelle est-elle préparée à être ensemencée que des milliers de plantules se développent imperturbablement, occasionnant souvent une gêne considérable pour la culture désirée. Afin de limiter l'impact négatif de ces adventices, diverses techniques culturales sont envisageables, car en Agrobiologie la solution chimique est proscrite. Cet article nous propose, après un petit état des lieux de la situation des adventices dans le sol, un tour d'horizon des modalités d'efficacités de ces techniques, pour permettre de mieux cerner l'ampleur de la tâche qui attend l'agriculteur.
Agrobiologie et pédagogie de la diversité
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L'Institut Rural, implanté à Chauvigny (Vienne) depuis près de 30 ans, a naturellement développé les formations agricoles, aux niveaux V et IV, puis en formation continue avec la création d'un BP (Brevet Professionnel) en 1986. Cet ancrage dans le paysage agricole de la région, ainsi que l'installation de nombreux jeunes issus de ce centre de formation, ont conduit l'IREO à jouer un rôle moteur dans les réflexions liées à l'orientation de l'agriculture. A partir de 1990, les problèmes posés par la baisse des cours, les pollutions, ont conduit à remettre en cause les pratiques agronomiques conventionnelles, et à avancer l'idée de "produire autrement". Cette réflexion a abouti à la proposition, au sein du BPA UC (Unités Capitalisables) d'une UCARE (Unités Capitalisables d'Adaptation Régionale) "Agriculture Biologique". Le point après 4 ans de fonctionnement.
L'ortie : connaissances, usages et traditions
Tout savoir sur l'ortie en 7 chapitres : - botanique, ortie qui es-tu ? - écologie de l'ortie, - symbolique de l'ortie - personnalité, - propriétés thérapeutiques, - usages agricoles et maraîchers de l'ortie, - usages industriels et ménagers, - usages alimentaires.
Le sol de votre jardin est vivant !
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Que seraient nos jardins sans l'action de vers de terre, insectes, bactéries, champignons, qui digèrent et transforment la matière organique et sont des intermédiaires indispensables entre le sol et les plantes ? Inventaire par Jean-Pierre Scherer.
Gestion et valorisation des ressources naturelles pour la pratique de l'agrobiologie
Plus qu'une technique, l'agrobiologie repose sur un raisonnement global, à appliquer à chaque niveau d'un système, pour vivre de la production d'aliments de qualité, sans impact négatif sur l'environnement. C'est à cette réflexion qu'invite ce document pédagogique, en proposant à l'utilisateur, à partir d'expériences concrètes rencontrées dans l'environnement, de construire un système de production basé sur la gestion des ressources naturelles par la pratique de l'agrobiologie dans le respect de la réglementation européenne en vigueur. La pédagogie utilisée est variée : autoformation, travail en groupe, analyse de pratiques, synthèses, exercices...
IFOAM 1996 : l'enjeu formation
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L'enjeu de la formation est essentiel en agriculture biologique comme ailleurs. En marge des questions techniques et réglementaires, celle-ci a fait l'objet de quelques réunions d'échanges et de propositions. Le point sur la question.
Faut-il chauler un sol acide ?
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Le sol est un partenaire incontournable de l'agriculture biologique. Aussi importe-t-il d'y apporter un soin tout particulier. Après avoir été considéré abusivement comme un simple support, il est de plus en plus perçu aujourd'hui comme un organisme vivant. . De quoi dépend le pH d'un sol ? : Essentiellement de 2 facteurs : - d'une part, de la roche-mère et de sa composition (notamment sa teneur en carbonate et en calcium), - d'autre part, du degré d'évolution du sol. Quelle que soit son origine, un sol évolue, croît, se développe, brunifie, se dégrade. Au cours de cette évolution - qui peut se chiffrer en millions d'années - le niveau de pH a donc tendance à diminuer. Le taux et la qualité de la matière organique jouent également sur le pH. Modifier le pH nécessite une pris en compte de l'ensemble du sol. Comme l'engrais pour la plante, le chaulage n'agit pas que sur le pH mais, avant tout, sur l'ensemble des paramètres du sol, notamment l'activité microbienne. Il peut aussi bien bonifier le sol, s'il est raisonné convenablement, que le dégrader s'il est estimé uniquement en fonction de mesures isolées. Aussi faut-il rappeler sur quoi se raisonne un besoin en carbonates : . Le chaulage : comment l'estimer ? Le pH est variable dans l'année. Sa mesure doit être corroborée par 2 autres tout aussi fondamentales : pH KCL et taux de saturation en alcalino-terreux (Ca-Mg). La différence entre le pH eau et le pH KCL donne l'acide potentiel qui indique le degré d'acidification, donc de dégradation du sol. Celle-ci, mise en relation avec le taux de saturation en bases, permettra de déterminer le besoin en carbonates s'il y a lieu. . Pourquoi chauler ? Objectif essentiel : re-saturer le complexe en ions-calcium. Le chaulage est une opération qui va stimuler les phénomènes dynamiques dans le sol et améliorer les phénomènes d'échange, ce qui entraînera donc une amélioration de l'efficacité des engrais. Ce type d'opération doit être renouvelé tous les 3 à 5 ans selon les cas. Le chaulage doit s'accompagner d'un apport tout aussi régulier de précurseurs d'humus. Souvenons de la sagesse des dictons paysans : "qui chaule sans fumer se ruine sans y penser". En conclusion, n'oublions pas que le sol est un organisme vivant, qu'il importe d'aborder dans sa globalité. Aucune opération ne peut être prise isolément, sans conséquence sur l'ensemble. Plus le sol présente des signes de dégradation, plus les mesures "curatives" devront être raisonnées sur du long terme.
