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Auteur Jean-Luc PETIT |
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Guide technique : Produire des petits fruits biologiques
Jean-Luc PETIT, Auteur ; Philippe PIARD, Auteur ; Marc MIETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Le guide technique "Produire des petits fruits biologiques", édité par l'ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques), a pour objectif dêtre l'ouvrage de référence sur la production de petits fruits et leur transformation en agriculture biologique. Il s'adresse aux producteurs, qu'ils soient déjà en agriculture biologique ou quils envisagent de s'y convertir, aux candidats à l'installation, mais également aux conseillers agricoles, aux techniciens, aux enseignants et aux étudiants. Il prend en compte la richesse et la diversité du métier et intéresse tant le producteur spécialisé en petits fruits que celui qui souhaiterait se diversifier avec un atelier de production, voire de transformation. Il est basé sur l'expertise d'ingénieurs et de producteurs et sur la synthèse de la plupart des fiches techniques, des articles scientifiques et des ouvrages existant à ce jour, en France et en Europe, sur la production de petits fruits biologiques. Ce guide de production détaille 6 espèces principales (framboise, fraise, cassis, groseille à grappes et à maquereau, mûre, myrtille) et 4 espèces de diversification (grenadier, aronia, goji, sureau noir).
Des médecines douces pour vos fruitiers : Phytothérapie, homéopathie, aromathérapie...
Les ennemis des fruits sont nombreux et le « zéro traitement » a ses limites, si lon veut être sûr davoir des arbres en bonne santé et obtenir de belles récoltes. Ce livre a pour objectif de donner au jardinier les clés pour traiter le plus naturellement possible les fruitiers. Différentes possibilités soffrent ainsi au jardinier pour soigner les arbres fruitiers en utilisant des médecines douces : extraits de plantes, argiles, macérats, homéopathie, gemmothérapie, isothérapie, huiles essentielles, kanné, neem, thé de compost, EM, LiFoFer, élixirs floraux Les procédés utilisés pour les fabriquer sont simples, économiques, bien expliqués, avec de nombreuses photos : séchage à température ambiante, extraction par pression, dissolution dans leau (décoctions, infusions, macérations) ou dans lalcool, distillation par la vapeur deau, etc. Les modes dadministration sont également détaillés.
Introduire de lélevage dans les vergers
Jean-Luc PETIT, AuteurLassociation darbres (ou vignes) et d'élevage est devenue rare. Cependant, elle offre de nombreux avantages (tonte de lenherbement, destruction des formes hivernantes de ravageurs ou de maladies, lutte contre le campagnol, fertilisation ) et revient aujourdhui au goût du jour. Cet article fait le point sur les motivations (aspects sanitaires, gestion de lherbe, amendement du sol, motivation philosophique, plaisir de travailler avec des animaux ) et les freins rencontrés (attaque des écorces, surcharge de travail, aménagement de clôtures, abris...) et apporte des témoignages de producteurs et de techniciens. Larboriculteur qui veut introduire des animaux dans son verger doit avoir conscience des enjeux techniques et de la surcharge de travail à supporter. Avoir une certaine sensibilité déleveur semble être aussi la clé de la réussite.
Drosophila suzukii
Jean-Luc PETIT, Auteur ; Claudia DANIEL, Auteur ; Jean-Luc TSCHABOLD, Auteur ; ET AL., AuteurA partir de diverses sources documentaires, sont repris des éléments sur la biologie, la prévention et la lutte relatifs à Drosophila suzukii. Cette drosophile de 2-3 mm de long peut s'attaquer à presque tous les fruits (liste non exhaustive) : cerises, pêches, petits fruits rouges, raisins, mais aussi des espèces sauvages comme le sureau. Elle préfère pondre dans les fruits non encore matures. Ses attaques provoquent des traces de piqûres et amènent les fruits à flétrir rapidement, d'autant plus qu'elles favorisent des pathologies secondaires (autres drosophiles, pourriture grise ). La femelle peut survivre dans le sol et pond environ 380 ufs dans sa vie. Mais, son cycle court (jusqu'à un mois) fait que l'on peut observer jusqu'à 13 cycles par an d'où un grand nombre d'insectes produits. Ces éléments expliquent pourquoi la lutte et la prévention sont difficiles. Divers moyens peuvent être mobilisés : la destruction de tous les déchets de fruits de la culture (à brûler, à enfouir à au moins 50 cm de profondeur ou à mettre en seaux ou sacs au soleil pendant plusieurs jours), les filets, le piégeage pour le suivi des cultures ou la lutte (mais alors avec un coût élevé, vu l'important besoin en pièges, ces derniers pouvant être achetés ou fabriqués). Les insecticides bio autorisés n'ont que très peu d'efficacité pour différentes raisons.
Éclaircissage manuel
Jean-Luc PETIT, AuteurL'éclaircissage, qui consiste à éliminer certains fruits sur l'arbre, et la taille en vert vont favoriser la qualité des fruits qui seront récoltés. Pour un éclaircissage efficace et qui ne fragilisera pas le rendement, il est nécessaire de déterminer le nombre de fruits que l'arbre peut porter (pommiers, pêchers, pruniers, abricotiers), à l'aide d'une règle de calcul qui est présentée dans cet article. Pour les pommiers, l'opération devra être effectuée avant que le diamètre de la pomme ne dépasse 24 mm. En production biologique, il conviendra d'éclaircir le plus tôt possible, mais cette décision est à prendre parcelle par parcelle, suivant la variété et suivant l'année.
Arboriculture fruitière : La taille : conduire plus que tailler
Jean-Luc PETIT, AuteurEn arboriculture fruitière, la taille des arbres est une étape importante de la conduite du verger. Elle vise à obtenir une production régulière, abondante et de qualité. Cet article apporte quelques conseils pour la taille des pommiers, poiriers, pêchers, abricotiers et cerisiers. Pour les pommiers, une analyse des différents ports existants permet d'effectuer une taille la plus adaptée à la variété cultivée.
Des biopesticides pour remplacer les pesticides
Jean-Luc PETIT, AuteurOn appelle biopesticide un produit de protection des cultures fabriqué à partir d'organismes vivants ou de ses dérivés. Une de leurs vertus est la rapidité de leur dégradation dans le milieu naturel. Les universités de Lille, Liège et Gand ont accru les connaissances disponibles sur une catégorie prometteuse de biopesticides : les lipopeptides. Les bactéries, par exemple le genre Bacillus, ont déjà des usages agricoles, mais leur efficacité est très variable. L'enjeu est donc d'extraire les molécules d'intérêt des bactéries, ce qui est le cas des lipopeptides. Ces molécules sont tensioactives, fongicides et immunostimulantes. Elles sont testées au champ sur poireau et laitue. Outre la vérification des vertus agronomiques des lipopeptides, il s'agit de s'assurer que leur production industrielle est possible et rentable, grâce à des bioréacteurs qui fonctionnent en continu. Pour le moment, ces derniers ne peuvent produire que quelques milligrammes de lipopeptides quotidiennement, les recherches portent donc sur la possibilité de passage au stade semi-industriel. La toxicité pour l'homme et l'écotoxicité des lipopeptides doit encore être évaluée, mais elle est a priori très inférieure à celle des molécules synthétiques utilisées dans les pesticides classiques.
Chute des feuilles causée par Marssonina, une nouvelle menace pour l'arboriculture fruitière biologique ?
Jean-Luc TSCHABOLD, Auteur ; Jean-Luc PETIT, AuteurApparue en Suisse en 2010, cette maladie fongique est causée par Diplocarpon mali et Marssonina coronaria. Elle touche notamment les vergers biologiques, et les pommiers résistants à la tavelure. La contamination a lieu à partir de la floraison. L'article décrit les symptômes sur feuilles et fruits, qui apparaissent après les longs épisodes de pluies en juillet et août. La maladie peut aboutir à une perte précoce des feuilles et le déclassement des fruits attaqués. Le champignon hiverne dans les feuilles mortes, une mesure préventive consiste donc à en favoriser la décomposition ou alors à les retirer du verger. Les différences de sensibilité variétale sont importantes, mais, malheureusement, les variétés résistantes à la tavelure (Topaz, Ottawa, Rubinola) sont sensibles au Marssonina. D'après des essais suisses, les produits à base d'argile, le cuivre et la bouillie sulfocalcique sont efficaces.
La dynamisation
Jean-Luc PETIT, AuteurDepuis le début du vingtième siècle, de nombreux chercheurs et praticiens se sont intéressés à cette méthode qui vise à modifier la nature subtile de l'eau en lui infligeant un mouvement. L'article revient sur les trois grandes catégories de dynamisation : 1) Les vortex. Faire tourbillonner l'eau a été d'abord expérimenté pour la dépolluer, puis les biodynamistes se sont emparés de la technique pour en découvrir les effets bénéfiques sur les plantes, les hommes et les animaux ; 2) L'électrovibration grâce à des électrodes plongées dans l'eau. Selon Marcel Violet, la structure même de l'eau en serait modifiée, puisqu'elle peut prendre cinq états différents. Or, certains états sont plus intéressants que d'autres pour les êtres vivants ; 3) La Dynamisation Marcel Violet. Il s'agit d'une amélioration de la méthode précédente qui vise à simuler les conditions dans lesquelles se trouve l'eau de pluie lors d'un orage, associée à une transmutation d'une partie du métal de l'électrode en énergie. Ce transfert d'un oligo-élément à l'eau pourrait donc résoudre certains problèmes de carence. Quatre méthodes d'analyse bio-énergétique de l'eau sont brièvement décrites.
La fertilité du sol : Le sol est un organisme vivant
Jean-Luc PETIT, AuteurLe sol est un facteur de production clé pour les systèmes agricoles. Composé d'éléments minéraux, de matière organique, et de macro- et micro-organismes, sa composition et sa structure sont des caractéristiques de sa bonne qualité agronomique. Cet article présente, dans une première partie, les différents éléments d'un sol, leur importance et leur rôle. La seconde partie de cet article cite les critères pouvant être modifiés par les pratiques agricoles. En utilisant le sol comme substrat, celles-ci impactent fortement sa qualité. Enfin, l'importance de la matière organique dans les sols est mise en exergue : l'auteur explique comment elle est formée, notamment à partir de l'action des macro- et micro-organismes, comment elle retient et libère des substances nutritives pour les plantes, et comment il est possible d'augmenter sa quantité dans les sols. En agriculture biologique, il est important de pouvoir combiner production de biomasse et production de cultures pour limiter les pénuries en matière organique.
Viticulture : La lutte anti-mildiou sur vigne
Jean-Luc PETIT, AuteurDans la lutte contre le mildiou sur vigne, le cuivre est communément utilisé en agriculture biologique. Cet article préconise une première application dès le stade deux feuilles et avant l'apparition des premiers symptômes. Cela permet d'habituer la plante à la présence de cuivre et de créer un terrain inhospitalier pour le champignon pathogène. Différents types de produits à base de cuivre et différentes doses d'application sont conseillés, notamment en fonction de la météo à venir. En effet, le cuivre appliqué s'active en présence d'eau, ce qui nécessite une pluie. Celle-ci doit toutefois être modérée pour limiter le lessivage.
Viticulture : La lutte biologique contre l'oïdium et le botrytis de la vigne
Jean-Luc PETIT, AuteurParmi les produits phytosanitaires autorisés en viticulture et arboriculture biologiques, trois fongicides ont fait leur entrée : - l'Armicarb®, spécialité à base de bicarbonate de potassium préconisée pour une application en prévention ; Son mode d'action, complémentaire à celui du soufre, possède également une action « stoppante » sur les champignons pathogènes. - Buran composé principalement de poudre d'ail ; Son action est préconisée contre la tavelure sur pommier et poirier et contre l'oïdium sur vigne. - Prev-AM (anciennement Prev B2), produit naturel à base d'essences d'orange pour la lutte contre l'oïdium en vigne, également utilisable contre le mildiou. Contre les ravageurs de la vigne, Basf Agro a mis en place un service d'accompagnement à l'installation et au suivi de ses diffuseurs à hormones Rak, utilisés contre les cicadelles eudémis et cochylis.
Les acides aminés, les briques de toutes les cellules ?
Jean-Luc PETIT, AuteurVingt-deux acides aminés sont dits essentiels car ce sont eux qui forment les protéines. Les acides aminés, aussi bien que les protéines et les autres dérivés qu'ils forment, interviennent dans l'ensemble des processus biologiques des organismes vivants, végétaux et animaux. Dans les plantes, les différents acides aminés sont présents en différentes proportions et vont remplir différents rôles, comme l'explique Benoît Planques, concepteur des produits de la société Italpollina. Toutefois, ils sont tous importants et une carence peut avoir des conséquences notables. En production végétale, les traitements à base d'acides aminés doivent donc être pensés en fonction des besoins de la plante (phase de croissance, situation de gel ou sécheresse ). Les produits disponibles dans le commerce sont souvent composés d'acides aminés d'origine animale ou obtenus par synthèse chimique. Ils sont alors moins assimilables par la plante et peuvent, dans certains cas, entraîner des phytotoxicités. La société Italpollina a développé Trainer, le premier fertilisant foliaire certifié exclusivement à base d'acides aminés d'origine végétale, avec un triple effet nutritionnel, phytostimulant et/ou anti-stress abiotique.
L'arboriculture biodynamique
Jean-Luc PETIT, AuteurL'arboriculture est une production difficile à conduire en agriculture biologique et biodynamique et elle requiert alors une grande connaissance technique de la production fruitière. La biodynamie, par sa vision holistique, aide l'agriculteur à comprendre les mécanismes qui entrent en jeu dans la production et à réfléchir à la gestion des problèmes de maladies et ravageurs. L'auteur donne, dans cet article, 16 clés pour aborder le verger biodynamique, inspirées des 16 recommandations de Volkmar Lust, conseiller allemand spécialisé en arboriculture biodynamique : - choix des portes greffes, variétés, formes fruitières et méthodes culturales ; - analyses de sol ; - mulch estival ; - compost avec les préparats biodynamiques ; - amendements complémentaires à base de matière organique azotée ; - apport de poudre de roche ; - la question du calcaire ; - établissement de haies et de brise-vent ; - protection et nutrition des oiseaux ; - protection des plantes selon la méthode biodynamique ; - plus de désherbage chimique ; - préparation, épandage et quantité du compost ; - badigeonnage ; - bouse de corne et silice de corne ; - respect des rythmes cosmiques ; - introduction de l'apiculture.
Gelées de printemps : Comment s'en protéger ?
Jean-Luc PETIT, AuteurL'auteur fait ici le tour des solutions permettant de protéger les vergers et les vignes bio contre le gel de printemps : les bougies et chaufferettes, l'aspersion, les tours anti-gel, le Frost-buster, les radiants à gaz, le PEL 101 GV® (molécule antigel pas encore homologuée) et la valériane en biodynamie. Pour chacune de ces solutions, il présente les avantages et les inconvénients et donne parfois quelques conseils d'utilisation.
Le thé de compost, qu'est-ce ?
Jean-Luc PETIT, AuteurLe thé de compost est le produit filtré d'une macération de compost dans de l'eau qui peut être utilisé soit en foliaire, soit directement au sol, soit en ferti-irrigation. Le compost mis au sol n'agit pas comme un engrais, il est un stimulant pour l'activité microbienne dans les sols. Le thé de compost, constitué de micro-organismes, de bactéries, de champignons, de protozoaires, de nématodes..., a un effet antiparasitaire. Cela s'expliquerait par le fait que les organismes bénéfiques colonisent et occupent un "espace" qui n'est plus libre pour les organismes nuisibles (effet antifongique). Les organismes stimuleraient également le système immunitaire de la plante. Après une explication sur la façon d'extraire les bactéries bénéfiques du compost, lors de la préparation, selon un processus aérobique, l'article revient sur : la composition et la qualité du thé de compost ; la possibilité ou non d'ajouter des additifs ; la préparation du thé de compost ; les doses. La science du thé de compost n'est pas précise et son efficacité dépend de la source du compost et de son degré de maturité, du temps d'aération, du type d'additif et du pourcentage compost/eau.
Agroforesterie : Mettre en place une parcelle agroforestière en système bio
Karine TROUILLARD, Auteur ; Jean-Luc PETIT, AuteurCet article est extrait d'une formation réalisée par le GAB 17 (Groupement d'agriculteurs biologiques de Charente-Maritime) en mars 2011. Il rappelle les points essentiels à étudier avant de mettre en place un projet d'agroforesterie : la définition des objectifs, l'analyse des contraintes, le calendrier du projet, le choix de la parcelle et des essences à planter, le plan de placement des arbres, la mise en uvre. En Poitou Charentes, la Chambre d'Agriculture appuie la conception des projets et propose des formations pour l'entretien. Les aides publiques permettent de faire appel à une entreprise pour la mise en place du projet. Les conditions d'éligibilité à ces aides sont rappelées.
Le compostage
Jean-Luc PETIT, AuteurCet article sur le compostage est destiné à ceux qui veulent réaliser et utiliser des composts en agriculture et comprendre, connaître ses processus. Il y a en effet plusieurs types de composts : fumier composté, compost jeune, compost mûr... Le choix dépend du sol, de l'espèce cultivée et des résultats espérés. Une définition du compostage est donnée, extraite d'un guide (2 volumes) de Blaise Leclerc, intitulé "Le guide des matières organiques" et édité par l'Itab. Plusieurs des aspects du compostage sont traités : - Définitons : processus de décomposition de déchets organiques biodégradables, d'origine végétale et/ou animale, sous l'action de populations microbiennes diversifiées évoluant en milieu aérobie, caractéristiques, compost... ; température ; humidité ; aération ; pH ; C/N ; - La pratique du compostage : le compostage de fumier de bovins ; les retournements ; les additifs ; le compostage de fumier d'ovins ; - Valeur agronomique des composts : effets de l'addition d'un compost à un sol... ; les intérêts du compostage ; - Le compost en agriculture biodynamique : des plantes médicinales pour vivifier le compost.
Le Compostage
Jean-Luc PETIT, AuteurCet article apporte de nombreux éléments sur le compostage à l'échelle des exploitations agricoles, de la fabrication du compost à son utilisation. Ce processus de décomposition et de transformation « contrôlées » de déchets organiques est complexe, et doit être adapté en fonction du sol, des cultures à amender, et des résultats recherchés. Le compost se caractérise par sa structure stable et homogène. C'est un produit assaini car les transformations engendrées par les populations microbiennes mises en jeu entraînent une destruction des germes pathogènes, des parasites animaux, des graines et des organes de propagation des végétaux. Cet amendement agit sur les propriétés physiques, chimiques et biologiques du sol, il favorise notamment son aération et améliore sa capacité de rétention en eau. D'autres avantages sont explicités dans cet article et les différents types de compost, en fonction du type de fumier utilisé, sont décrits. En agriculture biodynamique, six préparations de plantes médicinales peuvent être utilisées pour vivifier le compost.
Elixirs floraux ou de fleur
Jean-Luc PETIT, AuteurJean-Luc Petit conseille l'utilisation des fleurs de Bach dans les vergers et les vignes. Il observe ainsi de bons résultats, même s'ils ne sont pas quantifiables car leur champ d'application se fait à l'échelle du verger ou de la vigne en fonction de l'environnement et parfois de l'applicateur. Les fleurs de Bach agissent contre toute forme de stress, comme les maladies ou les vents violents. Il est possible de les acheter, mais aussi de les fabriquer soi-même. Le procédé de fabrication décrit par le Docteur Bach est maintenant remplacé par un procédé plus homéopathique avec la dilution d'une teinture mère. Il est donc possible d'utiliser au choix ces deux procédés pour réaliser les préparations. Différentes méthodes sont décrites ici dans le détail : la méthode solaire, la méthode par ébullition, par infusion solaire ou par récolte directe d'eau dynamisée sur les fleurs. Enfin, cet article présente des conseils pour la conservation et pour l'utilisation des élixirs.
Maladie virale ou autre ?
Jean-Luc PETIT, AuteurCet article, très synthétique, vise à donner des clés pour l'agriculteur qui s'interroge sur les maladies virales en culture ou arboriculture. Ainsi, il donne des éléments à prendre en compte si on suspecte un problème viral et comment le distinguer d'un problème lié à des carences ou à un herbicide. De même, il est expliqué quelle marche à suivre pour confirmer le diagnostic (par analyse de jeunes tissus végétaux). Si une pathologie virale est confirmée, les marges de manuvre restent étroites et la prévention est donc essentielle : lutte contre les vecteurs comme les pucerons, contrôle de la qualité des semis ou encore, non mise en culture d'une parcelle infestée.
Qualité de l'eau pour les bouillies de traitement
Jean-Luc PETIT, AuteurUne attention particulière doit être apportée à la qualité de l'eau utilisée pour préparer les bouillies de traitement. Le pH ne doit pas être trop bas (entre 6 et 6,5) afin de ne pas affecter l'efficacité de la bouillie. En effet, celle-ci peut atteindre jusqu'à 50% de perte d'efficacité avec une eau trop calcaire. S'il est possible d'utiliser de l'eau de pluie pour réaliser les préparations, l'article présente des méthodes homologuées en agriculture biologique pour obtenir une eau de qualité sur sa ferme et pour acidifier ou basifier l'eau. Ainsi, il est possible d'utiliser un adoucisseur qui transforme la calcite et le calcium par une méthode physique ou chimique. Il est aussi possible d'utiliser des purificateurs à cartouches ou de désinfecter l'eau par ultra-violets ou par osmose inverse. L'article aborde aussi des traitements innovants pour « énergétiser » l'eau, comme le système d'énergie Plocher (S.E.P.), la dynamisation Vortex ou la méthode des vasques vives. Un encart présente Marcel Violet, membre de l'académie des sciences, titulaire du Laboratoire thermo-organique et biologique, au centre de recherches médicales et scientifiques de Paris. Ses recherches, s'appuyant sur des expérimentations, ont porté sur la dynamisation de l'eau.
Contre le puceron vert du pêcher : Enfin, une argile française homologuée
Jean-Luc PETIT, AuteurUn nouveau produit contre le puceron vert du pêcher vient d'être homologué : le Kaolin calciné (Sokalciarbo WP). Provenant d'un gisement en Bretagne, il est le seul produit en Europe ayant une autorisation de mise en marché. Son procédé de fabrication est assez lourd : après l'extraction, l'argile est lavée et purifiée, débarrassée du quartz et des particules de mica trop grosses. Ensuite, le kaolin est tamisé, épaissi et transformé en granulés. Il doit encore être réduit en poudre, puis calciné pour une efficacité optimale. Un film de kaolin calciné crée une barrière minérale à la surface du végétal qui repousse les insectes sans les tuer. Le produit est assez résistant au lessivage, aux chocs thermiques et aux ultra-violets. L'application est possible en deux ou trois passages. Ce produit est très écologique puisqu'il ne présente aucun danger pour le producteur, le consommateur, le sol, la faune et la flore. Des essais sont menés sur d'autres ravageurs. Un encadré précise les données de l'étiquette du produit.
La culture de l'olivier bio : Promesse d'un bel avenir
Jean-Luc PETIT, AuteurL'huile d'olive de demain sera bio ou ne sera pas ! Telle est la conclusion de l'étude sur le devenir de la culture de l'olivier commanditée par le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur. La réputation du savoir-faire français et les garanties bio sont des atouts dans un marché très porteur. La maîtrise de la culture de l'olivier dépend de plusieurs facteurs : du soleil et de l'eau ; indispensable fertilisation organique ; protection phytosanitaire (en regard de maladies (oeil de paon) ou dégâts causés par des ravageurs (teigne, cochenille noire...)) ; pièges et prévention...
Gérer l'enherbement au rouleau
Jean-Luc PETIT, AuteurCet extrait d'un article de Viti-net explique pourquoi la gestion de l'enherbement sera facilitée grâce au Rolofaca, rouleau écraseur de végétaux imaginé au Brésil. L'herbe pliée n'a plus la propriété de concurrente hydrique et minérale, et le couvert devient un allié dans la lutte contre les adventices, avec l'effet mulch. Utilisé en France par quelques céréaliers et viticulteurs, le Rolofaca doit être passé pendant le mois de juillet pour que le couvert sèche et crée une sorte de paillis. Ce paillis empêche la pousse des adventices, limite l'érosion et le ravinement des pluies, permet de limiter l'utilisation de pesticides, ce qui augmente la biodiversité. Certains « précurseurs » ont dû fabriquer ou adapter leur matériel pour ressembler à ce rouleau. Il doit être suffisamment lourd pour être efficace et peut être passé à une vitesse de 7 km/h.
Les Hoplocampes
Jean-Luc PETIT, AuteurLes hoplocampes posent de plus en plus de soucis en vergers de pommiers (Hoplocampa testudinae) et de pruniers (hoplocampe noir ou hoplocampe commun du prunier), voire de poiriers (Hoplocampa brevis). L'hoplocampe autrefois considéré comme ravageur secondaire, devient problématique. Le suivi des vols à l'aide de pièges est obligatoire pour lutter contre ce ravageur car ils permettent d'envisager, si besoin, un traitement et de le positionner. Après une explication sur le placement des pièges, l'article donne des indications sur l'organisation de la lutte (qui intervient juste après la floraison (stade G) lorsque les pièges ont démontré une pression justifiant un traitement) et précise qu'un deuxième traitement peut être nécessaire en cas de forte pression 15 jours plus tard... Par ailleurs, l'article donne des indications sur les différents moyens de lutte : produits utilisables ; piégeage massif ; quassia amara ; spinosad.
L'olivier en AB
Jean-Luc PETIT, AuteurCet article est une synthèse assez détaillée des principaux soins et techniques à développer en AB sur la culture de l'olivier. L'auteur introduit son propos sur l'intérêt de développer la culture de l'olive biologique en France pour se démarquer des autres productions européennes et profiter de la renommée de la qualité de la production française. Encore familiale peu de temps auparavant, la production française se professionnalise et évolue vers plus de productivité. Ceci demande une technicité certaine, surtout si la production est faite en bio. Aussi, l'article reprend les principaux points à maîtriser pour l'oléiculture bio : l'exposition, l'irrigation (nécessaire), la fertilisation, la protection phytosanitaire et enfin la taille. Pour chacun des points abordés, des précisions techniques sont fournies, comme des protocoles de traitements.
Le raisin de table : Produire les meilleures grappes
Jean-Luc PETIT, AuteurLe raisin de table bio est très prisé. Cultivé par 313 producteurs, sur 364 ha en 2009, il représente 0,9 % du vignoble français. La vigne est une espèce rustique, qui a peu de besoins. Néanmoins, il est nécessaire d'ajuster son alimentation hydrique et les apports de fertilisation organique pour une production optimale. De plus, comme pour toute culture pérenne, le choix du matériel végétal est déterminant. L'article décrit les grandes caractéristiques des 7 porte-greffes les plus utilisés, et des 14 variétés les plus connues qui présentent un intérêt commercial. Enfin, des conseils sont donnés pour optimiser les conditions de plantation (orientation, préparation du terrain, mode de conduite, tuteurage, arrosage), pour bien choisir le système d'irrigation (protection anti gel ), pour réaliser correctement les opérations en vert (ébourgeonnage, palissage, relevage, effeuillage après la floraison, rognage ou écimage), ainsi que pour bien gérer la protection phytosanitaire du raisin de table.
Un ravageur qui monte : Lutter contre l'hoplocampe
Jean-Luc PETIT, AuteurL'hoplocampe pose de plus en plus de problèmes en vergers biologiques. S'il a souvent été considéré comme secondaire, et qu'il peut provoquer une sorte d'éclaircissage naturel à la nouaison, parfois bénéfique à faible intensité, quelques parcelles atteignent cependant des seuils non acceptables. L'article présente tout d'abord la biologie et le mode d'action des trois hoplocampes : du pommier, du poirier et du prunier. Pour contrer ce ravageur en agriculture biologique, le suivi des vols à l'aide de pièges est obligatoire, afin d'évaluer la nécessité d'un traitement et de le positionner. Si le nombre d'adultes capturés démontre la nécessité de la lutte, celle-ci s'organise juste après la floraison. Trois produits sont actuellement utilisables : les insecticides végétaux (en particulier le quassia) et les nématodes ou les champignons entomopathogènes qui sont appliqués au sol. Le piégeage massif, avec des pièges blancs à 1,80m du sol, donne des résultats. Si le quassia est très utilisé par les arboriculteurs biologiques français, son spectre est cependant large et non sélectif, de même que pour le Spinosad, non homologué en France mais qui serait intéressant dans la lutte contre ce ravageur.
Une belle aventure : Implanter un verger bio
Jean-Luc PETIT, AuteurAvant de se lancer dans la création d'un verger bio, certains points clés sont à prendre en compte, comme le détaille cet article, pour le choix : - du site, de la topographie et de la région ; - du système de verger (intensif, semi-intensif, extensif) ; - du matériel végétal (variétés, porte greffes, pollinisation). De nombreuses informations sont aussi données sur : - la connaissance de son sol ; - les types de sols et les précédents culturaux appropriés ; - la préparation et l'entretien du sol ; - l'aménagement de l'environnement pour favoriser la biodiversité fonctionnelle ; - l'irrigation.
Créer son verger de fruits à noyaux en AB
Jean-Luc PETIT, AuteurCet article traite des points clés à prendre en compte pour la création d'un verger de fruits à noyaux en agriculture biologique : choix du site et topographie, choix du système de verger, choix du matériel végétal, précédent cultural, observations et analyses du sol, préparation du sol, mode d'entretien du sol, aménagement de la biodiversité, irrigation. Il donne également des informations par rapport au choix des porte-greffes et des variétés pour l'abricotier, le cerisier, le pêcher, le prunier, le choix du matériel végétal étant extrêmement important pour réussir son verger bio.
Entretien du sol : Conjuguer les différentes techniques
Jean-Luc PETIT, AuteurQuand le viticulteur décide de mener son vignoble en bio, plusieurs solutions s'offrent à lui pour la gestion du sol au pied des ceps : désherbage mécanique ou thermique, technique du mulching ou enherbement total. Pour l'inter-rang, deux possibilités : soit le maintien du sol nu, soit l'enherbement spontané ou semé. L'article présente différents types de matériels utilisés en désherbage mécanique, ainsi que des plantes susceptibles d'entrer dans la composition d'un mélange à semer dans un vignoble.
Implanter un verger bio (3ème partie) : Le choix crucial des variétés
Jean-Luc PETIT, AuteurPour créer un verger Bio, le choix des variétés et du porte-greffe est crucial. Cet article présente, pour le prunier, le pommier et le poirier, différents porte-greffes à choisir en fonction d'un mode de culture extensif, semi extensif ou intensif et différentes variétés à choisir en fonction du climat et du sol. Le choix de la variété se raisonne aussi en fonction de la surface du verger et du circuit de commercialisation. Quoiqu'il en soit, il n'existe pas de variété idéale en Bio, il est conseillé d'accepter un compromis entre les caractéristiques positives des variétés et leurs contraintes.
L'isothérapie
Jean-Luc PETIT, AuteurEn homéopathie, les substances végétales, animales ou minérales utilisées sont transformées par dilutions successives à partir d'une teinture mère, avec agitation méthodique ou dynamisation. Les préparations biothérapiques sont fabriquées suivant la même méthode, la teinture mère étant remplacée par la cause infectieuse supposée. Les isothérapiques sont des biothérapiques préparés à partir de prélèvements effectués directement sur le malade. Quelques détails sont donnés sur le principe, les prélèvements, les teintures mères et les dilutions en isothérapie. Au verger, l'isothérapie suppose une action à long terme et doit être complémentaire d'autres actions préventives.
La lutte en pratique : Le campagnol, ennemi du verger
Jean-Luc PETIT, AuteurLes dégâts occasionnés par le campagnol dans les vergers relèvent de deux catégories principales qui comprennent diverses espèces, à savoir : - les espèces quasi souterraines qui détruisent les racines ; - les espèces qui écorcent les collets et qui se déplacent en surface. La biologie respective des campagnols terrestres, des champs et provençaux est détaillée. Les divers moyens de lutte existants, préventifs et curatifs, sont présentés en détail, il s'agit par exemple de : - favoriser les prédateurs naturels des campagnols ; - suivre quelques mesures prophylactiques liées au sol, à la couverture végétale et aux résidus de récolte ; - utiliser du tourteau de ricin comme fertilisant azoté ; - inonder la parcelle ; - gazer les galeries au monoxyde de carbone ; - mettre en place des pièges Topcat, très efficaces ; - poser des barrières à campagnol.
Olives et cerises : Quelle mouche vous a piquées ?
Jean-Luc PETIT, AuteurEn agriculture biologique, les mouches occasionnent des dégâts importants. Pour l'olivier, la lutte est possible en respect du cahier des charges européen. En revanche, pour le cerisier, la réponse technique n'est pas toujours au rendez-vous. La mouche de l'olive (Bactrocera oleae) est un diptère qui présente 3 à 5 générations par an. La lutte comprend deux stratégies : le Spinosad (homologué en bio en France pour l'olive, mais pas sur la mouche de la cerise) et la kaolinite (en cours d'homologation). Le Spinosad, qui agit sur le système nerveux, ne semble pas présenter de risque d'apparition de résistance croisée mais n'est pas sans effet sur les abeilles, les trichogrammes et autres parasitoïdes. La kaolinite agit comme un répulsif sur les ravageurs et a un effet sur les maladies fongiques. Les pièges massifs et la lutte prophylactique peuvent aussi protéger les oliveraies contre la mouche. Contre la mouche de la cerise (Rhagoletis cerasi), seul le piégeage massif est utilisable. Des pistes de recherche existent et concernent notamment : les auxiliaires prédateurs, les parasites (champignon Beauveria bassiana ) et les agents entomopathogènes (nématode Steinernema carpocapsae ), les hormones d'oviposition, le neem , sans négliger le rôle des oiseaux insectivores.
Planter un verger bio (2ème partie) : Le choix crucial des variétés
Jean-Luc PETIT, AuteurParmi les paramètres prioritaires à prendre en compte lors de l'implantation d'un verger, figure le choix des variétés. L'article propose une sélection de porte-greffes et variétés adaptés aux conditions de l'agriculture biologique et de la biodynamie, pour l'abricotier, le cerisier et le pêcher. Des tableaux présentent les différents porte-greffes de l'abricotier, avec avantages et inconvénients ; les pollinisateurs recommandés en cerisiers en fonction des variétés ; les variétés en pêches et nectarines, ainsi que la sensibilité des variétés de pêchers à différentes maladies et ravageurs.
La bouillie cuprique EEC
Pour lutter contre le mildiou, il existe le cuivre et la bouillie bordelaise. Des brésiliens ont conçu une nouvelle formule : la bouillie cuprique EEC. Elle permettrait de réduire jusqu'à 400 fois la dose de cuivre. Cette nouvelle formule intègre du vinaigre de vin et des graines de lin. La formule de fabrication est donnée, ainsi que les résultats, plutôt concluants, d'une expérimentation sur plusieurs cultures : pommes de terre, choux, pêchers, citrus, Elle garde les propriétés phytosanitaires des fongicides cuivriques mais en minimisant les doses de cuivre.
Entretien de l'arbre : C'est le pied
La conduite du verger en agriculture biologique implique la mise en place d'alternatives aux herbicides pour la gestion du sol sous la ligne d'arbre. Différentes techniques sont présentées : -Le travail mécanique est conseillé durant les 4 à 5 premières années pour empêcher toute concurrence herbacée. Il est coûteux en temps et en investissement, du matériel de précision étant nécessaire. Les avantages et inconvénients sont listés et les différents types de matériels présentés : disque chausseur et déchausseur, fraises ou rotovator, lame ou couteau, herse rotative. Un encart donne des noms précis de matériel et de constructeurs. -Le désherbage thermique est efficace pour éliminer les jeunes pousses et le chiendent et lorsque le travail du sol est difficile. -Le mulching est aussi intéressant dans ces conditions et présente d'autres avantages quant à la gestion de l'eau, des adventices et du sol. Il attire cependant les campagnol et retarde le réchauffement du sol. Les matériaux utilisables sont présentés : matériaux nobles (paille d'orges, de blé , écorces des résineux), paillis plastiques (bâches tissées ou non) , mulch de végétaux (chanvre, jute, liège, amidon de maïs). -Enfin, l'enherbement permanent est une bonne solution après les premières années. Les avantages et inconvénients sont listés puis des conseils sont données sur le choix des espèces à implanter et la conduite de l'herbe.
La musique & les plantes
Jean-Luc PETIT, AuteurEn juin 1992, Joël Sternheimer, professeur à l'Université européenne de la recherche, a déposé le brevet du « Procédé de régulation épigénétique de la synthèse protéique », une théorie révolutionnaire qui apporte un éclairage scientifique, entre autres, aux rapports entre la musique et le vivant. Ces recherches originales sont à la charnière entre la biologie moléculaire et la physique quantique. Elles mettent en évidence l'existence d'ondes d'échelle émises à des fréquences inaudibles, notamment par les acides aminés, qui expliqueraient certains comportements et interactions des molécules entre elles. En transposant ces ondes en notes de musique, chaque protéine peut être caractérisée par une mélodie spécifique. Sa diffusion amplifiée pourrait stimuler la synthèse de la protéine. Le rythme, la valeur de la note et le timbre peuvent aussi se calculer approximativement mais la sensibilité humaine s'avère plus précise. Les résultats d'expériences sont assez impressionnants et offrent un champ d'application énorme comme alternatives douces aux biotechnologies. Un exemple est donné pour lutter contre la pollution de l'air.
Le nim (ou neem), l'arbre miracle ? - L'insecticide se fait désirer
Sélectif, donc moins destructeurs que d'autres insecticides naturels autorisés en bio comme la roténone et le pyrèthre, et ne provoquant pas d'accoutumance, le neem présente de nombreux avantages : il contient 7 molécules insecticides, semble ne provoquer aucune résistance et être très peu toxique pour les abeilles, les vers de terre ou les mammifères. Mode et spectre d'action sont présentés. Malgré ses qualités et bien qu'il soit autorisé par le règlement européen bio, le neem (ou margousier) n'est toujours pas homologué en France.
Le nim (ou neem), l'arbre miracle ? L'insecticide se fait désirer
Le neem, arbre originaire de l'Asie tropicale du Sud-Est, a des propriétés insecticides et/ou insectifuges. Il a plusieurs effets sur les insectes : répulsivité ou anti-appétence, mais aussi bouleversements comportementaux et physiologiques qui sont létaux à terme. Des études ont montré que le neem est efficace contre 128 espèces de parasites et 200 espèces d'insectes ravageurs. Plusieurs firmes industrielles commercialisent déjà des insecticides brevetés à base de neem. Il s'agit le plus souvent d'huile enrichie en azadirachtine de façon à obtenir une teneur garantie. Le neem semble avoir de nombreux atouts (absence de résistance, toxicité nulle pour les abeilles et pour les vers de terre, toxicité moindre par rapport à l'aspirine, les pyréthrénoïdes et la caféine, biodégradable à la lumière). L'efficacité du neem varie selon les espèces de pucerons (très efficace sur le puceron cendré du pommier et sur le mauve du poirier, et efficacité nulle sur le puceron vert du pêcher). Autorisé depuis 2000 par le cahier des charges européen, cet insecticide n'est toujours pas homologué en France.
Pommes, poires : Choisir les variétés adaptées à la bio
Le choix du matériel végétal est extrêmement important pour réussir son verger bio. A la création ou en surgreffage, les variétés doivent être adaptées à la fois au climat et au sol, en tenant compte de la surface du verger et de son circuit de commercialisation. Un bon compromis peut être trouvé en diversifiant sa gamme et en s'orientant vers des variétés présentant une bonne rusticité globale et une bonne résistance. Les variétés résistantes à la tavelure sont d'un grand intérêt pour la production de pommes en particulier dans les régions à forte pression. Un grand nombre de variétés "classiques" sont présentées, tout comme des variétés résistantes à la tavelure dites "RT", celles plus connues et déjà plantées, et celles à tester. Des variétés anciennes sont présentées pour les régions nord, sud-ouest et sud-est, destinées surtout aux circuits courts et pas toujours faciles à produire. Une dizaine de variétés de poires sont aussi présentées, très peu présentant à ce jour des défauts majeurs pour la bio.
Pommier, poirier, pêcher, abricotier : Conduire plutôt que tailler
Jean-Luc PETIT, AuteurLa raison principale de la taille des arbres fruitiers est d'obtenir une production abondante, régulière et de bonne qualité. Cette opération présente des caractéristiques propres à chaque espèce, mais au sein de chacune, la taille diffère en fonction des variétés. Les grandes tendances sont présentées ici en détail et illustrées pour le pommier avec : - les différents types de port selon lesquels sont classées les variétés ; - l'adaptation de la taille au type de port ; - les deux tendances naturelles de branches fruitières ; - les trois étapes importantes pour leur conduite ; -la taille sur brindille couronnée ; - l'intensité de la taille ; - la taille des arbres âgés ; - les principes à appliquer. Des conseils sont aussi formulés pour le poirier, le pêcher, l'abricotier et le cerisier. Enfin, les périodes appropriées pour les différents types de taille sont évoquées.
Au verger comme à la vigne : Enfin de nouveaux produits de traitement
De nouveaux produits sont autorisés en bio pour les viticulteurs et arboriculteurs. L'article détaille, pour chacun des produits, les cultures, ravageurs et/ou maladies visés, les conditions et précautions éventuelles d'utilisation, l'avancé des procédures d'homologation et les dérogations en cours. C'est le cas de la roténone, qui sera bientôt supprimée, ainsi que du pyrèthre et de l' "Esquive WP" qui attendent une autorisation définitive. De plus, quatre inédits ont été inscrits dans la liste positive de traitements phytopharmaceutiques utilisables en bio : le spinosad, le bicarbonate de potassium, l'octanoate de cuivre et l'éthylène. Le " PEL 101 GV " permet lui de lutter contre le gel printanier de la vigne.
Arboriculture : Convertir son verger en bio, c'est le moment !
Confrontée à une forte demande, tant en circuits courts qu'en circuits longs, l'arboriculture biologique doit se développer. Cependant, la maîtrise technique des vergers en conversion est difficile. L'arboriculteur doit d'abord apprendre à aborder différemment la fertilisation et la protection des arbres. Ensuite, le rendement risque d'être réduit. Les précautions à prendre sont : choisir des matières organiques qui relanceront l'activité microbienne, partir avec des vergers sains et ayant une pousse végétative équilibrée, éviter l'enherbement sur le rang les premières années, favoriser un environnement végétal et animal riche (haies...) et suivre les aspects administratifs.
Le carpocapse du pommier : l'ennemi n° 1 des vergers
Le carpocapse est le ravageur qui pose le plus de problèmes en verger bio. Ce papillon de nuit dont la larve, populairement appelée vers de la pomme, s'attaque aux fruits du pommier, du poirier, du cognassier, du noyer et du nashi, est bien connu des arboriculteurs. Certains facteurs sont aggravants (proximité de sources lumineuses telles que grandes routes, de noyers...). Il existe deux parasitoïdes naturels : les trichogrammes et le champignon beauveria bassiana. La lutte peut se faire par pièges à phéromone et confusion sexuelle, par insecticides biologiques (virus de la granulose et bacillus thuringiensis), avec de la kaolinite calcinée (répulsif) ou des filets paragrêles, avec un bio-insecticide à base de nématodes entomopathogènes, par phytothérapie (Ryania, tanaisie...) ou avec le Spinosad, issu de la fermentation d'une bactérie du sol.
Défenses naturelles des plantes
Pour réduire la virulence des ravageurs et des maladies sur les légumes, les arbres fruitiers ou les vignes, il faut établir et entretenir un agro-éco-système équilibré. Le but est d'entretenir une biodiversité afin qu'aucune espèce ne pullule au détriment des autres. Cela passe par la diversification des couverts herbacés, la création de haies, le semis de bandes florales, et l'implantation de nichoirs D'autre part, il est important de bien nourrir le sol pour qu'il nourrisse la plante et qu'il favorise son immunité. Les défenses des plantes se manifestent aussi par leurs formes et par les odeurs qu'elles dégagent.
L'extrait de sésame : pour lutter contre les insectes résistants aux insecticides
Une nouvelle technique faisant appel à l'extrait d'huile de sésame, appelé pipéronyl butoxide, a été mise au point. Elle permet de surmonter la résistance des insectes aux insecticides mais offre aussi les avantages d'utiliser moins d'ingrédients actifs dans les insecticides et d'avoir un coût bas.
Nouveaux pièges contre Ceratisti capitata
Alors que la technique du piégeage massif à l'aide de pièges chromatiques jaunes englués est insuffisante et que les insecticides d'origines naturelles sont soit inefficaces, soit non homologués en France, différents essais sont menés pour combattre la mouche méditerranéenne ou Ceratisti capitata. Le spinosad appât et les pièges fermés contenant un insecticide chimique de synthèse et des attractifs alimentaires spécifiques à la Cératite sont les alternatives proposées, mais leur usage dépend de la règlementation en vigueur.
Le point sur les argiles calcinées du commerce
Des essais sont effectués, depuis 1998, en viticulture et arboriculture, à propos de l'emploi de la kaolinite calcinée. Son application est délicate mais les essais montrent son effet répulsif sur le psylle, les pucerons, le carpocapse.
Pommiers : Lutter contre les ravageurs et les maladies
Parvenir à une protection phytosanitaire du verger bio la moins interventionniste possible nécessite une nutrition juste du sol et des arbres. Le but est d'obtenir un végétal sain via des pratiques culturales douces, un choix variétal résistant aux maladies et ravageurs et un aménagement environnemental autour et à l'intérieur du verger favorable à la biodiversité. L'article fait le tour des principaux ravageurs (pucerons, hoplocampes, acariens, anthonomes) et des maladies (tavelure, oïdium, chancre), en indiquant la prophylaxie (taille, fertilisation, variété...) et les moyens de lutte (traitements huileux, piégeage...).
Produits bio au jardin : quel avenir
La réglementation en France et le cahier des charges en Europe sur l'utilisation de produits phytosanitaires en agriculture biologique sont très strictes. Présentation de cette réglementation, des produits abandonnés, de ceux en cours d'homologation et de la nouvelle dénomination qui caractérise tous les produits d'origine naturelle : les SDN (Stimulateurs de Défense Naturelle). Une partie de l'article est consacrée aux défenseurs de l'ortie, un tableau présente les principaux produits à disposition des jardiniers et des agriculteurs bio.
Protection des vignes et vergers : Des fleurs contre les ravageurs
Les oiseaux insectivores, les micro-organismes et les prédateurs présents dans les vergers et les vignes aident à contrôler les ravageurs. Les zones fleuries abritent et nourrissent (pollen, nectar, présence de proies) les insectes bénéfiques (guêpes parasites, insectes prédateurs tels que chrysopes, coccinelles, syrphes...). Trois types d'aménagements sont possibles : le couvre-sol (semis dans les allées du verger ou de la vigne et qu'il faut laisser monter à graines), la bande florale (établissement de zones protégées), la plante compagne utilisable dans les petits vergers (implantation de fleurs pérennes ou bisannuelles sous la couronne de l'arbre). La gestion des plantes, le choix des espèces (famille des ombellifères, composés, légumineuses, labiacées, crucifères, polygonacées, phacélie) et le mode de semis sont à étudier pour assurer la réussite de cette implantation.
Des réponses aux impasses provoquées par l'agrochimie
Une nouvelle technique faisant appel à l'extrait d'huile de sésame, appelé pipéronyl butoxide, associé à un produit insecticide (pyrèthre, roténone...), pourrait diminuer les risques d'apparition de résistance chez les insectes ravageurs. Il est possible de contrôler efficacement la tavelure en utilisant des extraits de yucca, remplaçant ainsi l'utilisation du cuivre. Des extraits de cactus, utilisés sur des vignes, augmentent la résistance et la santé de ces dernières. Enfin, l'extrait d'aloé vera serait très utile dans la cicatrisation des plantes, après une grêle par exemple.
Le BRF, le Bois Raméal Fragmenté
Cet article présente les effets bénéfiques de l'apport de Bois Raméal Fragmenté (BRF) : apport de matière organique " vivante " riche en nutriments, sucres, protéines, cellulose et lignine, isolation au froid, diminution de l'évaporation en période de sécheresse, augmentation de la mésofaune, augmentation de rendement Des compléments d'information plus nuancés sont également donnés.
Le coin de la bio-dynamie
Le basalte, riche en silice, en magnésium et en nombreux oligoéléments, stimule l'activité microbienne des sols, qu'ils soient acides ou basiques. Il est utilisable en amendement comme en foliaire.
L'éclaircissage en verger de pommiers
La régulation de production sur un verger de pommiers est essentielle d'un point de vue économique comme pour l'obtention d'une récolte de qualité. La taille est la première des opérations, elle doit être éclaircissante et prendre en compte le potentiel du verger.
Fertilisation du verger bio : " Nourrir le sol pour nourrir l'arbre "
Cet article fait le point sur la fertilisation en verger bio. Par rapport au conventionnel, les apports sont quantitativement limités pour ne pas nuire à la qualité des fruits, à leur aptitude à la conservation et pour ne pas favoriser leur sensibilité au parasitisme. L'auteur recommande de bien connaître son sol (étude géologique et pédologique, profil de sol) avant de fertiliser (chaque cas est différent). Il liste, pour les différents éléments fertilisants (azote, phosphore, potassium, magnésium), leur disponibilité dans le sol, leur assimilation par les arbres et par quel moyen en apporter dans le sol. Le reste de l'article est consacré à la gestion des matières organiques (compost, fumier, technique du double apport) et à la nécessité ou non de faire un chaulage.
Phytothérapie : Les plantes au secours des arbres
Face aux réductions de cuivre, demain peut-être à celles de soufre, ainsi qu'aux insecticides végétaux sur la sellette, la phytothérapie (préparation à base de plantes) s'avère une réponse pour le soin des arbres fruitiers. Cet article donne quelques rappels sur la réglementation vis-à-vis des SDN (Stimulateurs de Défenses Naturelles), sur leurs modes d'action, la fabrication des purins et leur utilisation. Le mode de fabrication des préparations les plus courantes (purin d'ortie, décoction de prêle, purin de tanaisie) est également décrit. Des résultats d'essais sont également donnés.
Apports foliaires en arboriculture et viticulture biologique
Cet article fait le point sur les apports foliaires en arboriculture et en viticulture biologique (oligo-éléments et macro-éléments, en rappelant les rôles de chacun de ces éléments pour les végétaux). L'auteur attire toutefois l'attention sur le fait que la fertilisation foliaire ne peut en aucun cas se substituer à la fertilisation organique du sol, elle est juste complémentaire.
L'argile, son utilisation en arboriculture
Cet article nous expose les différents types d'argile que l'on peut utiliser en arboriculture, comme l'illite, la bentonite...et dans quels cas les utiliser. On pourra constater tous les avantages de l'utilisation de l'argile dans l'arboriculture. Une liste est disponible pour connaître les entreprises distribuant des argiles.
Grands défis pour les petits fruits rouges
Cultures gourmandes en main-d'oeuvre car peu mécanisables, les fruits rouges ont l'avantage de rencontrer peu de verrous techniques. Hormis pour le framboisier, les risques phytosanitaires sont faibles. Néanmoins, l'enherbement sur le rang reste un souci pour les producteurs.
Lutte contre le puceron cendré du pommier Dysaphis plantaginea et contre le puceron lanigère du pommier Eriosoma lanigerum
La société Horpi System (www.horpi.be) réalise des essais de lutte biologique contre le puceron cendré (Dysaphis plantaginea) et contre le puceron lanigère (Eriosoma lanigerum), après la floraison, moment où la lutte est délicate, avec des larves de la coccinelle Adalia punctata. Pour le puceron cendré, la formation des colonies n'est pas stoppée, mais celles-ci sont nettoyées beaucoup plus rapidement, et moins de dégâts sont relevés sur fruits, ainsi que les déformations sur pousses. Le développement du puceron lanigère sur pousses est également fortement freiné. Pour finir, sont présentées les modalités des essais prévus pour valider l'impact de ces lâchers après floraison, dans des vergers professionnels.
La lutte contre les campagnols en arboriculture fruitière
A l'automne, les premières visites dans les vergers du grand sud-est et sud-ouest ont révélé une infestation, parfois très importante, par les campagnols. Il est donc urgent d'intervenir d'autant plus que l'automne est la période la plus favorable à la reproduction mais aussi à la destruction de ces ravageurs. Il existe d'abord des prédateurs naturels. Mais il est également possible d'utiliser des techniques de lutte telles que le mélange blé/plâtre/eau, l'inondation du terrain ou encore l'utilisation de pièges.
Quelques rappels pour bien comprendre le chaulage
Fortement inspiré de Y. Hérody, cet article récapitule les intérêts du chaulage (structure du sol, saturation en bases du sol ), les doses et modes d'apports (petits apports réguliers de roche finement broyée ou apports importants de sable crayeux, augmentation de la dose si présence d'aluminium toxique dans le sol ), ainsi que les tests de terrain (la carbo).
La silice
Représentant près de la moitié de l'écorce terrestre, la silice est peu active sur le plan chimique mais a un rôle primordial dans le processus métabolique des plantes, notamment lors de période de stress (gel, sécheresse, excès d'azote, carences...). Le dépôt de silicium sur les feuilles augmente la protection des fruits.
Effet éliciteur des préparations phytothérapeutiques
Depuis des décennies, des préparations végétales sont utilisées pour lutter contre les maladies et ravageurs des cultures. Ainsi, le purin d'ortie, la décoction de prêle et l'infusion d'aïl sont efficaces pour lutter contre les maladies fongiques telles que l'oïdium, le mildiou et le Botrytis. A ce jour, le mode d'action de ces produits n'est pas clairement établi. Cependant, le fait que certaines préparations végétales agissent efficacement de manière préventive laisse à penser qu'elles amélioreraient la résistance des plantes et qu'elles auraient ainsi une activité de type éliciteur.
Framboisiers : Vive le paillage
Présentation d'une technique très utilisée au Québec par les agriculteurs biologiques et qui permet d'éviter d'avoir à désherber les framboisiers : le paillage. Cette technique, classique sur les cassis, est en cours d'expérimentation chez nous : effets positifs sur les fruits et le sol, matériaux à utiliser, précautions à prendre.
Des haies pour moins traiter
Réduire la virulence des déprédateurs par la mise en place et l'entretien d'un agrosystème équilibré et diversifié, impose de compenser la monospécificité de la culture. L'implantation de haies denses, diversifiées, reliées à d'autres couverts, possédant des arbres creux mais correctement entretenues permet un maintien de la biodiversité. Une liste décrivant succintement plusieurs arbres et arbustes permettra aux agriculteurs de réaliser un premier choix.
Moyens alternatifs de lutte
"L'AFPP (Association Française des Producteurs de Plants) a mis en place, début 2001, la commission ""moyens alternatifs de lutte contre les maladies et les ravageurs"", chargée de traiter de tous les moyens de lutte susceptibles d'être mis en jeu dans une protection raisonnée des cultures. Cette commission comporte plusieurs groupes de travail (micro-organismes, macro-organismes, méthodes de travail et prophylaxie), animés par des professionnels du secteur concerné."
Le neem, un insecticide naturel
Le neem, arbre d'origine tropicale, fournit, entre autre, un insecticide naturel qui pourrait répondre à certains problèmes difficiles à résoudre en bio. L'écorce, les feuilles et les graines de cet arbre contiennent une grande quantité de molécules organiques, et notamment près de 70 familles de terpènes. L'azadirachtine, un alcaloïde présent dans le neem, a particulièrement retenu l'attention des chercheurs. Le mode d'action spécifique du neem, dit systémique, présente des avantages indéniables par rapport aux insecticides bio classiques, comme la roténone et le pyrèthre.
Soignez votre verger à l'argile
En France, aux Etats-Unis et en Allemagne, diverses expérimentations ont été mises en place autour de l'argile pour mettre à jour de nouveaux moyens d'action au verger. Trois variétés sont beaucoup utilisées en arboriculture. Présentation de quelques utilisations possibles : en badigeon, comme cicatrisant contre la tavelure, comme remède efficace contre la cloque du pêcher ou en prévention contre le psylle du poirier... A découvrir absolument.
Gestion de l'enherbement en culture de framboisier
Jean Luc Petit nous fait part des visites réalisées chez des producteurs de fruits rouges québécois. Compte tenu du froid hivernal, la principale préoccupation de ces producteurs est la gestion de l'enherbement. Non satisfait du sarclage ils ont choisi de revenir au paillage sur le rang et à la culture de plantes couvre sol dans l'entre rang. Le paillage peut être réalisé avec différents matériaux mais en framboisiers, la paille est le plus utilisé. Utiliser le paillage nécessite d'être vigilant, pour ne pas pénaliser les cultures nitrophiles comme le framboisier, à la faim d'azote liée à la décomposition par les micro organismes du mulch. Il faut tenir compte du rapport C/N du mulch, afin de pouvoir éventuellement apporter un engrais organique. Pour la gestion de l'entre rang avec un couvre sol permanent, l'utilisation de légumineuses peut être un moyen pour limiter la compétition avec les framboisiers.
Le Trichoderma, le biofongicide ?
Parmi les champignons antagonistes qui vivent dans le sol, on rencontre presque toujours une espèce du genre Trichoderma. Les membres du genre Trichoderma sont des mycètes filamenteux qui peuvent être isolés dans beaucoup de types de sol. Ils font partie de l'environnement sain du sol. Le Trichoderma harzianum est un champignon naturel, rustique, très bon colonisateur. L'aspect du mycélium est blanc et les spores sont de couleur verte. Arbo Bio Infos propose dans cet article de découvrir plus en détail cet antagoniste microbien puissant, polyvalent et d'une grande souplesse d'adaptation.
Les fleurs compagnes de nos arbres fruitiers
Pour encourager les insectes et acariens bénéfiques pour les arbres fruitiers, il faut d'abord leur permettre de disposer d'abris pendant la saison et l'hors-saison, mais aussi de leur assurer des sources de nourriture. C'est pourquoi, il est conseillé de choisir, pour les massifs, des espèces à floraison étalée afin d'offrir des fleurs, aux précieux auxiliaires, le plus longtemps possible tout au long de l'année. Ombellifères, composées, légumineuses, labiacées..., cet article propose un tableau de différentes espèces à implanter, en bandes florales pour certaines, en couvre sol pour d'autres. Ce choix est bien sûr à adapter en fonction du climat et de la flore de la région.
Fruits rouges en agriculture biologique
Ce guide technique sur les fruits rouges en agriculture biologique rassemble le savoir technique et l'expérience des producteurs, complétés par une recherche bibliographique actualisée. Vous trouverez les techniques de conduites (les formes fruitières, la fertilisation, les traitements phytosanitaires), les variétés et des données économiques concernant les plantations de framboise, de cassis, de groseille, de mûre et de myrtille. Ce guide s'inscrit dans la liste des outils d'aide à la conversion à l'agriculture biologique mais sera également un excellent support pour les producteurs "confirmés" à la recherche des dernières innovations techniques.
Les protections alternatives
Devant les réductions de cuivre et demain du soufre et de la bouillie sulfocalcique, la phytothérapie et l'isothérapie sont des réponses majeures pour soigner nos arbres fruitiers. Un des principes de base de l'agriculture biologique est de ne pas perturber les équilibres naturels par des interventions brutales. Lorsqu'ils utilisent des produits à base de plantes, en préventif ou pour faire face à une attaque subite, les arboriculteurs bio appliquent ce principe. Les composés des plantes utilisées sont d'origine naturelle et ne polluent pas l'environnement du fait de leur décomposition rapide sans résidus. Quant à l'isothérapie, son principe est assez similaire à celui de l'homéopathie, à la différence que la teinture mère, à la base de la préparation isothérapique, est fabriquée à partir d'un prélèvement d'une partie de la maladie ou du ravageur à traiter. Cet article présente les protections alternatives qui s'offrent aux arboriculteurs bio et délivre quelques recettes pour la préparation des purins, décoctions, infusions et autres préparations biothérapiques qui peuvent faire des miracles au verger s'ils sont bien utilisés.
Tout cuivre or not tout cuivre
Présentation des différents sels de cuivre, de leurs actions fongicides et bactéricides, préventives contre les maladies, de leur efficacité mais aussi de leurs effets indésirables sur les plantes, dans le sol ou les lieux aquatiques. Faut-il interdire le cuivre ? Aujourd'hui les professionnels réduisent les doses et associent divers composés.
Verger fleuri, panier garni !
Des arboriculteurs professionnels ont expérimenté une solution écologique pour lutter contre les pucerons et autres insectes qui s'attaquent aux vergers : semer des fleurs au pied de leurs arbres. En effet, la présence de parterre de fleurs dans les vergers familiaux ou au pied des arbres fruitiers permet d'abriter, de nourrir et de favoriser le travail de précieux insectes auxiliaires comme les coccinelles, les syrphes, les chrysopes. Conseils pour aménager les plantations et choisir les différentes espèces florales.
Les vertus de la propolis
La propolis qui recouvre les bourgeons de certains arbres ou certains fruits est recueillie par les abeilles qui la mêlent à une sécrétion salivaire pour son utilisation dans la ruche en guise de ciment ou baume. Denrée précieuse, la propolis possède des vertus dont la médecine douce et l'agriculture savent tirer partie. Conseils utiles pour la préparation de teinture mère en arboriculture.
Apports foliaires en AB
Quels sont les symptômes en cas de carences en bore, zinc, azote, calcium, magnésium, fer ou manganèse ? Comment réaliser les apports ? Pour Jean-Luc Petit, il est préférable d'utiliser des engrais foliaires et d'avoir les éléments sous forme d'oligo-éléments. Les traitements devront si possible être effectués un jour fruit ou feuille du calendrier lunaire.
Le badigeonnage : une seconde peau pour passer l'hiver
Le badigeon appliqué sur l'écorce des arbres fruitiers, en fin d'automne ou au début de l'hiver, atténue les différences de température entre côté soleil et côté ombre, protège les tissus internes contre le gel et les nourrit. Le badigeonnage permet aussi de lutter contre les cochenilles et autres parasites. Il inhibe le développement des mousses et des lichens, bloque l'éclosion des oeufs des pucerons, des psylles ou des cochenilles. Son effet bactéricide et fongicide limite tout début d'attaque bactérienne et cryptogamique. Les recettes de composition du badigeon sont multiples, l'auteur en propose deux.
La cloque du pêcher et du nectarinier
La cloque est causée par le champignon Taphrina Deformans. Elle passe l'hiver sous la forme de spores libres sur la plante, souvent dans les écailles des bourgesons et s'observe sur les feuilles, au printemps. Ses dégâts sont importants car en réduisant la photosynthèse, elle endommage la récolte et ralentit la croissance de l'arbre. De plus, ses effets peuvent se répercuter sur les années suivantes. En cas d'infestation grave et répétée, la maladie peut entraîner la mort de l'arbre. Conseils pour une lutte préventive et calendrier des traitements.
Les insecticides végétaux
Quassia, pyrèthre et roténone sont bien connus mais il existe d'autres insecticides végétaux comme ryania, anabasine, vératrine et neem. Jean-Luc Petit rappelle pour chacun le principe actif et le mode d'utilisation. Mais attention, tous les insecticides ne sont pas commercialisés et les trois derniers ne figurent pas au cahier des charges.
Maladies de conservation du pommier
Le point sur les maladies de conservation du pommier, dûes au manque de calcium à la maturité des fruits, aux pourritures qui se développent en fin de cycle végétatif et lors du stockage des fruits en frigo.
Travaux d'été en verger de fruits à pépins
Pour Jean-Luc Petit, l'éclaircissage accompagné d'une taille en vert et une cueillette réalisée quand le fruit est mûr sont les clés d'une bonne récolte. L'éclaircissage doit être précoce pour jouer sur l'alternance et la qualité organoleptique du fruit, tandis que la taille permet une bonne coloration, une meilleure prophylaxie et une simplification de la taille hivernale. Pour la cueillette, le plus délicat reste le choix de la date mais de nombreux tests existent pour aider à la prise de décision.
Le badigeonnage
Plusieurs recettes de badigeons naturels sont proposés. Si le badigeonnage des arbres n'a pas été fait en début d'hiver, il peut s'appliquer fin février, ou à la fin des grosses gelées.
La cueillette et le stockage
Plus la récolte sera courte, meilleure sera la conservation. Une cueillette précoce amène des problèmes de Bitter Pit et de Scad, tandis qu'une cueillette tardive favorise l'Echaudure molle et la Sénescence. Premiers conseils d'une longue série pour faire une cueillette optimale et un stockage en chambre froide garantissant une bonne qualité et une bonne conservation (pour les pomme et les poires uniquement).
Dossier Bore
Si les cultures souffrent de carence en bore, il est utile de détecter les symptômes dès le début, le manque de bore ayant des conséquences sur la conservation des fruits. Description de ces symptômes spécifiques à chaque arbre fruitier : pommier, poirier, pêcher, abricotier, prunier, cerisier, amandier, noyer, olivier, framboisier et groseillier. Est inclue aussi une liste des produits biologiques qui peuvent être utilisés pour lutter contre ce problème.
Les engrais verts en arboriculture biologique
Les engrais verts en arboriculture ont de nombreux avantages : protection du sol contre l'érosion et l'asphyxie, mobilité et disponibilité des éléments minéraux, entretien de la fertilité du sol, fixation de l'azote et régulation de sa libération. De plus, l'engrais vert permet de passer n'importe quand dans le verger. Mais cette technique a aussi des inconvénients : campagnols, concurrence pour l'eau et les engrais ; si ces derniers sont semés en début d'automne, il y a risque de gelées printanières. Du travail du sol au choix des espèces en passant par le semis, présentation de la technique avec de nombreux conseils très pratiques.
Fertilisation
Parce qu'il faut nourrir le sol pour nourrir la plante, voici un numéro spécial sur la fertilisation organique en verger bio. En arboriculture biologique, la matière organique du sol provient des débris végétaux issus de l'arbre, feuilles, bois de taille et racines, et de l'apport fait par l'arboriculteur : compost, engrais organique, mulch, engrais vert et tonte de la strate herbacée. Ainsi arbres, apports et enherbement sont essentiels pour raisonner la fertilisation du verger.
Tavelure
La tavelure est certainement le champignon le plus redouté dans les vergers de pommiers conduits en agriculture biologique. Pour la combattre, différents traitements à base de soufre, de cuivre, d'argile, d'algues, de silicate de soude ou de plantes sont proposés à l'arboriculteur bio.
Traitements phytosanitaires
Traitements de mai mis à jour. A cette période de l'année, les parasites des arbres fruitiers deviennent les compagnons quotidiens des arboriculteurs. Le point sur les méthodes et produits autorisés en agriculture biologique.
Traitements phytosanitaires (février)
Traitements phytosanitaires des maladies et ravageurs des pommiers, poiriers, abricotiers, pêchers, pruniers, cerisiers, cognassiers et plantes à petits fruits à effectuer au cours du mois de février.
Traitements phytosanitaires (mars)
Traitements phytosanitaires des maladies et ravageurs des pommiers, poiriers, abricotiers, pêchers, pruniers, cerisiers et cognassiers à effectuer au cours du mois de mars.
Le calcium
Le calcium est un macro-élément indispensable à la nutrition des végétaux et joue de nombreux rôles dans le fonctionnement cellulaire. Parmi les 12 éléments minéraux nécessaires à la nutrition des plantes, le calcium, rarement déficient dans les sols agricoles, peut toutefois être lié à des problèmes agronomiques. Le mécanisme de son absorbtion et son rôle permettent d'en comprendre les causes.
Les différents sels de cuivre
A l'état naturel, le cuivre existe sous forme de minerai. Les principales mines de cuivre se trouvent en Afrique, en Amérique latine et dans l'ex-URSS. Quatre sels de cuivre sont autorisés par l'annexe de juillet 97 : le sulfate, l'oxychlorure, l'oxyde et l'hydroxyde de cuivre. Tour d'horizon.
Eclaircissage
Sans éclaircissage, un verger tombe dans l'alternance et produit des fruits de mauvaise qualité. Il faut déterminer et calculer le nombre de fruits que l'arbre peut porter. C'est un travail minutieux et fastidieux, mais incontournable pour obtenir une récolte commercialisable et des fruits de qualité.
Des plantes pour soigner nos arbres fruitiers
Les préparations à base de plantes (phytothérapie) nourrissent les plantes, les fortifient et stimulent leur croissance. Elles éloignent les ravageurs, préviennent les maladies, ou combattent activement les uns et les autres. Les préparations de purin, décoction, infusion et autres sont souvent confondus. Ce numéro, spécial phytothérapie, va nous permettre d'y voir plus clair.
Le point sur les huiles blanches
Par leur action ovicide, les huiles blanches réduisent l'éclosion des oeufs des pucerons, des acariens, des cochenilles... Mais quand les appliquer ? A quelle dose ? Quels mélanges ? C'est le dossier de janvier 98 d'Arbo bio infos.
Taille en vert
La taille en vert à pour effet d'augmenter la qualité de la récolte. Trop de feuilles entraîne une mauvaise coloration des fruits, trop d'ombrage, une mauvaise qualité et une diminution de rendement. La taille en vert aide à réaliser le rapport feuille/fruit, mais il faut une main d'oeuvre qualifiée.
Traitements automnaux
Traitements automnaux à base de cuivre, à effectuer après la cueillette pour toutes les espèces fruitières, suivant les produits autorisés par le cahier des charges.
Traitements phytosanitaires (juillet-août)
Traitements phytosanitaires des maladies et ravageurs des pommiers, poiriers, pêchers, cerisiers, abricotiers, pruniers, noyers, framboisiers, fraisiers à effectuer au cours des mois de juillet et août.
Traitements phytosanitaires (juin)
Traitements phytosanitaires des maladies et ravageurs des poiriers, pommiers, pêchers, abricotiers, cerisiers, pruniers, noyers, framboisiers, cassissiers et groseilliers à effectuer au cours du mois de juin.
Traitements phytosanitaires (mai)
Traitements phytosanitaires des maladies et ravageurs des pommiers, poiriers, pêchers, abricotiers, pruniers, cerisiers, cognassiers, noyers à effectuer au cours du mois de mai.
Traitements phytosanitaires (octobre)
Traitements phytosanitaires des maladies et ravageurs des pommiers, poiriers, abricotiers à effectuer au cours du mois d'octobre.
Traitements phytosanitaires (septembre)
Traitements phytosanitaires des maladies et ravageurs des pommiers, poiriers, pêchers, cerisiers, abricotiers, pruniers, fruits rouges à effectuer au cours du mois de septembre.
Le badigeonnage
"Jean-Luc Petit continue périodiquement à orienter les arboriculteurs bio pour leurs travaux de saisons. Dans cette livraison de décembre, un article sur le badigeonnage des arbres (""seconde peau pour passer l'hiver""), et ce pour lutter contre les cochenilles et tout autre parasites hivernant dans les anfractuosités du tronc."
Entretien du sol au pied de l'arbre fruitier
L'arrêt du désherbant en arboriculture biologique pose une vraie question : quelles sont les alternatives techniques pour entretenir le pied de l'arbre ? Réponse synthétique en trois pages.
Des pommes, des poires et...des solutions
Toujours plus de technique pour de meilleurs résultats : telle pourrait être la leçon à retenir de la partie arboriculture des Journées Techniques 1996 du GRAB. Le public a pu mesurer l'importance vitale d'une mise à jour des connaissances et des techniques dans la production de fruits biologiques. Au programme, des sujets incontournables, comme la maîtrise de certains ravageurs avec des pistes nouvelles et prometteuses pour le puceron du pommier, le carpocapse des prunes et les maladies de conservation. Et un thème novateur, jusqu'alors peu abordé malgré l'intérêt qu'il représente pour les agrobiologistes : l'éclaircissage.
Spécial taille
L'ensemble de ce numéro est consacré à la taille : abricotier, pommier, pêcher, poirier, cerisier.
Taille de fructification du pommier
Avec la protection phytosanitaire, la taille est l'acte le plus important de la conduite du verger. C'est à la fois l'équilibre du végétal et la rentabilité qu'il faut optimiser. Voici de quoi perfectionner la qualité de vos coups de ciseaux.