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Auteur Jean-Luc PETIT |
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Apports foliaires en arboriculture et viticulture biologique
Cet article fait le point sur les apports foliaires en arboriculture et en viticulture biologique (oligo-éléments et macro-éléments, en rappelant les rôles de chacun de ces éléments pour les végétaux). L'auteur attire toutefois l'attention sur le fait que la fertilisation foliaire ne peut en aucun cas se substituer à la fertilisation organique du sol, elle est juste complémentaire.
L'argile, son utilisation en arboriculture
Cet article nous expose les différents types d'argile que l'on peut utiliser en arboriculture, comme l'illite, la bentonite...et dans quels cas les utiliser. On pourra constater tous les avantages de l'utilisation de l'argile dans l'arboriculture. Une liste est disponible pour connaître les entreprises distribuant des argiles.
Grands défis pour les petits fruits rouges
Cultures gourmandes en main-d'oeuvre car peu mécanisables, les fruits rouges ont l'avantage de rencontrer peu de verrous techniques. Hormis pour le framboisier, les risques phytosanitaires sont faibles. Néanmoins, l'enherbement sur le rang reste un souci pour les producteurs.
Lutte contre le puceron cendré du pommier Dysaphis plantaginea et contre le puceron lanigère du pommier Eriosoma lanigerum
La société Horpi System (www.horpi.be) réalise des essais de lutte biologique contre le puceron cendré (Dysaphis plantaginea) et contre le puceron lanigère (Eriosoma lanigerum), après la floraison, moment où la lutte est délicate, avec des larves de la coccinelle Adalia punctata. Pour le puceron cendré, la formation des colonies n'est pas stoppée, mais celles-ci sont nettoyées beaucoup plus rapidement, et moins de dégâts sont relevés sur fruits, ainsi que les déformations sur pousses. Le développement du puceron lanigère sur pousses est également fortement freiné. Pour finir, sont présentées les modalités des essais prévus pour valider l'impact de ces lâchers après floraison, dans des vergers professionnels.
La lutte contre les campagnols en arboriculture fruitière
A l'automne, les premières visites dans les vergers du grand sud-est et sud-ouest ont révélé une infestation, parfois très importante, par les campagnols. Il est donc urgent d'intervenir d'autant plus que l'automne est la période la plus favorable à la reproduction mais aussi à la destruction de ces ravageurs. Il existe d'abord des prédateurs naturels. Mais il est également possible d'utiliser des techniques de lutte telles que le mélange blé/plâtre/eau, l'inondation du terrain ou encore l'utilisation de pièges.
Quelques rappels pour bien comprendre le chaulage
Fortement inspiré de Y. Hérody, cet article récapitule les intérêts du chaulage (structure du sol, saturation en bases du sol ), les doses et modes d'apports (petits apports réguliers de roche finement broyée ou apports importants de sable crayeux, augmentation de la dose si présence d'aluminium toxique dans le sol ), ainsi que les tests de terrain (la carbo).
La silice
Représentant près de la moitié de l'écorce terrestre, la silice est peu active sur le plan chimique mais a un rôle primordial dans le processus métabolique des plantes, notamment lors de période de stress (gel, sécheresse, excès d'azote, carences...). Le dépôt de silicium sur les feuilles augmente la protection des fruits.
Effet éliciteur des préparations phytothérapeutiques
Depuis des décennies, des préparations végétales sont utilisées pour lutter contre les maladies et ravageurs des cultures. Ainsi, le purin d'ortie, la décoction de prêle et l'infusion d'aïl sont efficaces pour lutter contre les maladies fongiques telles que l'oïdium, le mildiou et le Botrytis. A ce jour, le mode d'action de ces produits n'est pas clairement établi. Cependant, le fait que certaines préparations végétales agissent efficacement de manière préventive laisse à penser qu'elles amélioreraient la résistance des plantes et qu'elles auraient ainsi une activité de type éliciteur.
Framboisiers : Vive le paillage
Présentation d'une technique très utilisée au Québec par les agriculteurs biologiques et qui permet d'éviter d'avoir à désherber les framboisiers : le paillage. Cette technique, classique sur les cassis, est en cours d'expérimentation chez nous : effets positifs sur les fruits et le sol, matériaux à utiliser, précautions à prendre.
Des haies pour moins traiter
Réduire la virulence des déprédateurs par la mise en place et l'entretien d'un agrosystème équilibré et diversifié, impose de compenser la monospécificité de la culture. L'implantation de haies denses, diversifiées, reliées à d'autres couverts, possédant des arbres creux mais correctement entretenues permet un maintien de la biodiversité. Une liste décrivant succintement plusieurs arbres et arbustes permettra aux agriculteurs de réaliser un premier choix.
Moyens alternatifs de lutte
"L'AFPP (Association Française des Producteurs de Plants) a mis en place, début 2001, la commission ""moyens alternatifs de lutte contre les maladies et les ravageurs"", chargée de traiter de tous les moyens de lutte susceptibles d'être mis en jeu dans une protection raisonnée des cultures. Cette commission comporte plusieurs groupes de travail (micro-organismes, macro-organismes, méthodes de travail et prophylaxie), animés par des professionnels du secteur concerné."
Le neem, un insecticide naturel
Le neem, arbre d'origine tropicale, fournit, entre autre, un insecticide naturel qui pourrait répondre à certains problèmes difficiles à résoudre en bio. L'écorce, les feuilles et les graines de cet arbre contiennent une grande quantité de molécules organiques, et notamment près de 70 familles de terpènes. L'azadirachtine, un alcaloïde présent dans le neem, a particulièrement retenu l'attention des chercheurs. Le mode d'action spécifique du neem, dit systémique, présente des avantages indéniables par rapport aux insecticides bio classiques, comme la roténone et le pyrèthre.
Soignez votre verger à l'argile
En France, aux Etats-Unis et en Allemagne, diverses expérimentations ont été mises en place autour de l'argile pour mettre à jour de nouveaux moyens d'action au verger. Trois variétés sont beaucoup utilisées en arboriculture. Présentation de quelques utilisations possibles : en badigeon, comme cicatrisant contre la tavelure, comme remède efficace contre la cloque du pêcher ou en prévention contre le psylle du poirier... A découvrir absolument.
Gestion de l'enherbement en culture de framboisier
Jean Luc Petit nous fait part des visites réalisées chez des producteurs de fruits rouges québécois. Compte tenu du froid hivernal, la principale préoccupation de ces producteurs est la gestion de l'enherbement. Non satisfait du sarclage ils ont choisi de revenir au paillage sur le rang et à la culture de plantes couvre sol dans l'entre rang. Le paillage peut être réalisé avec différents matériaux mais en framboisiers, la paille est le plus utilisé. Utiliser le paillage nécessite d'être vigilant, pour ne pas pénaliser les cultures nitrophiles comme le framboisier, à la faim d'azote liée à la décomposition par les micro organismes du mulch. Il faut tenir compte du rapport C/N du mulch, afin de pouvoir éventuellement apporter un engrais organique. Pour la gestion de l'entre rang avec un couvre sol permanent, l'utilisation de légumineuses peut être un moyen pour limiter la compétition avec les framboisiers.