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Auteur Christophe TREHET |
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Agriculture : Les agrocarburants carburent au ralenti
Christophe TREHET, AuteurCet article critique le bilan énergétique des agrocarburants. Une étude complémentaire de l'Ademe, parue en octobre 2009, montrerait que l'efficacité énergétique des agrocarburants n'est pas si élevée. Un rapport complet est prévu pour 2010. Un critique, Patrick Sadones, reproche à l'étude de ne pas prendre en compte l'impact des co-produits. Par ailleurs, la libération des GES lors du défrichement pour la culture d'agrocarburants n'est pas non plus comptabilisée
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Agrocarburants : La première génération n'est pas crédible
Christophe TREHET, AuteurSelon un rapport de l'Ademe, mis en ligne en avril 2010, biodiesel et bioéthanol affichent des bilans d'émission de gaz à effet de serre (GES) favorables. Mais certaines données ne sont pas prises en compte dans ce résultat. Car dans l'analyse d'un cycle de vie d'un produit, le problème est toujours de savoir jusqu'où l'on prend en considération l'ensemble des paramètres : par exemple, si l'on produit un colza énergétique au lieu d'un colza alimentaire, l'huile alimentaire manquante pourra être remplacée par de l'huile de palme importée, produite après destruction d'un couvert forestier, destruction elle-même productrice de GES. Et les émissions liées à ces substituts ne sont pas comptabilisées dans cette étude.
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Des boulangers hors cadre en Pays de Caux
Christophe TREHET, AuteurL'article décrit l'installation récente de deux jeunes boulangers qui produisent du pain au levain bio dans un vieux moulin de Seine-Maritime. Pour ces jeunes boulangers, la « tradition française » en boulangerie est en train de s'industrialiser avec des pains classiques fabriqués avec un seul type de levure. Ils opposent à cette vision un levain caractérisé par une multitude de microorganismes, qui confèrent au pain un goût riche et prononcé, une meilleure qualité nutritionnelle et une conservation plus longue. Pour l'heure, ils peinent encore à dégager un salaire décent, dans un département où la bio est encore confidentielle. Cependant, les marchés et autres AMAP devraient y remédier.
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Des cardons pour tout le monde
Cuisiner cardons, topinambours, panais... Encore faudrait-il les connaître ! Car si l'on tente de remettre en cultures les légumes oubliés, afin de conserver une riche biodiversité et des goûts, oubliés eux aussi, il faut bien trouver preneur prêt à les cuisiner. C'est l'un des buts que se sont fixés les créateurs de l'Université populaire du goût à Argentan (61). Mais pas le seul : " Les goûts des classes dominantes diffèrent des goûts de la classe dominée ", constatait déjà le sociologue Pierre Bourdieu. Les classes populaires écartent plus volontiers les produits frais et privilégient les aliments gras et sucrés. Il allait donc aussi rompre cette " fracture gustative ". Insérée dans le réseau de l'économie sociale et solidaire (jardins familiaux, restos du cur, épicerie solidaire ), rejointe par de grands chefs, l'Université regroupe à chaque session plus de 800 participants !
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Les champs de panneaux solaires ont le vent en poupe
Christophe TREHET, AuteurContrairement à l'implantation d'éoliennes, l'installation de parcs solaires (panneaux photovoltaïques au sol) ne nécessite aucune autorisation particulière (simple compatibilité avec le PLU). Et comme le tarif de rachat de l'énergie produite au sol est moins intéressant que celui de celle produite sur les toits des maisons, il faut une surface minimale pour rentabiliser de telles installations. Du coup, les investisseurs, parfois venus de l'éolien, prospectent tous azimuts, promettant des loyers mirobolants aux communes ou aux agriculteurs (jusqu'à 4000 euros/an/ha), faisant miroiter les retombées de taxes professionnelles (10 ha de parc solaire rapporteraient 180 000 euros/ an), ou promettant d'abonder le budget d'action sociale de la commune, comme à Vinon S/Verdon. 180 ha d'un seul tenant sont ainsi prévus dans le Gard. Le foncier agricole ainsi que l'impact visuel pourraient en pâtir. C'est pourquoi certains élus sont réticents, notamment au niveau des Parcs naturels, cantonnant ces projets dans d'anciennes friches industrielles ou terrains militaires. Il faut 25 ha de panneaux pour produire 8 mégawatts, ce qui correspond à la production de 3 éoliennes sur 0,5 ha !
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Circuits courts : des producteurs qui deviennent commerçants
Depuis près de 20 ans, l'association AVEC Rhônes Alpes accompagne les agriculteurs dans la création et la gestion de points de vente collectifs. Le principe est simple : les agriculteurs mettent leurs productions en commun dans des magasins collectifs, où ils doivent être présents une demi-journée par semaine pour assurer la vente. C'est donc bien une vente directe, mais pas à la ferme. L'association fédère aujourd'hui 25 points de vente de ce type, qui ont montré leur efficacité, même s'ils réclament une très bonne organisation. Signe des temps : les banques voient maintenant d'un bon oeil ces regroupements, alors qu'elles étaient sceptiques par le passé.
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Dossier Transrural : Essaimer l'agriculture durable
Christophe TREHET, AuteurDepuis une trentaine d'années, la Bretagne, lieu d'une agriculture intensive, mais aussi de modes de production alternatifs, expérimente l'agriculture durable. Sous l'impulsion du CEDAPA d'André Pochon au départ, puis du Réseau agriculture durable (RAD) ensuite, il s'agissait de montrer qu'on pouvait produire de façon plus « naturelle », en diminuant de beaucoup les charges (sur les sojas importés notamment, mais aussi les phytos), ce qui au final augmente les marges nettes. Pari gagné pour les agriculteurs du RAD, grâce à un retour à l'herbe et à la polyculture élevage (ou du moins avec des fermes en complémentarités sur un même territoire). L'enjeu est aujourd'hui de faire tâche d'huile, et de diffuser ces techniques et philosophie vers d'autres systèmes de cultures et d'autres régions.
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Evaluer les CTE pour évoluer...
12 % des exploitations professionnelles agricoles ont contractualisé un CTE (50 000 exploitations) : c'est l'un des chiffres qui ressort de l'évaluation des CTE (contrats territoriaux d'exploitation) réalisée à la demande du ministère de l'agriculture de l'ancien gouvernement. Montant moyen des aides : 40 000 euros, avec de fortes disparités : 10 % des contrats sous 16 400 euros, et 3 % des contrats au-dessus de 74 000 euros. Globalement, les CTE qui visaient à réorienter les soutiens et à favoriser une meilleure cohésion économique et sociale n'ont représenté que 1 % des aides publiques agricoles. Les dysfonctionnements soulignés dans cette évaluation devraient permettre une meilleure application des CAD.
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De l'huile végétale dans les moteurs agricoles du Ventoux et du Lubéron
Christophe TREHET, AuteurUne initiative originale, au confluent de différents intérêts, vient de voir le jour dans le Vaucluse : il s'agit de créer une filière locale de production d'huiles végétales. Au départ, des producteurs soucieux de l'autonomie énergétique de leur activité. En parallèle, l'Université populaire rurale de Mormoiron, qui travaille sur la valorisation des friches anciennement cultivées dans le massif du Ventoux, en lien avec des chantiers d'insertion. Et des élus, interpellés par les agriculteurs, qui commandent une étude à l'institut français des huiles végétales pures (IFHVP Sud-Est). L'étude de faisabilité se révèle positive, le Parc du Lubéron entre dans la danse, et une association de producteurs voit le jour en avril 2009. Les débouchés prévus sont nombreux : valorisation de l'huile pure comme carburant pour les tracteurs, de l'huile moins filtrée pour la restauration collective, des tourteaux enfin pour l'alimentation animale... L'auteur de l'article prend rendez-vous dans un an pour un premier bilan.
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L'innocuité des OGM commercialisés en Europe de plus en plus questionnée
Dans l'Union Européenne, c'est l'EFSA (autorité européenne pour la sécurité des aliments) qui donne son feu vert aux dossiers d'innocuité pour la santé des nouveaux OGM à mettre sur le marché. C'est ce qu'elle avait fait pour le maïs Mon863, en l'autorisant à la fois pour l'alimentation humaine et animale. Or, après une bataille juridique menée par Greenpeace pour obtenir les données brutes du dossier d'évaluation, le CRII-GEN, organisme indépendant présidé au niveau scientifique par Gilles Eric Séralini, a rendu publique une étude mettant en doute l'interprétation statistique des résultats de ce dossier, et révélant des lacunes dans l'évaluation. On attend encore les réactions de la Commission Européenne.
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Des panneaux qui carburent ; Le fumier, ça (bio)gaze
Christophe TREHET, Auteur ; David FALAISE, AuteurTransrural consacre son dossier de mars aux énergies renouvelables, notamment à la ferme. En témoignent deux articles, l'un sur le photovoltaïque dans le Morbihan, l'autre sur le biogaz en Vendée. Des éleveurs de bovins en bio ont posé 240 m2 de panneaux photovoltaïques sur une grange pour sécher le foin. Bilan après deux ans et demi de fonctionnement : 19 000 euros d'électricité produite par an, qui aident à rembourser l'investissement initial de 177 000 euros. Le contrat avec EDF est sur 20 ans : le remboursement terminé au bout de 15 ans promet donc des apports financiers conséquents les cinq dernières années. En Vendée, des éleveurs ont créé une unité de méthanisation à partir des fumiers de bovins et de lapins. Le biogaz produit alimente un moteur (co-générateur) qui fait tourner une génératrice de 30 kW qui a produit 200 000 kWh en seize mois, revendus à EDF 0,11 euros le kWh. Aucun soucis après un an et demi de fonctionnement, les prévisions de production sont atteintes et même légèrement dépassées
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Le Poitou-Charentes, une région plus ou moins sans OGM
L'article L 22212-2 du code général des collectivités territoriales confie aux maires "le soin de prévenir et de faire cesser les pollutions de toute nature". C'est pourquoi depuis un an, 150 conseils municipaux de Poitou-Charentes ont voté des délibérations contre les essais de cultures GM, et 50 d'entre eux ont pris des arrêtés municipaux. Le Conseil régional Poitou-Charentes s'est lui-même déclaré "sans OGM" en 2004. Cela n'a pas empêché le gouvernement français, en 2004 comme en 2005, d'y implanter plusieurs essais de plantes transgéniques. Le 14 mai, les faucheurs volontaires sont passés à l'action, en sur-semant une parcelle de maïs transgénique avec des semences bio, rendant l'essai inutilisable. Mais quid de la pollution générée par le maïs GM ? L'Etat a condamné.
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Pour une politique agricole solidaire et alimentaire
Christophe TREHET, AuteurComment pourrait se redessiner la PAC après 2013 ? En la maintenant, mais en la réformant en profondeur, faute de quoi, elle disparaîtra, répond un collectif de plusieurs ONG, syndicats et associations (FN Civam, RAD, Amis de la terre, CFSI, Peuples solidaires, CCFD ). Principales propositions : faire disparaître toutes les aides à l'exportation, rétablir les frontières douanières, procéder à des stockages stratégiques pour participer activement à la régulation mondiale des stocks agricoles, rétablir les filières de légumineuses Enfin, rétribution des agriculteurs aussi pour les services environnementaux qu'ils rendent, et soutien à l'agriculture biologique Echanges d'expériences et politique alimentaire axée sur la qualité sont aussi prônés Version intégrale du rapport sur www.pouruneautrepac.eu
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Les prémices de l'approvisionnement local et bio dans les cantines (Dossier : L'agriculture locale, nouveau champ d'action politique des collectivités)
Christophe TREHET, AuteurTransrural consacre un dossier à « l'agriculture locale : nouveau champ d'action politique des collectivités ». Parmi ces actions, la restauration collective (cantines scolaires, restaurants d'entreprises, maisons de retraite ) semble un bon levier de développement local. L'article signale une étude de la FNAB de 2008 sur les contraintes des marchés publics qui limitent la possibilité de valoriser la proximité, et qui recommandait donc d'introduire des critères de fraîcheur, de qualité gustative, et de scinder les marchés en plusieurs lots afin de ne pas dépendre de ce code des marchés publics. L'exemple de la commune gardoise de Barjac est cité, et le surcoût des repas bio est donné : 2,9 euros de matières premières bio contre 2,62 en non bio, surcoût jugé tout à fait acceptable par la conseillère municipale en charge de la restauration scolaire Le département du Gard subventionne l'achat de ces produits bio à hauteur de 20% et pousse les autres restaurants collectifs à passer au bio, en espérant qu'à terme, les volumes fassent encore baisser les coûts.
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Produire des fruits en bio, une idée qui se mûrit (Dossier : Pour une agriculture méditerranéenne durable)
Christophe TREHET, AuteurVoici l'itinéraire d'un installé "hors cadre familial" en arboriculture bio dans les Pyrénées Orientales. Deux clés pour comprendre cette réussite : pendant cinq années, Dominique Courtial cumule son emploi de technicien à la Chambre d'agriculture, avec ses aides à la conversion en bio, la ferme ne produisant presque rien ; le choix des espèces : l'arboriculteur a choisi une diversité d'espèces qui lui permet d'étaler les travaux tout au long de l'année (sans employer de main d'uvre saisonnière), mais aussi de limiter les risques climatiques. Pari gagné. Cet article est tiré d'un dossier de huit pages "Pour une agriculture méditerranéenne durable".