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Auteur Antoine BOSSE-PLATIERE |
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Dossier : Variétés de légumes
Perrine DUPONT, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurCe dossier s'intéresse à ce qui fait l'attrait des variétés de légumes pour répondre aux goûts et aux envies des consommateurs, à travers 3 articles : - "Vos variétés préférées" présente le résultat d'un sondage auprès des lecteurs de la revue "Les 4 saisons du jardin bio" à qui il a été demandé de désigner leurs 3 variétés préférées en tomates, courges, salades, haricots et carottes ; - "Carottes au banc d'essai" propose un focus dédié à la carotte ; - "Qu'est-ce qui fait le goût des légumes ?" donne la parole à des chefs cuisiniers passionnés par les produits de terroir ; ils soulignent l'importance du sol dans la production des arômes qui caractérisent certaines variétés, et la nécessité de distinguer rendement et goût. A ce titre, le rôle du maraîcher est déterminant, et les pratiques de l'agriculture biologique sont en elles-mêmes porteuses de cette quête du goût.
La grelinette au sommet
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLa grelinette fait partie des outils de prédilection des jardiniers bio. C'est le grainetier André Grelin qui l'a inventée, en 1948, et c'est à son fils, Olivier, que l'on doit sa fabrication et son amélioration. Dans le brevet déposé en 1963, l'outil est décrit comme permettant "l'ameublissement sans retournement, la terre étant soulevée, divisée, aérée, sans bouleversement des couches...". La grelinette est un outil spécifique bio dont le succès ne se dément pas. Un bon outil de décompactage sans retournement reste en effet incontournable dans de nombreux cas, même pour les adeptes du non-travail du sol, utile en cas de sol argileux, de sols enherbés, ou lorsqu'on est confronté à une plante envahissante à enracinement profond. Huit ans après le premier banc d'essais dans les jardins Terre Vivante, cet article fait le point sur l'évolution de la grelinette et sur son utilisation aujourd'hui. Une dizaine d'outils ont été testés en terre jardinée sur une parcelle peu travaillée et compactée. Les outils ont été évalués sur leur ergonomie, leur solidité, leur efficacité et leur adaptabilité. Les résultats du test sont présentés pour 10 modèles, dont la "Campagnole", un des plus innovants, récemment mis au point par Vincent Legris de la Fabriculture, avec la collaboration de la ferme du Bec Hellouin.
La guêpe de l'amande
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLa guêpe de l'amande (Eurytoma amygdali), apparue en France dans les années 1980, est le principal ravageur de ce fruit à coque. Comme elle n'a pas de prédateur et que les agriculteurs bio sont quelque peu démunis pour l'enrayer, elle reste pour le moment le principal obstacle au développement de l'amande bio en France. Petite guêpe de couleur brun sombre, à l'abdomen noir lisse terminé par une courte tarière qui lui permet de perforer l'enveloppe extérieure de l'amande, la femelle pond ses ufs alors que la coque est encore tendre. Après éclosion, une des larves va se développer en dévorant l'amandon, provoquant peu à peu un dessèchement et un noircissement du fruit. La période à surveiller, de mi-mars à mi-mai, correspond à la sortie des adultes des amandes momifiées. Le moyen de lutte le plus efficace en bio reste la récupération et la destruction pendant l'hiver des amandes momifiées du verger et des amandiers sauvages voisins.
La mouche du chou
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurPetite mouche grise de 6 à 8 mm de long, tachée de noir, Delia radicum s'attaque aux choux et potentiellement à toutes les plantes de la famille des brassicacées du jardin : navets, raves, radis noirs, etc. Ce sont ses larves qui, à l'éclosion, vont s'enfoncer dans le sol et pénétrer dans les racines où elles vont creuser des galeries dans les parties les plus tendres, provoquant un dessèchement et un flétrissement de la plante. Avec 3 ou 4 générations par an, elles peuvent être présentes d'avril jusqu'à mi-novembre. Des conseils sont proposés pour lutter contre ce ravageur, par exemple pour éviter les pontes au pied des choux, tout en sachant que la mesure la plus efficace reste encore de cultiver les choux sous un petit tunnel recouvert d'un voile anti-insecte.
Scies d'élagage : test réussi
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLe Centre Terre Vivante a testé 16 scies d'élagage nouvelle génération : ergonomie, denture, qualité des aciers, prix...
Le sitone du pois
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLe sitone du pois (Sitona lineatus) est un petit coléoptère au corps gris-brun. L'adulte poinçonne les jeunes feuilles des légumineuses pour se nourrir. Bien que le seuil de nuisibilité de l'adulte soit de 5 à 10 encoches par plantule, il faut s'inquiéter à temps de sa présence, car ce sont ses larves qui ne vont pas tarder à occasionner les principaux dégâts. Celles-ci (blanches à tête jaunâtre) s'attaquent aux racines et se nourrissent en priorité des nodosités propres à cette famille, réduisant ainsi leur capacité d'assimilation de l'azote. Les semis de pois sont les plus exposés. Si plus de 10 encoches par plantule sont constatées, il est temps de pulvériser, par exemple, une infusion d'absinthe ou de tanaisie, ou, en dernier recours, un insecticide à base de pyrèthre.
Témoignage : Ma serre dôme
Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur ; Perrine DUPONT, AuteurLaurent Larraillet exerce sa profession de vétérinaire à Aurillac (15), et vit à 600 m d'altitude, en bord de rivière. Il jardine, depuis l'achat de sa maison en 2009, sur 1 200 m2 de terrain. Son principal objectif est de se faire plaisir, de se détendre après son travail, et d'avoir la satisfaction de consommer ses propres légumes. En 2014, après une attaque de mildiou, il s'est intéressé aux serres. Plus particulièrement, il a découvert les serres-dômes, un concept originaire des États-Unis et développé en France par la société Les Serres-Dômes, en Haute-Loire. Après une rencontre avec le fabricant, il a opté pour une serre de 6,60 m de diamètre, 34 m2 au sol et 3,3 m de hauteur au faîtage. Trois mois ont été nécessaires pour la monter lui-même. Avec sa structure géodésique en pin douglas, ses plaques de polycarbonate double ou triple paroi, ses aérations automatiques et son puits canadien, la serre-dôme offre un cadre de rêve. Description.
La tordeuse orientale du pêcher
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurPetit papillon nocturne de couleur brun foncé, la tordeuse orientale du pêcher (Cydia ou Grapholita molesta) est un ravageur majeur du pêcher. Sa chenille creuse des galeries dans les jeunes rameaux dont lextrémité va alors se flétrir, se recourber et se dessécher. En pépinière, les dégâts peuvent être graves sur de jeunes arbres. En prévention, en bio, il conviendra d'éviter l'excès d'engrais organiques et de bien surveiller l'écorce en hiver, pour retirer, le cas échéant, les chenilles en état de diapause. En lutte directe, un des traitements les plus efficaces en bio reste le Bacillus thuringiensis en dilution.
Very bad thrips
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLes thrips (Thrips tabaci, Frankliniella occidentalis) sont des insectes piqueurs-suceurs amateurs de temps chaud et sec. De très petite taille (1,5 mm de long), ces insectes appartiennent à un ordre assez peu étudié qui comprendrait environ 5 600 espèces, parmi lesquelles une minorité de ravageurs. Le thrips du tabac et le thrips californien s'attaquent aux légumes et aux fruitiers, le premier produisant des dégâts essentiellement sur les feuilles et les fleurs tandis que le deuxième s'attaque aussi aux pousses, aux bourgeons et aux fruits. Leurs piqûres (similaires à celles des pucerons) provoquent des nécroses et des déformations. Ils sont de potentiels transmetteurs de virus comme celui de la maladie bronzée de la tomate. Une des méthodes de prévention consiste à humidifier le feuillage dans la mesure du possible. Certains professionnels utilisent les punaises, les acariens ou les nématodes en lutte biologique. Le savon noir pourra être utilisé, comme contre les pucerons, en dilution, ainsi que l'ail.
L'Agenda 2017 du jardinier bio et son calendrier lunaire
Blaise LECLERC, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2016L'Agenda 2017 du jardinier bio, de Terre Vivante, est paru. On y trouve, jour après jour, le calendrier lunaire ; semaine après semaine, les travaux essentiels à réaliser, les gestes à maîtriser, les calendriers de semis, plantation et récolte des légumes, des aromatiques, des fleurs..., ainsi que les soins naturels à leur apporter. Tout au long de l'année, le jardinier pourra y noter les évènements du jardin : dates et lieux des semis et plantations, variétés choisies, dates des levées, des récoltes, évènements climatiques... Et grâce aux nombreuses adresses qu'il fournit, il saura où se procurer plantes, graines, matériel... en bio. Le thème de l'Agenda 2017 est "La sagesse du jardinier", ou comment cultiver la patience, la générosité, la réflexion, la curiosité... Chaque mois, on découvre une nouvelle qualité à travers les illustrations de cet agenda. Les illustrations de cet ouvrage sont de Joël Valentin.
Les aleurodes
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurAppelés aussi mouches blanches des serres, ces insectes piqueurs-suceurs provoquent des dégâts proches de ceux des pucerons, de la même famille. Ils sattaquent surtout, dans nos régions, aux cultures sous abri, notamment aux tomates, aubergines et cucurbitacées. Ils se nourrissent de la sève des plantes quils parasitent : affaiblissement de la plante, développement de moisissures noirâtres de fumagine sur le miellat excrété Arrivées plus récemment, les aleurodes Bremisia tabaci sont plus virulentes encore, pouvant même transmettre plusieurs virus comme ceux de la chlorose ou des feuilles jaunes en cuillère de la tomate. Des moyens de lutte peuvent être mis en uvre. Il conviendra avant tout daérer régulièrement les serres (les aleurodes aiment la chaleur). Lutilisation de savoir noir, de purin dortie ou de certaines huiles essentielles aideront à lutter contre ce ravageur.
L'alternariose de la tomate
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurL'alternariose, maladie causée par un champignon, est connue pour les dégâts importants qu'elle cause sur les solanacées, en particulier sur la tomate. Elle ne doit pas être confondue avec le mildiou ou l'anthracnose. L'apparition sur les feuilles basses de taches jaunes puis brunâtres, avec halo jaunâtre et motifs concentriques, est caractéristique. Jusqu'au stade de grossissement des fruits, la maladie ne progresse que lentement, mais dès les premières lésions sur fruit, le phénomène s'accélère. Comme pour le mildiou, l'abri à tomates (ou la serre) reste la meilleure protection. En prévention, le bicarbonate de soude en mélange avec du savon noir pourra être testé, ainsi que la prêle en décoction. L'huile essentielle de sarriette semble également posséder des vertus antifongiques.
Anthracnose du haricot
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurL'anthracnose est une maladie cryptogamique qui s'attaque à de nombreux végétaux. Au potager, ce sont les haricots les plus exposés. Cette maladie, qui recouvre en réalité différents champignons, cause une série de symptômes (taches sombres sur différents organes de la plante) et provoque un dessèchement progressif. Le champignon spécifique du haricot est Colletotrichum lindemuthianum. Une des mesures de prévention consiste dans l'utilisation de graines de variétés récentes résistantes à l'anthracnose, les semences étant le principal vecteur de contamination. Certaines actions (rotation, distance de plantation, aération de la plante, préparations à base d'ortie ou de consoude fermentées...) permettront de limiter les risques d'apparition de la maladie.
Le black rot de la vigne
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurParfois confondu avec l'oïdium, le black rot (Guignardia bidwelli) ou pourriture noire est une maladie causée par un champignon, qui s'attaque d'abord aux feuilles, puis aux rameaux et aux grappes de la vigne, pouvant causer d'importantes pertes de récoltes. Les traitements étant rares, il est d'autant plus important d'identifier la maladie le plus tôt possible : des taches brunes géométriques au pourtour plus foncé, visibles sur les deux faces, et sur lesquelles apparaissent des pycnides, points noirs qui vont disséminer les spores et propager la maladie. Les mesures préventives seront à privilégier : une treille bien aérée, suppression des jeunes pousses inutiles, destruction des organes touchés... et la surveillance renforcée à partir de mi-avril. En bio, le seul traitement efficace est l'association soufre-cuivre, et certaines alternatives au cuivre.
Broyeurs à végétaux
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurL'achat d'un broyeur peut s'avérer un investissement rapidement rentable, surtout dans le cas d'un achat groupé. Ce banc d'essai passe en revue 13 modèles de 11 marques différentes. Ils ont été évalués selon des critères allant de la qualité du broyat au débit, en passant par l'ergonomie, le bruit et la sécurité.