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Auteur Antoine BOSSE-PLATIERE |
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Xylella fastidiosa : catastrophe annoncée ?
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurXylella fastidiosa est une bactérie dont le vecteur principal est le cercope des prés (Philaenus spumarius), un insecte commun d'Europe. Repérée pour la première fois dans le sud de l'Italie, en 2010, cette bactérie a déjà fait de très importants ravages sur les oliviers des Pouilles, mettant en péril à la fois l'écologie et l'économie de cette région. Aujourd'hui, elle menace la Corse et le Midi. En se développant dans les vaisseaux conducteurs où elle forme un exsudat qui bloque le mouvement ascendant de la sève brute, provoquant un dépérissement progressif de la plante, notamment des arbres comme l'olivier, l'abricotier, l'orme, mais aussi de la vigne, du caféier, du romarin, de la luzerne... Les épidémies se développent dans des régions de monocultures assez intensives avec utilisation d'herbicides et de pesticides, très vulnérables à ce type d'attaque. Faute de moyens de lutte curative contre la bactérie, il est nécessaire de chercher à limiter son extension. Quant à la recherche, elle s'intéresse aux principaux ennemis de la bactérie pour la mise au point d'une nouvelle forme de lutte biologique contre Xylella.
L'ambroisie
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurEnvahissante et très allergisante, l'ambroisie est redoutée pour sa croissance exponentielle. Elle colonise de préférence les terres dénudées, les friches, bords de routes et de rivières, chantiers de construction En France, elle est aujourd'hui bien installée dans la vallée du Rhône, en Poitou-Charentes, Pays de Loire et Bourgogne. Faire reculer cette plante est un travail de longue haleine qui demande une très large mobilisation et la combinaison de différentes méthodes de lutte. Au Canada, des campagnes d'arrachage ont été efficaces pendant quatre ans. En France, des arrêtés préfectoraux autorisent les maires à intervenir à la place des propriétaires, et un projet de loi est en discussion à l'Assemblée Nationale pour mieux coordonner la lutte au niveau national. Les techniques bio préconisent d'occuper le terrain par des semis de moutarde, de trèfle ou de phacélie, entre autres, et d'utiliser des paillis. En agriculture, la rotation des cultures sera un des moyens de lutte important. D'autres moyens sont présentés, ainsi qu'une description de la plante.
Banc d'essai : Oignons doux
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurIls se consomment crus et se conservent généralement assez mal. Dix variétés d'oignons doux ont été testées au printemps dernier par les jardiniers de Terre Vivante : Blanc de Paris, Blanc de Lézignan, Blanc de Rebouillon, Ishikura long white, Blanc de Vaugirand, Rouge long de Florence, Oignon de Citou, Cuisse de poulet du Poitou, Red Baron, Oignon de Toulouges. L'article rend compte des aléas culturaux de ce banc d'essai, ainsi que des résultats des tests de dégustation.
Le bupreste du poirier
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurAmatrices de bois vivant, les larves de bupreste causent des dégâts parfois mortels sur les poiriers. Elles sont repérables par des boursouflures ou des galeries superficielles sinueuses sur l'écorce. Ce ravageur est en recrudescence en Europe et, en France, on l'observe principalement sur les jeunes plantations. Le mode de vie de ce coléoptère est présenté, ainsi que les principaux moyens de lutte.
Coriaces cochenilles
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLa famille des cochenilles représente une grande diversité d'insectes présents depuis des millions d'années. Trois groupes se distinguent particulièrement par les dégâts qu'ils occasionnent sur les arbres fruitiers et les agrumes : diaspines, lécanines et cochenilles farineuses. Malgré leurs particularités propres, leurs modes de vie et d'action, décrits dans cet article, restent cependant proches. Focus sur les moyens de lutte : ennemis naturels, brossage et badigeon des branches, traitements « maison ».
Dossier : Serres et abris au jardin
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurAu sommaire de ce dossier consacré aux serres et abris de jardin : - Abris à tomates (un classique des jardins bio, abri "léger" ou "petite serre en dur") ; - Un tunnel en bambou (à construire soi-même, déplaçable selon les besoins) ; - Serres autoconstruites : de la serre adossée ultra légère jusqu'à la serre-dôme, trois exemples d'équipements pleinement satisfaisants) ; - Chauffée au compost (exemple de la serre partagée de Blanquefort en Gironde, ingénieuse, pédagogique et solidaire). Complet, le dossier présente des conseils pratiques en fonction de chaque modèle, concernant les matériaux et leurs coûts, ainsi que les règles de construction, mais encore des exemples concrets et des témoignages, un carnet d'adresses.
Films de forçage au banc d'essai
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLe forçage, qui consiste à hâter ou prolonger une culture en augmentant la température extérieure (air et sol), utilise différents procédés, dont celui des voiles de forçage, compromis intéressant entre efficacité et contraintes. Au Centre Terre Vivante, une expérimentation a permis de tester l'utilité des voiles les plus courants, à partir d'un protocole limité à six modalités sur trois planches divisées en deux, avec, en parallèle, un témoin non protégé. L'expérience a porté sur des semis d'une variété de radis et sur la croissance d'une variété de batavia après repiquage. Planche par planche, l'article décrit le dispositif mis en place et le matériel utilisé, puis les résultats. Les inconvénients sont récapitulés, et d'autres méthodes de forçage sont indiquées.
Le mildiou de la tomate et de la pomme de terre
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurL'agent responsable du mildiou est un champignon parasite qui attaque tous les organes de la plante : les feuilles, les tiges, les fruits et les tubercules. Il peut se développer très rapidement si les conditions d'humidité et de chaleur sont réunies. Les premiers symptômes sont des taches foliaires brunes, huileuses et irrégulières, et sont identiques pour la tomate et la pomme de terre. L'attaque peut se poursuivre sur les fruits si elle n'est pas rapidement enrayée. Les moyens de lutte, en agriculture biologique, reposent essentiellement sur le cuivre sous ses différentes formes. Si celui-ci est efficace, il n'en reste pas moins toxique à la longue pour les plantes et les microorganismes du sol. D'autres moyens peuvent être essayés, comme la décoction de prêle des champs. Stimuler les défenses naturelles de la plante est une autre piste à explorer. Parmi les mesures de prévention, une des plus efficaces consiste à protéger les pieds de tomate de l'humidité, grâce à une serre ou à un abri à tomates. Il faudra éviter les excès de fertilisants riches en azote, ne pas planter trop serré, et on pourra utiliser, entre autres, des extraits d'algues ou/et du purin d'ortie pour renforcer les défenses naturelles des plantes.
Le poinçonneur fou
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurInsecte plutôt discret, l'otiorhynque n'en cause pas moins d'importants dégâts. C'est pendant la nuit que les adultes, cachés dans la journée à la base des plantes, font des petits trous partout dans les feuilles de très nombreuses espèces ornementales et fruitières. Plus dangereuses encore, leurs larves s'attaquent aux racines au point de menacer la survie de la plante. L'industrialisation de la production horticole sous serre dans les années 80, particulièrement en Hollande, a largement contribué à aggraver la nuisance de l'otiorhynque en accélérant son cycle de vie. Pour lutter contre lui, il faudra compter sur ses ennemis naturels qui auront pu s'installer dans un jardin diversifié et entretenu sans pesticides (musaraignes, hérissons, etc.) ; on pourra également appliquer un traitement à base de vers microscopiques parasites spécifiques de l'otiorhynque.
Pommes de terre au banc d'essai
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurEn collaboration avec les jardiniers de Terre vivante, l'auteur passe en revue 6 variétés de pommes de terre précoces à chair ferme, toutes disponibles en bio : « Amandine », « Belle de Fontenay », « BF 15 », « Juliette », « Esméralda » ou « Nina », « Linzer Delikatess ». Dates d'inscription au catalogue officiel, caractéristiques principales, spécificités d'utilisation en cuisine Présentation des résultats des tests : rendements respectifs, calibres obtenus, résistance des feuilles au mildiou, classement en matière de saveur et de texture, accompagnée de commentaires, et petit focus supplémentaire sur la « Mona Lisa ».
La pyrale du buis
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLes chenilles de la pyrale du buis (Cydalima perspectalis) opèrent des dégâts considérables sur les buis en créant d'importantes défoliations et en s'attaquant à l'écorce fraîche de la plante. D'origine asiatique, détecté en Alsace en 2008, ce papillon nocturne est désormais signalé dans la plupart des régions françaises. Il n'a pas de prédateur connu en Europe, et son cycle de reproduction est rapide. Des conseils concernant les moyens de lutte sont proposés, par exemple un mélange d'huile de colza et de pyrèthre pulvérisé sur toutes les faces du feuillage lorsque les chenilles sont encore jeunes.
Terreaux au banc d'essai
Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur ; Pascal ASPE, AuteurLes jardiniers de Terre Vivante ont testé une quinzaine de terreaux achetés en jardinerie pour la production de plants. Les auteurs de l'article livrent ici notamment les résultats du banc d'essai en plants de courgette dans un tableau synthétique, par marque et par type de produit, en spécifiant la possibilité ou non de les utiliser en bio. Certains terreaux de jardinerie, riches en éléments nutritifs, offrent des résultats intéressants. Quant à leur composants, des éléments sont apportés pour décrypter les différentes offres : tourbe blonde, compost d'écorces de résineux, compost de déchets verts, fibre de bois ou de coco, fumier et/ou engrais organiques, argile ou sable, perlite ou vermiculite.
Dossier : Compost
Denis PEPIN, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurCe dossier comporte 2 articles : - Rôle et usages du compost ; - Compost : retours d'expérience. Le compostage réalise en accéléré les étapes de la décomposition des déchets et débris végétaux, véritable concentré de substances préhumiques, qui vont poursuivre leur évolution une fois épandues, nourrissant au passage les êtres vivants du sol. Ceux-ci vont jouer un rôle déterminant pour nourrir à leur tour les plantes et structurer le sol. C'est en fonction du type de plante que l'on déterminera la façon d'utiliser le compost, lors de la plantation comme pour l'entretien. Outre le fait qu'il apporte tous les éléments minéraux nutritifs indispensables aux plantes, le compost joue un rôle d'assainissement déterminant. Il faudra cependant distinguer les composts qui comportent beaucoup de matières ligneuses et les composts issus majoritairement de déchets de cuisine ou de déchets jeunes, parce que les minéraux apportés ne sont pas tous assimilables immédiatement selon le cas. On sera attentif également à utiliser un compost arrivé à maturité, sans surdosage et en respectant certaines règles de stockage. Pour ceux qui démarrent un compost, des conseils sont proposés. Le second article offre des témoignages d'utilisateurs. Il permet de revenir sur des points importants qui peuvent mettre en échec l'opération. Il fait également le point sur les différents composteurs, la méthode du compostage en tas, paillage ou lasagne. Enfin, il rappelle les trois règles d'or pour un compost réussi.
Faiseurs de fraisiers
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurTerre Vivante a enquêté auprès d'un GIE (Groupement d'intérêt économique) de six producteurs de stolons de fraisiers certifiés bio, maraîchers bio expérimentés, dans le Maine-et-Loire. En 2009, ils ont voulu s'organiser collectivement pour répondre à une demande croissante de stolons et prendre le relais de Jean-Pierre Lebrun, pionnier de cette production et désormais à la retraite (alors qu'il s'était lancé dans cette production en 1998). Rémi Fourrier présente sa parcelle de 3 400 m², où sept variétés de fraisiers en rangées espacées de 2,20 m lancent leurs premiers stolons. Cette culture ne revient pas sur la même parcelle avant sept ans. La multiplication des variétés de fraises à gros fruits se fait par voie végétative. Pour éviter les virus, les maraîchers du GIE utilisent des souches cultivées in vitro. Un encart est consacré aux conseils de pros.
La moniliose
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurOutre les arbres fruitiers à noyau, la moniliose se retrouve également sur les arbres à pépins. Elle est provoquée par deux espèces de champignons microscopiques du genre Monilia. Description des symptômes sur fleurs, rameaux, fruits ; des moyens de prévention (éviter les excès de fumure azotée, apport de compost mûr à l'automne ). L'abricotier étant particulièrement sensible à la moniliose, l'Inra a réalisé, entre 2007 et 2010 et en collaboration avec le Grab, des essais sur une quinzaine de variétés... Un encart est réservé aux moyens de lutte (le cuivre reste le traitement de référence en bio, mais on sait qu'il est nocif à long terme pour la fertilité des sols, deux traitements à la bouillie bordelaise sont préconisés si les arbres ont été malades l'année précédente ).