Détail de l'auteur
Auteur Frédéric CARLUER-LOSSOUARN |
Documents disponibles écrits par cet auteur (18)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Le poulet de Janzé se met au bio
Frédéric CARLUER-LOSSOUARN, AuteurCoopérative bretonne de volailles Label Rouge, le groupement d'éleveurs Les Fermiers de Janzé a lancé, en 2018, une gamme bio. Pour un démarrage prudent, seuls 7 des 170 aviculteurs qui travaillent avec la coopérative participent, dans un premier temps, à ce nouveau projet. L'objectif est de produire 4000 poulets/semaine, un chiffre qui devrait doubler en 2019. Ces poulets bio seront distribués en RHD et en grande distribution (au rayon trad).
Polémique sur le poulet bio Duc
Frédéric CARLUER-LOSSOUARN, AuteurLa marque Duc commercialisera à partir du printemps 2012 des poulets élevés dans des bâtiments spécifiques à la filière AB, situés en Bourgogne. Avec une durée d'élevage de 71 jours au lieu de 81 habituellement, le cahier des charges de Duc déclenche une forte contestation des acteurs de la filière. La principale critique de ceux-ci est que ces élevages devront très probablement s'approvisionner à l'extérieur en céréales, faisant ainsi l'impasse sur le principe de lien au sol cher à l'AB, et discréditant la filière. Les défenseurs des labels (AB, AOC, Label Rouge) redoutent également une baisse de la qualité des produits, très dépendante de la durée d'élevage des volailles.
Elivia, Valtero, Charal, St-Sever, Maître Coq : Le bio sort de sa niche
Frédéric CARLUER-LOSSOUARN, AuteurLes grandes marques de la boucherie-volaille s'intéressent au bio, devenu incontournable. Arrivé-Maître Coq, filiale de LDC, enrichit son offre de volailles bio : sachet de manchons et d'ailerons de poulet rôti bio (3,20 les 250 g) ; pots de gésiers (1,79 ) et de foies (1,89 ). Cette extension de gamme fait suite à d'autres lancements : Charal complète son offre de buf bio (steaks hachés 5 % MG, faux-filet et pavé). Elivia (ex-Soviba) et Valtero alignent une gamme complète. En volailles, les Fermiers Landais (St-Sever) lancent une offre de poulet fermier bio (poulet entier, ailes...).
Partenariat entre producteurs et industriels : Bio : Union dans le cochon
Frédéric CARLUER-LOSSOUARN, AuteurAlors que la demande en produits bio explose, la boucherie peine à suivre. À commencer par le porc (le bio représente moins de 1 % du cheptel de truies reproductrices). Face à ce constat, les producteurs et les industriels tentent de s'organiser pour lancer véritablement la filière porc bio. Dernière démarche en date, celle annoncée début avril par Orléans Viandes et Sicaba, deux abatteurs-transformateurs, associés à trois coopératives d'éleveurs de porcs bio : Cirhyo, Copalice et Agrial. Réunis, ces trois groupements représentent encore une production modeste d'environ 13 000 porcs/an. Le projet, financé par l'Agence Bio à hauteur de 1,2 million d'euros, concerne les régions Centre, Auvergne, Limousin et Bourgogne.
Dossier : Bio, santé et bien-être
Arnaud MONNIER, Auteur ; Frédéric CARLUER-LOSSOUARN, Auteur ; Jacques BERTIN, Auteur ; ET AL.Ce dossier, intitulé "Bio, santé et bien-être" est composé des articles suivants : - L'arme biologique contre la crise (+ 25 % en épicerie, + 33 % en ultra-frais, + 20 % sur le lait : le bio continue sur sa lancée, malgré la crise. Et tout le monde veut être de la partie. Le hard discount développe ses MDD bio tandis que nombre de marques, à l'image de Lu, Francine ou Senoble, tentent l'aventure) ; - UF santé : bio et bifidus sauvent la mise (L'ultra-frais santé a enregistré en 2008 une légère progression (+ 0,4 %). Les volumes additionnels du bio (+ 27 %) et du bifidus (+ 2,5 %) compensent les pertes sèches des segments probiotiques, soja et anti-cholestérol) ; - L'insolente croissance de Biocoop (+ 30 % de chiffre d'affaires en 2008, un magasin qui ouvre chaque semaine : le réseau de distribution Biocoop surfe sur la trajectoire ascendante du bio. Zoom sur le premier vendeur du genre en France) ; - Fruits et légumes bio : une progression peu conventionnelle (La consommation de fruits et légumes bio a encore bondi en 2008. Mal placées jusqu'ici, les GMS gagnent chaque année des parts de maché, en développant notamment leur offre sous MDD. Mais elles se heurtent encore souvent à des problèmes d'approvisionnement) ; - Le hard se met au vert (Après une année 2008 qui a vu les enseignes GMS déployer massivement leurs MDD bio, 2009 marque l'arrivée des hard discounters sur ce terrain. Leader Price et Ed ont déjà lancé leurs gammes, à des prix compétitifs. Aldi va suivre) ; - Les ténors de l'épicerie succombent au bio (Longtemps l'apanage des spécialistes tels Bjorg et des seconds couteaux de l'épicerie, le bio attire des signatures phares : Lu, Francine, Knorr ou encore Materne. Certains fabricants préfèrent néanmoins exploiter le filon en avançant masqués) ; - L'épicerie bio fait du bon boulot (Avec une hausse de 25 % en un an, les produits bio réalisent de loin la meilleure performance de l'épicerie. Les distributeurs agrandissent les linéaires, étoffent leur gamme MDD et les marques continuent d'innover. Le consommateur en redemande et tout le monde en profite). 4 articles de ce dossier (- Bleu-Blanc-Coeur : 40 % de produits en plus d'ici 3 ans ; - Sans gluten : Dr Schär face à Gerblé ; - Diététique : crise de boulimie sur la minceur ; - Les vitamines en quête de tonus) ne traitent pas des produits biologiques.
Dossier porc : Standard, Label Rouge, bio : Quelles différences ?
Frédéric CARLUER-LOSSOUARN, AuteurSi le porc conventionnel ou certifié représente 90% de la production française, les productions Label Rouge et bio se développent. Le point est fait sur les éléments clefs de chacun de ces modes d'élevage : le porc conventionnel et le porc certifié ; - Le porc Label Rouge ; - le porc bio. Dans un entretien, Jacques Mourot, directeur de recherche à l'INRA (35), spécialiste de la qualité de la viande, décode les facteurs clefs influant sur la qualité de la viande de porc.
Dossier : Produits santé, bio et diététique
Cinq articles de ce dossier sont dédiés tout ou partie au marché de la bio en grande distribution. Quatre évoquent sa progression dans les consciences et sur les marchés, alimentés par les campagnes de communication. Le rythme de croissance de 10% depuis 1999 s'est emballé en 2007. La bio est souvent le segment des marchés dont le chiffre d'affaires progresse le plus. Elle apparaît donc comme une tendance lourde que les enseignes de grandes et moyennes surfaces (GMS) disent placer au cur de leur stratégie de développement en cherchant à élargir l'offre et à vendre moins cher avec leurs marques de distributeur qui s'octroient déjà 45% des sorties. Le nombre de références et les linéaires en GMS augmentent. Les retardataires veulent aussi leur place dans un marché désormais peu risqué. En plus de la préservation de l'environnement, les axes majeurs de promotion sont santé, naturalité/nutrition et goût. Le bio en supermarché s'associe à l'équitable, nord-sud mais aussi nord-nord avec des initiatives d'aide à la conversion. Pour faire face à une certaine pénurie et répondre à une demande grandissante, les GMS misent en effet sur la structuration des filières. Marques et distributeurs investissent aussi massivement dans la pub. De nouvelles marques misent sur Internet et le packaging, alors que des fabricants historiques continuent à vendre avec succès leurs produits sans habillage marketing. Un article sur la viande bio évoque la production limitée et les prix de vente élevés qui laissent cette filière à l'état de micro-niche malgré sa progression générale. La distribution se fait surtout en boucherie traditionnelle pour le veau bio et en grande distribution pour les gros bovins, la volaille et l'agneau. Mais l'approvisionnement direct est en plein essor pour le boeuf et les volailles se vendent bien sur les marchés.
NaturéO : Le supermarché 100% bio
Chartres a inauguré, en décembre 2007, NaturéO, le plus grand supermarché bio, inscrit, pour son fonctionnement dans une démarche de développement durable. Xavier Travers, 30 ans, gérant et cofondateur de NaturéO avec trois autres associés, a la volonté de mettre la bio à la portée de tous. Le magasin a une superficie de 870 m2 et a fait le choix d'une offre alimentaire et non-alimentaire : literie avec matelas sans latex de synthèse, DPH (dentifrices, déodorants, baumes après-rasage bio), produits d'entretien (détergents, peinture, engrais), jouets, textile, livres de cuisine ou de bien-être, etc. Les références alimentaires comportent : une vingtaine de références de pâtes à tartiner, une cinquantaine de codes de farine, plus de 35 recettes de pains bio, etc. L'assortiment est pointu : nuggets de tofu au fromage, corn flakes au jus de pomme, fenouil, topinambour, etc. NaturéO, qui se distingue par des produits très diversifiés et une ambiance conviviale, entend aussi se démarquer par des prix bas.
Dossier : Commerce équitable
En France, le chiffre d'affaires des produits issus du commerce équitable est passé de 70 millions d'euros en 2004 à 167 millions d'euros en 2006. Le nombre d'entreprises ayant un ou plusieurs produits labellisés Max Havelaar a été multiplié par huit en cinq ans. Plus de 1500 références arborent le logo contre 125 en 2001. Le commerce équitable s'étend à de nouvelles catégories de produits transformés, alimentaires et non alimentaires. Outre ces chiffres de la filière en hausse, plusieurs points de vue sont mis en évidence : attirance des distributeurs et positionnement des marques, analyse de l'essor du commerce équitable, chiffre d'affaires développé par Leclerc, alternative à Max Havelaar via ESR, référentiel de commerce équitable lancé par Ecocert.
La viande bio veut se mettre au vert
Un temps portée par la crise de la vache folle, la viande bio peine à se défaire de son statut de niche de marché. Alors que la filière se mobilise, petit tour d'horizon des principaux freins à son développement.
Boeuf AOC : Auchan décroche la timbale
Fruit d'un partenariat noué avec les éleveurs depuis 2001, Auchan propose désormais de la viande de boeuf AOC Maine-Anjou. Cette quasi-exclusivité ne concerne encore que 15 hypermarchés. La démarche concerne 225 éleveurs sur un potentiel de 700 à 800 exploitations, soit une production de 2 000 têtes par an. Pour le distributeur, la spécificité de la viande, la maîtrise de la traçabilité et une régularité des approvisionnements sont les principaux atouts de cette filière.
Coup de pouce à BioPorc : Un spécialiste de la viande de porc bio
Nichée au coeur du bocage vendéen, à la Châtaigneraie, la PME BioPorc emploie une vingtaine de personnes et s'est spécialisée dans la transformation de viande de porc biologique.
Dossier signes de qualité
Régulièrement, la revue Linéaires fait le point sur l'actualité en matière de signes officiels de qualité et d'origine. Cette fois-ci, l'accent est mis sur un marché en plein ralentissement comme, notamment, dans les MDD bio, les produits laitiers ou encore l'épicerie bio, ainsi que les volailles label. L'abondance de signes et leur manque de cohérence font qu'ils peinent actuellement à se différencier les uns des autres. L'harmonisation européenne semble être une bonne carte à jouer. Les appellations d'origine laitière françaises viennent d'ailleurs d'adopter le logo européen AOP pour remplacer progressivement le terme AOC.
Reportage à la ferme de Clare Island : Les secrets du saumon bio irlandais
Une bonne partie du saumon bio vendu en France provient de la ferme de Clare Island en Irlande. Il s'agit de la seule ferme irlandaise répondant au cahier des charges français. Sa capacité de production excédant les 200 tonnes annuelles, elle ne peut toutefois se prévaloir du logo AB. Quelles en sont les conditions d'élevage mais aussi les contraintes ? Visite guidée.
10 ans pour les FQC : l'âge ingrat ?
Trois nouvelles FQC (Filières Qualité Carrefour) chez Carrefour. Avec l'arrivée en rayon des salades bio, des crevettes brésiliennes et du café bio mexicain, le nombre total de FQC est porté à 115. Un effort tout à fait louable de la part du distributeur, qui toutefois n'affiche pas suffisamment ces avantages produits. En effet, peu d'informations sur les packagings permettent de les différencier des produits dits industriels. Si Carrefour fait des efforts pour satisfaire le consommateur, il serait judicieux de l'en informer.