Détail de l'auteur
Auteur Alexandra LANNUZEL |
Documents disponibles écrits par cet auteur (19)


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L'accueil à la ferme : Une affaire de passionnés
Alexandra LANNUZEL, AuteurL'accueil à la ferme, au-delà d'une activité annexe à la production agricole, est une affaire de passionnés. Les agriculteurs et les agricultrices qui ouvrent les portes de leurs fermes partagent l'envie de transmettre, de faire découvrir l'agriculture et de tisser des liens avec des personnes de tous horizons. Dans cet article, trois fermes du Finistère - dont deux en bio - et avec trois déclinaisons différentes de l'accueil à la ferme sont présentées : - Nicolas Mazeau et Jennifer Scouarnec, de la Cidrerie de Rozavern, à Telgruc-sur-Mer ; - Amélie Goossens et Etienne Menguy, de la Ferme de Quéménès, située dans les îles de la mer d'Iroise ; - Sandra et Raphaël Cotty, de la Ferme de Croas Men, à Plouigneau.
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Boiteries : Il faut savoir lever le pied
Elodie BOUDEELE, Auteur ; Alexandra LANNUZEL, AuteurTroisième cause de problèmes de santé en élevage bovins lait, les boiteries sont localisées à 80 % sur les postérieurs. La détection, basée sur lobservation des animaux, notamment au moment de la traite, est essentielle pour éviter des pathologies graves et favoriser la guérison. Lhabitat est un élément-clé : éviter les temps de piétinement, les pentes glissantes et/ou trop importantes (> à 10 degrés) ou les marches trop élevées dans les bâtiments par exemple, ainsi que les zones trop boueuses ou les chemins avec des pierres tranchantes. Lalimentation joue aussi : le coussinet plantaire, qui amortit les chocs, « fond » rapidement en cas damaigrissement de la vache et la corne doit être de bonne qualité, ce qui sous-entend que les nutriments nécessaires à sa fabrication soient apportés en quantité suffisante dans lalimentation. Un parage préventif annuel des pieds est conseillé et il est important de séquiper correctement pour pouvoir lever les pieds dans de bonnes conditions pour les animaux et pour léleveur. Enfin, le parage curatif, sil est bien fait, peut fortement aider à la guérison.
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CIAP : Un bon cadre pour les personnes hors champs
Alexandra LANNUZEL, AuteurDans chaque département de Bretagne, des Coopératives d'Installation en Agriculture Paysanne (CIAP) accompagnent des candidats à l'installation agricole, plus particulièrement des personnes non issues du milieu agricole. Ces structures proposent trois dispositifs permettant de faciliter l'installation et la transmission d'exploitations : - la formation Paysan Créatif ; - les espaces-test agricoles ; - le portage salarial. Cet article fait le focus sur la formation Paysan Créatif, au travers du témoignage de Sébastien Gueguen, paysan référent dans les Côtes d'Armor, et de celui de Martin Sentenero, ancien stagiaire de la formation, qui s'est installé, en 2022, en pépinière bio d'arbres et d'arbustes fruitiers avec un atelier ovins viande à Guenguat (29).
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Transformer ses légumes à la ferme : Solène et Pierre sont devenus paysans cuisiniers
Alexandra LANNUZEL, AuteurSolène Grenet et Pierre Balland sont maraîchers bio depuis 16 ans, dans le Finistère. Ils cultivent des légumes de plein champ sur 1,5 ha, des arbres fruitiers sur 4 000 m2 et 2000 m2 de surface couverte. Il y a 3 ans, ils ont décidé de se lancer dans la transformation de leurs productions. La formation "Transformer ses légumes", proposée par le GAB 29, a permis d'obtenir les connaissances réglementaires et sanitaires nécessaires, de connaître les tenants et les aboutissants de ce type d'activité et d'affiner le projet. Après un stage complémentaire en conserverie artisanale, Solène et Pierre ont peu à peu adapté leurs productions pour arrêter la vente de légumes frais et se consacrer entièrement à l'activité de transformation, essentiellement à partir de légumes d'été : bocaux d'aubergines, de ratatouille, mijotés et confits de légumes, légumes sous-vide ou lacto-fermentés... qu'ils livrent à 2 Biocoop et à 6 épiceries locales. Ils ont pour projet de diversifier leur offre, notamment grâce aux fruits de leur verger. Solène et Pierre apportent leur témoignage sur cette activité de transformation des légumes à la ferme et donnent quelques clés de réflexion pour se lancer.
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Circuits courts : Des casiers connectés pour une vente simplifiée
Alexandra LANNUZEL, Auteur ; Cathy PICHON, AuteurEn 2015, suite à la conversion de sa ferme en agriculture biologique, Paul Canévet a décidé de mieux valoriser sa production en se lançant dans la transformation (huiles, farines, graines décortiquées) et la vente directe. Toutefois, comme cet agriculteur breton est installé seul, il a dû trouver une solution qui ne lui prenait pas trop de temps pour la commercialisation. En 2018, il a acheté un distributeur automatique doté de huit casiers, mais il a très vite décelé plusieurs limites : il navait pas de visibilité sur les stocks, il devait sans cesse vérifier le contenu des casiers, le coût et les délais de maintenance étaient élevés et le système de paiement physique était source de vandalisme. Suite à cette première expérience pas tout à fait convaincante, il a créé son propre système de casiers connectés, nommés « Les casiers du coin ». Ses casiers sont connectés à une application qui gère à la fois les commandes, les stocks et le paiement en ligne. Le client commande ses produits à lavance en fonction de la disponibilité des produits, puis dispose de 10 h pour se rendre au distributeur et débloquer louverture du casier avec son smartphone. Actuellement, Paul Canévet et huit autres producteurs proposent des produits dans 400 casiers sur trois sites différents. Cet agriculteur souhaite maintenant voir son outil essaimer.
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Communiquer sur le web : Pour dire quoi et pour quoi faire ?
Alexandra LANNUZEL, AuteurOutil incontournable pour les producteurs qui font de la vente directe, internet exige cependant de bien avoir à l'esprit un certain nombre de principes, sous peine de passer à côté du but. Pour réussir sa stratégie de communication, optimiser la prospection de nouveaux clients et fidéliser sa clientèle, des recommandations de bonnes pratiques sont exposées : définir son public cible, adapter l'image de son entreprise, sélectionner les bons canaux de communication. Faut-il créer son site web ? Utiliser les réseaux sociaux ? S'inscrire sur des annuaires en ligne ? Et que penser des mailings ? S'il n'existe pas de recette toute faite, bien connaître ces différents outils est indispensable pour communiquer efficacement.
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Initiatives solidaires : La bio pour tous n'est pas une utopie
Alexandra LANNUZEL, AuteurComment favoriser l'accès des moins aisés à une alimentation bio ? Des initiatives locales voient le jour, comme en Bretagne, où des producteurs, des magasins ou des artisans bio ont choisi de faire preuve d'inventivité. L'épicerie solidaire mobile Saint-Vincent de Paul, à Brest, par exemple, vend les marchandises à environ 10 % de leur prix et va directement au contact des personnes démunies. Grâce au Potager de Saint-Mathieu (29), qui lui permet de récupérer des retours de marché, des produits en excédent, etc., l'épicerie propose à ses bénéficiaires des légumes bio à moindre coût. Le programme UniTerre de la MSA a donné lieu à un partenariat du même type entre une autre épicerie solidaire et le GAEC Roc'h Glas (29). Des moments conviviaux sont organisés, notamment autour de la cuisine des légumes bio, pour apprendre à valoriser les produits. D'autres initiatives finistériennes illustrent ce qu'il est possible de mettre en place, sans qu'il y ait besoin de déployer trop de moyens logistiques, ni financiers : dons de pains bio aux Restos du Cur à Morlaix et au Secours Populaire à Sizun grâce aux boulangeries Canevet et Ty Forn Nevez ; instauration de cartes de fidélité dans des magasins Biocoop offrant jusqu'à 8 % de remise aux bénéficiaires du RSA, dons en nature à des associations d'aide locales...
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Label Bioentreprisedurable® : La démarche responsable des entreprises bio
Alexandra LANNUZEL, AuteurCertaines entreprises bio sengagent au-delà du règlement bio européen, notamment en sinvestissant dans une démarche RSE. En France, les entreprises cotées en bourse, avec un chiffre daffaires supérieur à 100 millions deuros ou une masse salariale de plus de 500 employés, ont lobligation de publier un rapport RSE annuel. La norme internationale ISO 26000 encadre cette obligation avec de nombreuses recommandations mais naboutit pas à une certification. Toutefois, la plupart des normes et référentiels liés à la RSE sont construits pour de grandes entreprises et nécessitent des moyens que les petites et moyennes entreprises ne possèdent pas. Cest pour cette raison que le Synabio (syndicat national des entreprises bio) a créé, en 2014, un label RSE 100 % indépendant : Bioentreprisedurable® ou BioED®. Lexemple dune entreprise labellisée, la SARL Poder (expéditeur de fruits et légumes 100 % bio de Bretagne avec 23 salariés), est détaillé. L'entreprise explique comment elle sest engagée pour la planète, auprès de ses fournisseurs, de ses clients et de ses collaborateurs, en prenant en compte lenvironnement, son territoire et les aspects sociaux. Pour chacun de ces points, des exemples de mesures concrètes sont décrits.
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La qualité de l'eau Brest : Point de départ du bio dans les assiettes des écoliers
Cathy PICHON, Auteur ; Alexandra LANNUZEL, AuteurA Brest, c'est la problématique de la qualité de l'eau de consommation qui a été à l'origine de la réflexion des élus, il y a maintenant 20 ans, pour l'introduction de produits bio en restauration collective. Aujourd'hui, les écoliers brestois ont 45 % de produits bio dans leurs assiettes. Karine Coz-Elleouet et Marc Sawicki ont contribué à ce projet en tant qu'élus pendant leur mandat. Ils racontent comment les choses se sont passées. Ils soulignent, entre autres, une des clés de réussite d'un tel projet : associer une structure indépendante associative qui représente la filière. Dans l'expérience brestoise, en l'occurrence, la Maison de la Bio et une société privée de la restauration collective ont su travailler ensemble, avec un esprit d'ouverture. C'est le facteur humain et l'intelligence collective qui ont été déterminants. Le choix de la bio, pour ces deux élus, donne un vrai sens au projet de territoire, car c'est une approche transversale qui impacte l'économie, la santé, l'environnement, le social...
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Biobleud : Une entreprise en pleine expansion
Alexandra LANNUZEL, AuteurCréée en 1991, Biobleud est une entreprise artisanale bretonne (Finistère) spécialisée dans la fabrication de pâtes à tarte, de crêpes et de galettes bio. L'entreprise travaille sur le développement de filières d'approvisionnement, pour répondre à ses besoins en variétés de blé et de moutures appropriées. Pour la filière blé, elle travaille en partenariat, depuis des années, avec la coopérative Biocer et la minoterie Trottin (Sarthe). Elle commercialise ses produits quasiment exclusivement dans le réseau spécialisé bio français, et exporte également vers les Pays-Bas, l'Espagne et la Belgique. Afin de répondre à une demande croissante, l'entreprise s'est récemment dotée d'un nouveau bâtiment et de nouveaux équipements qui vont permettre un doublement de sa production. 100 % bio, Biobleud est engagée dans une démarche globale de respect de l'environnement, avec l'utilisation de matériaux écologiques pour la construction du nouveau bâtiment, le développement d'un process moins énergivore, et, prochainement, l'installation de panneaux solaires ou encore le compostage des déchets.
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Être visible sur le web : Une stratégie globale
Alexandra LANNUZEL, AuteurAvoir un site internet pour présenter sa ferme, mettre en place une boutique de vente en ligne, être présent sur les réseaux sociaux, par exemple en ayant une page Facebook... cela ne va pas de soi lorsqu'on est agriculteur. Pourtant, les chiffres montrent combien internet et ses outils sont devenus omniprésents dans notre vie quotidienne. Cela vaut donc le coup de s'y intéresser et d'étudier s'il y a un avantage stratégique à être visible sur le web, selon sa situation, ses objectifs et ses contraintes. En quoi consistent ces outils ? A quoi servent-ils ? Est-ce vraiment nécessaire pour être visible des clients ?
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Financement participatif : Faire financer son projet par la foule
Alexandra LANNUZEL, AuteurLe financement participatif, qui consiste à rassembler des fonds auprès du grand public pour financer un projet via un site internet dédié, n'a cessé de se développer depuis 2010. En 2015, environ 20 000 projets ont pu être financés de cette façon par des contributeurs. Il existerait aujourd'hui en France autour de 180 plateformes de financement participatif. Le financement par le don, le plus courant dans les réseaux bio, permet de financer les dépenses nécessaires à la réalisation du projet. Le fonctionnement des plateformes dédiées au financement participatif et le déroulement d'une campagne de don sont expliqués. Des conseils sont donnés pour bien choisir sa plateforme en fonction du projet et pour mettre de son côté toutes les chances de voir sa campagne aboutir. Deux témoignages de porteurs de projets finistérois complètent la présentation : - Keribio, à Plabennec : Un magasin bio à la ferme financé grâce au don : - A Brest, des "Consommateurs Lambda" ont fait mousser la "bière du Baril".
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Fête du lait bio : Dix ans de souvenirs et des désirs d'avenir
Antoine BESNARD, Auteur ; Lise ALLAIN, Auteur ; Alexandra LANNUZEL, Auteur ; ET AL., AuteurLa Fête du lait bio, qui a lieu tous les ans, le premier dimanche de juin, en Bretagne, présente cette année sa dixième édition. À cette occasion, Symbiose propose le portrait d'un couple de producteurs ayant participé à l'organisation de la toute première édition de la manifestation, en 2005. En 1983, Gérard Rupin s'était installé comme éleveur laitier, à Piré-sur-Seiche (35). Rejoint au sein de l'exploitation par Marie-Madeleine, son épouse, en 1994, il s'est converti au bio 3 ans plus tard. En 2005, alors qu'il faisait partie du Conseil d'administration d'Agrobio 35, il a été sollicité pour organiser la première Fête du lait bio. Le couple a ensuite organisé les éditions 2006, 2009 et 2010, expérience qui lui a permis de suivre l'évolution de la fréquentation et du public. L'article propose ensuite un focus sur des actions innovantes conduites dans les départements à l'occasion de la 10ème édition. Par exemple, en Côtes d'Armor, l'association Fourmi-e propose une résidence d'artistes chez des agriculteurs ; dans le Morbihan, ce sont des chefs cuisiniers qui s'associent à l'événement pour proposer des ateliers culinaires suivis de dégustations...
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Des outils de communication pour sa ferme
Alexandra LANNUZEL, AuteurPour se faire connaître, de plus en plus d'agriculteurs ont recours à des outils de communication. Toutefois, avant de se lancer, il est important de réfléchir globalement sa communication. Il faut qu'il y ait une cohérence entre les différents outils afin de permettre aux consommateurs de s'y retrouver et d'identifier plus facilement la ferme. Pour cela, il est possible de réfléchir, avec l'aide d'un professionnel, à une charte graphique. Le choix de la communication doit au mieux allier esthétisme et lisibilité. Pour réaliser soi-même ses outils de communication, le blog est notamment une bonne alternative au site internet car il est plus simple dans sa conception. Il est aussi possible de faire appel à un professionnel. Pour cela, les GAB et les producteurs bio qui ont déjà créé des outils peuvent apporter des renseignements. Les chargés de communication des GAB peuvent parfois aussi réaliser ce travail. Le coût de la conception est variable en fonction du travail demandé, mais il faut compter au minimum 300 HT pour un petit flyer par exemple et de 400 à 1 000 HT pour la création d'un logo par exemple. La création d'un site internet coûtera au minimum 1 000 HT. Un tableau présente des exemples de tarifs pour l'impression de différents supports.
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SARL Poder : Du local à l'export, une vie en bio
Alexandra LANNUZEL, AuteurL'entreprise Poder est une entreprise d'expédition de légumes biologiques basées à Mespaul, au coeur de la zone de production légumière Finistérienne. Elle assure la commercialisation de légumes en France et à l'étranger. Jean-Luc Poder, son gérant, répond aux questions d'Alexandra Lannuzel du GAB 29 (Groupement des agriculteurs bio du Finistère). Il présente son entreprise : travail d'un expéditeur, conditionnements demandés par les clients, équipement, profil des clients et des fournisseurs, partenariat avec les fournisseurs, dimension de l'entreprise, évolution de son activité ; ses perspectives et ses ambitions pour le développement de la bio : investissement de Jean-Luc Poder aux côtés de la maison de la bio sur le développement de la restauration collective bio, signature d'une convention de partenariat entre l'APFLBB (Association des producteurs de fruits & légumes bio de Bretagne), la SARL Roder, les Etablissements Le Saint et la Maison de la Bio (convention qui a pour objectif de satisfaire la demande des collectivités souhaitant introduire des produits bio de proximité en restauration collective tout en construisant une filière légumes bio...).