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Auteur Claude AUBERT (Consultant AB indépendant) |
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Lagriculture biologique malmenée : 10 mythes sur la bio à déconstruire
Claude AUBERT, Coordinateur ; Christine MAYER-MUSTIN, Auteur ; Michel MUSTIN, Auteur ; Denis LAIRON, Auteur | [S.l.] : A COMPTE D'AUTEURS - CLAUDE AUBERT | 2023Dans un contexte de crise de lagriculture biologique, avec notamment une baisse de la consommation de produits bio, ce document revient sur la situation actuelle de critiques répétées et de contrevérités émises sur ce mode d'agriculture, alors que des travaux de recherche de plus en plus nombreux en démontrent les avantages et les services rendus, aussi bien en termes de santé, de limitation des émissions de gaz à effet de serre ou de préservation de lenvironnement. Ainsi, en sappuyant sur les résultats de plus dune centaine darticles, détudes ou de synthèses scientifiques, les auteurs apportent des réponses étayées démontrant linexactitude de 10 affirmations largement relayées : les aliments bio ne sont pas meilleurs pour la santé que les autres ; les résidus de pesticides dans les aliments sont sans risques pour notre santé ; lagriculture bio nest pas meilleure pour lenvironnement que la conventionnelle ; lagriculture bio réchauffe autant la planète que la conventionnelle ; lagriculture bio ne peut pas nourrir la planète ; manger bio coûte cher ; on ne peut pas se passer des engrais chimiques ; on ne peut pas se passer des pesticides de synthèse ; lagriculture bio remplace les pesticides de synthèse par dautres pesticides ; le local cest mieux que le bio. Ainsi, pour les auteurs, lAB reste lalternative la plus cohérente face à une agriculture conventionnelle qui, loin de répondre à tous les besoins alimentaires de la population mondiale, est à lorigine dimportants impacts négatifs sur lenvironnement, la santé et contribue aussi fortement au changement climatique. A charge des pouvoirs publics, en sappuyant sur les apports de la recherche, de mieux promouvoir la bio, aussi bien auprès des consommateurs que du monde agricole. Le cahier des charges bio doit aussi évoluer pour une meilleure prise en compte de certains enjeux majeurs, dont le bien-être animal ou la justice sociale, et pour faire que lAB reste une « agriculture agroécologique au service des citoyens du monde et de notre unique planète. »
Dossier : Pourquoi produire et manger bio ?
Claude AUBERT, AuteurLauteur fait le point sur les atouts des produits bio, à partir de différentes études comparatives. Les produits bio sont plus riches en nutriments (avec notamment des teneurs en antioxydants beaucoup plus élevées quen conventionnel. Pour les produits animaux aussi (lait, viande, ufs, poulets), les différences sont très nettement en faveur du bio, en particulier pour les teneurs en acides gras oméga 3. Ceci sexplique par une alimentation plus riche en herbe. Par ailleurs, le bien-être animal est un objectif important en agriculture biologique. Toutes les études confirment que les aliments bio contiennent beaucoup moins de résidus de pesticides que les conventionnels (180 fois moins !), beaucoup moins de cadmium et de nitrates. Enfin, ils ont, en général, moins de mycotoxines et n'ont pas dOGM. Lauteur rappelle que les techniques de transformation en bio sont également plus respectueuses (additifs moins nombreux, ingrédients peu ou pas raffinés ). Différentes études montrent des liens entre les pesticides et le développement de maladies. Ainsi, des corrélations existent entre lexposition maternelle à divers pesticides et lincidence de la leucémie chez lenfant. Des liens sont suspectés pour lautisme aussi. Lagriculture biologique permet de préserver lenvironnement, notamment en réduisant lempreinte carbone et en augmentant la séquestration de carbone dans le sol, mais aussi en préservant la qualité de lair et de leau, en permettant une plus grande biodiversité Bien que des méta-analyses montrent que les rendements en bio sont inférieurs de 19 % à ceux en conventionnel, cette différence samoindrit lorsque les systèmes font de bonnes rotations.
Dossier : Le végétal, un potentiel à développer
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Sauveur FERNANDEZ, Auteur ; ET AL., AuteurEn France, pays qui consomme le plus de viande bovine en Europe, le jeune marché des alternatives végétales à l'offre carnée est prometteur : en 2022, il s'élève à 465 millions d'euros en GMS et à 116,2 millions d'euros en magasins bio. Cet essor, soutenu par une demande caractérisée par l'émergence de nouvelles valeurs et motivations (souci de l'empreinte carbone générée par les élevages, attentes vis-à-vis du bien-être animal) et par une part croissante de consommateurs végétariens et flexitariens, est une opportunité pour le réseau bio. Ce dossier revient sur la révolution végétale, l'évolution de son offre et de sa perception auprès du public, ainsi que sur les atouts du réseau bio par rapport à la GMS. Il fournit des conseils, destinés aux gérants du réseau bio, pour optimiser les ventes.
Elevage extensif à lherbe : des atouts sous-estimés
Claude AUBERT, AuteurDans cet article, lauteur indique que la neutralité carbone, pour lélevage extensif à lherbe, est possible dans certaines conditions (chargement, temps de séjour sur une parcelle, flore de la prairie, maximisation du pâturage ). Les émissions de méthane par les bovins sont en partie compensées par la séquestration de carbone dans les prairies, cette compensation étant généralement estimée à moins de 40 %. Lauteur montre quil peut être beaucoup plus élevé si lélevage est extensif et si la part dherbe dans la ration est très élevée. Par ailleurs, il estime que la méthode employée par l'Institut de l'Élevage surévalue les émissions de N2O pour les systèmes extensifs ayant des apports dazote organique. Les prairies arborées peuvent aussi augmenter la séquestration de carbone. Lauteur signale également les bénéfices apportés par une alimentation maximisant lherbe pour les consommateurs de produits laitiers ou carnés (plus grande richesse en nutriments). Pour lui, il serait intéressant de développer un label national garantissant une proportion dherbe (en majorité pâturée) importante dans lalimentation des ruminants. Pour l'auteur, lélevage extensif à lherbe est, en effet, une solution davenir, même si le cheptel bovin est encore trop élevé sur Terre.
Vaches, amies ou ennemies ?
Claude AUBERT, AuteurLes vaches et autres ruminants délevage nont pas, aujourd'hui, « bonne presse » : on peut notamment lire que le méthane quelles éructent réchauffe la planète et qu'on peut se passer de leurs produits dans notre alimentation. Cet article pose alors la question de la place des vaches et autres ruminants. Il aborde et argumente sur divers aspects à prendre en compte dans ce débat : la question du méthane (dont la cause principale démission est lexploitation des énergies fossiles), limportance des ruminants dans la gestion des paysages, la réflexion à conduire sur le type d'élevage qui pourrait se développer (plus extensif, avec des animaux produisant moins mais vivant plus longtemps ), la souffrance animale, labattage, la qualité des viandes et celle des laits et des fromages produits à lherbe, particulièrement intéressante pour lalimentation humaine et peu remplaçable par des produits dorigine végétale sans ajouts et compléments. Pour lauteur, les « vaches sont nos amies, comme lont compris tous nos ancêtres [ ] »
Dossier : Bilan carbone
Aurélie RINGARD, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Caroline TOSTAIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est dédié au bilan carbone : définition, témoignages, outils de diagnostic, place de la prairie... Si les systèmes herbagers et bio ont un meilleur bilan carbone que celui de la moyenne des élevages, l'élevage bovin, principal émetteur de GES, devra néanmoins activer plusieurs leviers pour atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050, objectif fixé par l'Union Européenne. Ce dossier se compose des articles et des témoignages d'éleveur·euse·s suivants : - De la prise de conscience environnementale à l'avènement du "Bilan carbone" et d'autres outils de comptabilisation des gaz à effet de serre : Bref historique autour de la comptabilité carbone ; - Faire son bilan carbone en élevage : Une panoplie d'outils existants ; - L'élevage à l'herbe : envisager un bilan carbone neutre à négatif, tout en ayant des atouts au-delà du carbone ; - Réduire son empreinte carbone en AB : L'exemple du GIEE lait bio bas carbone ; - Laitcoloscore : Calculer, agir pour améliorer l'empreinte carbone de nos produits laitiers ; - Le carbone est dans les prés ; - Amplifier l'autonomie de la ferme grâce au bilan carbone ; - Vers une ferme qui capte son carbone émis ; - Entrer dans un Plan de Gestion Durable des Haies en vue de l'obtention du Label Haie et de l'accès des paiements pour services environnementaux ; - Tout ce carbone pour faire dire quoi ? ; - Le bilan carbone à Biolait : où en est-on ? ; - La question du carbone vue par 2 services.
Dossier : Tout pour rebooster le rayon fruits & légumes
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Antoine LEMAIRE, Auteur ; ET AL., AuteurÀ l'heure où des études témoignent de la présence de résidus de pesticides dans les produits non-bio, d'autres labels, tels que la Haute Valeur Environnementale (HVE) et le Zéro résidu de pesticides (ZRP), jouent, pour les auteurs, une concurrence déloyale à la bio. En effet, ces labels, s'ils présentent un progrès par rapport au conventionnel, sont loin des exigences de la bio et de garantir l'absence de pesticides dans les fruits et légumes. Face à la baisse des ventes de fruits et légumes en magasins bio, ce dossier rappelle les atouts des produits issus de l'agriculture biologique, ainsi que les impacts positifs de la bio sur l'environnement et la santé humaine. Un comparatif de prix relevés dans huit réseaux de distribution met en évidence que le prix de certains fruits et légumes, contrairement aux idées reçues, n'est pas toujours plus élevé en magasins bio, comparé, notamment, à la grande distribution. Un article fournit, à l'attention des détaillants bio, des conseils d'optimisation du rayon fruits et légumes. Il est suivi par une enquête, réalisée en partenariat avec Bio Panel, qui traite de l'évolution des perceptions et des attentes des consommateurs. Pour finir, un article aborde l'évolution de la consommation de fruits et légumes bio en Allemagne.
METABIO : un ambitieux programme de l'INRAE sur l'agriculture bio
Claude AUBERT, AuteurDans les années 1980, alors que l'agriculture biologique peinait à démarrer, un chercheur de l'INRAE (ex-INRA), Francis Chaboussou, s'est intéressé à l'impact des pesticides et de la fertilisation chimique sur la santé des plantes. Cas isolé à l'INRAE, à son départ à la retraite, ses recherches n'ont pas trouvé de suite. 20 ans plus tard, l'INRA a créé le CIAB (Comité Interne de l'Agriculture Biologique) qui a mis en place des sites d'expérimentations en bio. 2020 voit le lancement du programme METABIO, en adéquation avec l'objectif de passer à au moins 25 % des surfaces en agriculture biologique et avec le changement d'échelle de la bio.
Moins de gaz à effet de serre dans nos assiettes, comment faire ?
Claude AUBERT, AuteurLe contenu de nos assiettes est responsable d'environ un tiers de nos émissions de gaz à effet de serre. Afin d'arriver à la neutralité carbone en 2050 et de limiter ainsi le réchauffement climatique, deux leviers principaux sont mobilisables : revoir nos habitudes alimentaires et séquestrer du carbone dans les sols (planter des arbres et semer des prairies ou améliorer les prairies existantes, avec la difficulté qu'elles sont valorisées par les ruminants).
Le Planet-score a le vent en poupe
Claude AUBERT, AuteurLe 5 juillet 2022, lors d'une conférence de presse à Paris, un projet d'étiquetage de l'impact environnemental des aliments, le Planet-score, a été présenté aux médias. Destiné à informer les consommateurs de l'impact des aliments sur l'environnement, le Planet-score vient corriger les défauts et les insuffisances de l'Eco-score, proposé sur internet depuis 2021. En effet, ce dernier ne tient pas compte, dans son mode de notation, des aspects relatifs à l'environnement des techniques agricoles, telles que l'utilisation de pesticides, la biodiversité ou le stockage de carbone, ou encore des aspects relatifs au bien-être animal. En cours d'expérimentation par près de 140 acteurs de la production et de la distribution, le Planet-score fournit beaucoup plus d'informations que l'Eco-score et évalue, en plus de la note globale de A à E, quatre autres critères : pesticides, biodiversité, climat, mode d'élevage. Les pouvoirs publics devront décider quel mode d'étiquetage ils choisissent de promouvoir.
Pour en finir avec les pesticides : des solutions pour y parvenir
Claude AUBERT, Auteur ; François VEILLERETTE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2022De nombreuses personnes saccordent sur ce point : « Il faut interdire les pesticides ! ». Mais, concrètement, comment s'y prendre ? Cet ouvrage permet tout dabord de comprendre comment on en est arrivé à la situation actuelle et avec quelles conséquences. Mais, surtout, il détaille les solutions, très concrètes, qui permettraient den sortir, et qui sont mises en uvre en agriculture biologique et biodynamique : restaurer la biodiversité, rétablir léquilibre minéral et améliorer lactivité biologique des sols, diminuer la taille des parcelles, associer les cultures, privilégier des variétés résistantes, attirer les innombrables auxiliaires efficaces contre les maladies et les ravageurs. Il montre aussi quavec la production intégrée, on peut, sinon supprimer, du moins réduire fortement lutilisation des pesticides. Enfin, il apporte les témoignages dagriculteurs ayant franchi le pas avec succès, ainsi que des conseils pour les jardinières et jardiniers amateurs, au potager, au verger ou au jardin dornement.
Qui veut la peau des vaches ?
Les vaches ont la réputation de contribuer à détruire la planète car leurs éructations produisent du méthane, un gaz à effet de serre aux impacts néfastes bien connus. Des voix sélèvent pour exiger la suppression des élevages de bovins, au nom de la lutte contre le réchauffement climatique. Et si le problème venait uniquement des élevages intensifs ? Car, en y regardant de plus près, de façon neutre et dépassionnée, et à lappui de nombreuses études, on saperçoit que, élevées sur des pâturages ou dans les estives, les vaches émettent moins de méthane et favorisent largement la recapture du CO2, tout en enrichissant le sol. Un autre aspect souvent méconnu est que la présence de bétail dans les prairies est un atout essentiel pour la préservation de la biodiversité, avec de nombreux insectes et papillons, ainsi quune grande variété despèces végétales. De plus, ces vaches fournissent un lait riche en précieux nutriments, ainsi quune viande d'excellente qualité (à consommer avec modération). Pour finir, ce sont des animaux doux et apaisants, qui contribuent à lesthétique globale dun paysage.
Agribalyse et Eco-Score, un piège pour les produits bio
Claude AUBERT, AuteurLa méthode des ACV (Analyses de cycles de vie) consiste à évaluer, pour un produit donné, tous ses impacts sur l'environnement (pollutions, consommation d'énergie, émissions de GES...), depuis sa fabrication jusqu'à son élimination finale, afin de le comparer avec d'autres produits rendant le même service. La déclinaison de cette méthode aux aliments n'est pas sans poser problème. L'auteur explique que, avec les calculs utilisés actuellement, l'impact sur la fertilité des sols ou sur la biodiversité n'est pas pris en compte. De plus, en basant ses calculs sur les produits et non sur les surfaces, cette méthode, conçue pour l'industrie, conduit à favoriser des produits issus de l'agriculture conventionnelle au détriment de produits exempts de traitements chimiques... L'initiative privée Eco-Score, encore confidentielle, tend à corriger ces travers, mais ses résultats continuent d'interpeller sur leur pertinence.
L'agriculture biologique, pourquoi sans engrais azotés chimiques ?
Claude AUBERT, AuteurClaude Aubert explique pourquoi les engrais chimiques azotés ne sont pas autorisés en agriculture biologique. Premièrement, l'azote chimique est la "source de (presque) tous les maux de l'agriculture d'aujourd'hui", déclare l'auteur, en montrant que l'excès d'azote a provoqué la multiplication des pesticides, ces dernières décennies. Deuxièmement, parce que la production d'azote industrielle est 2 fois supérieure à ce que les plantes peuvent absorber ; l'azote se retrouve ensuite, pour une large part, dans l'eau, sous forme de nitrates, et, dans l'air, sous forme d'ammoniac. Or, ce sont là 2 polluants majeurs des sols et de l'air, qui plus est, dangereux pour la santé.
Les apprentis sorciers de l'azote : La face cachée des engrais chimiques
Claude AUBERT, Auteur ; Hervé KEMPF, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2021Au début du XXème siècle, des chimistes ont cherché et réussi à combiner, par un procédé industriel, lazote de lair et lhydrogène du gaz naturel pour synthétiser de lammoniac, à l'origine de tous les engrais azotés de synthèse. Avec ses effets spectaculaires sur les rendements agricoles, cette invention, dont tout le monde sest alors réjoui, a eu un tel succès que les composés azotés de synthèse nitrates, ammoniac et autres ont submergé la planète. Malheureusement, ils sont devenus de redoutables polluants, à lorigine de nombreux maux de lagriculture daujourdhui : monoculture, élevage industriel, perte de biodiversité, pesticides, pollution de lair, de leau et des sols, mais aussi à l'origine de drames tels ceux de Beyrouth ou, plus anciennement, de lusine AZF à Toulouse, dus à lexplosion de dépôts de nitrate dammonium, principal constituant des engrais azotés les plus utilisés en France. Ce livre explique par quels mécanismes lazote, indispensable à tous les êtres vivants, est aujourdhui une menace pour notre santé et pour lenvironnement, menace si grave que de nombreux spécialistes estiment que lexcès dazote est, avec le réchauffement climatique et la perte de la biodiversité, lun des grands défis environnementaux du XXIème siècle. Un défi qui ne pourra être relevé quen repensant les modes de production actuels et nos habitudes de consommation.
Dossier : Produits laitiers
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Angélique HOULBERT, Auteur ; ET AL., AuteurLe premier article, "Les Produits laitiers, un rayon dynamique en magasin bio", introduit ce dossier consacré aux produits laitiers bio par un rappel concernant leur marché, en plein essor, et annonce le contenu des articles à suivre : l'économie du lait, les enjeux de la filière, les différences entre lait bio et lait conventionnel, les différents produits laitiers et leurs spécificités... Au sommaire : - La filière laitière : les mamelles du bio ; - Vaches laitières et environnement ; - Élevage bio : les principales différences entre le conventionnel et le bio ; - Crème bio : l'incontournable du rayon frais ; - Le beurre bio : valeur sûre du rayon ; - Lait fermenté, yaourt ; - Desserts lactés : une offre qui s'enrichit ; - Fromage blanc : la famille des fromages non affinés ; - Fromages affinés bio : tradition et qualité.
Pesticides et santé : des résultats pas rassurants
Claude AUBERT, AuteurEn juillet 2021, lInstitut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) a publié les résultats de létude « Pesticides et Santé » : elle met à jour lexpertise publiée en 2013 et permet de confirmer les nombreux impacts des pesticides sur la santé. Cette nouvelle étude met en évidence le lien de cause à effet entre lexposition aux pesticides et lapparition de pathologies chez les professionnels, les non-professionnels et les enfants. En parallèle, une autre étude a été menée sur le glyphosate : conclusions.
Dossier : Le flexitarisme, une tendance alimentaire en phase avec la bio
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Angélique HOULBERT, AuteurLe flexitarisme est une pratique alimentaire qui consiste à consommer moins de viande et dont se réclament un tiers des Français, selon un sondage OpinonWay. Dans ce dossier, qui aborde à la fois les origines de ce mouvement, sa représentativité en France et la variété de régimes alimentaires apparentés, les liens entre flexitarisme et alimentation bio sont illustrés. Une diététicienne détaille les bénéfices nutritionnels dune approche flexitarienne. Pour Claude Aubert, diminuer sa consommation de viande devrait s'accompagner d'une consommation en provenance d'élevages à taille humaine où les éleveurs prennent soin de leurs animaux, plutôt que "d'usines à viande". Le dossier est ainsi composé des articles suivants : - Le flexitarisme, un régime écologique bon pour la santé ; - Surconsommation de viande : quels effets sur lagriculture et lélevage ? ; - Le flexitarisme dun point de vue nutritionnel.
Dossier : Les nombreux atouts des protéines végétales
Claude AUBERT, AuteurL'homme a besoin de protéines pour le bon fonctionnement de son organisme et, contrairement à d'autres espèces, il peut les trouver aussi bien dans les produits végétaux qu'animaux. Ce dossier présente un tour d'horizon des questions concernant les protéines végétales, leur nature, leurs atouts pour la santé, leurs sources, mais aussi les débats sur la proportion souhaitable entre protéines végétales et animales dans l'alimentation : - Protéines : rôles, évolutions et impacts ; Si les besoins en protéines varient en fonction de l'âge, du poids et des activités, les protéines sont indispensables car elles contiennent des acides aminés, comme la méthionine et le tryptophane, nécessaires à l'organisme, mais que celui-ci est incapable de synthétiser. Les protéines végétales constituent-elles une source d'acides aminés aussi viable que les protéines animales ? En quoi l'augmentation, ces dernières décennies, de la consommation de protéines animales pose-t-elle problème ? Quel est le prix de revient de chacune des protéines ? Quel est l'impact des protéines végétales sur la santé ? ; - Impact sur l'environnement des différentes sources de protéines ; - Les céréales, premières sources de protéines végétales ; - Les légumineuses, compléments indispensables des céréales ; - Les fruits à coque et les graines oléagineuses ; - Protéines végétales concentrées et transformées ; - Protéines animales : le bon équilibre.
Manger bio sans dépenser plus : 40 menus bio à moins de 3 ; 250 recettes
Claude AUBERT, Auteur ; Christine MAYER-MUSTIN, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2020A l'heure où il devient de plus en plus évident que l'alimentation biologique est meilleure, à la fois pour notre santé et pour celle de la planète, ce livre montre que, contrairement aux idées reçues, il est possible de manger bio au quotidien, sans se ruiner, moyennant un peu de bon sens et d'imagination. Les raisons qui incitent à tendre le plus possible vers une alimentation bio, de saison et locale sont expliquées. Cet ouvrage fournit également des informations permettant de remplacer une partie des protéines animales et de constituer des menus équilibrés. De nombreux ingrédients (céréales, fruits et légumes, viandes et poissons, produits laitiers...) sont passés en revue en présentant succinctement leurs atouts nutritionnels et leurs caractéristiques en cuisine. 40 menus équilibrés et à moins de 3 par personne et 12 menus pour un coût compris entre 3 et 4 sont proposés. 250 recettes, de l'entrée au dessert, avec des astuces zéro déchet et des conseils pour accommoder les restes, viennent compléter l'ouvrage.
Le pari fou du bio : Combats de lagriculture biologique des années 60 à nos jours
Il y a soixante ans, l'agriculture biologique faisait son apparition en France. On était alors à la veille de la Révolution verte, dont l'objectif était simple : augmenter fortement les rendements en s'appuyant, entre autres, sur l'usage massif de pesticides et d'engrais chimiques. Prétendre alors qu'il faudrait faire autrement en s'appuyant sur la fertilité du sol et sur les apports organiques, en renonçant aux produits de synthèse, était à cette époque considéré comme de la pure folie. C'est pourtant ce pari fou que feront quelques personnes, dès les années 60. Ignorées ou vilipendées par les tenants de l'agriculture conventionnelle, elles ont tenu bon et amené l'agriculture biologique là où elle est aujourd'hui : certes encore minoritaire, mais considérée par beaucoup comme l'agriculture de demain. Ce livre raconte cette aventure. L'auteur, l'un des pionniers de la bio en France, livre à la fois un témoignage personnel, fourmillant d'anecdotes vécues tout au long d'un parcours très atypique, et de nombreuses précisions sur ce qu'est l'agriculture biologique aujourd'hui, en France et dans le monde, sans oublier son avenir. Il apporte en outre des informations inconnues ou restées confidentielles, notamment sur l'azote.
Dossier : Biodiversité et bio
Claude AUBERT, AuteurEn 1962, Rachel Carson, biologiste marine et écologiste américaine, dénonçait, dans son ouvrage "Printemps silencieux", l'utilisation massive du DDT, dangereux pour les oiseaux et les humains. Depuis, les écologistes n'ont cessé d'alerter sur la dangerosité des pesticides (néonicotinoïdes, par exemple) et des herbicides. Cependant, ce ne sont pas les seules causes de l'effondrement de la biodiversité dans le monde. La destruction des habitats (haies, bosquets, prairies naturelles, zones humides...) et le morcellement des paysages jouent aussi un rôle important dans la disparition des espèces. En agriculture, les systèmes de culture et certaines pratiques contribuent à cette perte de biodiversité : abus d'engrais azotés de synthèse, spécialisation des exploitations, sélection variétale à haut rendement... En céréales, notamment, les anciennes variétés locales, bien adaptées à leur milieu, évoluant en fonction des changements de leur environnement, ont été écartées, au profit de variétés performantes mais qui s'avèrent nettement moins performantes dans l'adaptation au changement climatique. De nombreuses voix se sont élevées et défendent aujourd'hui la diversité des variétés paysannes. Si la biodiversité des sols a diminué, parfois fortement, dans les sols en conventionnel, elle est restée élevée dans les sols en bio. Tous ces organismes contribuent à la décomposition des matières organiques qui vont nourrir les végétaux et entretenir la structure du sol. Les vers de terre, nombreux, vont enrichir le sol de leurs déjections, aérer la terre et augmenter sa capacité à absorber l'eau de pluie. Même si ce ne sont pas les seules causes, les modes de production et les pratiques agricoles ont bien un rôle à jouer pour lutter contre le réchauffement climatique et la perte de biodiversité.
Loignon fait la force ! et les choux sont pleins datouts
Tous les fruits et légumes ont un effet bénéfique sur la santé, par leur richesse en nutriments indispensables et leur rôle protecteur vis-à-vis des maladies cardiovasculaires. Certains de ces fruits et légumes en possèdent cependant plus que dautres. Des enquêtes nutritionnelles montrent pourtant que, parmi les plus bénéfiques, plusieurs sont très peu consommés. Pour ne plus se priver du meilleur des fruits et légumes, cet ouvrage présente les atouts nutritionnels et fournit des conseils pour améliorer leur qualité au jardin : en les cultivant en bio, mais aussi en suivant quelques consignes telles que, par exemple, limiter les apports dazote, veiller à lensoleillement, arroser sans excès, utiliser avec modération serres et tunnels Une bonne technique de conservation et des conseils pour les cuisiner permettront de ne rien perdre ensuite de leurs qualités nutritives.
Quand l'ONU s'intéresse (enfin) au sol
Claude AUBERT, AuteurEn 2018, le GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur lÉvolution du Climat) publiait un rapport sur la dégradation des sols dans le monde, en particulier liée à l'évolution des pratiques agricoles entre 1961 et 2017, période pendant laquelle l'augmentation du recours aux engrais minéraux a été multipliée par 9 quand les rendements n'ont été multipliés que par 3, et ce, malgré le doublement des surfaces irriguées. Parmi les remèdes préconisés dans ce rapport, figurent des pratiques agricoles plus durables. Mais l'auteur regrette que les solutions avancées ne fassent mention de l'agriculture biologique qu'à la marge, alors que, selon ce spécialiste, l'agriculture biologique est le meilleur moyen, avec l'agroforesterie, pour séquestrer du carbone dans le sol, ce qui présente le double avantage d'améliorer sa fertilité et d'absorber une partie des émissions de CO2. Par ailleurs, le GIEC préconisait aussi un changement d'habitudes alimentaires vers plus d'aliments végétaux, mais ne condamnait pas clairement l'élevage industriel et ne soulignait pas non plus la nécessité de réduire considérablement la consommation de produits animaux.
Dossier : Agriculture bio et santé
Claude AUBERT, AuteurCe dossier est composé de deux articles : - Agriculture bio et santé : la fin des polémiques. Trois principales questions ont fait l'objet de controverses au cours de ces quarante dernières années : Les produits chimiques, et particulièrement les résidus de pesticides, présents dans les aliments, menacent-ils notre santé ? ; La valeur nutritionnelle des produits bio est-elle supérieure à celle des produits conventionnels ? ; Les consommateurs de produits bio se portent-ils mieux que les autres ? L'auteur revient sur les arguments et les données existantes qui permettent de répondre positivement à ces trois questions, avec les nuances nécessaires. - L'agriculture bio, bénéfique pour l'environnement. Claude Aubert revient sur les atouts de l'agriculture biologique pour restaurer la fertilité des sols, lutter contre l'érosion, protéger les végétaux, favoriser la biodiversité, freiner le réchauffement climatique, etc. Des références bibliographiques pour aller plus loin complètent chaque article.
Dossier : La fermentation : une pratique ancestrale et universelle
Claude AUBERT, AuteurDe très nombreux aliments consommés au quotidien partout dans le monde sont des aliments fermentés, parmi lesquels le pain, le fromage, le yaourt... Si certains aliments fermentés ont résisté à l'industrialisation de l'alimentation, beaucoup ont disparu, concurrencés par les moyens de conservation plus modernes (stérilisation, surgélation, conservation dans le vinaigre...). Depuis quelques années, les aliments fermentés reviennent en force. Ce dossier présente leur origine, le principe de la fermentation, les différents types de fermentation (lactique, alcoolique, acétique, complexe...), les principaux aliments fermentés disponibles en France, comment en préparer certains chez soi... Il permet de connaître les différents micro-organismes qu'ils renferment, selon les aliments, ainsi que leurs vertus nutritives et leurs impacts sur la santé.
Nourrir la planète en bio, c'est possible...
Claude AUBERT, AuteurClaude Aubert s'appuie sur 3 études récentes pour mettre en évidence les raisons qui autorisent à penser que la bio peut réellement nourrir le monde, à condition de réduire la consommation mondiale de produits animaux et de mettre en place des politiques publiques qui soutiennent l'intensification écologique des modes de production agricoles. Les écarts de rendements en AB et en conventionnel tendent à se réduire. Les progrès conséquents réalisés dans les Pays du Sud pour augmenter les rendements grâce à des techniques écologiques donnent beaucoup d'espoir. Enfin, en agriculture biologique, les cultures associées montrent leur efficacité en augmentant le rendement et les revenus des agriculteurs de 33 %.
Bio "low-cost" contre bio traditionnelle
Claude AUBERT, AuteurCet article distingue la bio paysanne, issue dexploitations à taille humaine et diversifiées, et la bio industrielle, souvent issue de grandes exploitations spécialisées dans une ou deux productions et mondialisée. Les deux respectent la réglementation bio européenne mais lauteur considère quun produit bio devrait aller au-delà, intégrer des critères sociaux et être plus contraignant d'un point de vue environnemental. Deux pistes existent pour distinguer les produits bio : les labels privés qui ajoutent des contraintes supplémentaires à celles du cahier des charges européen et la vente directe ou de proximité. En matière de qualité gustative et nutritionnelle, deux types de produits permettraient de bien distinguer lorigine bio paysanne ou bio industrielle : les fruits et légumes, avec des temps passés différents entre la récolte et larrivée sur le point de vente, et les ufs, avec généralement un accès aux surfaces enherbées moins important dans les grands élevages bio de pondeuses. Si lagriculture bio « low-cost », cest-à-dire industrielle, est, pour lauteur, un progrès par rapport au conventionnel, elle ne répond cependant quà une partie des objectifs de lagriculture biologique.
Ne pas cultiver en bio, un énorme coût environnemental
Claude AUBERT, AuteurLe précédent numéro de la revue dressait les conséquences des pesticides et des engrais chimiques sur la santé. En matière environnementale, l'agriculture conventionnelle présente d'autres inconvénients. La menace sur la fertilité des sols est une des conséquences majeures : il faut au moins 10 ans pour redonner un bon niveau de fertilité à un sol dégradé par des décennies d'agriculture conventionnelle intensive, à grand renfort de fertilisants organiques, d'engrais verts et de rotations vertueuses... Cela a un coût, que supportent les consommateurs de produits bio, mais aussi les agriculteurs dans les premières années de leur conversion. Quant à la contribution de l'agriculture au réchauffement climatique, elle est estimée à environ 20 % du total des émissions. L'agriculture biologique permet en partie de réduire cette part (pas d'engrais chimiques azotés). De plus, on estime que la conversion à l'agriculture biologique permet de séquestrer dans le sol, pendant 30 à 50 ans, environ 500 kg de carbone par hectare et par an. A ces problématiques de dégradation de l'environnement, s'ajoutent des interrogations sur les liens entre l'agriculture industrielle et la perte de biodiversité, et des doutes, de plus en plus partagés, sur les capacités du modèle agricole dominant à assurer la souveraineté alimentaire.
Ne pas manger bio, ça coûte très cher...
Claude AUBERT, AuteurL'étude BioNutrinet estime que les consommateurs réguliers de produits bio sont beaucoup moins souvent obèses que les consommateurs de produits conventionnels. A partir de ce raisonnement, et si l'on considère que l'obésité et le surpoids coûtent chaque année à la société, en France, environ 20 milliards d'euros, il est envisageable de dire que la généralisation d'une alimentation bio permettrait de réduire considérablement le nombre de cas et de réaliser ainsi des économies. Des considérations similaires peuvent être faites concernant le diabète de type 2. Bien quil soit difficile d'estimer la responsabilité des techniques de l'agriculture conventionnelle dans d'autres pathologies, force est de constater que les externalités de l'alimentation conventionnelle, en particulier en termes de santé, doivent être prises en compte si lon veut comparer de façon plus juste le coût dune alimentation bio et celui dune alimentation conventionnelle.
Le guide Terre Vivante des légumineuses : Culture, atouts santé et bonnes recettes
Pascal ASPE, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Blaise LECLERC, Auteur ; ET AL., Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2016Fève, pois, haricot, pois chiche..., toutes ces plantes appartiennent à la famille des légumineuses. Côté jardin, elles ont la propriété de fixer l'azote de l'air dans leurs racines. Il en existe des variétés adaptées à tous les climats et à toutes les saisons, faciles à cultiver, à récolter et à reproduire dès lors que l'on respecte les conseils donnés dans cet ouvrage. Côté santé, leurs atouts nutritionnels en font des aliments de choix pour l'alimentation quotidienne. Grâce à leur richesse en protéines, elles constituent une alternative sérieuse à la viande, en apportant peu de graisses et beaucoup de fibres. Côté cuisine enfin, 150 recettes, puisées dans les traditions culinaires du monde entier, permettent d'accommoder ces légumes aux goûts et aux textures variés en différents plats : potages, hors d'uvre, plats complets, salades, pâtés, beignets, crêpes et même desserts. Du potager à l'assiette... un guide qui réunit jardiniers, gourmands et cuisiniers autour de conseils de culture et de recettes de cuisine.
L'agroforesterie, une nouvelle forme d'agriculture
Claude AUBERT, AuteurL'association des plantes avec des arbres (agroforesterie), est une pratique largement utilisée sous les tropiques, depuis des millénaires. Dans la culture dite "à étages" : entre de grands arbres, plantés à grand écartement, sont plantés de plus petits arbres, entre lesquels sont cultivés des légumes, des plantes annuelles ou des céréales. En France, l'INRA de Montpellier a mis en place des expérimentations d'agroforesterie dès la fin des années 1990, avec des résultats très positifs. Un des objectifs, produire plus sur la même surface, a ainsi été atteint dans une expérimentation consistant à cultiver du blé et du colza en rotation entre des rangs de peupliers. Les autres avantages de l'agroforesterie sont multiples : augmentation de la biodiversité, meilleure utilisation du sol et de l'eau, fertilisation du sol par la décomposition des feuilles et l'utilisation du bois de taille broyé, réduction, voire suppression, du ruissellement et de l'érosion, séquestration du carbone dans le sol... En agroforesterie fruitière, des agriculteurs bio ont observé une diminution des attaques de ravageurs et, dans certains cas, de meilleurs rendements des arbres ; pour ceux d'entre eux qui pratiquent la vente directe, la diversification de la production que leur apporte l'agroforesterie fruitière est, de plus, largement appréciée.
Comprendre la permaculture
Claude AUBERT, AuteurCet article propose de clarifier ce qu'est la permaculture. En effet, il n'est pas toujours facile de savoir avec précision ce qu'il y a derrière ce terme. Longtemps considérée comme utopique, la permaculture établit l'idée selon laquelle, pour concevoir les cultures, les lieux de vie, les systèmes agricoles humains, il faut reproduire la diversité, la stabilité et la résilience des écosystèmes naturels, et ce, grâce à des principes d'écologie et des savoirs de sociétés traditionnelles. L'agriculture et le jardinage ne sont donc pas les seuls domaines concernés par la permaculture, dont le projet est beaucoup plus global. Ceci étant dit, sur le plan agricole, la permaculture renvoie à un ensemble de pratiques de l'agriculture biologique, tout en allant aussi plus loin. Elle présentera de nombreuses différences, en particulier, avec ce qui se pratique, par exemple, sur une grande exploitation bio spécialisée, très mécanisée. Comme le fait la biodynamie, la permaculture considère un domaine agricole comme un organisme vivant où les règnes animal, végétal et minéral coopèrent et créent un écosystème harmonieux. Parmi les pratiques permaculturelles, peuvent être cités : un recours aux machines réduit au maximum, des associations de plantes, des associations de plantes annuelles et d'arbres (agroforesterie), la culture sur buttes, la couverture du sol
Le guide Terre Vivante de l'autonomie au jardin : Savoir tout faire au potager, poulailler, rucher...
Pascal ASPE, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Michel AUDUREAU, Auteur ; ET AL., Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2015Produire ses propres légumes, aromatiques, fruits, récolter son miel et ses ufs, déguster ses volailles... de la manière la plus autonome et économique possible ! Cet ouvrage réunit les conseils et savoir-faire d'une dizaine d'experts jardiniers et éleveurs bio. Ils nous montrent comment adopter les techniques de jardinage qui permettent d'intervenir le moins possible (travail du sol, engrais verts, paillages), de gagner en productivité sans avoir à recourir à des intrants extérieurs en utilisant différentes techniques (compost et amendements, cultures associées, soins naturels, préservation des auxiliaires), mais aussi comment produire ses graines, et conduire un poulailler et un rucher de manière écologique. Enfin, 40 fiches de cultures de légumes, fruits, petits fruits et aromatiques permettent de passer à la pratique ! Tout pour obtenir un potager nourricier et des petits élevages productifs dans le respect des équilibres biologiques, à partir de ressources locales, de matériaux de récupération et à moindre frais pour le jardinier.
J'associe mes cultures... et ça marche ! : 25 mariages de légumes à cultiver
Comment cultiver des associations productives au jardin bio ? Comment choisir les bons mariages légumiers dans la multitude d'associations pratiquées, avec plus ou moins de bonheur, par les jardiniers ? Cet ouvrage propose une sélection d'associations testées avec succès, établie d'après l'expérience de jardiniers et d'expérimentations menées dans le monde entier. Après un rappel des avantages des cultures associées, il expose les critères de choix d'une bonne association et passe plus de 30 légumes en revue, indiquant les caractéristiques de chacun (famille botanique, période de plantation ou semis, profondeur d'enracinement...), ainsi que les associations favorables et défavorables. 25 mariages "clés en main" à 2 ou 3 légumes sont ensuite proposés, précisant les dates de semis des légumes et les distances de plantation à respecter, ainsi que les variantes possibles et la production attendue. Enfin, 5 modèles de potagers associés sont décrits, du mini-potager (10 m2) au plus grand (200 m2 et plus), en indiquant pour chacun la succession des associations à cultiver au fil des mois, plans à l'appui. Une manière efficace et écologique d'augmenter la production et de minimiser l'impact des ravageurs et des maladies, quelle que soit la taille de son jardin !
Moins de gaz à effet de serre en agriculture biologique
Claude AUBERT, AuteurL'agriculture biologique constitue une réponse pertinente au problème du réchauffement climatique, et ce pour de multiples raisons, notamment en contribuant de façon importante à la limitation des gaz à effet de serre. En effet, d'une façon générale, l'agriculture et l'élevage émettent relativement peu de CO2 (4 %), mais beaucoup de méthane (8 %) et de protoxyde d'azote (12 %), soit au total 24 % de l'ensemble des émissions en France. L'article met en évidence les différents leviers dont dispose l'agriculture biologique en matière de réduction des GES, en particulier la séquestration du carbone dans les sols, une clé majeure dans cette lutte.
Le vin en bio : état des lieux
Claude AUBERT, AuteurLa viticulture bio applique le cahier des charges commun à toutes les productions végétales. Comparée à des cultures annuelles, elle présente deux particularités principales : l'enherbement entre les rangs de vigne, qui peut être temporaire ou permanent, et l'utilisation fréquente de fongicides à base de cuivre, pour lutter notamment contre le mildiou. Pourtant, certains sont amenés à remettre en question l'utilisation du cuivre. En effet, s'il n'est pas toxique pour le consommateur, le cuivre peut s'accumuler dans le sol, risquant d'en perturber l'activité biologique. L'article fait un point rapide sur l'utilisation du cuivre en viticulture bio.
50 ans de Nature & Progrès : quel bilan ?
Claude AUBERT, AuteurClaude Aubert a été un personnage clé dans l'élaboration des cahiers des charges de la Bio et au sein de l'association Nature & Progrès. Agronome, auteur d'ouvrages fondateurs de l'agriculture et de l'alimentation biologiques, il est aussi le co-fondateur des Éditions Terre Vivante. Dans cet article, il apporte son témoignage sur les débuts de la Bio et livre son sentiment sur l'évolution de l'agriculture biologique.
Une eau propre et bien gérée grâce à l'agriculture biologique...
Claude AUBERT, AuteurLa qualité de l'eau n'a cessé de se dégrader depuis la généralisation de l'agriculture chimique. Aujourd'hui, environ 93% des cours d'eau contiennent des résidus de pesticides. En bio, l'eau qui s'infiltre ou ruisselle à partir d'une production ne contient pas, sauf exception, de résidus de pesticides. Les nitrates, eux, sont naturellement présents, dans des proportions en deçà de 20 ou 30 mg/litre à l'échelle d'un bassin versant. C'est lorsque la teneur en nitrates dépasse ce taux que l'eau est polluée. Ce surplus est beaucoup moins élevé sur les exploitations en bio qu'en conventionnel. Dépolluer l'eau est extrêmement plus coûteux qu'empêcher la pollution. En cela, l'agriculture biologique contribue au maintien d'une eau plus saine. Par ailleurs, en mobilisant de moindres quantités d'eau pour produire de la viande - que dans les élevages intensifs avec alimentation à base de maïs irrigué -, l'agriculture biologique contribue également aux économies de ce bien précieux. Le rôle des consommateurs est lui aussi déterminant, de par ses choix alimentaires.
Manger bio protège notre santé et celle de nos enfants : nouvelles preuves
Claude AUBERT, AuteurTrois publications scientifiques récentes contribuent à lever les doutes sur l'impact positif de l'alimentation bio sur la santé. C'est en premier lieu l'étude Nutriment, publiée dans la revue scientifique PlosOne, qui confirme que les consommateurs bio sont moins sujets à l'obésité, au surpoids et au diabète, et ce, à même apport de calories ou de pratique d'exercice physique. L'explication pourrait être en lien avec le niveau d'exposition aux pesticides. C'est ensuite une expertise collective de l'INSERM, publiée en juin 2013, qui conclut qu'il existe une relation entre exposition à des pesticides et certaines pathologies. L'augmentation du risque de développer des pathologies telles que maladie de Parkinson, cancer de la prostate, cancers du sang, malformations congénitales, concerne non seulement les personnes exposées aux pesticides dans leur profession, mais aussi leurs enfants et les populations. Enfin, la dernière étude basée sur des expériences sur des rates à qui l'on a injecté du DDT met en évidence les rapports entre l'exposition au DDT et l'obésité et les pathologies multiples développées chez leurs petits et arrière petits enfants.
Microbes amis : dans nos aliments
Claude AUBERT, AuteurCertains microorganismes présents dans nos aliments (levures, bactéries, moisissures), loin d'être dangereux comme le sont les salmonelles, contribuent à notre santé. C'est le cas de la famille des bactéries dites "lactiques", qui transforment les sucres en acide lactique. Les bactéries lactiques contribuent à l'équilibre de la flore intestinale. Dans les processus de fermentation, comme dans la fabrication de la choucroute, les bactéries lactiques acidifient le milieu grâce à l'acide lactique qu'elles fabriquent, empêchant ainsi les bactéries pathogènes de se développer. Les levures, elles, produisent de l'alcool et du gaz carbonique à partir des sucres dont elles se nourrissent, comme dans le processus de vinification ou encore la panification. Quant aux moisissures, elles sont présentes par exemple dans les produits fermentés à base de soja (miso, tempeh, natto...) que l'on retrouve dans la plupart des magasins bio.
Nos amis les microbes du sol et du compost
Claude AUBERT, AuteurLe sol et le compost sont le siège d'une activité biologique intense, avec notamment un rôle non négligeable joué par les vers de terre. Mais, cette activité repose aussi sur les bactéries et les champignons microscopiques qui jouent un rôle primordial dans la décomposition des matières organiques et dans l'alimentation des plantes. Les bactéries interviennent, par exemple, dans le processus de minéralisation de la matière organique, et certaines peuvent fixer l'azote de l'air pour le mettre à la disposition des plantes sous une forme qu'elles peuvent utiliser.
Les produits bio meilleurs : nouvelles preuves...
Claude AUBERT, AuteurLa revue scientifique British Journal of Nutrition a récemment publié le bilan de 343 études comparatives sur la valeur nutritive et la pollution des produits biologiques et conventionnels. Les caractéristiques des produits bio, par rapport aux produits de l'agriculture conventionnelle, font état, entre autres, de : 19% à 69% d'antioxydants en plus, 4 fois moins de pesticides, 48% de cadmium en moins, moins de nitrates et de nitrites, 17% de caroténoïdes et 6% de vitamine C en plus. Comment expliquer que les méta-analyses sur le même sujet, de Dangour en 2009 et de Smith-Spangler en 2012, ne soient pas arrivées aux mêmes conclusions ? L'auteur propose des éléments de compréhension pour décrypter ce qui est calculé dans ce type d'études.
Protection des cultures bio : le bio contrôle
Claude AUBERT, AuteurTout produit de protection des cultures doit bénéficier d'une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM). Les agriculteurs et jardiniers biologiques utilisent un petit nombre de produits qui disposent d'une AMM, mais aussi de nombreuses préparations naturelles qui sont hors réglementation. Les produits de bio contrôle sont définis dans cet article, ainsi que la procédure d'homologation européenne. De nouvelles AMM viennent s'ajouter à la liste des produits utilisables en agriculture biologique : prêle, chitosan, saccharose pour les produits phytosanitaires. Les purins et autres décoctions ne font pas partie de cette réglementation car ils sont, pour le moment, considérés comme des stimulateurs de défenses naturelles et non pas comme des produits de protection des cultures.
Agronomie bio : Bons pour la santé, les nitrates ?
Claude AUBERT, AuteurLes nitrates (NO3) sont présents naturellement dans tous les végétaux et même indispensables à leur développement. Mais en excès, ils sont considérés comme potentiellement cancérigènes. Un autre risque pour la santé concerne les nourrissons... Un tableau présente les teneurs maximales en nitrates autorisées pour les légumes et l'eau. Face à l'offensive des pro-nitrates avec notamment le lien entre nitrates et cancer qui ne serait pas confirmé), Claude Aubert apporte des arguments (par exemple, l'augmentation des cancers du tube digestif est avérée chez les personnes consommant pendant des années une eau riche en nitrates). Un encart est consacré au lobby pro-nitrates et aux impacts négatifs sur l'environnement des nitrates dans l'eau et autres excès d'azote.
Agronomie bio : Des cultures associées pour de meilleurs rendements en bio
Claude AUBERT, AuteurCultiver deux plantes dans le même champ - en mélange ou en rangs alternés - présente de multiples avantages : possibilité de produire davantage sur une surface donnée ; diminution des attaques de ravageurs et de maladies ; développement moindre des mauvaises herbes... Différentes possibilités : associations telles que maïs, haricot, courge ; de plusieurs espèces dans un même champ... ; de légumes au jardin ; de céréales et légumineuses en grandes cultures ; d'arbres et cultures annuelles...
Agronomie bio : Trop chers, les produits bio ?
Claude AUBERT, AuteurLe prix est toujours présenté comme le principal obstacle au développement de la consommation de produits bio Or, les produits bio sont souvent plus chers que les conventionnels pour plusieurs raisons : les rendements en bio sont le plus souvent inférieurs à ceux en conventionnel (même si cette différence devrait diminuer dans le futur avec des techniques de plus en plus performantes en bio), l'agriculture biologique demande plus de main d'uvre A titre d'exemples, Claude Aubert présente des études économiques comparatives en culture de pommes de terre, de melons et de tomates et montre qu'accepter de payer les produits bio le juste prix revient à préserver sa santé Il propose, en outre, quelques pistes pour manger bio sans augmenter son budget alimentaire (manger des produits de saison, réduire la consommation de protéines animales ).
Dossier : Souveraineté alimentaire
Jacques CAPLAT, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Pierre GEVAERT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, intitulé "Souveraineté alimentaire", est composé des articles suivants : - Préservons les paysanneries autonomes ; - Au menu : local et végétal ; - L'agroécologie, un défi majeur ; - Quand il n'y aura plus de poissons... ; - Libérons l'accès aux terres agricoles ; - Agrocarburants : fausse solution et vraie menace ; - Main basse sur les semences ; - L'eau : un bien commun devenu marchandise ; - Dictature alimentaire : les grandes figures de la résistance.
Expressions dintérêt collectif - Réussir la transition
André ASCHIERI, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Jacky BLANC, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL (10 Rue Beaumarchais, 93 100, FRANCE) : BIO CONSOM'ACTEURS | 2013Une trentaine d'acteurs de la transformation écologique, économique et sociale et membres du comité de soutien de l'association Bio Consom'acteurs, agriculteurs, médecins, chercheurs, responsables dorganisations de léconomie sociale et solidaire et dassociations environnementales ont accepté, à loccasion du 10ème anniversaire de lassociation Bio Consomacteurs, de rappeler en quelques lignes leurs engagements fondamentaux pour réussir la transition dans les domaines de lagriculture et de lalimentation biologique, de la santé, de la nutrition, de lenvironnement, mais aussi de léconomie et des finances solidaires. Les auteurs proposent ainsi des solutions alternatives respectueuses de tous, pour un monde plus juste et un environnement plus sain. Ils font partie du Collectif pour la Transition Citoyenne, qui vise à porter les messages de milliers de citoyens qui uvrent au quotidien à une transition sociale, économique et écologique de la société.
Quelles semences pour l'agriculture biologique ? (Suite du n° 49)
Claude AUBERT, AuteurDe nombreux agriculteurs doivent racheter, chaque année, aux multinationales qui les produisent, les semences de plantes brevetées, les plus connues étant les OGM. De même, les hybrides F1 (deux lignées pures d'une espèce sont croisées pour obtenir un hybride de première génération) ne peuvent être resemés sous peine de mauvaise récolte. Présentation de la façon dont certains agriculteurs réagissent, "face à cette offensive des multinationales et des gros sélectionneurs", avec les semences paysannes (Inde, France) et de la façon dont, concrètement, procèdent les agriculteurs et maraîchers biologiques. Un encart présente le catalogue officiel des espèces et des variétés (créé en 1932).