Détail de l'auteur
Auteur Claude AUBERT (Consultant AB indépendant) |
Documents disponibles écrits par cet auteur (79)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Dossier : Produits laitiers
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Angélique HOULBERT, Auteur ; ET AL., AuteurLe premier article, "Les Produits laitiers, un rayon dynamique en magasin bio", introduit ce dossier consacré aux produits laitiers bio par un rappel concernant leur marché, en plein essor, et annonce le contenu des articles à suivre : l'économie du lait, les enjeux de la filière, les différences entre lait bio et lait conventionnel, les différents produits laitiers et leurs spécificités... Au sommaire : - La filière laitière : les mamelles du bio ; - Vaches laitières et environnement ; - Élevage bio : les principales différences entre le conventionnel et le bio ; - Crème bio : l'incontournable du rayon frais ; - Le beurre bio : valeur sûre du rayon ; - Lait fermenté, yaourt ; - Desserts lactés : une offre qui s'enrichit ; - Fromage blanc : la famille des fromages non affinés ; - Fromages affinés bio : tradition et qualité.
Pesticides et santé : des résultats pas rassurants
Claude AUBERT, AuteurEn juillet 2021, lInstitut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) a publié les résultats de létude « Pesticides et Santé » : elle met à jour lexpertise publiée en 2013 et permet de confirmer les nombreux impacts des pesticides sur la santé. Cette nouvelle étude met en évidence le lien de cause à effet entre lexposition aux pesticides et lapparition de pathologies chez les professionnels, les non-professionnels et les enfants. En parallèle, une autre étude a été menée sur le glyphosate : conclusions.
Dossier : Le flexitarisme, une tendance alimentaire en phase avec la bio
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Angélique HOULBERT, AuteurLe flexitarisme est une pratique alimentaire qui consiste à consommer moins de viande et dont se réclament un tiers des Français, selon un sondage OpinonWay. Dans ce dossier, qui aborde à la fois les origines de ce mouvement, sa représentativité en France et la variété de régimes alimentaires apparentés, les liens entre flexitarisme et alimentation bio sont illustrés. Une diététicienne détaille les bénéfices nutritionnels dune approche flexitarienne. Pour Claude Aubert, diminuer sa consommation de viande devrait s'accompagner d'une consommation en provenance d'élevages à taille humaine où les éleveurs prennent soin de leurs animaux, plutôt que "d'usines à viande". Le dossier est ainsi composé des articles suivants : - Le flexitarisme, un régime écologique bon pour la santé ; - Surconsommation de viande : quels effets sur lagriculture et lélevage ? ; - Le flexitarisme dun point de vue nutritionnel.
Dossier : Les nombreux atouts des protéines végétales
Claude AUBERT, AuteurL'homme a besoin de protéines pour le bon fonctionnement de son organisme et, contrairement à d'autres espèces, il peut les trouver aussi bien dans les produits végétaux qu'animaux. Ce dossier présente un tour d'horizon des questions concernant les protéines végétales, leur nature, leurs atouts pour la santé, leurs sources, mais aussi les débats sur la proportion souhaitable entre protéines végétales et animales dans l'alimentation : - Protéines : rôles, évolutions et impacts ; Si les besoins en protéines varient en fonction de l'âge, du poids et des activités, les protéines sont indispensables car elles contiennent des acides aminés, comme la méthionine et le tryptophane, nécessaires à l'organisme, mais que celui-ci est incapable de synthétiser. Les protéines végétales constituent-elles une source d'acides aminés aussi viable que les protéines animales ? En quoi l'augmentation, ces dernières décennies, de la consommation de protéines animales pose-t-elle problème ? Quel est le prix de revient de chacune des protéines ? Quel est l'impact des protéines végétales sur la santé ? ; - Impact sur l'environnement des différentes sources de protéines ; - Les céréales, premières sources de protéines végétales ; - Les légumineuses, compléments indispensables des céréales ; - Les fruits à coque et les graines oléagineuses ; - Protéines végétales concentrées et transformées ; - Protéines animales : le bon équilibre.
Manger bio sans dépenser plus : 40 menus bio à moins de 3 ; 250 recettes
Claude AUBERT, Auteur ; Christine MAYER-MUSTIN, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2020A l'heure où il devient de plus en plus évident que l'alimentation biologique est meilleure, à la fois pour notre santé et pour celle de la planète, ce livre montre que, contrairement aux idées reçues, il est possible de manger bio au quotidien, sans se ruiner, moyennant un peu de bon sens et d'imagination. Les raisons qui incitent à tendre le plus possible vers une alimentation bio, de saison et locale sont expliquées. Cet ouvrage fournit également des informations permettant de remplacer une partie des protéines animales et de constituer des menus équilibrés. De nombreux ingrédients (céréales, fruits et légumes, viandes et poissons, produits laitiers...) sont passés en revue en présentant succinctement leurs atouts nutritionnels et leurs caractéristiques en cuisine. 40 menus équilibrés et à moins de 3 par personne et 12 menus pour un coût compris entre 3 et 4 sont proposés. 250 recettes, de l'entrée au dessert, avec des astuces zéro déchet et des conseils pour accommoder les restes, viennent compléter l'ouvrage.
Le pari fou du bio : Combats de lagriculture biologique des années 60 à nos jours
Il y a soixante ans, l'agriculture biologique faisait son apparition en France. On était alors à la veille de la Révolution verte, dont l'objectif était simple : augmenter fortement les rendements en s'appuyant, entre autres, sur l'usage massif de pesticides et d'engrais chimiques. Prétendre alors qu'il faudrait faire autrement en s'appuyant sur la fertilité du sol et sur les apports organiques, en renonçant aux produits de synthèse, était à cette époque considéré comme de la pure folie. C'est pourtant ce pari fou que feront quelques personnes, dès les années 60. Ignorées ou vilipendées par les tenants de l'agriculture conventionnelle, elles ont tenu bon et amené l'agriculture biologique là où elle est aujourd'hui : certes encore minoritaire, mais considérée par beaucoup comme l'agriculture de demain. Ce livre raconte cette aventure. L'auteur, l'un des pionniers de la bio en France, livre à la fois un témoignage personnel, fourmillant d'anecdotes vécues tout au long d'un parcours très atypique, et de nombreuses précisions sur ce qu'est l'agriculture biologique aujourd'hui, en France et dans le monde, sans oublier son avenir. Il apporte en outre des informations inconnues ou restées confidentielles, notamment sur l'azote.
Dossier : Biodiversité et bio
Claude AUBERT, AuteurEn 1962, Rachel Carson, biologiste marine et écologiste américaine, dénonçait, dans son ouvrage "Printemps silencieux", l'utilisation massive du DDT, dangereux pour les oiseaux et les humains. Depuis, les écologistes n'ont cessé d'alerter sur la dangerosité des pesticides (néonicotinoïdes, par exemple) et des herbicides. Cependant, ce ne sont pas les seules causes de l'effondrement de la biodiversité dans le monde. La destruction des habitats (haies, bosquets, prairies naturelles, zones humides...) et le morcellement des paysages jouent aussi un rôle important dans la disparition des espèces. En agriculture, les systèmes de culture et certaines pratiques contribuent à cette perte de biodiversité : abus d'engrais azotés de synthèse, spécialisation des exploitations, sélection variétale à haut rendement... En céréales, notamment, les anciennes variétés locales, bien adaptées à leur milieu, évoluant en fonction des changements de leur environnement, ont été écartées, au profit de variétés performantes mais qui s'avèrent nettement moins performantes dans l'adaptation au changement climatique. De nombreuses voix se sont élevées et défendent aujourd'hui la diversité des variétés paysannes. Si la biodiversité des sols a diminué, parfois fortement, dans les sols en conventionnel, elle est restée élevée dans les sols en bio. Tous ces organismes contribuent à la décomposition des matières organiques qui vont nourrir les végétaux et entretenir la structure du sol. Les vers de terre, nombreux, vont enrichir le sol de leurs déjections, aérer la terre et augmenter sa capacité à absorber l'eau de pluie. Même si ce ne sont pas les seules causes, les modes de production et les pratiques agricoles ont bien un rôle à jouer pour lutter contre le réchauffement climatique et la perte de biodiversité.
Loignon fait la force ! et les choux sont pleins datouts
Tous les fruits et légumes ont un effet bénéfique sur la santé, par leur richesse en nutriments indispensables et leur rôle protecteur vis-à-vis des maladies cardiovasculaires. Certains de ces fruits et légumes en possèdent cependant plus que dautres. Des enquêtes nutritionnelles montrent pourtant que, parmi les plus bénéfiques, plusieurs sont très peu consommés. Pour ne plus se priver du meilleur des fruits et légumes, cet ouvrage présente les atouts nutritionnels et fournit des conseils pour améliorer leur qualité au jardin : en les cultivant en bio, mais aussi en suivant quelques consignes telles que, par exemple, limiter les apports dazote, veiller à lensoleillement, arroser sans excès, utiliser avec modération serres et tunnels Une bonne technique de conservation et des conseils pour les cuisiner permettront de ne rien perdre ensuite de leurs qualités nutritives.
Quand l'ONU s'intéresse (enfin) au sol
Claude AUBERT, AuteurEn 2018, le GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur lÉvolution du Climat) publiait un rapport sur la dégradation des sols dans le monde, en particulier liée à l'évolution des pratiques agricoles entre 1961 et 2017, période pendant laquelle l'augmentation du recours aux engrais minéraux a été multipliée par 9 quand les rendements n'ont été multipliés que par 3, et ce, malgré le doublement des surfaces irriguées. Parmi les remèdes préconisés dans ce rapport, figurent des pratiques agricoles plus durables. Mais l'auteur regrette que les solutions avancées ne fassent mention de l'agriculture biologique qu'à la marge, alors que, selon ce spécialiste, l'agriculture biologique est le meilleur moyen, avec l'agroforesterie, pour séquestrer du carbone dans le sol, ce qui présente le double avantage d'améliorer sa fertilité et d'absorber une partie des émissions de CO2. Par ailleurs, le GIEC préconisait aussi un changement d'habitudes alimentaires vers plus d'aliments végétaux, mais ne condamnait pas clairement l'élevage industriel et ne soulignait pas non plus la nécessité de réduire considérablement la consommation de produits animaux.
Dossier : Agriculture bio et santé
Claude AUBERT, AuteurCe dossier est composé de deux articles : - Agriculture bio et santé : la fin des polémiques. Trois principales questions ont fait l'objet de controverses au cours de ces quarante dernières années : Les produits chimiques, et particulièrement les résidus de pesticides, présents dans les aliments, menacent-ils notre santé ? ; La valeur nutritionnelle des produits bio est-elle supérieure à celle des produits conventionnels ? ; Les consommateurs de produits bio se portent-ils mieux que les autres ? L'auteur revient sur les arguments et les données existantes qui permettent de répondre positivement à ces trois questions, avec les nuances nécessaires. - L'agriculture bio, bénéfique pour l'environnement. Claude Aubert revient sur les atouts de l'agriculture biologique pour restaurer la fertilité des sols, lutter contre l'érosion, protéger les végétaux, favoriser la biodiversité, freiner le réchauffement climatique, etc. Des références bibliographiques pour aller plus loin complètent chaque article.
Dossier : La fermentation : une pratique ancestrale et universelle
Claude AUBERT, AuteurDe très nombreux aliments consommés au quotidien partout dans le monde sont des aliments fermentés, parmi lesquels le pain, le fromage, le yaourt... Si certains aliments fermentés ont résisté à l'industrialisation de l'alimentation, beaucoup ont disparu, concurrencés par les moyens de conservation plus modernes (stérilisation, surgélation, conservation dans le vinaigre...). Depuis quelques années, les aliments fermentés reviennent en force. Ce dossier présente leur origine, le principe de la fermentation, les différents types de fermentation (lactique, alcoolique, acétique, complexe...), les principaux aliments fermentés disponibles en France, comment en préparer certains chez soi... Il permet de connaître les différents micro-organismes qu'ils renferment, selon les aliments, ainsi que leurs vertus nutritives et leurs impacts sur la santé.
Nourrir la planète en bio, c'est possible...
Claude AUBERT, AuteurClaude Aubert s'appuie sur 3 études récentes pour mettre en évidence les raisons qui autorisent à penser que la bio peut réellement nourrir le monde, à condition de réduire la consommation mondiale de produits animaux et de mettre en place des politiques publiques qui soutiennent l'intensification écologique des modes de production agricoles. Les écarts de rendements en AB et en conventionnel tendent à se réduire. Les progrès conséquents réalisés dans les Pays du Sud pour augmenter les rendements grâce à des techniques écologiques donnent beaucoup d'espoir. Enfin, en agriculture biologique, les cultures associées montrent leur efficacité en augmentant le rendement et les revenus des agriculteurs de 33 %.
Bio "low-cost" contre bio traditionnelle
Claude AUBERT, AuteurCet article distingue la bio paysanne, issue dexploitations à taille humaine et diversifiées, et la bio industrielle, souvent issue de grandes exploitations spécialisées dans une ou deux productions et mondialisée. Les deux respectent la réglementation bio européenne mais lauteur considère quun produit bio devrait aller au-delà, intégrer des critères sociaux et être plus contraignant d'un point de vue environnemental. Deux pistes existent pour distinguer les produits bio : les labels privés qui ajoutent des contraintes supplémentaires à celles du cahier des charges européen et la vente directe ou de proximité. En matière de qualité gustative et nutritionnelle, deux types de produits permettraient de bien distinguer lorigine bio paysanne ou bio industrielle : les fruits et légumes, avec des temps passés différents entre la récolte et larrivée sur le point de vente, et les ufs, avec généralement un accès aux surfaces enherbées moins important dans les grands élevages bio de pondeuses. Si lagriculture bio « low-cost », cest-à-dire industrielle, est, pour lauteur, un progrès par rapport au conventionnel, elle ne répond cependant quà une partie des objectifs de lagriculture biologique.
Ne pas cultiver en bio, un énorme coût environnemental
Claude AUBERT, AuteurLe précédent numéro de la revue dressait les conséquences des pesticides et des engrais chimiques sur la santé. En matière environnementale, l'agriculture conventionnelle présente d'autres inconvénients. La menace sur la fertilité des sols est une des conséquences majeures : il faut au moins 10 ans pour redonner un bon niveau de fertilité à un sol dégradé par des décennies d'agriculture conventionnelle intensive, à grand renfort de fertilisants organiques, d'engrais verts et de rotations vertueuses... Cela a un coût, que supportent les consommateurs de produits bio, mais aussi les agriculteurs dans les premières années de leur conversion. Quant à la contribution de l'agriculture au réchauffement climatique, elle est estimée à environ 20 % du total des émissions. L'agriculture biologique permet en partie de réduire cette part (pas d'engrais chimiques azotés). De plus, on estime que la conversion à l'agriculture biologique permet de séquestrer dans le sol, pendant 30 à 50 ans, environ 500 kg de carbone par hectare et par an. A ces problématiques de dégradation de l'environnement, s'ajoutent des interrogations sur les liens entre l'agriculture industrielle et la perte de biodiversité, et des doutes, de plus en plus partagés, sur les capacités du modèle agricole dominant à assurer la souveraineté alimentaire.
Ne pas manger bio, ça coûte très cher...
Claude AUBERT, AuteurL'étude BioNutrinet estime que les consommateurs réguliers de produits bio sont beaucoup moins souvent obèses que les consommateurs de produits conventionnels. A partir de ce raisonnement, et si l'on considère que l'obésité et le surpoids coûtent chaque année à la société, en France, environ 20 milliards d'euros, il est envisageable de dire que la généralisation d'une alimentation bio permettrait de réduire considérablement le nombre de cas et de réaliser ainsi des économies. Des considérations similaires peuvent être faites concernant le diabète de type 2. Bien quil soit difficile d'estimer la responsabilité des techniques de l'agriculture conventionnelle dans d'autres pathologies, force est de constater que les externalités de l'alimentation conventionnelle, en particulier en termes de santé, doivent être prises en compte si lon veut comparer de façon plus juste le coût dune alimentation bio et celui dune alimentation conventionnelle.