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Auteur Alain GARCIN |
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Les carabes, auxiliaires des cultures fruitières françaises : Bilan de 15 ans détudes en verger
Alain GARCIN, Auteur ; Muriel MILLAN, Auteur ; Jean-Michel RICARD, Auteur ; ET AL., AuteurLes carabes sont des arthropodes très présents dans les vergers. Dans ces agrosystèmes, ils peuvent jouer deux rôles majeurs : - de bioindicateurs, de par leur sensibilité aux perturbations du milieu et aux produits phytosanitaires ; - d'auxiliaires des cultures, car la plupart sont des espèces prédatrices. Depuis 15 ans, le Ctifl et ses partenaires s'intéressent aux carabes. Dans cet article, les connaissances acquises sur leur potentiel de régulation des ravageurs par les carabes et sur les différentes espèces habitant dans les zones arboricoles sont présentées. La structure des communautés de carabes est également étudiée, basée sur les traits fonctionnels des carabes. Les espèces des habitats stables sont plus nombreuses dans les cultures arboricoles, notamment lorsqu'elles sont conduites en agriculture biologique.
Conception d'un verger de fruits à noyau innovant
Alain GARCIN, Auteur ; Muriel MILLAN, Auteur ; Alosia RELACHON, AuteurAfin de concevoir des systèmes de culture innovants permettant de lever les freins rencontrés par les producteurs de fruits à noyau, une méthode de conception par prototypage a été utilisée. Cette dernière a permis délaborer trois prototypes de systèmes de cultures en mobilisant des connaissances et savoir-faire dun groupe dexperts (dont certains spécialisés en AB). Les prototypes sont : verger de proximité, verger peu gourmand et verger de pêchers de haute technicité. 35 leviers faisant appel aux services écosystémiques et aux technologies de pointe ont été mobilisés (association arbre animal, méthodes de lutte alternatives, compostage, énergies renouvelables, variétés tolérantes ). Une évaluation multicritère préalable montre que ces trois prototypes présenteraient un intérêt agroenvironnemental, social et économique supérieur aux systèmes de cultures existants (agriculture raisonnée, AB), en particulier pour les deux premiers.
Le salon Tech & Bio 2015 : Matériel végétal et maîtrise des ravageurs
Sandra-Prisca PIERRE, Auteur ; Muriel MILLAN, Auteur ; Alain GARCIN, AuteurLes 23 et 24 septembre 2015, la cinquième édition du salon Tech & Bio, organisée sur le Lycée agricole du Valentin, dans la Drôme, a accueilli près de 16 000 visiteurs, dont la moitié provenant de l'agriculture conventionnelle. Les conférences co-organisées par le Ctifl et l'Itab avaient pour thématiques la sélection et l'évaluation du matériel végétal en arboriculture et la maîtrise des ravageurs par la biodiversité en maraîchage.
7e rencontre technique Ctifl/Itab agriculture biologique fruits : Améliorer la durabilité des exploitations
Alain GARCIN, Auteur ; Muriel MILLAN, AuteurLe Ctifl et l'Itab ont co-organisé, le 12 mars 2015, la 7e rencontre technique consacrée aux fruits biologiques. Les thématiques de cette journée étaient tournées vers les services écosystémiques et la transition vers des systèmes plus durables. Ainsi, les participants ont pu suivre trois sessions restituant les derniers résultats de recherche consacrés à la fertilité des sols ; à la lutte contre les bio-agresseurs ; aux références technico-économiques et aux systèmes de production en AB.
Abricotier en agriculture biologique : Bilan d'un verger en 12e feuille
Michel JAY, Auteur ; Jean-François MANDRIN, Auteur ; Alain GARCIN, Auteur ; ET AL., AuteurSur le centre Ctifl de Balandran, dans le Gard, un verger d'abricotiers est conduit en agriculture biologique depuis sa mise en place en 2003. Deux variétés ont été suivies : Tom Cot® Toyaco et Bergarouge® Avirine. Si la seconde a été abandonnée en 2011, car elle n'était pas adaptée (forts besoins en froid, auto-stérilité, sensibilité à certaines maladies), la première fait l'objet, dans cet article, d'un bilan au stade 12ème feuille. Deux points sont étudiés : le porte-greffe (GF 305, Myrobolan et Manicot) et le mode d'entretien du rang (travail du sol et mulch de BRF). Les meilleurs rendements sont obtenus avec le porte-greffe GF 305. Toutefois, du fait d'une nutrition azotée mal maîtrisée, ils sont globalement inférieurs à ceux de l'agriculture conventionnelle. Le travail du sol s'est avéré être la modalité la plus efficace pour le contrôle des adventices, mais il est pénalisant pour le porte-greffe Myrobolan, dont le système racinaire est superficiel. Le mulch de BRF, quant à lui, permet d'améliorer le taux de matière organique du sol.
Le puceron vert du pêcher : Optimisation de la lutte avec le kaolin en automne
Alain GARCIN, Auteur ; Muriel MILLAN, AuteurPour limiter les attaques de pucerons sur les arbres fruitiers, une méthode de lutte alternative consiste à appliquer de l'argile kaolinite sur les arbres, créant ainsi une barrière physique contre les piqûres des insectes. Afin d'optimiser l'utilisation de cette méthode, une bonne connaissance de la biologie des pucerons est nécessaire. C'est ce sur quoi a travaillé le Ctifl. Une stratégie de traitements à l'argile ciblés sur les pics de vol de retour des pucerons a ensuite été testée sur deux vergers de pêchers du centre Ctifl de Balandran, dans le Gard, l'un conduit en agriculture biologique, l'autre en production fruitière intégrée. Les résultats montrent une bonne efficacité avec un nombre de traitements moindre.
4e salon Tech&Bio : Un rendez-vous européen en plein essor
Sandra-Prisca PIERRE, Auteur ; Alain GARCIN, AuteurPour sa 4ème édition, en septembre 2013, le salon Tech&Bio, consacré aux techniques alternatives et biologiques, a vu une nouvelle fois son nombre de visiteurs augmenter (13 000 personnes, pour 240 exposants). Parmi les conférences programmées, l'une était dédiée à la gestion des bioagresseurs en arboriculture bio et a permis la présentation de différents travaux de recherche : - mélanges de variétés de pommiers résistantes et sensibles, associées ou non à des méthodes de prophylaxie (travaux de l'Inra et du Grab) ; - aménagement des abords du verger avec des infrastructures agro-écologiques (Ctifl) ; - trempage dans l'eau chaude des fruits après récolte (Grab/Ctifl) ; - mise en place de zones de compensation écologique (CRA-W). La combinaison de différentes méthodes de lutte alternatives, au lieu de l'utilisation d'une seule d'entre elles, s'est avérée particulièrement efficace. Une autre conférence s'intéressait, quant à elle, à la gestion du sol et des bioagresseurs telluriques en maraîchage biologique : - fertilisation d'une culture de chou-fleur à partir d'engrais verts semés sous couvert de céréales (Ctifl/SECL) ; - comparaison entre labour et non-labour en cultures légumières (Inagro) ; - pratiques de désherbage mécanique (FiBL) ; - maîtrise des bioagresseurs telluriques (Ctifl) ; - etc. Du côté des démonstrations de matériel, la préparation des sols et le binage ont été très suivis par les visiteurs.
L'abricotier en agriculture biologique : Vers un verger écologiquement intensif et économe en intrants ?
Alain GARCIN, Auteur ; Muriel MILLAN, Auteur ; Michel JAY, AuteurLa gestion de la fertilité des vergers biologiques est délicate en raison du coût élevé des unités fertilisantes et de la lenteur de minéralisation. La nécessité de travailler le sol sur le rang contre l'enherbement a des effets délétères sur le fonctionnement du sol. Une expérimentation bio dans le Gard s'est basée sur les principes de l'agriculture écologiquement intensive pour pallier ces inconvénients. Des abricotiers de variétés Tom Cot et Toyaco ont été plantés en 2013 avec différents précédents d'engrais verts (ray-grass italien, phacélie, vesce) et différentes modalités de fertilisation. Le compost de déchets verts apporté sur le rang procure une moins bonne disponibilité de l'azote que le charbon végétal (Biochar). Les essais de paillage montrent que le foin de luzerne (6 à 7 cm d'épaisseur) apporte 100 U d'N supplémentaires, surtout dans le mois qui suit l'épandage. La paille de blé est efficace contre l'enherbement, contrairement au BRF qui laisse proliférer les astéracées. Les indices foliaires de nutrition azotée sont également meilleurs dans les modalités paillées. Cependant, le BRF crée une faim d'azote qui facilite la mise en place des couverts de légumineuses. Les effets de la mycorhization avec Glomus sp. sont significatifs pour la croissance de biomasse racinaire, mais délicats à interpréter pour l'appareil aérien. Des comptages de nématodes permettent de caractériser la santé du sol.
Une enquête du Ctifl sur les besoins en recherche de la filière fruits bio
Muriel MILLAN, Auteur ; Veromanitra RAKOTOBE, Auteur ; Alain GARCIN, Auteur ; ET AL., AuteurAfin de faire évoluer son programme de recherche Fruits Bio en adéquation avec les problématiques de la filière, le Ctifl a réalisé, en 2013, une enquête auprès d'arboriculteurs, de chercheurs et expérimentateurs, de techniciens et animateurs. Conduite dans les grandes régions de productions arboricoles françaises, cette enquête a permis d'identifier les principaux besoins de recherche, exprimés par les acteurs même de la filière. Les attentes portent en priorité sur la connaissance et la lutte contre les bioagresseurs, sur le matériel végétal, avec une meilleure adaptation à l'AB, et sur le sol (fonctionnement, biologie). D'autres préoccupations, de moindre importance mais toutefois exprimées, sont ressorties de ce travail : biodiversité fonctionnelle, entretien du rang, régulation de la charge, qualité des produits après récolte A partir de 2014, le programme de recherche du Ctifl sur l'arboriculture biologique devrait donc s'orienter vers l'étude des bioagresseurs, la fertilité du sol, le matériel végétal et les systèmes de culture.
Programme AB fruits du CTIFL : Quelles recherches pour quels besoins ?
Muriel MILLAN, Auteur ; Veromanitra RAKOTOBE, Auteur ; Alain GARCIN, Auteur ; ET AL., AuteurAfin de pourvoir aux besoins croissants en fruits biologiques, le CTIFL cherche à identifier les axes prioritaires de recherche et d'expérimentation afin d'augmenter les rendements. 128 acteurs de la filière arboricole biologique ont été enquêtés entre 2012 et 2013. Les demandes techniques sont semblables dans les différentes régions enquêtées, sachant que le Languedoc-Roussillon et PACA dominent. La priorité est la lutte contre les bioagresseurs, notamment le puceron cendré et le carpocapse sur pommier. Suivent l'hoplocampe et la tavelure sur prunier, la mouche du brou sur noyer. La seconde priorité est la lutte variétale contre les bioagresseurs, surtout pour les fruits à noyaux. La biodiversité fonctionnelle, l'entretien du rang et la qualité des fruits post récolte sont considérés par les producteurs comme des thématiques non prioritaires. 76% des enquêtés sont intéressés par la fertilité du sol, notamment la cinétique de minéralisation des engrais.
Le réseau de fermes Dephy Ecophyto en arboriculture : Pour diminuer l'usage des produits phytosanitaires
Alain GARCIN, Auteur ; Jean-Louis SAGNES, Auteur ; Jean-Michel MONTAGNON, AuteurDans le cadre du plan Ecophyto, un réseau de fermes de démonstration en arboriculture a été mis en place. Son objectif ? Identifier et montrer l'exemple en termes de systèmes de cultures économes et performants en produits phytosanitaires. Ce réseau de fermes, appelé Dephy, est composé de 1 900 fermes regroupées par type de production (pommes, poires, etc.) et mode de production (intégré, biologique). Les travaux de ce réseau sont animés par de nombreux acteurs : Chambres d'agriculture, Ceta, Civam, Ctifl, etc. Tous les agriculteurs du réseau s'engagent à réduire leur IFT (Indicateur de fréquence de traitement). Les performances de ces fermes sont compilées et analysées à l'aide d'indicateurs comme l'IFT et la fréquence d'utilisation de différentes techniques de lutte (chimique, biologique, physique, variétale, etc.). Les premiers résultats montrent que certaines fermes concilient réduction de l'usage des phytosanitaires et performance économique.
Sensibilité variétale des fruits à noyau au xanthomonas : Bilan de 12 ans d'expérimentation
Alain GARCIN, Auteur ; Thibault HERREMAN, AuteurLa maladie des taches bactériennes des Prunus est provoquée par Xanthomonas arboricola pv. pruni et touche les pêchers, les abricotiers et les pruniers. Elle peut détruire la quasi-totalité d'une récolte. Le cuivre est le seul traitement autorisé en France, mais son efficacité est partielle. Le choix de variétés peu sensibles est la solution la plus efficace. Les expérimentations dans un verger du Gard sont ici résumées et aboutissent à un classement des variétés d'abricotiers et de pêchers selon trois groupes de sensibilité sur feuilles et fruits.
Rencontre technique Agriculture biologique Fruits : La protection du verger bio au centre des débats
Alain GARCIN, Auteur ; Muriel MILLAN, Auteur ; Marie-Lisa BRACHET, AuteurLe Ctifl et l'Itab ont organisé conjointement une journée technique en arboriculture bio, le 14 février 2013. Elle était consacrée à la protection du verger contre les bioagresseurs et, plus particulièrement, aux méthodes de lutte alternatives et à la sensibilité du matériel végétal. Les principaux résultats des expérimentations menées ont été présentés. Côté maladies et ravageurs, ils concernent le campagnol provençal, les pucerons ou encore la tavelure. Généralement, la combinaison de plusieurs méthodes de lutte est nécessaire pour une bonne efficacité. L'impact des systèmes de production sur les auxiliaires a aussi été abordé, tout comme l'évaluation et l'optimisation de ces systèmes par l'Analyse des Cycles de Vie (ACV). Enfin, les besoins en recherche/expérimentation en cultures fruitières biologiques ont été évoqués.
Verger en agriculture biologique : Modes de gestion du sol sur le rang
Alain GARCIN, Auteur ; Claude BUSSI, Auteur ; Nathalie CORROYER, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre du projet Casdar SolAB, la gestion des sols et de leur fertilité en agriculture biologique ont été étudiées dans différentes productions végétales, dont l'arboriculture. Sur les six sites consacrés aux vergers biologiques, les expérimentations ont notamment permis de comparer trois modes de gestion du sol sur les rangs : une couverture végétale spontanée ou semée, un mulch naturel ou artificiel, un travail mécanique (modalité témoin). L'objectif était d'évaluer la faisabilité et la durabilité de tels modes de gestion pour limiter la concurrence des adventices pour l'eau et les éléments minéraux. Les résultats ont permis de conclure que le choix de la technique la plus appropriée relève des contraintes propres à chaque contexte de production. Par ailleurs, l'alternance de ces techniques dans l'espace et dans le temps semble être une bonne garantie de la durabilité des vergers. Cette étude a aussi permis d'utiliser différents outils d'évaluation de la fertilité des sols et d'en évaluer l'intérêt et la faisabilité.
Biodiversité et régulation des ravageurs en arboriculture fruitière
Jean-Michel RICARD, Auteur ; Alain GARCIN, Auteur ; Michel JAY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (97 Boulevard Pereire, 75 017, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2012La prise de conscience de l'importance de la biodiversité gagne chaque jour davantage les esprits. Les agriculteurs en particulier, tout en veillant à la rentabilité de leur activité, sont mis au défi de maintenir la durabilité de leur exploitation en respectant le plus possible l'environnement. Au-delà de son intérêt patrimonial, la biodiversité rend des services fondamentaux à l'homme et à l'agriculture dont on commence juste à percevoir les multiples impacts : lutte contre les ravageurs, fertilité des sols, pollinisation... Tous les acteurs de la production fruitière se doivent donc de prendre en compte la valeur de la biodiversité au quotidien. Cet ouvrage présente d'abord des notions d'agro-écologie pour se focaliser ensuite sur la régulation des ravageurs des vergers par leurs ennemis naturels. Il propose également des méthodes de suivi et de diagnostic de la biodiversité dans les exploitations, associé à un fascicule d'aide à l'identification des principaux ordres et familles d'arthropodes des vergers. Le rôle des infrastructures agro-écologiques et les principes de la lutte biologique par conservation sont abordés avec des conseils de mise en uvre et de gestion.
Les conférences Ctifl/Sitevi 2011 : La production intégrée et biologique en fruits et légumes
Claude TRONEL, Auteur ; Yannie TROTTIN, Auteur ; Alain GARCIN, AuteurLors de la 25ème édition du Sitevi, salon professionnel pour les filières vigne-vin et fruits et légumes, la production intégrée et biologique a été le sujet de conférences. Deux grandes thématiques sont présentées dans cet article. La première concerne la gestion du couvert végétal sur le rang en verger, l'objectif étant de limiter la concurrence des adventices envers les arbres. De nombreux essais sont en cours sur divers couverts végétaux, notamment le trèfle blanc, et sur divers systèmes de couverture du sol (Bois Raméal Fragmenté, toile, cartons). Aucune piste n'est aujourd'hui complètement satisfaisante mais ces solutions peuvent être améliorées. Seconde thématique abordée : la production intégrée par le biais de macro-organismes, utilisés pour « prévenir ou réduire les dégâts causés par d'autres organismes vivants ». Après un rappel des risques éventuels de telles pratiques sur la biodiversité (importation d'espèces non-indigènes), un bilan des ravageurs et maladies a été fait. Les conférenciers ont rappelé que la surveillance des cultures était primordiale dans la mise en place de protection intégrée, et que la recherche et les expérimentations doivent se poursuivre pour améliorer les stratégies. La production intégrée et biologique a un intérêt majeur dans un contexte où l'on cherche à combiner les moyens de lutte.
Journées techniques fruits et légumes biologiques : L'agriculture biologique en terre bretonne
Alain GARCIN, Auteur ; Christian PORTENEUVE, AuteurEn décembre 2011, se sont tenues les journées techniques Fruits et légumes biologiques organisées en Bretagne par l'ITAB et le GRAB. Les conférences et visites techniques ont permis aux participants de faire le point sur les recherches en cours et les préoccupations actuelles de ces filières. Parmi les sujets abordés, celui des intrants pour la bio, avec une présentation du guide disponible sur le site de l'INAO, mais aussi de la réglementation concernant l'utilisation de macro-organismes non-indigènes et de la disponibilité des semences et plants biologiques. En maraîchage, les engrais verts et leurs rôles étaient au cur des discussions, avec un focus sur la biodésinfection des sols. En arboriculture, les recherches sur divers ravageurs ont été présentées : les mycotoxines, le carpocapse, les pucerons, et notamment le rôle des cultures associées et l'impact du paysage sur leur contrôle. Enfin, le verger cidricole breton, dont 7 % est certifié bio, a été visité.
Lutte biologique par conservation de la biodiversité : Fonctionnalité des arthropodes du sol dans le contrôle des ravageurs du pommier (2ème partie)
Jean-Michel RICARD, Auteur ; Catherine BOREAU DE ROINCE, Auteur ; Alain GARCIN, Auteur ; ET AL., AuteurL'étude de la prédation des ravageurs du pommier par des auxiliaires vertébrés et invertébrés et de leur potentiel de régulation fait l'objet d'un projet de thèse conduit par le Ctifl, en partenariat avec l'INRA d'Avignon et l'Université de Cardiff (Royaume-Uni). Un premier article présentait les travaux engagés sur la biodiversité fonctionnelle et la méthodologie utilisée pour l'évaluation du service de régulation des ravageurs, rendu par les auxiliaires généralistes. Ce deuxième article traite des arthropodes, carabes et araignées du sol, prédateurs du carpocapse et de la tordeuse orientale. Leur potentiel de prédation a été étudié par PCR sur les contenus digestifs des arthropodes. Les résultats ont montré que les carabes consomment les ravageurs plutôt en août et septembre alors que les araignées ont une consommation prépondérante au printemps et en fin d'été. De plus, une complémentarité d'action de deux espèces de carabes a été montrée expérimentalement. L'abondance des carabes et araignées du sol est fortement liée à des facteurs intra-parcellaire et aux pratiques culturales d'entretien du sol.
Rencontre technique agriculture biologique fruits Ctifl/Itab : protection phytosanitaire et qualité du sol
Alain GARCIN, AuteurLe 3 février 2011, a eu lieu, au Ctifl de Balandran, la rencontre technique Itab/Ctifl sur le thème des fruits en agriculture biologique. Xavier Langlet, chargé du dossier agriculture biologique à la DGAL (Direction générale de l'alimentation), a présenté les évolutions de la réglementation des produits phytosanitaires utilisables en bio. Après les rappels liés à la règlementation, les participants ont pu assister à la présentation des dernières avancées en matière de protection phytosanitaire du verger : lutte contre les mouches des fruits et notamment la mouche du brou et la mouche méditerranéenne, le carpocapse des pommes, la tordeuse orientale du pêcher et une méthode de lutte biologique par conservation. Les maladies ont également été abordées, comme la cloque du pêcher ou les maladies de conservation des fruits à noyau, ainsi qu'un exposé sur l'optimisation du verger de pommiers en agriculture biologique. La dernière partie était consacrée à la présentation des premiers résultats des essais arboriculture conduits dans le cadre du projet Casdar Sol AB (« Effets de différents modes innovants de gestion du sol en agriculture biologique sur la fertilité et ses méthodes d'évaluation »). Enfin, des résultats d'essais portant sur différentes conduites en verger de mirabelliers et quetsches ont été présentés. Le programme de la journée mentionnant le nom des intervenants et les sujets de leurs présentations est disponible à cette adresse : http://www.ctifl.fr/DocPdf/Agenda/Evenements/RTCtifl%20ITABAgriculturebioFruits0211.pdf
Xanthomonas sur pêcher : Etude des conditions d'infection : Développement de l'outil (1re partie)
Alain GARCIN, Auteur ; Jérôme VIBERT, Auteur ; Aurélie LECLERC, AuteurLa maladie des tâches bactériennes est causée par Xanthomonas arboricola et touche les arbres fruitiers à noyau dont les Prunus et plus particulièrement le pêcher. Observée pour la première fois en France en 1995, c'est une maladie épiphyte difficile à contrôler. Une meilleure connaissance du mode de contamination pourrait permettre de mieux gérer la maladie. Ainsi le Ctifl travaille depuis deux ans à l'élaboration d'un modèle de prévision de risque d'infection destiné aux arboriculteurs et techniciens. Cette étude n'est réalisée que dans un contexte d'agriculture conventionnelle. Les cycles de multiplication de Xanthomonas arboricola étant fortement dépendants des conditions météorologiques, ce modèle associe l'historique de la parcelle aux conditions de températures, pluviométrie et humectation pour éditer des résultats sous forme de courbes du niveau de population et des périodes de risque de contamination.
Xanthomonas sur pêcher : Etude des conditions d'infection : fonctionnement du modèle et résultats d'essais (2ème partie)
Alain GARCIN, Auteur ; Jérôme VIBERT, Auteur ; Marion CELLIER, AuteurLe Ctifl travaille, depuis deux ans, à l'élaboration d'un modèle de prévision de risque d'infection causée par Xanthomonas arboricola sur pêcher, destiné aux arboriculteurs et techniciens. Les cycles de multiplication de Xanthomonas arboricola sont fortement dépendants des conditions météorologiques. Ainsi, le modèle associe l'historique de la parcelle aux conditions de températures, pluviométrie et humectation pour éditer des résultats sous forme de courbes de niveau de population et de périodes de risque de contamination. Dans cette deuxième partie, le modèle a été utilisé sur un réseau de 9 parcelles situées en zones contaminées du Gard et de la Drôme. Les comparaisons des dégâts observés avec les prévisions du modèle sont discutées. L'incidence de la maladie sur pêches est bien corrélée avec le niveau d'inoculum de l'année précédente et le modèle a permis de prédire les périodes de risque de contamination primaire. Les contaminations secondaires sont moins bien décrites par le modèle. Ces résultats sont encourageants mais le modèle doit être confirmé sur plusieurs années avant de pouvoir l'utiliser en routine.
Comité de coopération scientifique et technique (COST) 873 : Maladies bactériennes des fruits à noyau et à coque
Alain GARCIN, Auteur ; Michel GIRAUD, AuteurLe Comité de Coopération Scientifique et Technique (COST) 873 a organisé un colloque en octobre 2009 dans le village de Cetara en Italie. Ce fut l'occasion pour les quatre groupes de travail du COST d'échanger sur leurs travaux. Le groupe 1 dont les travaux portent sur la caractérisation et les méthodes de diagnostic a présenté diverses méthodes de diagnostic de Xanthonomas et diverses communications sur Pseudomonas syringae. Les travaux du groupe 2 portent sur l'épidémiologie et la modélisation, et en particulier sur les maladies émergentes dans certaines régions comme Xylella fastidiosa, transmise par les cicadelles, ou la bactériose du noyer en Tasmanie. La sensibilité aux bactéries et le matériel végétal sont étudiés au sein du groupe 3, qui a consacré la session à la résistance de l'hôte en retraçant l'historique de différentes variétés et en s'intéressant à la biochimie des mécanismes de défense et à la bactérie Xanthomonas arboricola pv. juglandis. Le groupe 4 s'intéresse aux moyens de protection et en particulier au remplacement de l'utilisation intensive du cuivre par des stimulateurs de défense des plantes (SDN). De nombreux travaux de ce groupe portent également sur l'utilisation de bactéries antagonistes qui ont, soit un rôle antibactérien, soit antagoniste, soit stimulateur des défenses des plantes, ou bien combinent les trois à la fois. Concernant les posters, les plus intéressants concernent le séquençage du génome de certaines bactéries ou l'identification de certains gènes de résistance.
Lutte biologique par conservation de la biodiversité : Fonctionnalité des auxiliaires vertébrés et invertébrés dans le contrôle des ravageurs du pommier (1re partie)
Catherine BOREAU DE ROINCE, Auteur ; Jean-Michel RICARD, Auteur ; Alain GARCIN, Auteur ; ET AL., AuteurLa lutte biologique s'est beaucoup développée avec l'aide d'auxiliaires spécialisés. Cependant, si la spécialisation permet le contrôle rapide d'un ravageur, sa présence est dépendante de celle de sa proie, et la disparition du ravageur met en péril la présence de l'auxiliaire. C'est pourquoi le Ctifl, en partenariat avec l'INRA d'Avignon et l'Université de Cardiff (Royaume-Uni), s'est intéressé à la fonctionnalité des auxiliaires généralistes, en menant une étude sur le contrôle de trois ravageurs du pommier : le carpocapse de la pomme, la tordeuse orientale et le puceron cendré. Son but est de mettre en évidence les services agronomiques rendus par la biodiversité, et de déterminer les pratiques et les aménagements susceptibles d'améliorer son efficacité. Cet article présente la méthodologie mise en uvre sur le site de Mollégès (13), et l'avancement des travaux. Après l'identification de prédateurs potentiels (arthropodes du sol, de la frondaison, mésanges et chauves-souris), les relations trophiques ont été précisées grâce à des techniques moléculaires (PCR) réalisées sur les contenus stomacaux ou les fèces des prédateurs. En parallèle, afin d'estimer la régulation des mésanges et des arthropodes du sol d'un point de vue quantitatif, deux dispositifs ont été mis en place sur le terrain. Les résultats issus de ces installations seront complétés par une modélisation, qui permettra de les généraliser à d'autres espèces.
L'argile kaolinite, une nouvelle méthode de lutte par barrière minérale protectrice contre le puceron vert du pêcher Myzus persicae Sulz
Alain GARCIN, AuteurLe volume 4 de la Revue Innovations Agronomiques de l'INRA est spécialement dédié à l'agriculture biologique. Il présente des communications sélectionnées parmi les exposés et posters du colloque Dinabio organisé en mai 2008 à Montpellier. Ce document est une de ces communications. Le puceron vert Myzus persicae Sulz. est un ravageur majeur du pêcher. Il peut occasionner des dégâts considérables, compromettant la récolte de l'année, mais aussi la vie de toute une partie de la charpente, voire de l'arbre. De plus, il s'agit de l'un des vecteurs du virus de la Sharka. Pour lutter contre ce ravageur, des essais ont été mis en place par le Ctifl depuis 2005, afin d'évaluer l'efficacité d'un produit à base d'argile kaolinite, le Surround® WP, suivant sa période d'application, dans un verger conduit en agriculture biologique, ainsi que dans un verger en protection raisonnée, en comparaison avec un aphicide chimique. L'argile peut être positionnée soit à la chute des feuilles pour contrarier les pontes, soit au printemps pour empêcher l'installation des fondatrices. L'argile positionnée en automne permet de réduire d'environ 50 % les pontes d'oeufs d'hiver. Au printemps, le Surround® seul appliqué à l'automne n'est pas suffisant pour limiter les foyers de pucerons, mais il peut s'intégrer dans une stratégie de protection raisonnée, associé à l'application d'huiles minérales en fin d'hiver.
Rencontre technique Ctifl/Itab : Agriculture biologique et fruits
Alain GARCIN, Auteur ; Myriam SIHAM, AuteurUne rencontre technique Ctifl/ Itab sur les fruits biologiques a eu lieu, le 22 janvier 2009, au centre Ctifl de Lanxade, près de Bergerac. Elle a été l'occasion de faire un point sur la réglementation concernant les produits phytosanitaires autorisés en agriculture biologique et d'étudier les méthodes alternatives de lutte. Si la tolérance aux maladies est la première règle à respecter, elle comporte néanmoins des limites (contournement de la résistance à la tavelure du pommier pour les variétés dont la résistance est monogénique, sensibilité des abricotiers au monilia très liée aux conditions climatiques). La lutte biologique est un autre moyen, soit par conservation (en préservant et favorisant les auxiliaires autochtones), soit par l'introduction d'auxiliaires exogènes dans le verger (introduction de nématodes entomopathogènes pour lutter contre le carpocapse par exemple, ou traitement à base de la bactérie Bacillus subtilis sur raisin pour lutter contre le botrytis). Les méthodes de protection mécanique semblent également une bonne alternative pour de nombreux ravageurs (argile kaolinite, filets anti-insectes, grillage ou pièges contre campagnols ). Les techniques culturales ont également été étudiées (éclaircissage mécanique, bois raméal fragmenté, agroforesterie ), ainsi que l'efficacité économique des vergers bio.