Détail de l'auteur
Auteur Gabriel OMNÈS |
Documents disponibles écrits par cet auteur (21)


![]()
![]()
Dossier : La bataille du foncier
Christian GLORIA, Auteur ; Charles BAUDART, Auteur ; Gabriel OMNÈS, AuteurCe dossier aborde la question du foncier, question toujours sensible dans le monde agricole tant les parcelles qui se libèrent sont convoitées, que ce soit pour des usages agricoles ou non. Le point est fait sur le marché des terres françaises en 2019. Des conseils sont proposés pour accompagner les agriculteurs dans leur prise de décision vis-à-vis d'éventuels achats. Enfin, deux articles s'intéressent plus spécifiquement aux échanges ou aux cessions de parts sociales.
![]()
![]()
Le drive de producteurs, concept porteur et accessible
Gabriel OMNÈS, AuteurLe drive de producteurs est un circuit de commercialisation qui allie produits locaux et commerce en ligne. Ce concept est de plus en plus plébiscité et a connu un véritable essor durant le premier confinement. Marc Thibault, céréalier bio installé sur 235 ha dans lYonne, vend une partie de ses farines, légumes secs, pâtes et huiles via le drive fermier du Sénonais. Ce drive a été lancé en 2016 et regroupe actuellement treize producteurs, ainsi que trois artisans. Les clients ont jusquau mercredi pour passer leur commande, puis ils la récupèrent le vendredi suivant, sur lun des deux points de retrait. La permanence des producteurs pour distribuer les commandes est répartie selon leur chiffre daffaires. Le drive est structuré en association (pas dachat-revente) : les ventes sont payées sur le compte de lassociation, qui reverse ensuite sa part à chaque producteur. 12,5 % du chiffre daffaires hors taxe est prélevé pour payer les charges communes (communication, comptabilité ). Lassociation reverse également un pourcentage du chiffre daffaires pour lusage de la marque du « Drive fermier » et pour lutilisation du site proposé par cette structure.
![]()
![]()
Le commerce équitable sinstalle dans le paysage ; « Nous travaillons à livre ouvert »
Véronique BARGAIN, Auteur ; Gabriel OMNÈS, AuteurCes deux articles portent sur des filières françaises pratiquant le commerce équitable. Le premier effectue un état des lieux : les initiatives de commerce équitable origine France fleurissent depuis 2014, date à laquelle la loi a défini le terme « commerce équitable » dans le cadre de relations franco-françaises. Lobjectif étant de garantir une rémunération juste aux producteurs (actuellement, près de 8 000 producteurs sont engagés dans de telles filières). Par exemple, Franck et Grégory Bluteau, deux agriculteurs bio, vendent 50 tonnes de blé à la coopérative Cavac, avec le label Agri-Éthique qu'elle a créé. Cette filière leur garantit un prix de 500 /t pendant cinq ans. Plus de la moitié des produits vendus sur le marché commerce équitable origine France sont des céréales transformées. Les produits bio représentent plus de 50 % des produits équitables français. Pour certifier ces produits d'origine française, trois labels privés coexistent (Biopartenaire, Fair For Life et Agri-Éthique), ainsi que deux marques (« Ensemble » de Biocoop et « Paysans dici » dEthiquable). Dautres marques dassociations de consommateurs ou de distributeurs revendiquent le fait de verser des prix rémunérateurs aux producteurs, sans forcément respecter lintégralité des critères du commerce équitable. Le second article se penche plus spécifiquement sur une filière labellisée par Biopartenaire : cette dernière porte sur 800 tonnes de blé bio produites en Seine-et-Marne, transformées par les Moulins Bourgeois, puis employées par la boulangerie Belledonne.
![]()
![]()
Dossier : Le bio passe à la vitesse supérieure
RÉUSSIR GRANDES CULTURES, Auteur ; Gabriel OMNÈS, Auteur ; Charles BAUDART, Auteur ; ET AL., AuteurLa consommation de produits bio a connu une accélération de sa croissance avec la COVID-19. Cette croissance a notamment concerné les produits de base dépicerie comme la farine, les pâtes. Longtemps à la traîne, les exploitations en grandes cultures sont de plus en plus nombreuses à passer en AB avec, depuis 3 ans, un fait nouveau : la conversion de grandes structures, à haut potentiel. Aussi, même si la consommation croît, se pose une question : existe-t-il un risque de surproduction par exemple, alors que la collecte de blé tendre bio en 2019 a permis de répondre à la demande ? Pour les acteurs des filières interrogés dans ce dossier, face aux risques, limportant est de construire des filières assurant un prix juste aussi bien pour le producteur, les acteurs de laval que le consommateur, grâce à la concertation et à la contractualisation notamment. Cependant, le développement actuel soutenu de la production en grandes cultures bio impose à la filière de « tenir le régime », en particulier en mettant en place les outils de collecte et de stockage adaptés. Par ailleurs, les nouveaux convertis en grandes cultures font bouger les lignes avec la conversion de grandes surfaces mais aussi avec leurs questionnements, comme le montrent les quatre producteurs qui témoignent ici. En effet, si le passage en bio est souvent, pour eux, synonyme de nouvelles perspectives pour leur métier et leur avenir, cela saccompagne aussi de réflexions sur leur système, comme par exemple la réintroduction danimaux. Maintenir les rendements et le potentiel des sols sur le long terme en AB est une question-clé : cela passe par le développement de la vie du sol, la nécessité de pouvoir avoir accès à une quantité suffisante de matière organique ou encore lanticipation de la question du phosphore.
![]()
![]()
Dossier : Energies renouvelables : Quel potentiel ?
Gabriel OMNÈS, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; Xavier DELBECQUE, AuteurCe dossier, consacré aux énergies renouvelables en agriculture, et plus particulièrement aux énergies renouvelables dans le secteur viticole, commence par présenter un état des lieux de la production dénergie renouvelable agricole en France. Il rappelle ainsi que les énergies renouvelables produites par lagriculture sont estimées à 4,6 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), soit 20 % de la production nationale dénergies renouvelables. Cet état des lieux apporte également des données chiffrées plus détaillées sur les biocarburants, léolien, le biogaz, lénergie solaire photovoltaïque, la biomasse destinée à la production de chaleur et lénergie solaire thermique. Ce dossier sattarde ensuite sur les panneaux photovoltaïques. Ces derniers sont de plus en plus présents sur les exploitations agricoles, selon différents modèles économiques, mais les producteurs sont de plus en plus nombreux à envisager lautoconsommation de lélectricité quils produisent. Les articles suivants rappellent quune partie des déchets de la filière vin (marcs et vinasses) est déjà valorisée à léchelle industrielle, notamment pour produire des biocarburants (via la distillation des marcs de raisin et des lies) ou de lélectricité (via la méthanisation des vinasses). Des essais sont également menés pour valoriser les ceps et les sarments, mais les coûts de ramassage rendent la création de filières difficile.
![]()
![]()
Dossier : Faire rimer SIE et biodiversité malgré tout !
Gabriel OMNÈS, Auteur ; Christian GLORIA, AuteurCe dossier est consacré aux surfaces dintérêt écologique (SIE) en grandes cultures. Ces SIE conditionnent le paiement vert (aides PAC) : il faut atteindre au minimum 5 % de SIE. La France a fait le choix dinclure un large choix déléments dans les SIE (ces derniers sont détaillés dans un premier article) : arbres, jachères, cultures dérobées En revanche, le coefficient surfacique qui leur est associé permet de rendre certains éléments plus attractifs que dautres (ex : 1 m2 de jachère mellifère vaut 1,5 m2 de SIE, alors qu1 m2 de cultures dérobées vaut 0,3 m2 de SIE). Dans la pratique, les différentes règles à respecter limitent fortement leffet souhaité de cette mesure sur la biodiversité : les règles sont trop changeantes et pas forcément adaptées, ce qui pousse certains agriculteurs à respecter la réglementation a minima (objet du deuxième article de ce dossier). Une autre problématique concerne limplantation de couverts dérobés comme SIE (troisième article). Cette solution peut sembler la plus simple pour atteindre le seuil de 5 %, mais elle présente un risque, vue lévolution du climat : ces couverts peuvent ne pas lever, ce qui place lagriculteur en défaut lors dun contrôle. Dautres SIE, comme les haies, sont plus résilientes et donc plus sûres. De plus, il est possible et préférable de sappuyer sur les SIE pour mettre en place des pratiques qui présentent des avantages agronomiques et écologiques, notamment en implantant une mosaïque de jachères et dintercultures (objet du quatrième et du cinquième article de ce dossier). Marc Rémi et Rodolphe Lormelet, deux céréaliers situés dans le Calvados, expliquent les avantages quils ont observés après avoir inclus des jachères, et notamment des jachères mellifères, dans leurs rotations (ces témoignages sont lobjet du sixième et dernier article de ce dossier).
![]()
![]()
Une filière laboratoire pour des pâtes bio 100 % françaises
Gabriel OMNÈS, AuteurAlpina Savoie a développé des pâtes bio confectionnées à partir de blé dur 100 % français. La mise en place de cette filière ne sest pas faite sans difficultés puisque la culture de blé dur bio a du mal à se développer en France (risque de salissement des parcelles, contrôle des maladies difficile, taux de protéines assez bas, choix en variétés limité ) : seulement 5 000 tonnes sont produites chaque année. Alpina Savoie, qui est impliquée dans la bio depuis une quinzaine dannées, a souhaité développer encore cette filière afin de se démarquer des géants du secteur. Lapprovisionnement seffectue par lintermédiaire de Biosud, une coopérative basée en Camargue. Cette dernière est également en charge de réaliser un suivi chez les producteurs afin dobtenir une matière première de qualité. Une soixantaine dagriculteurs (ce qui représente entre 1200 et 1500 ha) sont impliqués dans cette démarche. Cette filière leur permet dassurer un débouché et leur garantit un prix minimum sur trois ans (entre 520 et 540 /t, ces dernières années).
![]()
![]()
Dossier : Les nouveaux visages de l'installation
Nicole OUVRARD, Auteur ; Xavier CRESP, Auteur ; Gabriel OMNÈS, AuteurLe profil des nouveaux installés en agriculture évolue, avec l'apparition de parcours plus variés qui s'éloignent du modèle de la transmission familiale. Aujourd'hui, la tendance est donc à l'installation hors-cadre familial (plus d'un tiers des installations), sur des surfaces généralement plus petites et des productions à haute valeur ajoutée, mais aussi à la féminisation (47 % des installations) et au développement de la pluriactivité. Cette diversité se traduit par une diminution des bénéficiaires des aides nationales à l'installation, pour des questions d'âge, d'équivalence de diplômes, de revenus escomptés trop faibles ou trop élevés Certaines collectivités territoriales proposent toutefois d'autres aides. Ce dossier propose un zoom sur l'accès au foncier, frein puissant à l'installation de par la complexification des modalités de transmission et la hausse du coût des terres notamment. Enfin, trois témoignages mettent en avant des parcours d'installation qui reflètent les tendances d'aujourd'hui (installation hors-cadre familial, installation d'une femme, reconversion), et la coopérative CAL, de Nancy, présente sa pépinière de futurs responsables d'exploitation.
![]()
![]()
Un marché foncier rural atone en 2012
Gabriel OMNÈS, AuteurEntre 2011 et 2012, le prix des terres et prés libres en France n'a augmenté que de 1,1 %. Les surfaces échangées et le nombre de transactions ont reculé. Par ailleurs, les surfaces vendues louées sont supérieures aux surfaces vendues libres et les acquéreurs agriculteurs ont investi plus que les autres types d'acquéreurs, et ce, pour la première fois depuis quinze ans. Reste à savoir si ces indicateurs, issus des chiffres de la FNSafer et plutôt favorables au maintien des terres pour l'agriculture, sont le signe de politiques foncières efficaces ou un simple effet de la crise.
![]()
![]()
Faire rimer local et social avec un moulin à la ferme
Gabriel OMNÈS, AuteurLa ferme de Laurent Chaupitre, installé en bio sur 64 ha (production de lait et céréales), à une trentaine de kilomètres au sud de Rennes, comporte un atelier de meunerie et de vente directe de farine, le tout installé en 2002. Le pilotage de la ferme vise l'équilibre entre les dimensions économique, environnementale et sociale. Outre l'attrait pour le développement local, et des difficultés pour la commercialisation du lait en bio, l'achat du moulin a fait suite à une rencontre avec Nicolas Supiot, figure de proue des paysans boulangers. L'atelier est aussi devenu un « incubateur à installations » avec l'implication de Laurent Chaupitre dans un groupement d'employeurs pour l'insertion et la qualification (Geiq). En dix ans, une demi-douzaine de personnes sont venues faire leurs armes d'apprenti paysan-meunier chez lui. Laurent Chaupitre, dans son activité, n'hésite pas à mettre l'accent sur la technicité
![]()
![]()
Le marché foncier dominé par la vente des terres louées
Gabriel OMNÈS, AuteurCet article s'appuie sur la synthèse annuelle de la Fédération Nationale des Safer de 2011. En lien avec le succès du fermage et l'évolution de la part des terres louées (77 % en 2011 contre 40 % en 1930), le marché du foncier rural est pour la première fois porté majoritairement par des terres louées et non plus par des terres libres. En effet, la restructuration des exploitations s'axe plus par l'accès à de nouvelles locations que par l'achat de terres libres. Par ailleurs, de plus en plus d'agriculteurs propriétaires louent leurs terres à leur exploitation, qui existe sous forme sociétaire. Autre phénomène, les achats de bien foncier sont principalement réalisés par des agriculteurs déjà en place via le droit de préemption, au détriment de nouvelles installations. Concernant le marché de terrains constructibles, il est supérieur à celui des terres agricoles, avec un écart de prix de 1 à 60. Même si les effets de la taxe nationale sur les terres devenues constructibles semblent peu efficaces selon Emmanuel Hyest, président de la FNSafer, l'avis des Commissions Départementales de Consommation des Espaces Agricoles (CDCEA) semble globalement être suivi par les préfets.
![]()
![]()
Cultiver l'autonomie pour récolter la sécurité
Gabriel OMNÈS, AuteurDepuis son installation dans le Maine-et-Loire en 1992, et sa conversion en 1999, Grégoire Gabillard n'a eu de cesse d'assurer son autonomie en construisant son système sur trois piliers : la cohérence, les circuits courts et la quête de valeur ajoutée : « Mon idée a toujours été de rester maître chez moi ». Ainsi, la rotation est raisonnée sur la base de la maîtrise des adventices et en fonction des marchés : la rentabilité est analysée à la rotation et non à l'année. Les 20 ha de blé constituent la première source de revenu de la ferme : 75 tonnes de la récolte sont engagées annuellement par contrat avec une petite SCOP de meunerie et de boulangerie. Ce type de circuit court permet de limiter les risques et surtout de travailler en confiance. M. Gabillard a développé une forte diversification de ses débouchés : huilerie, semences fourragères, culture de plantes médicinales
![]()
![]()
Dossier : Stop au gaspillage des terres
Emeline BIGNON, Auteur ; Gabriel OMNÈS, Auteur ; Véronique BARGAIN, Auteur ; ET AL., AuteurL'urbanisation grignote de plus en plus les terres agricoles provoquant un mitage de l'espace agricole qui perturbe le fonctionnement des exploitations. Si des textes comme la loi SRU de 2000, la loi Grenelle 2 ou la loi de modernisation agricole de 2010 intègrent la protection des terres agricoles, dans la pratique, cela ne résout pas tout. Ce dossier traite, au travers de différents articles, du gaspillage des terres agricoles. Le premier article présente un état des lieux du développement de l'urbanisation sur les terres agricoles : l'artificialisation des terres représente environ 78 000 ha de terres par an et le rythme ne cesse de s'accélérer, ce qui a eu pour conséquence une augmentation des prix de l'ordre de 1,9% en 2010. Le prix est en moyenne de 5 230 /ha. De plus, cette artificialisation se fait souvent sur des terres au bon potentiel agronomique. Dans les autres pays européens, le pouvoir décisionnaire n'est pas aux mains des maires, ce qui permet de mieux contraindre l'urbanisation (moins de pression de proximité...). Un deuxième et troisième article expliquent le rôle des collectivités dans l'attribution des permis de construire et donnent des conseils pour que chacun puisse s'investir dans la préservation du patrimoine foncier. La dernière partie du dossier présente quelques démarches mises en place dans les régions pour préserver les terres agricoles : en Loire-Atlantique, autour de la métropole rennaise et dans le pays voironnais en Isère.
![]()
![]()
La SAF veut sortir le foncier d'une logique patrimoniale
Gabriel OMNÈS, AuteurPour la SAF (Société des agriculteurs de France), l'usage établi pour chaque génération est de racheter les terres agricoles de son entreprise en partie ou en totalité. Afin que l'accès au foncier ne soit plus un frein pour la stratégie d'entreprise, la SAF préconise de passer d'une logique patrimoniale à une stratégie d'entreprise. Pour cela, elle propose cinq axes et notamment le recours à de nouveaux capitaux d'investisseurs non spéculateurs. D'autres pistes sont également envisagées comme faciliter les transactions en adaptant le droit de préemption et en créant un marché de la nue-propriété, l'assouplissement de l'encadrement du prix du fermage et la mise en place de baux cessibles ou la fiducie, système de transfert du patrimoine permettant de valoriser les terres pendant une période donnée.
![]()
![]()
Le blé meunier d'Apt retrouve une nouvelle jeunesse
Gabriel OMNÈS, AuteurC'est en 1983, que Max Gallardo, naturaliste au Parc Naturel du Luberon, découvre, auprès d'un éleveur retraité, une vieille variété locale de Blé meunier (ou Touzelle blanche de Pertuis). Cette céréale a régné sur toute la moyenne Provence au XIXème siècle avant de disparaître entre les deux guerres. Le Parc Naturel veut faire fructifier ce bel héritage retrouvé, mais il est difficile de susciter l'engouement des agriculteurs pour cette variété de blé (blé aux longues tiges sensible à la verse, rendements de 25 quintaux à l'hectare). En 1990, Gérard Guillot, agriculteur bio de Montfuron, redécouvre le Blé meunier, lui fait place dans son assolement, et débute un patient travail de multiplication. En 2004, une réunion de paysans boulangers, organisée chez Gérard Guillot, fait sortir le blé meunier de son anonymat, alors requalifié de Blé meunier d'Apt. Peu à peu, la filière se structure, l'association Agribio 04 prend en charge le volet production, tandis que le Parc Naturel s'attache à faire la promotion de cette céréale. Bien qu'il soit qualifié, par un laboratoire d'analyse, « d'absolument impanifiable », une dizaine de producteurs et autant de boulangers se sont engagés dans le plan de sauvetage du Blé meunier (avec 50 ha de culture environ) dont la panification nécessite un savoir-faire que détiennent les artisans-boulangers de l'action.