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Auteur Julie GRENIER |
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3ème Journée Technique du Pôle Scientifique AB : les productions fourragères biologiques dans le Massif Central
Pour la troisième fois, le Pôle Scientifique du Massif Central, interface entre la recherche et le développement en agriculture biologique a organisé une journée consacrée à la restitution des travaux menés dans son cadre et aux rencontres de producteurs, techniciens et chercheurs. Voici les principaux thèmes abordés lors de cette journée : la place des fourrages dans les systèmes d'élevage du Massif Central, la maîtrise du parasitisme et la gestion fourragère, la valeur alimentaire et la valorisation des fourrages conduits en agriculture biologique, les aspects agronomiques des fourrages et enfin, les prairies et l'environnement.
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Approche du parasitisme
Le Règlement Européen des Productions Animales Biologiques dans sa version française (REPAB-F) limite le nombre de traitements chimiques ou antibiotiques et interdit l'usage de traitements chimiques préventifs. Le parasitisme constitue donc une question essentielle en élevage biologique et particulièrement pendant la période de conversion. C'est en effet un domaine où l'éleveur se sent le plus souvent démuni. L'approche présentée dans l'article, basée sur la prévention et la gestion des risques, n'est pas spécifique aux élevages bio. Toutefois, alors que la prévention est parfois vue de façon facultative en conventionnel, elle devient une règle de base incontournable en bio. La maîtrise du parasitisme passe par la connaissance des parasites, des différents critères de sensibilité des animaux (immunité, espèces, âge...), du parasitisme de la ferme et demande l'application de mesures préventives (conduite du troupeau, conduite du pâturage, assainissement du terrain).
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Attentes des producteurs bio en Recherche & Développement
Afin de mieux prendre en compte les attentes des producteurs biologiques en terme de Recherche, le Pôle Scientifique AB Massif Central a diffusé un questionnaire auprès d'eux, en concertation avec les GAB et les chambres d'agriculture du Massif Central. L'article nous donne les principaux thèmes de recherche identifiés suite à ce questionnaire.
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Autonomie alimentaire en élevage bovin biologique
Pourquoi rechercher l'autonomie alimentaire ? Quels freins techniques s'y opposent ? Quels moyens mettre en uvre pour la favoriser ? Autant de questions auxquelles les interventions et débats des journées techniques de l'ITAB des 3 et 4 février 2004 ont tenté d'apporter des réponses (au travers de témoignages d'agriculteurs, de synthèses d'enquêtes sur exploitations bios, de résultats de fermes expérimentales ). L'article en retrace un petit aperçu, avec un zoom plus particulier sur les élevages bovins.
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Comparaison de trois protéagineux de printemps sur des préoccupations majeures en agriculture biologique
Dans un contexte de fort déficit en Matières Riches en Protéines (MRP) et de manque de références techniques en agriculture biologique sur la conduite des protéagineux, un projet de développement de la filière des protéagineux de printemps biologiques s'est mis en place dans les Pays de la Loire. Un des volets du projet concerne la production de ces cultures et a pour objectif de comparer leurs performances agronomiques en agriculture biologique ainsi que leurs arrières effets sur le suivant. Les protéagineux (pois, lupin, féverole) ont été comparés sur des critères "clés", tenant en compte à la fois des caractéristiques des protéagineux et des contraintes liées au mode de production biologique. Trois axes d'étude ont été retenus : la compétitivité des trois protéagineux par rapport aux adventices, des critères de productivité des trois protéagineux (rendement, productivité globale, quantités de protéines produites...), et la gestion de l'azote des trois protéagineux (taux de fixation, bilans azotés, reliquats azotés...).
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Dossier : AB, pesticides et santé
Les produits bio contiennent nettement moins de substances indésirables (pesticides, nitrates), ce qui a un effet positif sur la qualité sanitaire. En matière de polluants biologiques (mycotoxines, parasites, bactéries, pathogènes), les produits bio sont aussi sûrs que les conventionnels. On note également une légère supériorité des produits bio concernant certains constituants bénéfiques (acides gras essentiels, vitamines, métabolites secondaires ) mais une légère infériorité concernant la teneur en protéines. L'agriculture bio est la seule agriculture qui interdise les pesticides de synthèse. Développer le mode de production bio, c'est donc contribuer à éliminer les sources de contamination sanitaire par les pesticides.Les pesticides ont des effets multiples sur la santé : effets à court terme (intoxication aigüe suite à une exposition importante avec des symptômes qui apparaissent rapidement) ou à long terme (même une très faible quantité de produit chimique de synthèse peut avoir un effet important, avec des risques accrus de développer certains cancers, maladie de Parkinson ).
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Dossier : Les dispositifs expérimentaux en élevage bio sur le Massif Central : acquis et perspectives
Les 2 et 3 juin 2004, les Commissions du GIS Bio Massif Central se sont regroupées à l'ENITA Clermont afin d'échanger sur les résultats acquis, les problèmes rencontrés (techniques et méthodologiques) et les perspectives possibles des dispositifs expérimentaux " systèmes " conduits en élevage bio sur le Massif Central. Une réflexion pour une valorisation optimale et complémentaire des sites a également été initiée. Ce séminaire a porté sur 7 dispositifs (3 en " bovins viande " et 4 en " ovins viande ") très différents les uns des autres et a permis des échanges fructueux dont l'article donne un aperçu.
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Dossier : Diversité microbienne des laits crus : intérêt, risques et moyens de gestion
Cet article présente l'intervention de M.C. Montel, réalisée lors des Journées Techniques Elevage de l'ITAB, les 17 et 18 octobre à Angers. Dans un premier temps, l'article rappelle l'intérêt de la diversité microbienne des laits crus et les risques liés aux microorganismes. Puis, l'article présente les résultats d'une étude sur l'influence des pratiques des agriculteurs sur le niveau et la composition de la flore microbienne.
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Dossier : Efficacité énergétique des exploitations d'élevage ovins viande et bovins lait
Une étude réalisée conjointement par l'INRA de Clermont-Ferrand / Theix et l'ENITA Clermont a permis de comparer l'efficacité énergétique de 38 exploitations du Massif Central nord et de sa périphérie (élevages ovins allaitants et bovins laitiers en agriculture biologique et conventionnelle). Les résultats de cette étude sont donnés dans cet article.
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Dossier : Essai sur les prairies multi-espèces en Limousin
Depuis 2003, les chambres d'agriculture du Limousin mènent un essai sur les prairies multi-espèces (mélange de 3 à 6 graminées avec 3 à 6 légumineuses). Les rendements cumulés 2004, 2005 et 2006 mettent en évidence que les prairies multi-espèces assurent de bons rendements, supérieurs à la parcelle témoin de composition floristique simple (25 à 30 % de différence). Ces résultats sont observés dans des conditions climatiques très variées. La qualité des fourrages récoltés est très bonne. Chaque année et sur l'ensemble des parcelles, le taux de légumineuses se maintient et reste important (40 à 60 %) : les fourrages obtenus sont donc riches en protéines. Avec un taux élevé de légumineuses, les prairies multi-espèces ont une bonne autonomie par rapport à l'azote, avec l'obtention de bons rendements en l'absence de fertilisation. Le trèfle violet et la luzerne permettent d'assurer de bons rendements, en particulier lors des années sèches pour la luzerne.
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Dossier : Etude technico-économique d'un atelier cunicole, en système d'élevage au pâturage pour les campagnes 2003/2004 et 2005/2006
Une étude sur la production de lapins au pâturage a été menée de 2003 à 2006 par l'ARDEPAL et la Chambre d'Agriculture corrézienne (l'exploitation suivie, située en Corrèze, n'est pas certifiée bio mais elle suit au maximum les principes du cahier des charges bio. Les données présentées dans l'article ne sont donc pas toujours strictement transposables en AB, mais elles restent très intéressantes pour des producteurs bio, d'autant plus que les données technico-économiques sur l'élevage de lapins au pâturage sont rares). Le suivi a permis de mieux cerner les conditions de réussite technique pour ce type d'élevage, comme : - la qualité de la pâture : diversité et équilibre floristique (graminées, légumineuses) ; - le choix des souches pour les reproducteurs ; - la réalisation des cages et leur déplacement ; - la maîtrise des aspects sanitaires (coccidiose). Certains objectifs de production ont pu être redimensionnés pour correspondre à la réalité d'une production de lapins au pâturage : fertilité, nombre de lapins produits par femelle, nombre de lapins à garder par mise-bas,... Les contraintes en temps de travail et investissements ont été évaluées. Une approche du coût de production a pu être obtenue. Des pistes restent à creuser : gestion de la coccidiose, mesure de la quantité d'herbe réellement ingérée et ingérable par le lapin, amélioration des conditions de travail,...
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Dossier : Evolution de la flore et gestion des prairies
Bio 63, groupement d'agrobiologistes du Puy-de-Dôme, a organisé une formation sur les plantes indicatrices avec G. Ducerf, botaniste et ancien agriculteur. L'évolution botanique d'une prairie peut être source d'informations intéressantes pour l'agriculteur : compactage, état de nutrition du sol, problème de minéralisation de la matière organique, mode d'exploitation trop intensif ou trop extensif. L'observation de la flore est un des éléments de diagnostic qui permet au professionnel de prendre des décisions appropriées.
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Dossier : Les nouvelles données en élevage bio
Ce dossier reprend des textes présentés à l'occasion des Journées Techniques sur l'élevage ovin bio des 9 et 10 avril 2008, organisées par l'ITAB et le Pôle Scientifique AB Massif Central, en partenariat avec le Lycée agricole de St Affrique et la Chambre d'Agriculture de l'Aveyron. Différents résultats de travaux de recherche sont présentés (résultats technico-économiques, qualité du lait, données sur la reproduction), ainsi que des témoignages d'éleveurs sur la période de conversion, la gestion du pâturage et un témoignage de vétérinaire sur la gestion du parasitisme.
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Dossier : Présentation des projets menés en Agriculture Bio sur le Massif Central
Trois demandes de financement ont été déposées auprès de la DIACT Massif Central en juin 2008. Elles concernent : un projet sur la sécurisation des systèmes fourragers en AB face aux aléas climatiques, un projet sur l'analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage bio et enfin un projet sur le développement des filières bio pour répondre aux besoins de la restauration collective. Un autre projet sur la santé animale et la qualité des produits est en cours de réflexion également. Ces projets sont prévus pour démarrer dès fin 2008, sous réserve d'obtention des financements des Régions et de l'Etat dans le cadre de la CIMAC.
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Dossier : La qualité du lait bio satisfait-elle les transformateurs ?
Depuis avril 2000, un programme de recherche a été mené en partenariat entre l'ISARA, l'ENITAC et Biolait avec le soutien du Pôle Scientifique Agriculture Biologique Massif Central, afin d'analyser l'adéquation entre l'offre et la demande par rapport à la qualité du lait biologique dans le Massif Central. Globalement, le lait biologique se caractérise par un TB et un TP (en période hivernale) bas, par un nombre de cellules important mais avec peu de germes et de spores butyriques. Les transformateurs, pour la plupart non spécialisés dans l'agriculture biologique, ont des fabrications calquées sur le conventionnel. Ils sont très exigeants par rapport à l'origine du lait et souhaitent la limiter à un rayon de collecte régional. En revanche, ils ont peu d'exigences spécifiques pour la qualité du lait. Ils regrettent cependant le faible taux de protéine mais apprécient le meilleur équilibre de la flore.