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Auteur Julie GRENIER |
Documents disponibles écrits par cet auteur (31)


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Dossier de presse : Collectif BioRéférences : réflexions sur les évolutions et les pistes davenir pour les élevages biologiques ruminants du Massif Central
Héloïse BUGAUT, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Julie GRENIER, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Lacquisition de références technico-économiques est essentielle pour aider au développement de lagriculture biologique. Dans le Massif Central, cette activité est au cur de travaux menés par différents acteurs de la bio depuis de nombreuses années. Ces acteurs ont peu à peu développé des habitudes de travail communes. Ils ont ainsi harmonisé leurs collectes de données et leurs outils. Ils se sont ensuite fédérés sous le nom de « Collectif BioRéférences ». Après sept années de collecte et de traitement de données, ce collectif a organisé un colloque de restitution, le 28 novembre 2022, pour présenter des références technico-économiques sur les élevages bio du Massif Central. Ce dossier de presse reprend les principaux apports de cette journée. Il commence par présenter les grandes tendances dévolution de ces élevages entre 2014 et 2018 (agrandissement des structures, bonnes performances technico-économiques des exploitations, avec toutefois des résultats économiques en baisse, notamment fragilisés par les sécheresses à répétition), ainsi que des pistes damélioration pour augmenter leur résilience. Des focus sont ensuite réalisés sur chaque filière : la filière caprine bio continue de croître, mais reste fragile ; la filière bovins lait bio voit globalement ses revenus menacés par les sécheresses successives et la stagnation du prix du lait ; les élevages naisseurs-engraisseurs de bovins viande bio restent économes, mais voient leur rémunération diminuer au fil des ans ; les élevages ovins lait bio reposent sur des systèmes en filière longue qui se sont modernisés ; la filière ovins viande bio tend vers une diversification des exploitations et des débouchés. Un focus est également réalisé sur lévolution des coûts de production en 2022 (année marquée par des contextes climatiques et économiques relativement compliqués).
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L'efficience des exploitations d'élevage de ruminants en agriculture biologique du Massif Central : avantage aux spécialisés herbagers
Patrick VEYSSET, Auteur ; M. GAUTIER, Auteur ; Julie GRENIER, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2018Ce texte, issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2018, présente une étude sur lefficience des exploitations délevage de ruminants en AB du Massif Central. Cette efficience est évaluée par la mise en regard du résultat obtenu (production agricole) et des moyens employés (facteurs de production). Les données technico-économiques, de 2014 et 2015, de 70 fermes du réseau BioRéférences ont été utilisées. Les systèmes spécialisés en production animale et herbagers semblent être les plus efficients, la diversification des cultures semblant limiter lefficience. Ce résultat devra être analysé plus en détail pour mieux connaître et comprendre les conséquences de la mise en cultures dune part de la surface agricole dans des systèmes délevage bio spécialisés.
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Les systèmes d'élevage ruminants diversifiés en agriculture biologique dans le Massif Central : Quelles spécificités ?
Sylvie COURNUT, Auteur ; Aurélie BUTEAU, Auteur ; Julie GRENIER, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2017Dans le cadre du projet BioRéférences (2015-2020), porté par le collectif du même nom, une étude a été réalisée par VetAgro Sup et le Pôle Agriculture Biologique Massif Central sur les systèmes d'élevage ruminants diversifiés bio du Massif Central. Lobjectif était de mieux connaître et comprendre le fonctionnement de tels systèmes afin de développer des méthodes de production de références adaptées. Dans le Massif Central, 20 % des exploitations bio sont des élevages diversifiés. Dix de ces éleveurs ont été enquêtés. Ils ont mis en avant trois aspects particulièrement importants pour eux : le travail, la vente directe et les interactions entre ateliers. Grâce à cette action, une méthodologie de production de références prenant mieux en compte ces spécificités devrait être développée ultérieurement.
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Dossier : La restauration collective bio
Julie GRENIER, Auteur ; Laure GUILLERAND, Auteur ; A. MOLINIER, AuteurCe dossier sur la restauration collective bio est composé de deux articles. Le premier porte sur l'observatoire mis en place par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central pour étudier les évolutions concernant l'introduction de produits bio en restauration collective sur le Massif Central. Une enquête auprès des trois plateformes de distribution bio du Massif Central a ainsi permis de collecter des résultats chiffrés (chiffres d'affaires, volumes de produits, pourcentage de produits locaux ). En parallèle, une enquête menée auprès d'un échantillon de 146 restaurants collectifs (secteurs enseignement, travail et santé/social) représentatif du Massif Central a permis de recueillir des données qualitatives (freins, produits les plus introduits, type et fréquence d'introduction ). Les principaux résultats sont présentés. Le deuxième article retrace l'expérience de l'APABA qui a accompagné des éleveurs bio de l'Aveyron pour qu'ils puissent fournir des produits adaptés à la restauration collective. Plusieurs réunions ont permis aux éleveurs de s'entendre sur une qualité commune, s'accorder sur les produits les plus adaptés au fonctionnement des cantines tout en assurant un équilibre matière des animaux, planifier l'offre en fonction de la demande, définir les prix de vente, rechercher des prestataires pour l'abattage et la découpe et s'assurer de la logistique. La valorisation de la viande a pu se faire auprès de trois collèges avec des saucisses, des escalopes et des sautés de jeunes bovins. La mutualisation des commandes a permis l'écoulement d'une carcasse entière.
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Production - Fiche n° 1 : Bovins allaitants biologiques : s'adapter au milieu
Le Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB) est composé d'instituts techniques agricoles (dont l'ACTA, tête de réseau), de chambres d'agriculture (dont l'APCA, tête de réseau), d'organismes de recherche, de structures spécifiques de l'AB (dont l'ITAB), de lycées agricoles (du réseau Formabio) et d'écoles d'ingénieurs en Agriculture. Il a pour ambition d'identifier des stratégies de développement de ce mode de production agricole et de consolider un réseau de compétences, en recherche, développement et formation, spécifiques à l'AB, permettant de construire des projets intégrateurs pour l'AB et de développer la visibilité européenne de la France. L'axe 1 du programme du RMT vise à accompagner l'AB comme mode de production innovant et performant pour l'ensemble de l'agriculture. L'objet du chapitre introductif et des fiches qui l'accompagnent (organisées en 4 chapitres : Systèmes de production ; Agronomie ; Santé des plantes et des animaux ; Partenariats) est de caractériser des systèmes de production innovants et performants et d'identifier leurs clés de réussite. Ainsi, cette fiche (Production - Fiche n° 1 : Bovins allaitants biologiques : s'adapter au milieu) a été réalisée dans le cadre du RMT DEVAB et présente les grands principes de conduite d'un élevage de bovins allaitants en agriculture biologique, visant l'autonomie alimentaire et une bonne gestion sanitaire du troupeau.
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Approche du parasitisme
Le Règlement Européen des Productions Animales Biologiques dans sa version française (REPAB-F) limite le nombre de traitements chimiques ou antibiotiques et interdit l'usage de traitements chimiques préventifs. Le parasitisme constitue donc une question essentielle en élevage biologique et particulièrement pendant la période de conversion. C'est en effet un domaine où l'éleveur se sent le plus souvent démuni. L'approche présentée dans l'article, basée sur la prévention et la gestion des risques, n'est pas spécifique aux élevages bio. Toutefois, alors que la prévention est parfois vue de façon facultative en conventionnel, elle devient une règle de base incontournable en bio. La maîtrise du parasitisme passe par la connaissance des parasites, des différents critères de sensibilité des animaux (immunité, espèces, âge...), du parasitisme de la ferme et demande l'application de mesures préventives (conduite du troupeau, conduite du pâturage, assainissement du terrain).
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Dossier : AB, pesticides et santé
Les produits bio contiennent nettement moins de substances indésirables (pesticides, nitrates), ce qui a un effet positif sur la qualité sanitaire. En matière de polluants biologiques (mycotoxines, parasites, bactéries, pathogènes), les produits bio sont aussi sûrs que les conventionnels. On note également une légère supériorité des produits bio concernant certains constituants bénéfiques (acides gras essentiels, vitamines, métabolites secondaires ) mais une légère infériorité concernant la teneur en protéines. L'agriculture bio est la seule agriculture qui interdise les pesticides de synthèse. Développer le mode de production bio, c'est donc contribuer à éliminer les sources de contamination sanitaire par les pesticides.Les pesticides ont des effets multiples sur la santé : effets à court terme (intoxication aigüe suite à une exposition importante avec des symptômes qui apparaissent rapidement) ou à long terme (même une très faible quantité de produit chimique de synthèse peut avoir un effet important, avec des risques accrus de développer certains cancers, maladie de Parkinson ).
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Dossier : Les nouvelles données en élevage bio
Ce dossier reprend des textes présentés à l'occasion des Journées Techniques sur l'élevage ovin bio des 9 et 10 avril 2008, organisées par l'ITAB et le Pôle Scientifique AB Massif Central, en partenariat avec le Lycée agricole de St Affrique et la Chambre d'Agriculture de l'Aveyron. Différents résultats de travaux de recherche sont présentés (résultats technico-économiques, qualité du lait, données sur la reproduction), ainsi que des témoignages d'éleveurs sur la période de conversion, la gestion du pâturage et un témoignage de vétérinaire sur la gestion du parasitisme.
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Dossier : Présentation des projets menés en Agriculture Bio sur le Massif Central
Trois demandes de financement ont été déposées auprès de la DIACT Massif Central en juin 2008. Elles concernent : un projet sur la sécurisation des systèmes fourragers en AB face aux aléas climatiques, un projet sur l'analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage bio et enfin un projet sur le développement des filières bio pour répondre aux besoins de la restauration collective. Un autre projet sur la santé animale et la qualité des produits est en cours de réflexion également. Ces projets sont prévus pour démarrer dès fin 2008, sous réserve d'obtention des financements des Régions et de l'Etat dans le cadre de la CIMAC.
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Technique - Ovins biologiques lait et viande
Les 9 et 10 avril 2008, l'ITAB et le Pôle Scientifique AB Massif Central ont organisé, en partenariat avec le Lycée agricole de St Affrique et la Chambre d'Agriculture de l'Aveyron, des Journées Techniques nationales sur l'élevage ovin en AB, à St Affrique. Les questions sanitaires, alimentaires, économiques, de reproduction, de qualité des produits en ateliers lait et viande ont été largement abordées à travers des conférences, des ateliers thématiques ou des visites d'élevage. Ce petit dossier en donne un aperçu avec les trois articles suivants : - Recherche de la qualité du sol au lait ; - Gérer le parasitisme pour éviter les traitements ; - Adapter l'élevage au potentiel du terrain. Un encart détaille les revenus en bio et conventionnel qui sont comparables.
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Dossier : Diversité microbienne des laits crus : intérêt, risques et moyens de gestion
Cet article présente l'intervention de M.C. Montel, réalisée lors des Journées Techniques Elevage de l'ITAB, les 17 et 18 octobre à Angers. Dans un premier temps, l'article rappelle l'intérêt de la diversité microbienne des laits crus et les risques liés aux microorganismes. Puis, l'article présente les résultats d'une étude sur l'influence des pratiques des agriculteurs sur le niveau et la composition de la flore microbienne.
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Dossier : Essai sur les prairies multi-espèces en Limousin
Depuis 2003, les chambres d'agriculture du Limousin mènent un essai sur les prairies multi-espèces (mélange de 3 à 6 graminées avec 3 à 6 légumineuses). Les rendements cumulés 2004, 2005 et 2006 mettent en évidence que les prairies multi-espèces assurent de bons rendements, supérieurs à la parcelle témoin de composition floristique simple (25 à 30 % de différence). Ces résultats sont observés dans des conditions climatiques très variées. La qualité des fourrages récoltés est très bonne. Chaque année et sur l'ensemble des parcelles, le taux de légumineuses se maintient et reste important (40 à 60 %) : les fourrages obtenus sont donc riches en protéines. Avec un taux élevé de légumineuses, les prairies multi-espèces ont une bonne autonomie par rapport à l'azote, avec l'obtention de bons rendements en l'absence de fertilisation. Le trèfle violet et la luzerne permettent d'assurer de bons rendements, en particulier lors des années sèches pour la luzerne.
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Dossier : Etude technico-économique d'un atelier cunicole, en système d'élevage au pâturage pour les campagnes 2003/2004 et 2005/2006
Une étude sur la production de lapins au pâturage a été menée de 2003 à 2006 par l'ARDEPAL et la Chambre d'Agriculture corrézienne (l'exploitation suivie, située en Corrèze, n'est pas certifiée bio mais elle suit au maximum les principes du cahier des charges bio. Les données présentées dans l'article ne sont donc pas toujours strictement transposables en AB, mais elles restent très intéressantes pour des producteurs bio, d'autant plus que les données technico-économiques sur l'élevage de lapins au pâturage sont rares). Le suivi a permis de mieux cerner les conditions de réussite technique pour ce type d'élevage, comme : - la qualité de la pâture : diversité et équilibre floristique (graminées, légumineuses) ; - le choix des souches pour les reproducteurs ; - la réalisation des cages et leur déplacement ; - la maîtrise des aspects sanitaires (coccidiose). Certains objectifs de production ont pu être redimensionnés pour correspondre à la réalité d'une production de lapins au pâturage : fertilité, nombre de lapins produits par femelle, nombre de lapins à garder par mise-bas,... Les contraintes en temps de travail et investissements ont été évaluées. Une approche du coût de production a pu être obtenue. Des pistes restent à creuser : gestion de la coccidiose, mesure de la quantité d'herbe réellement ingérée et ingérable par le lapin, amélioration des conditions de travail,...
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Problèmes sanitaires et parasitaires : Leur maîtrise est possible en bio !
Considérés comme les principaux freins à la conversion, les problèmes sanitaires et parasitaires sont pourtant maîtrisables en bio. Lors de la 5ème édition de la journée technique du Pôle Scientifique AB Massif Central, le 8 novembre 2005, au Lycée Agricole de Roanne-Chervé, de nombreuses interventions en ont témoigné. Cet article fait le point sur ces différentes interventions.
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Fidélisation des consommateurs bio
Le programme Aliment Qualité Sécurité " Prospective des marchés des produits biologiques : fidélisation et apprentissage " mené de 2001 à 2004 par le GRET et l'INRA a cherché à évaluer la capacité de croissance du marché bio sur la base de fidélisation des consommateurs bio. Il est en effet essentiel pour l'organisation des filières AB de savoir si les nouveaux consommateurs bio, sur qui repose en grande partie la croissance actuelle du marché sont en train de se fidéliser. Le programme a comporté une série d'actions telles que l'analyse des paniers de consommation (en GMS, magasin spécialisé, marché), l'étude des chiffres d'affaires des principaux types de points de vente, l'analyse des itinéraires de fidélisation des acheteurs et celle des mécanismes de fidélisation. Cet article donne un aperçu de quelques résultats de ce programme.