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Auteur Jean-François MANDRIN |
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Biodiversité fonctionnelle en verger : Favoriser la communauté des auxiliaires
Manon LEFEBVRE, Auteur ; Jean-Michel RICARD, Auteur ; Jean-François MANDRIN, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre du projet RéPaRe, le Ctifl et ses partenaires se sont penchés sur le rôle des araignées dans la régulation des ravageurs des vergers. Cet article présente plus particulièrement les résultats des études qui concernent les moyens de favoriser la présence de ces auxiliaires dans les vergers. La présence d'habitats semi-naturels ou peu traités aux abords des vergers, notamment, favorisent la présence des araignées et autres auxiliaires dans ces zones, ainsi que leurs transferts dans les zones cultivées. Par ailleurs, l'utilisation d'insecticides modifient la communauté des araignées présentes.
Drosophila Suzukii : Connaissance du ravageur, moyens de protection : Bilan du projet CASDAR 2013-2016
Claire WEYDERT, Auteur ; Yannie TROTTIN, Auteur ; Jean-François MANDRIN, Auteur ; ET AL., AuteurDrosophila Suzukii est un insecte ravageur des cultures de fruits rouges et, dans une moindre mesure, des fruits tels que les pêches et abricots. Ce dossier synthétise les résultats issus du projet Casdar dont le but était dexpérimenter les moyens de lutte sur fraisier et cerisier. Il présente le ravageur (biologie et dégâts, comportement, plantes hôtes) et les méthodes de lutte (dont certaines ne sont pas autorisées en AB). Les méthodes adaptées à lAB sont les méthodes prophylactiques qui visent à limiter la pullulation de linsecte (entretien des cultures, fréquence de récolte, passage au froid après récolte, gestion des déchets de récolte, assainissement des cultures sous abri, sensibilité variétale et éloignement des plantes hôtes), lapplication de produits (extraits de plantes, micro-organismes, argiles, etc.), la protection par filets insect-proof, lintroduction de parasitoïdes (indigènes, exotiques, généralistes) et le piégeage massif.
Abricotier en agriculture biologique : Bilan d'un verger en 12e feuille
Michel JAY, Auteur ; Jean-François MANDRIN, Auteur ; Alain GARCIN, Auteur ; ET AL., AuteurSur le centre Ctifl de Balandran, dans le Gard, un verger d'abricotiers est conduit en agriculture biologique depuis sa mise en place en 2003. Deux variétés ont été suivies : Tom Cot® Toyaco et Bergarouge® Avirine. Si la seconde a été abandonnée en 2011, car elle n'était pas adaptée (forts besoins en froid, auto-stérilité, sensibilité à certaines maladies), la première fait l'objet, dans cet article, d'un bilan au stade 12ème feuille. Deux points sont étudiés : le porte-greffe (GF 305, Myrobolan et Manicot) et le mode d'entretien du rang (travail du sol et mulch de BRF). Les meilleurs rendements sont obtenus avec le porte-greffe GF 305. Toutefois, du fait d'une nutrition azotée mal maîtrisée, ils sont globalement inférieurs à ceux de l'agriculture conventionnelle. Le travail du sol s'est avéré être la modalité la plus efficace pour le contrôle des adventices, mais il est pénalisant pour le porte-greffe Myrobolan, dont le système racinaire est superficiel. Le mulch de BRF, quant à lui, permet d'améliorer le taux de matière organique du sol.
Projet RéPaRe en verger de pommier : Les araignées comme agent de régulation des ravageurs
Manon LEFEBVRE, Auteur ; Jean-Michel RICARD, Auteur ; Jean-François MANDRIN, Auteur ; ET AL., AuteurEn s'appuyant sur des observations dans des vergers de pommiers en agriculture biologique, en production fruitière intégrée, et en système « 0 insecticide », dans le Sud-Est et le Val de Loire, le projet RéPARe a permis d'étudier le rôle des araignées dans la régulation des ravageurs. La grande diversité des taxons présents leur permet d'atteindre une certaine efficacité à des moments clés. Par exemple, deux espèces présentes en hiver ont une consommation précoce de pucerons cendrés, limitant leur développement. Les espèces présentes au printemps, malgré leur consommation de pucerons, semblent agir trop tardivement dans le cycle du ravageur pour pouvoir en limiter les dégâts. Par ailleurs, les autres auxiliaires des vergers semblent relativement épargnés par les araignées. Des expériences en conditions semi-contrôlées, mises en place au Ctifl de Balandran, complètent ces observations.
La sensibilité variétale de l'abricotier au monilia sur fleur : Evaluation d'un nouveau dispositif d'essais
Jean-François MANDRIN, Auteur ; Claire WEYDERT, AuteurLa moniliose est une des maladies les plus préjudiciables pour les vergers d'abricotiers. Afin de pouvoir mieux évaluer les résistances et sensibilités des variétés, le Ctifl a mis en place, pendant trois ans, un protocole d'essai basé sur un système de brumisation. Ainsi, la durée d'humectation des arbres a pu être augmentée volontairement, favorisant le développement de la moniliose. Si des conclusions ont pu être tirées sur le comportement des différentes variétés, un facteur a priori important de développement de la maladie n'a pas pu être contrôlé : l'hygrométrie de l'air.
Le ravageur Drosophila suzukii : Point sur la situation en arboriculture fruitière et petits fruits
Claire WEYDERT, Auteur ; Jean-François MANDRIN, Auteur ; Bertrand BOURGOUIN, AuteurArrivé en France en 2010, le ravageur Drosophila suzukii est présent sur l'ensemble du territoire en 2012 et est considéré comme « l'ennemi numéro 1 » sur cultures de cerises, fraises et petits fruits rouges. Les moyens de lutte développés à ce jour contre ce ravageur polyphage, mobile et très prolifique, n'ont qu'une efficacité partielle. Cet article, qui fait suite à un premier traitant de ce ravageur, dresse un état des lieux de la situation fin 2011 et présente les premiers résultats d'essais sur D. suzukii : prophylaxie, lutte chimique (interdit en AB), produits alternatifs pour l'agriculture biologique, protection physique par filets « Insect-proof ». D'autres pistes de recherche devraient être explorées prochainement à travers le monde, notamment en ce qui concerne les moyens de lutte alternatifs (piégeage massif, efficacité de parasitoïdes et auxiliaires, méthodes de confusion ).
Sur le contrôle des pucerons du pommier : Le rôle des araignées de la frondaison
Jean-Michel RICARD, Auteur ; Catherine BOREAU DE ROINCE, Auteur ; Jean-François MANDRIN, Auteur ; ET AL., AuteurUne étude a été menée pendant deux ans sur, d'une part, la communauté et la prédation des araignées dans les vergers de pommiers, et d'autre part, sur le potentiel de régulation des pucerons par ces auxiliaires. En consommant les fondatrices des colonies de pucerons, notamment de pucerons cendrés Dysaphis plantaginea, au début du printemps, les araignées de la frondaison permettent d'en réguler la population. Le niveau de prédation dépendrait essentiellement de la taille des araignées et de leur abondance dans le verger. Celle-ci serait quant à elle liée à la qualité écologique des infrastructures qui augmente la ressource en proies. Ainsi, grâce à leur intervention à un moment clé du cycle des pucerons, les araignées de la frondaison s'avèrent être des auxiliaires à favoriser pour une meilleure régulation de ces populations de ravageurs dans les vergers.
Le capnode : Un ravageur méditerranéen en recrudescence
Jean LICHOU, Auteur ; Jean-François MANDRIN, Auteur ; B. CHAUVIN-BUTHAUDLe capnode (Capnodis tenebrionis L.) est un insecte originaire de Méditerranée où il provoque des dégâts importants et la mortalité de nombreux arbres fruitiers et sauvages de la famille des rosacées (abricotier, pêcher, cerisier...). Les étés chauds favorisent son installation dans le sud-est de la France alors que les moyens de lutte existants (collecte des adultes, irrigation, filet géotextile) n'offrent que des solutions imparfaites. La biologie de cet insecte est présentée en détail dans l'article, en s'attachant particulièrement à son cycle et aux comportements des différents stades biologiques. Des essais en conditions contrôlées vont être réalisés au Ctifl de Balandran sur des élevages artificiels dans le but de proposer des mesures de lutte appropriées.
Monilioses sur pêches : Sensibilité du matériel végétal : Synthèse de huit années d'études
Jean-François MANDRIN, AuteurFace aux monilioses, qui provoquent la plupart des problèmes de pourriture sur les pêches, la connaissance de la sensibilité du matériel végétal est un élément important pour orienter les choix agronomiques et la stratégie de protection dans les situations à risque. Une étude réalisée sur une cinquantaine d'espèces a ainsi cherché à évaluer la part due au matériel végétal parmi les facteurs d'expression de la maladie. Les résultats révèlent, d'une part, une variabilité importante des résultats selon l'année et, d'autre part, une incidence importante de la charge de l'arbre, par rapport aux facteurs climatiques, sur la sensibilisation des fruits aux monilioses. Les fruits issus des arbres les plus chargés seraient, à priori, moins sensibles du fait d'une répartition entre les fruits des à-coups de croissance. Ces derniers provoquent en effet des micro-fissures de l'épiderme qui sont les portes d'entrée des monilioses.
Cloque du pêcher et sensibilité : Un essai comparatif sur 31 variétés
La cloque du pêcher, provoquée par le champignon Taphrina deformans, est une des principales maladies du pêcher, provoquant chaque année des dégâts en l'absence de traitement préventif. En agriculture biologique, les traitements avec du cuivre offrent une protection de qualité variable selon les conditions plus ou moins favorables à la maladie. Dans le but de vérifier et d'évaluer l'existence de sensibilités différentes des variétés de pêchers, le CTIFL a mis en place un essai comparatif de 31 variétés de pêchers sur 5 ans. Les arbres n'ont pas eu de protection pendant trois années et une protection au cuivre pendant deux années. L'intensité des symptômes dépend de la date des précipitations et des conditions d'humectation ainsi que la présence ou non de traitement. La discrimination variétale est assez faible à cause d'une grande variabilité. Quelques variétés se distinguent aux deux extrémités du classement.
Les aménagements du verger pour une biodiversité fonctionnelle
Le renforcement d'une biodiversité fonctionnelle dans le verger peut être obtenu en aménageant les parcelles de telle sorte qu'elles répondent aux besoins du plus grand nombre d'espèces auxiliaires. A partir d'exemples pris chez des auxiliaires généralistes, arthropodes et vertébrés, quelques règles de base sont proposées, consistant à assurer la diversité des milieux, la connexion entre les structures paysagères et enfin un entretien limité et ciblé de ces structures. Les critères de choix des haies composites, bandes florales et autres aménagements sont ensuite exposés. Enfin, le recours à des nichoirs et gîtes artificiels peut aider à la reconquête du milieu par certaines espèces d'oiseaux ou de chauves-souris.
Monilioses sur pêches : la sensibilité variétale étudiée en laboratoire
La sensibilité variétale de la pêche aux maladies de conservation dues aux monilioses a été testée en laboratoire avec des techniques d'inoculation des fruits avec Monilia laxa. La méthode permet une appréciation de la sensibilité au niveau de la pénétration du champignon à travers l'épiderme des fruits ainsi qu'au niveau du développement de la maladie dans la chair. Les résultats présentés avec neuf variétés pendant trois ans montrent une réponse homogène dans le temps pour la sensibilité de la chair, mais une grande variabilité dans la pénétration du champignon au niveau de l'épiderme qui est expliquée par la variabilité des mécanismes de fragilisation de l'épiderme.
Les araignées, prédateurs en vergers de pêchers
Les araignées sont parmi les plus abondants prédateurs d'arthropodes. L'intérêt qu'elles méritent a conduit le CTIFL à entreprendre un inventaire des populations sur une année complète dans deux vergers de pêchers, en agriculture biologique et en protection raisonnée. Près de 1000 individus ont été recueillis, dont 95 % se répartissent en sept familles différentes possédant chacune une technique de chasse très spécialisée. Cette grande diversité et une présence constante pendant toute l'année donnent un rôle important dans la régulation de tous les types d'insectes. La grande sensibilité de ces arthropodes aux pesticides est confirmée : on rencontre une population quatre à cinq fois supérieure dans le verger bio.
Présent du printemps à l'automne : Le forficule investit les vergers
Les forficules sont connus aussi bien comme auxiliaires que comme ravageurs sur beaucoup de cultures. Ils provoquent des dégâts parfois importants sur fruits à noyau dans certains vergers du sud de la France. L'étude de la biologie de cet insecte montre que la mise en place de barrières engluées avant la mi-avril améliore la protection du verger.
Culture biologique du pêcher : Sélection naturelle contre la cloque
Un essai de comportement de 31 variétés de pêchers a été mis en place pour mesurer la variabilité des attaques de cloque, dans une parcelle sans traitement dirigé contre la maladie. L'intensité des symptômes varie selon l'année et la variété, avec des écarts importants, mais aussi une forte variabilité entraînant une médiocre discrimination statistique. La gravité des attaques n'apparaît pas liée à la date de débourrement de la variété.