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Auteur RESEAU AGRICULTURE DURABLE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (19)


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Diagnostic de durabilité du Réseau Agriculture Durable : Guide de l'utilisateur 2016
Depuis 1994, le Réseau Agriculture Durable (RAD) des CIVAM accompagne ses agriculteurs adhérents vers des systèmes plus autonomes et économes, et plus respectueux de l'environnement. Parmi les démarches engagées, un diagnostic de durabilité a été mis au point. Il s'appuie sur trois méthodes existantes et développées par Idea, Solagro et la Fadear. Cet outil de diagnostic permet à ses utilisateurs de prendre du recul sur les performances de leur ferme en termes de durabilité, et constitue également un outil de capitalisation et de discussion autour de la durabilité des exploitations agricoles. 21 critères sont pris en compte pour évaluer la durabilité économique, la durabilité sociale et la durabilité environnementale. Ce guide de l'utilisateur s'accompagne d'un tableur pour saisir les résultats et effectuer les calculs nécessaires.
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Dossier spécial Évaluation des systèmes de production
Gustave DELAIRE, Auteur ; RESEAU AGRICULTURE DURABLE, Auteur ; GAEC DE MALABRIT, Auteur ; ET AL., AuteurLes indicateurs pour mesurer la performance économique (marge brute, EBE) sont souvent utilisés dans une logique productiviste. Pour évaluer les résultats technico-économiques des exploitations, le Réseau Agriculture Durable se base sur lapproche globale du système de production (et non par activité) et prend en compte les interactions entre ses différentes composantes. Le RAD tient à replacer lhomme au cur du projet dentreprise ; il a choisi des indicateurs pour accompagner les exploitations vers des systèmes économes et autonomes. Laccent est donc mis sur la création de richesse, la rémunération du travail, la capacité à créer de lemploi Un nouvel indicateur a été créé par le RAD : le Résultat Social. Le RAD a mis en place un observatoire technico-économique depuis les années 2000 et compare les résultats des exploitations du RAD et du RICA. Les tendances enregistrées depuis une dizaine dannées se confirment : les fermes du RAD créent plus de richesses, dégagent plus de résultat tout en ayant un produit dactivité inférieur. Cela sexplique par la réduction des charges permise par loptimisation du pâturage.
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Accompagner des groupes d'agriculteurs vers des systèmes de culture économes : Mémento à l'usage des animateurs et conseillers
Ce document, fondé essentiellement sur des témoignages de praticiens et des éclairages d'ergonomes (Marianne Cerf, Inra UR 1326 SensS et Cécile Barbier), aborde la façon de mieux accompagner des groupes d'agriculteurs en marche vers des systèmes de production plus économes en intrants, en particulier en grandes cultures. En introduction du document, est présenté ce que peut signifier "accompagner des groupes d'agriculteurs", ainsi que le travail de 5 agriculteurs, répartis dans 4 régions : Pays de la Loire, Bretagne, Centre, Poitou-Charentes, qui ont testé chez eux, de 2008 à 2010, un cahier des charges appelé "grandes cultures économes". Au sommaire du document : - I. Points de vue : Les agriculteurs dans le changement vers des systèmes économes : 1.1. Ce que changer veut dire ; 1.2. Accompagner le changement des agriculteurs, c'est : 1.2.1. Comprendre les logiques de chacun ; 1.2.2. Valoriser la diversité des sources d'engagement ; 1.2.3. Echanger pour avancer ; - II. Pratiques : De l'outil à l'instrument : 2.1. Boîte à outils : quelques briques pour construire l'action ; 2.2. Situations et actions d'accompagnement : Fonder et faire vivre le groupe ; Aider le groupe à évoluer vers ses objectifs ; 2.3. Construire et évaluer.
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Accompagner des groupes d'agriculteurs vers des systèmes de culture économes : Mémento à l'usage des animateurs et conseillers
Réalisé dans le cadre du projet Grandes cultures économes, ce document rassemble des ressources destinées à aider des animateurs/conseillers agricoles dans leur travail, quelles que soient les productions agricoles. Il résulte de lexpérience accumulée et discutée par une équipe d'animateurs qui ont accompagné 55 agriculteurs engagés dans le test dun cahier des charges de pratiques, rédigé par des agriculteurs. Ces 55 agriculteurs sont répartis dans 4 régions (Pays de la Loire, Bretagne, Centre et Poitou-Charentes). Le document propose, en premier lieu, une réflexion sur les dynamiques de changement/innovation chez les agriculteurs, laquelle met en évidence la singularité de chaque parcours vers des systèmes plus économes. Il décrypte ensuite laccompagnement collectif tel quil se pratique dans le Réseau Agriculture Durable-Civam. En effet, les Civam sont plus familiers de lanimation de groupes que du conseil, défendant lidée selon laquelle "le groupe possède une grande partie des réponses aux questions que se posent ses membres". Ce document présente également une quinzaine de briques-outils élémentaires, enrichies de témoignages dutilisation. Sy côtoient des outils d'"aide à la vie du groupe" et des outils d'"aide à laccompagnement vers des systèmes de culture". Chaque brique est présentée selon un même schéma (fonctions, témoignage dutilisation, intérêts et limites identifiés). Sont également présentés des exemples dagencements de ces briques en situations-actions daccompagnement aux formats divers : intervention dexpert, réunion à trois, entrevue en face à face, co-conception en groupe, bilan de campagne, bilan de séquences Le document se termine par des éléments de méthode pour combiner ces situations.
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L'agroécologie : mimer la nature, mais pas que
RESEAU AGRICULTURE DURABLE, AuteurLe Réseau Agriculture Durable présente ici le concept de l'agroécologie, terme apparu en 1928 dans la littérature. Appuyée sur les savoir-faire paysans, l'agroécologie est considérée tantôt comme une science, tantôt comme un ensemble de pratiques. Ces dernières peuvent être curatives (traitements phytosanitaires d'origine naturelle) mais concernent aussi la conduite du système agricole dans son ensemble, avec la nécessité de l'adapter aux conditions de chaque système. L'agroécologie s'appuie sur l'observation de mécanismes naturels, mais aussi sociaux.
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Rumex et chardons : Comment les contrôler, sans pesticides si possible ?
RESEAU AGRICULTURE DURABLE, AuteurCet article présente les caractéristiques des rumex et des chardons, deux vivaces souvent redoutées en système herbager. Alors que les rumex s'installent préférentiellement dans des prairies jeunes et décroissent avec le temps, les chardons s'implantent petit à petit et sont plus présents dans les prairies permanentes. Les pratiques culturales favorables ou défavorables à chacune de ces deux espèces sont détaillées dans un tableau. Enfin, deux agriculteurs biologiques témoignent de leur stratégie. L'un d'eux évite toute montée en graines, depuis des années, et utilise des outils à dents pour déchaumer. La maîtrise des vivaces passe chez lui par un entretien actif de la prairie. Le second ne ressent pas de gêne particulière liée à ces espèces. Ses prairies sont diversifiées, à couverture dense. D'après lui, l'utilisation d'amendements marins et de compost à la place des traitements chimiques modifie l'aspect et l'appétence des vivaces, qui ne sont chez lui pas plus envahissantes que les autres plantes.
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Pour un développement durable en agriculture : Construire et conduire un système herbager économe : Cahier technique de l'agriculture durable n° 1
Dans l'édito de ce cahier de l'agriculture durable "Construire et conduire un système herbager économe", Jean-Yves Griot, éleveur herbager, ancien président fondateur du Réseau agriculture durable, revient sur la démarche d'agriculteurs qui ont fait le choix de systèmes de production "plus économes et plus autonomes" et sur l'engagement du Réseau de l'agriculture durable. Les échanges d'expériences entre agriculteurs et entre groupes ont conduit le Réseau agriculture durable à raisonner non plus de manière ponctuelle, problème par problème, mais à adopter une démarche globale : choisir un système de production qui assure un revenu à l'agriculteur, respecte mieux l'environnement et la santé des consommateurs, et qui soit plus équitable socialement, en France, comme dans les relations internationales. Dans les systèmes fourragers de l'Ouest, développer les prairies d'associations légumineuses-graminées et le pâturage constitue une réponse globale qui permet à la fois de réduire la dépendance en protéines, de ne pas recourir aux pesticides, de minimiser les besoins en matériel et en énergie fossile... Pour Jean-Yves Griot, la vache qui pâture, c'est la réconciliation de l'économie et de l'écologie. Pour parfaire cette équation, le cahier aborde différents points : - Références : Ce qu'on peut attendre d'un système herbager économe ; - Prairie Pochon : Les bases de la prairie temporaire à base de trèfle blanc ; - Construire son système herbager économe (proposition d'itinéraire en neuf étapes, quelles prairies implanter ? ) ; - Conduire son système herbager économe (gérer son pâturage, plusieurs systèmes, vrais et faux problèmes, ration d'hiver et complémentation) ; - D'autres outils... : des outils informatiques d'aide à la gestion des systèmes pâturants et des films pour sensibiliser et discuter.
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Produire du porc autrement
Ce cahier technique est un outil pratique pour éclairer des choix d'orientation vers un élevage de porcs durable. Il rassemble, par thèmes, les références et savoir-faire de groupes locaux du Réseau Agriculture Durable, complétés par des expertises scientifiques et des témoignages d'agriculteurs sur leurs expériences. Après une introduction évoquant les problèmes de l'élevage conventionnel sur caillebotis, les alternatives possibles sont développées selon les thèmes suivants : - le choix du mode d'élevage en fonction des goûts et objectifs de chacun, des opportunités et contraintes locales ; - les systèmes d'élevage sur litière (paille raclée ou accumulée et sciure en couche profonde ou fine) et en plein air ; - la recherche d'une plus grande autonomie alimentaire en misant sur la fabrication des rations à la ferme ; - le respect du bien-être animal et la conduite sanitaire avec quelques règles pour prévenir ou combattre les principaux problèmes et utiliser l'homéopathie et des pistes pour lutter contre la diarrhée des porcelets ; - la valorisation par la transformation, la vente directe et les signes de qualité; - la gestion des déjections et leur impact sur l'environnement avec des itinéraires techniques pour diminuer les rejets, les avantages des élevages sur litière et l'intérêt de la méthanisation par voix sèche ; - et finalement les perspectives, avec des exemples de collectivités qui s'engagent en soutenant l'investissement pour la mise en place de systèmes de production alternatifs.
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Adapter son système pâturant aux nouvelles donnes climatiques
Le dossier vise à montrer comment des éleveurs adaptent leur système pâturant aux nouvelles donnes climatiques. Il se compose comme suit : - Climat, sécheresse et prairies ; - S'adapter sans y laisser son autonomie ; - Le système "tous-temps" du Gaec Ursule, en Vendée ; - Les parades des éleveurs (sondage auprès d'agriculteurs du Réseau Agriculture Durable) ; - Nouvelles voies sur le plateau de Lacamp (expérience de Valentine de Chabaneix, au sein du groupe Civam Empreinte) ; - Elle est verte ma luzerne ; - Renouveler ses prairies sans craindre la sécheresse ; - Vers un système adapté aux conditions sèches ; - Les mélanges céréales-légumineuses ; - Cherche légumineuses pâturables adaptées aux conditions difficiles ; - Le sorgho.
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Pourquoi, comment préserver ou améliorer la biodiversité à la ferme - Pourquoi préserver la biodiversité? ; Des réponses techniques ; Des témoignages
L'intérêt de préserver et améliorer la biodiversité et des moyens pour y parvenir sont présentés dans ce document, composé de plusieurs fiches (avec notamment des exemples d'exploitations et des témoignages d'agriculteurs) : - Valoriser les qualités des races locales ; - Biodiversité et protection des cultures ; - Gestion durable des haies ; - Produire du lait en zone humide ; - Réintroduire de la nature en cultures ; - La biodiversité cultivée : les semences paysannes ; - La politique agricole suisse : une conciliation environnementale ; - Un diagnostic de biodiversité pour améliorer ses pratiques.
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L'élevage peut-il s'affranchir du soja ?
Plusieurs associations ont lancé une grande campagne " le soja contre la vie ". Ces associations souhaitent attirer l'attention sur les conséquences funestes des importations européennes massives de soja sur les pays producteurs d'Amérique du Sud. Le déficit en protéines végétales de l'Europe vient de loin, et son renversement passe par une transformation du modèle agricole dominant, des élevages intensifs, nourris aux céréales et au soja. Certes, le développement des cultures destinées aux biocarburants garantira à l'industrie des aliments des produits de substitution riches en protéines. Mais la pertinence de modèles d'élevage autonomes à l'échelle de l'exploitation invite à aller plus loin. Evidente pour les ruminants en augmentant la part des fourrages, cette transformation est néanmoins plus difficile à mettre en oeuvre pour les porcs ou les volailles. L'absence d'étiquetage OGM pour les animaux nourris avec le soja transgénique américain handicape les filières qui souhaitent valoriser des alternatives. Néanmoins, certains décideurs ne s'y trompent pas et voient dans la modification des pratiques de l'alimentation animale l'occasion de répondre à la demande publique de filières non-OGM et de produits locaux. La Région Basse-Normandie s'est ainsi engagée aux côtés d'associations au développement d'une agriculture durable et autonome sur son territoire.
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Politique agricole commune : Dispositions du compromis de Luxembourg
L'essentiel de la réforme de la Politique Agricole Commune, adoptée le 26 juin par les ministres de l'agriculture des Quinze réunis à Luxembourg est présenté dans cet article. Un paiement unique par exploitation, sur un montant de référence correspondant à la période de référence 2000/2002, se substituera à la plupart des primes octroyées dans le cadre des organisations communes de marchés, de sorte que la majorité des paiements directs communautaires ne seront plus liés à la production. Pour financer les mesures supplémentaires en matière de développement rural, les paiements directs aux grandes exploitations seront progressivement réduits. Le supplément actuel pour les protéagineux sera transformé en un paiement spécifique fondé sur la superficie (55,57 euros/Ha). Le conseil s'est prononcé pour une diminution des prix dans le secteur du lait (prix d'intervention pour le beurre réduit de 25 %).
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Construire et conduire un système herbager économe
Le Réseau Agriculture Durable (RAD) a publié ce deuxième cahier technique consacré au système herbager. Le chemin vers l'agriculture durable commence par une meilleure valorisation de l'herbe. Quand elle est pâturée, l'herbe pérenne est un fourrage très bon marché. Cultivée en association graminée(s) - légumineuse(s), l'herbe n'a guère besoin d'azote, ni de pesticides. D'où l'importance d'accorder plus de place à l'herbe dans le système fourrager, et le fait de semer quelques hectares de prairies d'associations vous permettra d'en tirer le meilleur parti en terme d'économie et d'écologie.
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Cultiver son autonomie en protéines : lupin, pois, féverole...en complément de l'herbe
Ce cahier a été réalisé par le Réseau Agriculture Durable (RAD), il se veut un outil pratique essentiellement voué à éclairer des choix d'orientation vers l'agriculture durable. Des agriculteurs tirent à leur niveau les enseignements des épisodes de la vache folle et des OGM et cela renforce l'intérêt d'une autonomie protéique très poussée au niveau de l'exploitation ou du groupe d'exploitation. Parmi eux, beaucoup d'éleveurs ont déjà considérablement réduit leurs besoins en aliment du commerce, en augmentant la part d'herbe dans leur système et optimisant sa valorisation. Ces démarches vers la liaison au sol et l'autonomie protéique de leur élevage, les amènent à développer leurs surfaces en lupin, pois, féverole. Quelques témoignages et des références sont proposés dans cet ouvrage.
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Le défi de l'agriculture durable : Une terre pour longtemps
Dans leurs fermes, les vaches mangent de l'herbe et des céréales sans OGM ; les cultures et les prés sont entourés de haies et de talus ; les poulets courent en plein air et les porcs vivent sur la paille. Dans leurs fermes, on travaille dur, comme dans toutes les fermes, et les achats de produits chimiques et pharmaceutiques sont limités au minimum nécessaire ; les revenus ne s'en portent que mieux. Voici les témoignages d'agriculteurs qui ont en commun le mérite de faire exister leurs exploitations selon les principes de l'agriculture durable et défendent le même idéal, celui d'une terre vivable à transmettre à leurs enfants. L'agriculture durable, ils y sont venus par réflexion sur leur métier, par nécessité pour garder leur place sur le marché, par l'envie de vivre mieux en harmonie avec les autres et avec la nature. Par le récit de leur itinéraire, ils souhaitent pouvoir échanger et engager un dialogue constructif avec ceux qui ne voient pas encore en l'agriculture durable un modèle de développement.