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Auteur GRAIN |
Documents disponibles écrits par cet auteur (7)


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Dossier : Les petites fermes peuvent-elles nourrir le monde ?
GRAIN, Auteur ; Kevin MOREL, Auteur ; Véronique CHABLE, Auteur ; ET AL., AuteurActuellement, le monde agricole connaît une crise importante. Celle-ci met en exergue l'existence de deux orientations qui s'opposent : une agriculture intensive, industrielle, et une agriculture paysanne, artisanale. Ce dossier s'intéresse à cette deuxième agriculture, portée par les petites fermes. Un premier article, écrit par l'association espagnole GRAIN, montre comment, hier comme aujourd'hui, les petites fermes contribuent fortement à nourrir le monde. Le second article s'intéresse à leur essor en France. Il s'appuie notamment sur la thèse de Kevin Morel sur le sujet. Pour ces fermes, la sélection de semences à la ferme présente divers intérêts, démontrés à travers le programme de recherche européen Solibam, qui a réuni 23 partenaires européens et africains entre 2010 et 2014. Ananda Guillet, directeur de l'association Kokopelli, s'exprime également sur cette thématique de la semence libre de droits et reproductible. Philippe Desbrosses, l'un des pionniers de l'agriculture biologique en France, tente d'expliquer pourquoi, selon lui, les très petites fermes suscitent à nouveau l'intérêt aujourd'hui. Enfin, François Couplan aborde la question de la symbolique de ce que nous mangeons.
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Hold-up sur l'alimentation : Comment les sociétés transnationales contrôlent l'alimentation du monde, font main basse sur les terres et détraquent le climat
CETIM, Auteur ; GRAIN, Auteur | GENEVE (6 Rue Amat, 1202, SUISSE) : CETIM (Centre Europe - Tiers Monde) | 2012
"Hold-up sur l'alimentation" est un recueil d'articles produits par GRAIN (petite organisation internationale qui soutient la lutte des paysans et des mouvements sociaux pour renforcer le contrôle des communautés sur des systèmes alimentaires fondés sur la biodiversité) au cours de ces dernières années. Il est organisé en trois parties : - Agrobusiness : L'agrobusiness dans le monde : deux décennies de pillage ; La grande arnaque du lait ; A qui profite la sécurité sanitaire des aliments ? ; Une nouvelle offensive dans le monde de la viande industrielle ; Révolution verte au Malawi : les dessous du "miracle" ; Des lois pour en finir avec l'agriculture indépendante ; La lutte contre la contamination par les OGM dans le monde ; - Alimentation et crise climatique : Alimentation et changement climatique : le lien oublié ; Le système alimentaire international et la crise climatique ; La terre au secours de la Terre ; - Accaparement des terres agricoles et le futur de l'agriculture : Les nouveaux propriétaires fonciers ; L'Afrique livrée au big business ; Des acteurs clés dans l'accaparement mondial des terres agricoles ; Des investisseurs saoudiens seraient prêts à prendre le contrôle de la production du riz au Sénégal et au Mali ; Le rapport de la Banque mondiale sur l'accaparement des terres ; Il est temps de proscrire l'accaparement des terres.
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Alimentation et changement climatique : le lien oublié
La plupart des études considèrent que la part des émissions agricoles se situe entre 11 et 15 % des émissions totales de gaz à effet de serre (GES). Or, on oublie souvent qu'entre 15 et 18 % du total des émissions de GES sont provoquées par le changement d'affectation des terres et la déforestation causée par l'agriculture. Enfin, si l'on tient compte des opérations de transformation, d'emballage, de transport et de réfrigération , le système alimentaire actuel est la source de presque la moitié des émissions de GES d'origine humaine. Et la plupart de ces émissions proviennent des pratiques de l'agriculture industrielle. Aussi, nous ne pourrons pas, selon les auteurs, sortir de la crise climatique sans transformer de toute urgence notre système alimentaire. Ce changement est possible. Il faudrait : - modifier les pratiques agricoles pour aller vers une agriculture basée sur la matière organique du sol ; - veiller à une meilleure interaction entre les cultures et les productions animales ; - se tourner vers les marchés locaux et des circuits de distribution plus courts ; - mettre fin au défrichement et à la déforestation par une véritable réforme agraire, limitant les monocultures servant à produire les agrocarburants et les aliments des animaux. Si le monde décide sérieusement de mettre en uvre ces quatre changements, il est tout à fait possible de réduire de moitié les émissions de GES en quelques dizaines d'années. Pour les auteurs, les freins ne sont pas techniques mais bien politiques.
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Rapport : La grande arnaque du lait : Comment les corporations volent aux pauvres leurs moyens de subsistance et un aliment vital
A l'échelle mondiale, une bataille en cours sur les produits laitiers exerce une influence profonde sur l'orientation du système alimentaire et la vie des populations. Le dossier revient sur le déséquilibre du marché du lait à travers le monde : - Partie 1 : Le "lait populaire" (résistance colombienne pour préserver le "leche popular" ; "révolution blanche" en Inde ; contributions du lait populaire à la vie des pauvres dans le monde) ; - Partie 2 : Les géants laitiers (accélération de la mainmise des grandes entreprises sur l'approvisionnement en lait dans le monde ; projection de croissance des grandes entreprises reposant sur les classes moyennes dans le Sud ; exclusion des petits agriculteurs des filières d'approvisionnement en lait ; prix internationaux des produits laitiers en dessous des coûts de production ; voie ouverte aux méga-fermes) ; - Partie 3 : Empêcher la mainmise des grandes entreprises sur le lait (le lait populaire, facteur de santé et de réduction de la pauvreté). Des tableaux évoquent : Le pourcentage du marché laitier national non géré par le secteur laitier formel dans certains pays ; Les différences entre la production laitière dans le Nord et le Sud ; Les 20 plus grandes sociétés laitières au niveau mondial... Des encarts précisent certains points : La commercialisation du lait au Kenya ; La crise du lait dans l'Union européenne ; Des coopératives qui deviennent des sociétés commerciales ; Rachat par PepsiCo de méga-fermes en Russie et joint-venture avec le géant saoudien des produits laitiers ; Domination par Tetra Pak du marché mondial du conditionnement du lait pasteurisé ; Des produits laitiers pour les "sous-groupes" de consommateurs ; Vendre "la santé et le bien-être" ; Le secret de la réussite de la résistance aux Géants laitiers en Colombie ; Fonterra va "hors des frontières" ; L'élevage laitier industriel se mondialise
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Rapport de GRAIN : A qui profite la récolte ? : La politique de certification des semences biologiques
Ce rapport de GRAIN souligne que "l'agriculture biologique non certifiée", selon la formulation de la FAO (Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture), produit pour alimenter plus d'un milliard de personnes dans des conditions souvent plus productives et durables. L'avenir de cette agriculture est fortement compromis par la législation adoptée en Europe et aux Etats-Unis, législation qui oblige les agriculteurs en agriculture biologique à utiliser des semences certifiées. Or, la liste de ces semences certifiées est, de facto, établie sous l'influence de l'industrie des semenciers. Année après année, les règles deviennent de plus en plus strictes et "il est probable que les agriculteurs biologiques de l'Union européenne n'auront bientôt plus la possibilité de choisir que parmi le nombre limité de variétés biologiques proposées par les compagnies semencières". La pression exercée par l'Europe et les Etats-Unis a des répercussions sur les standards de certains pays exportateurs du Sud où les options des agriculteurs sont réduites "quelle que soit l'absurdité que cela peut représenter dans le contexte local". Un phénomène que favorise la concentration des grandes entreprises, semencières ou alimentaires, et qui débouche "non seulement sur le contrôle de la chaîne des semences mais aussi des technologies avec lesquelles ces semences sont produites". Le rapport conclut : "il n'est pas trop tard pour le mouvement de l'agriculture biologique pour arrêter l'imposition des standards de certification des semences biologiques, pour rejeter le système promu par les entreprises de semences". Le document est téléchargeable à l'adresse : http://www.grain.org/briefings_files/organic-seeds-2007-fr.pdf.
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La fin des semences de ferme ? Ce que souhaite l'industrie pour la prochaine révision de l'UPOV
Les principaux acteurs du monde de l'industrie des semences se plaignent des lacunes qui existent dans le système de protection des variétés végétales, l'alternative au brevet qu'ils ont mise en place dans les années soixante. Les européens veulent se débarasser de la possibilité limitée laissée aux agriculteurs de conserver des semences. Les américains veulent restreindre la dérogation qui permet aux sélectionneurs de se servir librement des variétés commerciales les uns des autres dans un but de recherche. Dans les deux cas, la question est de réduire la concurrence et d'augmenter les profits. A court terme, les victimes seront les agriculteurs, qui en arriveront probablement à payer aux géants des semences 7 milliards de dollars de plus chaque année. Mais à plus longue échéance, nous y perdons tous, à cause de la mainmise croissante de l'entreprise sur nos systèmes alimentaires. Ce dossier retrace les récents débats qui ont eu lieu au sein de l'industrie des semences et examine ce qui pourrait arriver si un droit de variété végétale devenait pratiquement indicernable d'un brevet.
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La FAO déclare la guerre aux paysans et non à la faim
Ce texte présente une lettre de l'ONG Grain, qui lutte contre l'érosion génétique et s'indigne contre un rapport de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture) qui fait la promotion des biotechnologies et des OGM et préconise d'attribuer davantage de financements à ces techniques, au détriment des méthodes favorables à l'agriculture durable. La FAO n'a pas respecté ses engagements de consulter les organisations de petits producteurs agricoles. Aujourd'hui, les difficultés de distribution des produits sont plus importantes que celles de la technologie qui renforce les structures provoquant la faim car elle est fondée sur une recherche au coût astronomique, élitiste et dominée par quelques transnationales qui accroîtront ainsi leur monopole sur l'alimentation mondiale. De plus, les pays pauvres seront soumis aux brevets qui affaibliront leurs capacités de production, donc de lutte contre la faim, d'autant plus que les problèmes liés à la contamination des champs voisins -on ne contrôle pas le vent- joue toujours au détriment de ceux qui ne veulent pas utiliser les semences génétiquement modifiées. Enfin, le brevetage des semences mettrait en péril l'alimentation de 1,4 milliard de personnes qui dépendent des semences traditionnelles.