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Auteur Sophie BOURGEOIS |
Documents disponibles écrits par cet auteur (94)


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Dossier : Soigner le relationnel avec ses bovins
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; François D'ALTEROCHE, Auteur ; Cyrielle DELISLE, AuteurComment entretenir une bonne relation avec son troupeau ? Retour sur plusieurs démarches. Pauline Garcia, éleveuse de 130 Salers et comportementaliste, pratique une "conduite positive du bovin", afin davoir un troupeau calme et coopératif. Elle propose également des formations et explique sa démarche : visite positive gratuite sans modération (de l'éleveur à ses animaux), gestes souples, voix posée, allure lente, adaptation de son attitude au statut social de lanimal, récompenses, patience, mise en place dun sevrage progressif et stimulation des veaux lors de cette période-clé Amélie Charrin propose des formations à la communication inter-espèces basée sur une combinaison entre kinésiologie, réflexologie crânio-sacrée et communication animale. Éleveur dans le Cantal, Benoit Souvignet réalise également régulièrement, avec son père, des formations sur le dressage bovin. Cette méthode nest pas basée sur un rapport de force mais sur un bon relationnel entre lhomme et lanimal, avec un travail en douceur. Les animaux deviennent ainsi moins stressés pour les interventions et plus confiants, ce qui facilite le travail au quotidien. Le dossier se termine par un article sur les liens entre le numérique et le bien-être animal. Depuis une dizaine dannées, les outils numériques se sont beaucoup développés en élevage (capteurs environnementaux, de nutrition, de santé, monitorage ). Ces outils permettent dévaluer les besoins physiques des ruminants, mais sont également prometteurs pour évaluer le bien-être des animaux. Cependant, ces outils ne doivent pas entraîner une perte de contacts avec ses animaux et des lacunes dans le suivi au quotidien.
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Le nouveau règlement bio sappliquera en janvier 2022
Sophie BOURGEOIS, AuteurLentrée en vigueur, le 1er janvier 2022, du nouveau règlement biologique européen amène des changements en élevage de bovins viande. Plusieurs domaines sont concernés : le logement des veaux et lengraissement des adultes en bâtiment, qui ne seront plus possibles sans accès à lextérieur ; une réduction des possibilités de dérogation pour lattache des animaux en hiver (qui ne sera possible que pour les élevages comptant moins de 50 animaux adultes, mâles de plus de 2 ans et femelles ayant mis bas); lobligation dun accompagnement approprié de la douleur pour lébourgeonnage et la castration, avec justification de ces actes ; le passage à 70 %, en 2024, de la part des aliments distribués aux animaux devant être issus de lexploitation ou dautres opérateurs bio ou en conversion de la région (= France), pourcentage devant passer ensuite à 80 %. Ces changements ne seront pas sans conséquences pour les éleveurs : sadapter pourra être synonyme dimportants investissements... À noter que le nouveau règlement mentionne aussi la création dune base de données des bovins conduits en AB, dans le but de recenser les disponibilités en animaux bio, et de limiter ainsi les demandes de dérogations pour lachat danimaux conventionnels : mise en uvre prévue dès 2022.
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Chez vous : De la balle de riz pour litière
Sophie BOURGEOIS, AuteurSimon Dumontet est un éleveur conventionnel de bovins allaitants (race Charolaise), basé en Saône-et-Loire. Depuis quatre ans, il utilise de la balle de riz comme litière dans sa stabulation de 700 m2. Il témoigne sur cette pratique : avantages, utilisation, prix, volume, conditionnement, matériels nécessaires, caractéristiques du fumier qui en découle
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La diversité génétique sert les mélanges pour prairies
Sophie BOURGEOIS, AuteurLInrae de Lusignan, situé dans la Vienne, a récemment publié des résultats sur leffet de la diversité intraspécifique (cest-à-dire la diversité au sein de chaque espèce) dans la composition des mélanges prairiaux. Lobjectif était dévaluer leffet de cette diversité sur la production de biomasse, ainsi que sur les mécanismes écologiques. Pour cela, cinq mélanges de ray-grass, dactyle, fétuque, luzerne, trèfle violet, lotier et trèfle blanc ont été comparés. Tous contenaient la même proportion de chaque espèce. Toutefois, les trois premiers mélanges ne comportaient quune seule variété par espèce, un autre mélange contenait trois variétés différentes pour chaque espèce et le dernier mélange rassemblait cinq ou six variétés différentes pour chacune des espèces. Le mélange le plus complexe sest significativement détaché des autres modalités en produisant plus de biomasse sur les cinq années de lessai. Cest aussi le mélange dont la composition en espèces est restée stable le plus longtemps. Par ailleurs, cet essai a démontré que plus les variétés sont semblables dans leur phénotype, moins la composition du mélange est stable dans le temps.
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Dossier : L'arbre et la haie, alliés des éleveurs
François D'ALTEROCHE, Auteur ; Cyrielle DELISLE, Auteur ; Sophie BOURGEOIS, AuteurHistoriquement utilisées pour délimiter les parcelles, y contenir les animaux, fournir du combustible et des fruits, les haies ont peu à peu perdu de leurs intérêts dans la seconde moitié du XXème siècle (apparition des clôtures électriques, énergies fossiles bon marché...). Près de 70 % des haies auraient disparu. Aujourd'hui, si leur linéaire continue à baisser légèrement en France, elles connaissent toutefois un regain d'intérêt, avec de nouvelles fonctionnalités : protéger les troupeaux face au climat, notamment en périodes de fortes chaleurs, fournir un cadre de vie agréable aux agriculteurs mais aussi à leurs voisins, fournir à nouveau du bois énergie avec l'émergence des chaudières à plaquettes et, enfin, fournir un substitut à la paille pour la litière des animaux, le marché de la paille étant tendu du fait de la multiplication des stabulations libres, d'une part, et des sécheresses récurrentes d'autre part. Par ailleurs, de plus en plus d'éleveurs s'intéressent à la valeur fourragère des arbres pour nourrir leurs cheptels. Ce dossier présente les témoignages de spécialistes et d'éleveurs sur bonne gestion et sur l'utilisation des haies et arbres isolés sur les exploitations agricoles. En 2019, un label Haies a été officiellement lancé.
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Dossier : Cultures et élevage peuvent être complémentaires
François D'ALTEROCHE, Auteur ; Sophie BOURGEOIS, Auteur ; Cyrielle DELISLE, AuteurLa coopération entre céréaliers et éleveurs permet de renforcer lautonomie alimentaire à léchelle dun territoire. Pour illustrer cette coopération, trois sujets sont abordés : le projet casdar Cerel qui propose des outils daccompagnement afin de pérenniser les partenariats entre céréaliers et éleveurs ; lintérêt de valoriser des couverts végétaux en les faisant pâturer ; le témoignage de Franck Baechler, installé en agriculture de conservation dans le Loir-et-Cher, à Dhuizon. Cet agriculteur a introduit dans son système céréalier une dizaine de vaches Angus et environ cinquante brebis solognotes. Il pratique une rotation dite « deux deux » (2 années successives avec 2 cultures/an), composée de blé, de méteil dautomne, de couvert de printemps à valeur fourragère (pâturé ou coupé), de maïs destiné à la production de grain.
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Le kéfir pour hygiéniser le tube digestif des veaux
Sophie BOURGEOIS, AuteurLe kéfir est une boisson fermentée utilisée depuis des siècles en santé humaine. Il commence à être utilisé par des éleveurs, notamment pour soutenir les veaux face aux pathogènes. Les levures et bactéries qui composent le kéfir ont pour effet de rendre le milieu très acide (pH de 2,5 à 3), ce qui empêche bon nombre de pathogènes de se développer. Les grains de kéfir lyophilisés sachètent à de multiples endroits (ou peuvent séchanger entre voisins) et peuvent être conservés indéfiniment en les multipliant à chaque fois que lon en a besoin, puis en les conservant au réfrigérateur. La boisson est fabriquée à partir de lait ou dun mélange deau et de sucre. Emmanuelle et Stéphane Poirier sont éleveurs biologiques dans la Creuse (95 Limousines) et ont découvert le kéfir lors dune formation Obsalim. Depuis, léleveuse fabrique sa boisson et en donne à tous les nouveau-nés. Elle en administre également, une fois par semaine, à leur quinzaine de veaux sous la mère. Léleveuse observe une meilleure immunité (moins de soucis de gros nombrils, de diarrhées et de problèmes respiratoires), même sil est difficile de quantifier leffet réel du kéfir. Dominique Sigaud (éleveur conventionnel dans lAllier) utilise du kéfir en septembre pour hygiéniser le sol de son bâtiment sur caillebotis. Cette pratique lui a été conseillée par son vétérinaire. Dans le Morvan, Lætitia et Benoît Lamarre donnent du kéfir à leurs veaux dès la naissance.
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Quel usage pour les huiles essentielles ? ; « Favoriser la réussite à linsémination » ; « Prévenir les risques respiratoires des veaux »
Sophie BOURGEOIS, AuteurJoannick Dorso, vétérinaire conseil et formateur chez Naturélevage, explique les conditions dans lesquelles les éleveurs ont le droit dutiliser des huiles essentielles. La réglementation interdit aux éleveurs davoir recours à lautomédication. Lusage dhuiles essentielles à des fins médicales doit donc être encadré par une ordonnance d'un vétérinaire qui indique notamment les délais dattente afin déviter des risques de résidus pour les consommateurs (28 jours pour la viande conventionnelle, 56 jours pour la viande bio). Actuellement, très peu de vétérinaires ont recours à laromathérapie, notamment car cette dernière nest pas enseignée dans le cursus vétérinaire français. En plus de lutilisation dhuiles essentielles à des fins médicales, comme citée précédemment, il existe deux autres voies dutilisation : laromathérapie informationnelle (molécules aromatiques respirées de manière passive ; à ne pas confondre avec la nébulisation dhuiles essentielles) et les compléments alimentaires contenant des huiles essentielles. Dans tous les cas, Joannick Dorso conseille de se former à laromathérapie afin de connaître ses droits et de lutiliser correctement. Deux témoignages déleveurs allaitants viennent compléter cet article : François Fouqueron utilise des huiles essentielles pour favoriser la réussite à linsémination et Emmanuel Dinand met en place de laromathérapie informationnelle pour prévenir les maladies respiratoires des veaux.
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Un système bio productif et rentable
Sophie BOURGEOIS, AuteurDavid Gélineau sétait installé en GAEC avec ses deux frères, en vaches allaitantes, dans le Maine-et-Loire. En 2014, il a fait le choix de se séparer du GAEC et a entamé une conversion à lagriculture biologique. Il a alors réduit son troupeau (65 vaches Limousines) et il est progressivement passé à un système basé sur la production de bufs. Ces derniers sont vendus en direct, via une Amap située près dAngers. David Gélineau conduit son troupeau de manière rigoureuse afin de limiter les UGB improductifs : lIVV est autour de 365 jours et le taux de mortalité des veaux est inférieur à 5 %. Cet éleveur fait également très attention à la gestion de ses prairies et effectue du pâturage tournant. Sa SAU de 160 ha est composée de 104 ha de prairies naturelles, 25 ha de prairies temporaires multi-espèces, 5 ha de trèfle violet, 10 ha de luzerne et 16 ha de mélanges céréales-protéagineux. Par ailleurs, il possède peu de matériel propre, mais travaille beaucoup en Cuma ou achète en copropriété. Il veille également à ce que son rapport EBE/produit brut reste au-dessus de 50 % et à disposer de plus de 2 500 /mois de prélèvements privés.
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100% d'IA sexée femelle et un maximum de vêlages à deux ans
Sophie BOURGEOIS, AuteurYohan et Adeline Baudoin, éleveurs à Fenioux, dans les Deux-Sèvres, de vaches allaitantes de race Blonde d'Aquitaine et Parthenaise, ont commencé leur conversion en bio en 2018. Ils sont aujourdhui en pleine restructuration de la conduite de reproduction, avec larrêt de lengraissement des mâles pour se concentrer sur la vente de jeunes femelles de boucherie en filière bio, qui sont mieux valorisées (environ 2750 ). Pour cela, les reproductrices sont toutes inséminées avec de la semence sexée femelle (surcoût de 30 par paillette par rapport à la semence non-sexée, avec un taux de fiabilité de 90%). Les vêlages sont groupés sur une seule période de deux mois à lautomne et une grande partie des génisses vêlent à deux ans. Un schéma de fonctionnement prévisionnel du troupeau (reproduction, ventes, vêlages) explique leur démarche. Lobjectif est datteindre 90 femelles de boucherie vendues par an, pour 100 vêlages prévus.
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4,94 % des vaches allaitantes sont conduites en bio
Sophie BOURGEOIS, AuteurSelon les chiffres 2018 de lAgence Bio, en France, les filières lait bio ont bien progressé avec une augmentation deffectif de 14 % pour les vaches, 20 % pour les brebis et 15 % pour les chèvres ; les progressions en filière allaitante sont de 8 % pour les vaches et 6 % pour les brebis. Au total, les animaux conduits en bio représentent 6,15 % des vaches laitières et 4,94 % des vaches allaitantes. À ce jour, 9,5 % des exploitations françaises sont conduites en bio, ce qui représente 7,5 % de la surface agricole. La part de ces surfaces devrait continuer à augmenter avec les exploitations en cours de conversion.
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Des arbres pour modifier le climat de la parcelle
Sophie BOURGEOIS, AuteurDans des prairies composées darbres de plus de 20 ans, des études ont montré que lagroforesterie intraparcellaire permet une stabilisation du rendement, pour un rendement équivalent, voire supérieur, par rapport à des parcelles sans arbres (20 à 40 % de biomasse supplémentaire (bois, herbe)). Lintérêt zoologique est aussi bien présent, notamment car les arbres réduisent le stress thermique et diminuent la vitesse du vent. Lagroforesterie procure aussi un refuge pour la faune sauvage, un stockage de carbone et une forme de diversification avec lacquisition dun « capital bois ». Chaque projet se doit dêtre personnalisé en fonction de la parcelle et des attentes de lagriculteur (nature du sol, production de bois duvre, mécanisation, etc.). Des aides de lEurope existent pour lagroforesterie intraparcellaire. Rémy Richard, éleveur, a choisi lagroforesterie pour deux de ses parcelles, une pour leffet drainant et lautre pour le confort des animaux, car il sagit de la parcelle où sortent en particulier les vaches et leurs nouveaux-nés. Érik Hulsman, éleveur bio, voit dans lagroforesterie un intérêt pour le bien-être animal, mais aussi un réservoir de biodiversité, dont il ressent déjà les effets positifs.
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« Laromathérapie, une médecine complémentaire à explorer »
Sophie BOURGEOIS, AuteurCet article est extrait dun dossier intitulé « Vacciner contre les troubles respiratoires en engraissement » et explique comment laromathérapie peut être utilisée pour aider à lutter contre les maladies respiratoires des broutards au sevrage ou des jeunes bovins en phase dengraissement. Pour cela, il sappuie sur les propos dAlexandre Fauriat, un vétérinaire basé dans la Loire qui travaille pour la Févec (Fédération des éleveurs et vétérinaires en convention). Celui-ci préconise dutiliser les huiles essentielles en prévention, par brumisation, à chaque fois que de nouveaux animaux rentrent dans le bâtiment. Les huiles essentielles peuvent également être employées de manière curative quand des signes cliniques de maladies respiratoires sont observés. Elles sont alors directement appliquées sur lépi dorsal : une partie est absorbée à travers la peau et lautre est inhalée. Si aucune amélioration nest observée dans les 24 heures, un autre traitement doit être administré. Cet article rappelle également quelques points sur la réglementation qui encadre le recours à laromathérapie (il est interdit dacheter des huiles essentielles sans ordonnance pour soigner ses animaux).
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Un calendrier de pâturage électronique avec Pâturnet ; Pâturevision propose un outil gratuit de cartographie ; Spotifarm : les images satellitaires pour piloter le pâturage
Sophie BOURGEOIS, AuteurCes trois articles présentent chacun un outil daide à la décision numérique pour piloter le pâturage des bovins. Pâturnet (une application web) et PâturAPP (une application mobile) permettent denregistrer facilement un calendrier de pâturage (passage des animaux sur une parcelle, fauche, fertilisation ) et détablir des bilans fourragers. Des mesures de hauteurs dherbe notamment peuvent être associées à des parcelles pour calculer les stocks disponibles. Si léleveur ne réalise pas ce genre de mesures, il peut utiliser des références locales. Pâturevision est un logiciel gratuit qui est disponible en ligne depuis le printemps 2019. Il permet de générer des plans de paddocks pour effectuer du pâturage tournant. Les cartes du parcellaire de la ferme sont chargées via la géolocalisation, léleveur saisit certaines données, puis le logiciel propose un découpage automatique en couloirs et en paddocks que léleveur peut modifier à sa convenance. Différentes fonctions permettent aussi daider à la gestion du pâturage tournant. Spotifarm est également un outil daide à la gestion du pâturage tournant. Il couple des images satellitaires et des données météorologiques afin destimer la pousse de lherbe à laide dalgorithmes. Cet outil permet ainsi destimer le nombre de jours durant lesquels les animaux pourront rester dans une parcelle, didentifier les zones de refus, de proposer des dates de fauches idéales
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Dossier : Photovoltaïque, une énergie simple à mettre en uvre
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurFace à l'opportunité financière quest la production d'électricité et à la facilité de mise en uvre de panneaux photovoltaïques, de nombreux bâtiments dexploitation sen munissent. Certains bâtiments sont construits dans le but daccueillir de manière optimale ces panneaux tandis que, dans dautres cas, la centrale photovoltaïque est adaptée aux bâtiments. Ces projets sont, soit portés directement par des agriculteurs, soit proposés par des sociétés. Lappel aux sociétés permet un investissement en mutualisation (une part pour l'agriculteur et l'autre pour la société) et donc une baisse de linvestissement de départ. Le regroupement en collectif d'agriculteurs pour créer une société peut aussi permettre une mutualisation des charges et des produits. En système bovin viande, lautoconsommation nest pas dactualité, lénergie est généralement revendue en totalité sous contrat EDF de 20 ans. Au bout de 10 ans, certains commencent à étudier lusage futur de leurs panneaux (autoconsommation, création d'une société pour sortir le photovoltaïque à la retraite...), tandis que dautres se lancent dans des travaux de rénovation afin de produire davantage.