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Auteur Sophie BOURGEOIS |
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SAS Gazteam Énergie lance une grande unité en voie sèche
Sophie BOURGEOIS, AuteurDans les Deux-Sèvres, près de Combrand, le GAEC La Touche Neuve, le GAEC lAbeille et la SARL Gabard se sont associés au sein de la société SAS Gazteam Énergie, pour construire une grande unité de méthanisation agricole en voie sèche (process Kompagas à digesteur à axe horizontal, avec un digestat pâteux annoncé à 24% MS). Les sept agriculteurs élèvent environ 450 vaches allaitantes mais, pour assurer la rentabilité de lunité, ils ont mis en place un partenariat avec 18 éleveurs voisins en système fumier. Le contrat liant léleveur à Gazteam Énergie est sur la base d'une unité dazote entrée sous forme de fumier qui donne accès à une unité dazote sous forme de digestat (soit 500 t de digestat pour 1000 t de fumier livrées) avec une valorisation de 2 par tonne de fumier. Selon le prévisionnel, lunité recevra 48 000 tonnes de fumier, pailles, menues pailles et intercultures par an, afin dinjecter 320 Nm3 (normal mètre cube) par heure de biométhane dans le réseau de gaz naturel. Cette unité représente un investissement de plus de 14 millions deuros. Son lancement est prévu mi 2018.
Dossier : La filière bio accélère son développement
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; Virginie QUARTIER, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurLélevage bovin a vu, et voit encore aujourdhui, une importante vague de conversions en AB, en bovin allaitant dès 2014 et en bovin lait surtout depuis fin 2015, en lien notamment avec la crise en conventionnel et des prix de vente en AB attractifs. Les filières sont donc en ordre de bataille pour accueillir et permettre une bonne valorisation des fruits de ces conversions, dautant plus que le marché est au vert avec une demande croissante en viande bio de la part du consommateur. Mais, pour poursuivre une bonne structuration des filières, permettant une bonne valorisation en AB de tous les bovins bio aujourdhui et à lavenir, il faut veiller à certains points. Ainsi, les agriculteurs ayant un projet de conversion doivent très vite réfléchir à la valorisation de leur viande bio et, de façon générale, les éleveurs doivent sinvestir dans le développement des filières. Ces dernières demandent un approvisionnement régulier en viande de qualité, doù limportance de la planification ou encore de la contractualisation. Autre enjeu majeur : la finition de la voie mâle. Il ny a pas de marché pour de la viande bio maigre. Les opérateurs travaillent donc à développer les marchés pour le veau rosé clair (par exemple, pour les GMS ou les boucheries), le veau rosé (en particulier pour la restauration collective) ou encore les bufs. Pour ces derniers, le défi est de gagner en précocité pour abaisser lâge dabattage à moins de 3 ans. De plus, le prix élevé des céréales en AB fait que la finition à lherbe est aussi un objectif important. Ceci amène à sinterroger sur les critères de sélection en race à viande ou encore sur lintérêt dintroduire des races précoces, valorisant mieux lherbe, comme lAngus.
« J'intègre l'homéopathie dans ma gestion sanitaire »
Sophie BOURGEOIS, AuteurVincent Sachot élève un troupeau allaitant de Parthenaises en agriculture conventionnelle en Vendée. Depuis un an, et suite à une journée de formation organisée par le GDS (Groupement de Défense Sanitaire) de Vendée, il utilise l'homéopathie pour la gestion sanitaire de son troupeau. Les premiers résultats qu'il a obtenus, le premier pour traiter les yeux qui pleurent au pâturage à cause des mouches et le deuxième pour un abcès sur un taureau, ont été très satisfaisants. Comme l'explique Loïc Guiouillier, le vétérinaire qui a formé Vincent Sachot, l'utilisation de l'homéopathie en élevage nécessite du temps et une grande qualité d'observation des animaux. En effet, le remède à appliquer peut être spécifique à chaque animal et aux symptômes qu'il exprime. Toutefois, le faible coût de ces remèdes et l'absence de risques pour le consommateur en font une pratique tout à fait intéressante.
Des mélanges "maison" adaptés aux parcelles et à la météo
Sophie BOURGEOIS, AuteurJean-Luc Hamard élève 60 Limousines sur 65 ha de prairies en agriculture biologique, dans le Maine-et-Loire. Il a appris à composer lui-même ses mélanges pour les prairies multiespèces et pour les méteils, grâce à une formation, mais aussi en suivant les résultats des essais de la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou et au travers des échanges avec d'autres éleveurs, notamment lors de sa conversion à l'AB.
Le plantain améliore la valeur alimentaire des prairies
Sophie BOURGEOIS, AuteurLe plantain (Plantago lanceolata) s'adapte à tous types de sol. Dans les pays d'élevage de l'hémisphère Sud, il est apprécié pour la production fourragère. Il peut aussi trouver sa place dans les prairies françaises, en mélange dans une composition classique pour une pâture longue durée, dont il enrichira la valeur alimentaire par ses tanins et ses minéraux.
Dossier : Donner sa juste place à la luzerne
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurEn élevage, de nombreux facteurs pèsent sur la décision d'intégrer ou non la luzerne à l'assolement, en fonction des éléments propres à l'exploitation (altitude, nature des sols, surfaces disponibles, conditions de travail...). Si l'intérêt économique de la luzerne n'est pas toujours évident, l'intégrer relève souvent d'une démarche de sécurisation du système par rapport aux variations du prix des sources de protéines, ou de la recherche d'une alimentation enrichie en oméga 3. Au sommaire de ce dossier : - La luzerne passe le cap des 1000 mètres d'altitude : un premier article à partir des témoignages de techniciens semences, un deuxième article intitulé "Quinze hectares de luzernières depuis quinze ans" (Yvon Soule, éleveur dans le Cantal), un troisième article intitulé "Un essai dans le Cantal à 950 mètres d'altitude" ; - Luzerne et blé au menu des jeunes bovins : le premier article rend compte d'une étude de la Chambre d'Agriculture de Bretagne, un second est intitulé "Luzerne et maïs ensilage ne font pas très bon ménage" ; - "J'achète chaque année de la luzerne sur pied" (témoignage de Guillaume Lesage, éleveur bio dans l'Orne), et un encart sur "L'autonomie en luzerne peut s'envisager à l'échelle d'un territoire".
De nouveaux méteils riches en légumineuses
Sophie BOURGEOIS, AuteurSuivi par la Chambre d'agriculture d'Ille-et-Vilaine en Bretagne, un groupe d'éleveurs laitiers teste des méteils riches en légumineuses (exemple de mélange : 15kg/hectare d'avoine, 50 de pois fourrager, 30 de vesce et 50 de féverole), semés en octobre pour une récolte en mai, afin d'obtenir un fourrage riche en matière azotée. Après la récolte, il est possible de faire un maïs. Les premiers essais montrent que l'objectif est atteint avec 14 à 19 % de MAT. Ces mélanges sont à ensiler après en général un fanage, ces mélanges étant très riches en eau. Si on manque encore de références, il est à noter que ce type de conduite est plutôt à réserver à des sols de qualité.
PAC : Les derniers arbitrages sont rendus pour la nouvelle ICHN
Sophie BOURGEOIS, AuteurLes paramètres de la nouvelle Indemnité Compensatoire de Handicap Naturel (ICHN) sont connus depuis mai. Cette aide est revalorisée, en lien avec la suppression de la Prime Herbagère Agro-Environnementale (PHAE). De nombreux critères de calcul et de paiement évoluent, dont par exemple : calcul simplifié, mais toujours selon le taux de chargement, plus d'âge maximum de l'éleveur pour en bénéficier, disparition de l'obligation de résidence de l'exploitant en zone défavorisée. Les niveaux de chargement en vigueur évoluent pour les zones de montagne, ainsi que les critères définissant les zones défavorisées simples (avec une nouvelle carte de ces zones pour 2018). Ces changements en cours ou à venir font qu'il est encore difficile d'estimer l'impact de cette nouvelle ICHN, qui malgré tout, devrait être globalement favorable à l'élevage allaitant.
Passer de l'addition à la véritable composition des mélanges de fourragères
Sophie BOURGEOIS, AuteurActuellement, les variétés de plantes fourragères sont principalement sélectionnées en cultures pures. Pourtant, leur comportement peut être différent selon qu'elles soient cultivées en pur ou en mélange. Face à cette problématique, l'Inra de Lusignan et le semencier Jouffray-Drillaud ont mis en place un essai visant à sélectionner des variétés spécifiquement adaptées aux mélanges fourragers. Conduit dans le cadre du projet Praise, cet essai concerne un mélange de sept espèces, et de une à six variétés pour chacune de ces espèces. Cette diversité variétale a conduit à une plus grande stabilité de la production et à une meilleure réponse à la sécheresse.
Prairies : Les mélanges suisses de fourragères ont des atouts
Sophie BOURGEOIS, AuteurLes mélanges suisses peuvent apporter des avantages pour ceux qui souhaitent implanter des prairies temporaires complexes ou à flore variée. Ces mélanges sont issus d'un travail de recherche mené selon une approche stricte et sont composés à partir d'une liste de variétés recommandées. C'est l'Association suisse pour le Développement de la Culture Fourragère (ADCF) qui délivre un label aux recettes de mélanges qui ont montré leur intérêt après essais. Ces derniers sont faits sur divers sites expérimentaux couvrant une large gamme des conditions pédo-climatiques rencontrées en Suisse, de la zone de plaine à la zone herbagère d'altitude. Cet article est complété par le témoignage d'un agriculteur creusois satisfait des mélanges suisses qu'il utilise, ainsi que par la mention d'une alternative au sursemis pratiquée par certains agriculteurs suisses. En effet, certains fauchent tardivement une bonne parcelle et l'herbe fauchée est transportée, puis séchée sur la parcelle que l'on souhaite améliorer. Ceci évite le sursemis et permet l'apport de beaucoup de semences tout en conservant les écotypes ou encore la microfaune adaptée localement.
La race corse est reconnue
Sophie BOURGEOIS, AuteurEn novembre 2013, la race bovine Corse est devenue la quatorzième race de l'Organisme de sélection des races locales à petits effectifs. C'est une étape importante pour sa sauvegarde, que l'on peut considérer comme encore non totalement acquise. Les bovins de Corse sont des marcheurs exceptionnels en montagne et trouvent seuls leurs ressources dans le maquis durant la moitié de l'année. L'association Corsica Vaccaghli réalise, chaque année depuis 2011, un inventaire des animaux chez des éleveurs volontaires. Des travaux de l'Inra ont permis de mettre en lumière la forte originalité génétique de cette population de bovins qui en fait une race à part entière.
Plusieurs options à étudier pour engraisser davantage de mâles bio
Sophie BOURGEOIS, AuteurActuellement, 70 % des mâles issus des élevages bovins allaitants biologiques sont valorisés en conventionnel. Vendre des mâles finis biologiques représente une diversification, telle que la finition des veaux sous la mère ou les barons qui sont des mâles non castrés de 12 à 16 mois et de 280 à 330 kg de carcasse. Les simulations montrent qu'il est possible d'améliorer l'EBE avec ces deux produits car peu de charges supplémentaires sont ainsi générées. En revanche, l'engraissement de bufs n'est pas toujours aussi rentable (d'autant plus que les aides spécifiques à cette catégorie ont disparu), mais cela peut participer à la valorisation des surfaces éloignées de l'exploitation, et peut également faire progresser l'efficacité économique du système.
Au GAEC des Manets dans l'Orne : "La méthanisation a créé de la richesse sur notre exploitation"
Sophie BOURGEOIS, AuteurLe GAEC des Manets, dans l'Orne, a installé une unité de méthanisation, utilisant la technique de l'infiniment mélangé, en mai 2011. Cette unité complète bien l'atelier de production de viande bovine : elle diversifie les revenus, limite les achats de fertilisants, et permet de réchauffer l'eau de boisson et donc d'augmenter le GMQ des bovins. Par ailleurs, le fumier de jeunes bovins alimentés en ration semi-sèche présente un meilleur potentiel méthanogène que celui des vaches. Un pendillard est utilisé pour épandre le digestat sur prairie et maïs tout en limitant les pertes d'azote ammoniacal. Par contre, ce matériel lourd est peu adapté sur céréales. L'unité de méthanisation a permis d'embaucher un salarié et d'augmenter ainsi le confort de travail. Maintenant que le pouvoir méthanogène de l'exploitation est connu, le GAEC a pour projet de réaliser une extension et d'améliorer la valorisation de la chaleur produite.
L'indice de dormance permet de bien choisir une variété de luzerne
Sophie BOURGEOIS, AuteurPour le choix de leurs variétés de luzerne, les agriculteurs devront désormais s'intéresser aux indices de dormance, ceux-ci devant être adaptés aux zones pédoclimatiques de production, tout comme les indices de précocité dans le choix d'un maïs. La dormance est un mécanisme de protection hivernale de la plante pendant laquelle celle-ci constitue des réserves en vue de passer l'hiver et de redémarrer au printemps. Ainsi, on parle de luzernes de type nord (indice de dormance de 3,5 à 5,5 correspondant à une période de dormance plutôt longue) et de luzernes de type sud (indice de dormance supérieur ou égal à 6). Parmi les autres critères de choix des variétés, la finesse des tiges n'est plus considérée comme un critère pertinent, contrairement aux résistances aux nématodes et à la verticilliose. En fin d'article, un éleveur de bovins biologiques, installé dans les Deux-Sèvres, présente son système de pâturage de la luzerne. Celui-ci intervient en septembre, après deux à trois coupes.
Des betteraves fourragères bio pour engraisser vaches et boeufs
Sophie BOURGEOIS, AuteurGérald Séchet, éleveur de bovins viande bio dans le Maine-et-Loire, a intégré depuis quelques années la betterave fourragère dans ses rations et la cultive sur 1 à 2 hectares. Il l'utilise pour l'engraissement des vaches de réforme et des bufs de trois ans, dans la ration des génisses et en apport énergétique pour les vaches mises à la reproduction. Ce nouvel aliment lui a permis d'augmenter ses poids de carcasse de 20 à 40 kilos par animal. Toutefois, la consommation de betterave fourragère représente un risque d'acidose pour les animaux. Elle doit donc être associée à d'autres aliments riches en cellulose, dans une ration bien équilibrée. Pour atteindre cet objectif, l'éleveur a été formé à la méthode Obsalim®.