Détail de l'auteur
Auteur Jean DE LA VAISSIERE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (74)


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La chayotte, Sechium Edule, serait-elle la plante miracle ?
Jean DE LA VAISSIERE, Auteur ; Ariane DESMOULINS, AuteurCucurbitacée peu répandue en France, la chayotte (ou christophine, chouchou) est une plante de fin de saison qui, à condition de bénéficier d'un grand support solide pour son développement, produit une grande quantité de fruits. La chayotte a besoin d'un sol profond, d'une chaleur suffisante et d'une certaine humidité (arrosage en pulvérisation ou en pluie fine) ; craignant le gel sur ses feuilles, elle devra être mise hors gel (serre chauffée...) à l'automne et en hiver, avant sa plantation en terre. Pratiquement toutes les parties de la chayotte sont comestibles (jeunes pousses, bourgeons terminaux, feuilles, tubercules et fruits), à l'exception des lianes et des tiges ligneuses (qui peuvent être utilisées pour le textile).
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Culture des légumes en 2021 au regard du changement climatique
Jean DE LA VAISSIERE, Auteur ; Ariane DESMOULINS, AuteurLes aléas climatiques, de plus en plus récurrents et variés (hivers doux, gelées tardives, orages, périodes trop sèches ou trop humides), impactent fortement les productions agricoles, que ce soit par des perturbations physiques directes (orages de grêle, gelées...) ou par des perturbations provenant de la modification de la nature (multiplication des maladies et des ravageurs). Dans cet article, Jean de la Vaissière et Ariane Desmoulins, des Jardins d'Ariane, qui cultivent des légumes biologiques en permaculture dans la Vienne, partagent leur regard et quelques conseils utilisables en AB suite à la campagne 2021. Il est globalement difficile de se prémunir contre les perturbations physiques directes, même si des semis plus tardifs pour lutter contre le gel et la mise en place de haies pour protéger les cultures du vent sont préconisés. Concernant la lutte contre les maladies et ravageurs, les niveaux de pression et les dégâts sont variables d'une région à l'autre, en lien avec la diversité des micro-climats présents en France. La recherche d'un équilibre prédateurs-parasites peut être une clé pour limiter les dégâts.
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Les cultures légumières face au changement climatique (2ème partie)
Jean DE LA VAISSIERE, Auteur"Nous allons cultiver dans le nord de la France comme nous cultivions dans le midi il y a quelques années", écrit l'auteur, passionné de jardinage depuis longtemps. Pour lui, l'adaptation des jardiniers face au changement climatique va consister à accélérer les travaux à cause des hivers plus doux, de la chaleur et des épisodes de sécheresse. Il faudra même, sans doute, s'inspirer des techniques de culture nord-africaines, si le changement s'amplifie. Pour s'y préparer et commencer à faire ses propres expériences, il faut d'abord revoir le calendrier... L'objectif étant de démarrer les cultures plus tôt qu'avant, tout en les préservant des retours des gelées ou des coups de froid. Des conseils sont proposés pour adapter ses interventions au jardin dès l'hiver (utilisation de serres, de voiles thermiques, attention à porter à l'humidité, couverture du sol...).
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Les cultures légumières face au changement climatique (3ème partie)
Jean DE LA VAISSIERE, AuteurAu jardin, le printemps est une période d'effervescence : préparation du sol, multiplication des plants par semis, bouturage, plantations, entretien des légumes d'hiver et des légumes de printemps déjà en place, etc. Parallèlement, il peut s'avérer judicieux de protéger les légumes primeurs des dégâts d'un gel intempestif. La culture des légumes pourra s'envisager de 2 façons, selon que l'on opte pour une culture avec ou sans arrosage. Les semis en place ou directs dans le sol permettront un meilleur enracinement, évitant ainsi de nombreux arrosages, par rapport aux plantes repiquées.
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Les cultures légumières face au changement climatique (4ème partie)
Jean DE LA VAISSIERE, Auteur ; Ariane DESMOULINS, AuteurEn juin, au jardin, presque tous les légumes ont déjà été semés ou plantés, depuis le début du printemps. C'est le moment de semer directement de nombreuses cucurbitacées. Il est également possible, comme cela se faisait dans les fermes en plein champ sans arrosage, de repiquer certains légumes d'hiver comme le poireau, les choux, les raves... Pour d'autres légumes d'hiver, en période de sécheresse, il vaudra mieux retarder les semis et les plantations, en évitant cependant d'attendre trop, sous peine de fragiliser l'étape de végétation si les jours sont déjà trop courts (certains choux, notamment). Le mois de juin est celui de la récolte des légumes annuels (laitues, oignons blancs, radis...), des vivaces (artichauts, asperges...) et des petits fruits. Si la canicule s'installe en juillet et août, il conviendra d'éviter d'ensemencer et d'entreprendre de nouvelles cultures. C'est le temps de la récolte des légumes-fruits (tomates, melons...), mais aussi celui de "faire des graines"... Il faudra aussi pailler, arroser avec parcimonie (à moins d'apprendre à cultiver sans irrigation) et, dès août, préparer les futures récoltes d'automne et d'hiver...
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Les cultures légumières face au changement climatique (5ème partie)
Jean DE LA VAISSIERE, AuteurÀ l'automne, c'est la fin des récoltes ; cependant, il reste quelques travaux à réaliser pour finir l'année horticole et maraîchère. Face à l'impact du dérèglement climatique sur les cultures, il faudra préparer les années suivantes. Pour cela, après avoir mis à l'abri du gel les cucurbitacées, les légumes-fruits d'été et les légumes racines, on pourra encore effectuer les semis de quelques légumes résistants au gel : radis, mâches, épinards... Indispensables pour lutter contre le réchauffement climatique, il est fortement conseillé de planter des haies : leurs très nombreux avantages sont énumérés dans l'article. Après les récoltes, il est également important d'enrichir la terre en matière organique, selon les besoins de la parcelle. Engrais verts, fumier, compost, paillage, BRF, l'article apporte des conseils pour employer ces matières organiques selon ses besoins.
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Les cultures légumières face au changement climatique
Jean DE LA VAISSIERE, AuteurLe réchauffement climatique entraîne un dérèglement des températures et des saisons. Ces changements impactent la biosphère et les producteurs nont dautre choix que de sadapter. A court terme, il est difficile dagir sur laugmentation de lensoleillement, de la température et des sécheresses saisonnières. Il est, en revanche, possible dagir localement sur leau disponible, la qualité des sols et les techniques culturales utilisées en modifiant ses pratiques et ses choix de culture. Cet article décrit ces différents leviers appliqués aux cultures légumières. Il sadresse aussi bien aux maraîchers diversifiés, aux producteurs de légumes de plein champ, qu'aux jardiniers.
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Le romarin
Jean DE LA VAISSIERE, Auteur ; Ariane DESMOULINS, AuteurOriginaire du sud, plante emblématique des terres calcaires du Midi de la France, le romarin a gagné depuis longtemps les terres du nord. S'il préfère les sols pauvres, il peut toutefois pousser aussi dans des terres lourdes si celles-ci sont humifères et sous réserve d'être planté au soleil et à l'abri d'un vent froid. Rustique, il peut résister jusqu'à - 5°C. Des indications et conseils de jardinage sont donnés : multiplication (semis, boutures, marcottage) ; plantation, entretien et récolte ; ennemis et maladies ; utilisation.
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Les légumes grimpants
Jean DE LA VAISSIERE, AuteurCet article s'intéresse à la culture de légumes grimpants dans les petits jardins de particuliers, dans l'idée d'optimiser la production de légumes sur de petites surfaces. Dans la nature, pour qu'une plante puisse grimper, il faut un support (arbre, arbuste...), ainsi que des organes permettant à la plante de s'accrocher (tiges volubiles, vrilles, épines...). Chez les légumes, la famille de légumes grimpants la plus cultivée est celle des légumineuses (pois, haricots...). Les cucurbitacées sont également bien représentées dans cette catégorie qui comprend aussi des racines (patates douces, capucines tubéreuses...). L'article passe en revue les points importants à savoir pour les cultiver : choix des supports et tuteurs, préparation du sol, semis en place, semis en godets, plantation des tubercules, boutures, entretien, maladies, arrosage et paillage, conduite et taille, récolte.
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Les légumes migrent aussi ! (1ère partie)
Jean DE LA VAISSIERE, AuteurC'est grâce aux migrations des plantes et à leur forte capacité à s'adapter aux différents biotopes que les hommes ont depuis toujours pu se nourrir. Cet immense réservoir de biodiversité végétale que la nature met à notre disposition recèle de nombreuses potentialités d'acclimatation. Sur une centaine de légumes cultivés en France, seuls 20 % sont d'origine indigène (betteraves, choux, navets, carottes...) dont 10 % largement cultivés. 24 % de nos légumes viennent d'Asie (laitues, radis roses, concombres, aubergines...).
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Les légumes migrent aussi ! (2ème partie)
Jean DE LA VAISSIERE, AuteurC'est grâce aux migrations des plantes que nous pouvons aujourd'hui manger la plupart des légumes que nous consommons au quotidien. Nous devons notamment à lAmérique du Sud une vingtaine despèces, dont les pommes de terre, tomates, haricots, fraisiers, poivrons, asperges, patates douces ; à lAmérique du Nord, le topinambour ; aux pays méditerranéens et à lAfrique du Nord, l'ail, les oignons, échalotes, poireaux, ainsi que les melons et les épinards ; à l'Europe de l'Est, de nombreuses plantes condimentaires...
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Mystérieuse patate douce
Jean DE LA VAISSIERE, AuteurLe mystère demeure sur l'origine de la patate douce : provient-elle de l'Inde, de la Chine ou de l'Amérique ? Et comment cette plante, qui ne donne pas souvent de graines, a-t-elle pu se diffuser dans le monde entier il y a si longtemps ? L'article s'intéresse à la "Batatas", d'origine américaine, introduite en Espagne à partir du XVIème siècle. En France, la patate douce a connu, au cours de l'histoire, des effets de mode. Aujourd'hui, elle correspond à une recherche de nouvelles saveurs et d'une cuisine originale. Des conseils de culture sont donnés.
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Les plantes associées
Jean DE LA VAISSIERE, AuteurL'association de plantes est centrale en permaculture. L'auteur aborde ici la culture associée au jardin familial. Il présente 3 façons d'associer les cultures, qui vont permettre aux plantes (action des fleurs, des feuilles et des racines) de livrer tout leur potentiel et de jouer leur rôle : protéger du vent et du froid, protéger du soleil, de l'excès d'eau, etc. : - la culture successive, ou assolement, qui définit l'alternance des cultures, sur une même parcelle dans l'année ou sur plusieurs années, de plantes n'ayant pas les mêmes besoins ; - la culture décalée, qui consiste à planter, avant la fin de la récolte, un nouveau légume entre les rangs de celui en place ; - la culture associée intercalaire, qui implique des légumes à voisinage favorable.
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Création et entretien des haies
Jean DE LA VAISSIERE, AuteurDifférentes haies sont présentées : haie potagère, haie du verger, haie du pré d'élevage, haie des grandes cultures en agroforesterie, chacune avec ses caractéristiques physiques et son utilité. En fonction du type de haie choisi, des conseils pour l'implanter, puis l'entretenir sont donnés : observation de la flore environnante et du sol, recherche de graines ou de pieds-mères pour faire ses propres semis et boutures, préparation de terrain, paillage éventuel, arrosage, désherbage, taille...
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Plantes sauvages des bois cultivées sous haies potagères
Jean DE LA VAISSIERE, AuteurIl est bon que le jardin potager soit entouré de haies. Plus le jardin sera petit, moins les haies seront hautes. Grâce à leur présence, et en fonction de leur orientation, des plantes de sous-bois comestibles, aromatiques et médicinales pourront être cultivées ; sous les arbres fruitiers pourront prendre place des petits fruits. L'article met en avant 9 plantes : ail des ours, angélique, aspérule odorante, fraisier des bois, mélisse, menthe, ortie, primevère, violette odorante.