Détail de l'auteur
Auteur Benoît DUCASSE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (62)


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Pesticides : « Jai été exposé à des contaminations invisibles et permanentes »
Benoît DUCASSE, Auteur ; Sophie CHAPELLE, AuteurExposé aux pesticides jusqu'à la conversion en bio de sa ferme en 2009, Etienne Heulin, producteur de lait de chèvres et éleveur de génisses dans le Maine-et-Loire (49), 63 ans, témoigne, dans cet article, de son parcours, des dangers pour l'homme de l'utilisation des pesticides et des anti-parasitaires, ainsi que de son combat contre le cancer.
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Animaux sous tension : Un si long combat
Benoît DUCASSE, AuteurLassociation nationale Animaux sous tension (Anast) intensifie son combat pour faire reconnaître les troubles délevage dus aux courants électromagnétiques vagabonds : film enquête, recours judiciaires, augmentation du nombre dadhérents Outre la reconnaissance de ce préjudice, cette association a également pour objectif dobtenir la résolution matérielle des problèmes et lindemnisation des dommages subis. Sous la coordination de François Lafforgue (avocat), une douzaine de dossiers sont en cours dinstruction ou seront très prochainement déposés dans les juridictions locales de plusieurs départements. Pour chacun de ces cas, un collectif sest formé pour soutenir léleveur concerné.
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Élevages sous tension : Des éleveurs se remobilisent face aux nuisances électromagnétiques
Benoît DUCASSE, AuteurFondée en mai 1993 par des éleveurs, lassociation nationale Anast « Animaux sous tension » se remobilise, depuis avril 2019, suite à la publication des résultats dune enquête menée auprès de personnes électrosensibles et déleveurs dont le cheptel est perturbé par des courants électromagnétiques vagabonds. Lobjectif de cette association est de faire reconnaître ces troubles délevage, afin que soient apportées des solutions matérielles et que les préjudices subis soient indemnisés. Les troubles occasionnés peuvent en effet être lourds : malformations, avortements, retards de croissance, baisse de la productivité Trois causes principales ont été identifiées : la proximité de puissantes antennes relais de téléphonie, le transport délectricité dans les sols humides et la trop forte puissance de champs électromagnétiques générés par les lignes à très haute tension. Le cas dun éleveur laitier basé dans lOrne est détaillé : sa commune a fait enterrer des lignes électriques dans ses prairies et a installé un transformateur près de sa salle de traite ; le troupeau a alors été très perturbé. Léleveur a payé les travaux pour que les lignes soient ressorties de terre : les problèmes ont disparu, mais ces travaux ont coûté 70 000 et il na réglé que 10 000 actuellement.
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Le marché associatif bio entre dans la cour des grands
Sylvie COLAS, Auteur ; Benoît DUCASSE, AuteurUne nouvelle halle a été construite à Billère (banlieue de Pau) pour accueillir un marché bio. Ce bâtiment résulte dune démarche citoyenne cohérente : bois des forêts du Béarn et artisans locaux (scierie, charpentier et architecte). Il est aussi multi-usage : quand il ny a pas de marché (qui est organisé deux fois par semaine), cette halle sert de site de distribution à une Amap et dhébergement pour les activités associatives de la commune. Le maire de Billère, Jean-Yves Lalanne, est dailleurs très fier de cette synergie qui permet d'enrichir le patrimoine de la ville. Une association, ouverte à lensemble de la société et déjà existante, gère ce marché. Elle regroupe actuellement 200 membres, dont 40 paysans et artisans. Un conseil dadministration et une coprésidence, mixtes et paritaires, garantissent lexpression et le partage. Ce système favorise aussi lémergence de solidarités : un chantier solidaire a, par exemple, été organisé lorsquune tempête a détruit les tunnels dun maraîcher. Il permet également dorganiser des actions déducation populaire et culturelles.
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Volailles : Des règles sanitaires à repenser pour les petits élevages
Benoît DUCASSE, AuteurLes éleveurs de volailles ont lobligation de procéder à des analyses bactériologiques tous les deux mois. Pour la première fois, une analyse a révélé la présence de salmonelles proscrites chez Denis Surgey, éleveur de volailles de chair bio dans le Vaucluse. Ses 2 000 volailles en production avaient dû être abattues. En effet, la loi oblige labattage dans les plus brefs délais. Or, il est possible de vendre et de consommer ces volailles (la salmonelle est détruite à la cuisson à partir de 65 °C). Denis Surgey a pu négocier avec les services de lÉtat pour abattre ses volailles de Noël en décembre et son autre lot en janvier. Il a ainsi pu vendre 95 % de son cheptel via son Amap. Toutefois, entre labattage du dernier lot, la désinfection des installations et la mise en élevage des nouveaux lots, Denis Surgey na pas pu tirer de revenu de cet atelier durant six mois. Les aides ne sont accessibles quaux éleveurs ayant signé une charte sanitaire qui répond au modèle industriel et qui est trop contraignante pour les petits élevages. Après avoir exposé sa situation, Denis Surgey fait des propositions afin de repenser certaines règles sanitaires pour quelles soient mieux adaptées aux petits élevages de volailles.
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Le portrait dune femme, le combat dune éleveuse
Benoît DUCASSE, AuteurÉmilie Jeannin, éleveuse de bovins, en Côte-dOr, fait lobjet dun film documentaire « La ferme dÉmilie », disponible en libre accès sur internet. Nathalie Lay, réalisatrice du film, avait contacté Émilie en raison de ses pratiques délevage et de son projet dabattage mobile. Ce film illustre tous les aspects de la vie dÉmilie en tant quéleveuse, mère et militante, et qui porte le message de la Confédération paysanne, mais aussi qui casse le tabou de labattage. La société par actions simplifiées « le Buf éthique », qui donne son nom à labattoir mobile, en est à la levée de fonds pour le projet de 1,5 million deuros. Émilie Jeannin dénonce la pression exercée par les grandes entreprises de la viande qui ont peur de ce nouveau type de projet indépendant. Selon elle, cest la raison pour laquelle aucune subvention ne leur a été accordée.
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Sécheresse et conséquences
Benoît DUCASSE, AuteurGilbert Besson, éleveur laitier bio dans la Loire, témoigne des effets de la sécheresse. Depuis trois ans déjà, les étés sont très secs. Cette année encore, Gilbert a dû recommencer à nourrir ses vaches en juillet, trois mois seulement après la sortie au pâturage. Les prairies sont fortement dégradées. Selon lui, face à cette situation, trois solutions soffrent aux éleveurs : semer des céréales pour une récolte en vert en été, vendre certains animaux ou acheter du foin. Toutes ces mesures impactent le revenu. Gilbert Besson sinterroge sur le devenir de sa ferme, car il juge les assurances mal appropriées et les aides de létat insuffisantes. La prise de conscience du besoin de sadapter face au changement climatique se fait sentir. Pour prévenir les risques, Gilbert Besson voit plusieurs pistes : avoir recours à des plantes plus adaptées, replanter des haies et travailler lagroforesterie, trouver un moyen de mieux valoriser sa production (atelier de transformation), sagrandir ou encore diminuer le nombre dUTH, mais toutes ne sont pas pleinement satisfaisantes. Selon lui, une aide financière serait nécessaire pour accompagner les paysans dans lévolution de leur ferme.
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Elections aux chambres d'agriculture
Christiane AYMONIER, Auteur ; Nicolas DREYER, Auteur ; Benoît DUCASSE, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro est consacré aux élections professionnelles aux Chambres dagriculture. Il présente la trajectoire, les productions et lengagement professionnel de 24 paysan-ne-s de différentes régions françaises, bio et non bio, auprès de la Confédération paysanne.
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Belêtre, une ferme en SCOP
Benoît DUCASSE, AuteurLa ferme bio de Belêtre, à Dolus-le-Sec, en Indre-et-Loire est lune des premières fermes françaises ayant adopté le statut de société coopérative de production (SCOP). Lors de leur installation, les cinq associés de la ferme souhaitaient réaliser une transmission déconnectée du capital et conserver la protection sociale relative au statut de salarié. Au départ, Jean-Luc Desplat élevait des vaches allaitantes et transformait ses céréales en pain, vendu en direct, dans sa ferme de 40 hectares. Puis, entre 2008 et 2014, il accueille progressivement cinq jeunes maraîchers sur ses terres, qui reprennent également lactivité boulange. En 2015, ils constituent une association et signent un bail agricole de 19 hectares avec Jean-Luc, qui poursuit son activité agricole sur la moitié des terres. Malgré des conditions financières dinstallation plutôt favorables (matériels loués, débouchés déjà existants), constituer un budget prévisionnel qui permettait de passer de deux à cinq paysans sur la ferme, sans emprunt bancaire ni aides à linstallation, constituait un véritable exercice dinventivité. A force de détermination et de démarches administratives, le statut de SCOP est obtenu en novembre 2016. Il permet aux cinq associés dêtre tous co-décisionnaires et co-responsables des activités et choix réalisés sur la ferme. Lautogestion, lexpérimentation, lagriculture paysanne et la transformation sociale sont au cur de ce projet.
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Les cultures d'OGM se raréfient en Europe
Benoît DUCASSE, AuteurCet article présente et commente une carte d'Europe des moratoires sur les cultures OGM. Fin 2015, 17 pays de l'UE sur 28 avaient adopté un moratoire sur la culture du maïs MON810, seule culture transgénique encore autorisée en Europe. Depuis avril de la même année, l'UE a mis en place une nouvelle procédure, appelée "opt-out", ou option de retrait, pour permettre aux États membres d'interdire la culture de plantes GM sur leur territoire. Le principe de cette procédure est expliqué. La position des principaux États de l'UE est commentée. Globalement, les cultures OGM sont désormais interdites ou en fort déclin en Europe, seule l'Espagne en cultive encore, dans ses champs, des surfaces significatives.
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Dossier : Se réapproprier et maîtriser les abattoirs
Yves Pierre MALBEC, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Benoît DUCASSE, Auteur ; ET AL., AuteurLa disparition des bouchers artisanaux et la fermeture des abattoirs ont été progressives, faisant peu à peu de l'abattage une activité externe à l'élevage et qui échappe aux éleveurs. Aujourd'hui, 75 % de l'abattage est réalisé dans des grosses unités appartenant à des groupes industriels et privés. Pour reconquérir cet outil de production, et aussi pour répondre à une demande de produits locaux et de qualité, des paysans, des bouchers et des transformateurs se mobilisent, avec l'appui de chercheurs et le soutien de consommateurs. Des modèles et des solutions sont proposés, de l'abattage à la ferme sans intermédiaires à des ateliers collectifs, en passant par des abattoirs mobiles. Certaines de ces pratiques sont en cours dans d'autres pays de l'UE, notamment en Autriche, Belgique, Suède et Allemagne. Mais ceux qui les pratiquent se heurtent parfois aux directives des contrôles sanitaires et à des normes, souvent plus structurelles que fonctionnelles. Ce dossier apporte divers éclairages pour appréhender les problématiques actuelles de l'abattage : - Les enseignements à tirer après la diffusion des vidéos choc de L214 : Abattoir du Vigan : "Maltraiter une bête juste avant de tuer, c'est une énorme faute professionnelle" ; - Austérité budgétaire : L'inspection ante-mortem : une mission délaissée par l'État ; - Quelles normes pour l'abattage paysan ? : Traçabilité : Vers un label éthique pour valoriser une filière viande de qualité ; - Statut coopératif : "La transparence passe par la mise en place d'une meilleure gouvernance" ; - Initiatives pour améliorer le processus d'abattage : Un abattoir mobile sillonne les campagnes de Suède ; Au service des circuits courts (abattoir coopératif dans les Vosges) ; - En Allemagne, un abattoir permet d'accompagner l'animal jusqu'au bout (témoignage d'un éleveur alsacien qui a choisi d'abattre ses animaux en Allemagne) ; - Point de vue : On a beaucoup à apprendre du corps en saignant ; - Abattre les animaux de ferme : l'exigence d'un excellent travail (Jocelyne Porcher, sociologue et directrice de recherche INRA) ; - Étudier les conditions d'un abattage socialement, économiquement et écologiquement acceptable.
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Morbihan : Sur la route de l'agriculture paysanne
Benoît DUCASSE, AuteurJulien et Laetitia Brothier élèvent des brebis laitières et à viande bio dans une petite commune du Morbihan. Leur parcours, émaillé de voyages à l'étranger, ainsi que leur rencontre, les ont amenés à définir un projet de vie commun, basé sur la volonté de pratiquer une agriculture paysanne, en accord avec leurs valeurs. Au-delà de leur histoire commune, c'est aussi celle de tout un collectif qui est relatée. En effet, pour parvenir à concrétiser leur activité d'élevage de brebis, ils ont dû compter avec les rencontres, les coups de main, les conseils et la coopération de multiples personnes. Julien et Laetitia participent à une dynamique paysanne bien vivante dans cette partie de la Bretagne. Julien est notamment le porte-parole de la Confédération paysanne du département.
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Ni dieu, ni maître, ni supermarché !
Benoît DUCASSE, AuteurL'Université populaire de Saint-Denis (93), "Dionyversité", a été créée en 2008 par deux militants engagés. Elle a réuni, en 4 ans, plus de 8 000 auditeurs venus assister à 264 cours et conférences proposés gratuitement sur une grande diversité de sujets. De cette première dynamique, a émergé l'idée, portée par un groupe de jeunes, de créer une Amap, en partenariat avec un jeune maraîcher installé à quelques kilomètres de Saint-Denis. C'est l'Université populaire, constituée en association, qui porte administrativement le projet. Ce sont aujourd'hui 250 foyers qui s'approvisionnent en légumes (un deuxième maraîcher s'est joint au projet). Le fonctionnement de l'Amap est des plus informels : chacun prend des initiatives, des responsabilités et assure les relais. La dynamique s'entretenant d'elle-même, l'Amap génère d'autres initiatives : le local accueille un atelier de réparation de vélos, une bibliothèque en libre service, des projections de documentaires... Fort de cet élan, les amapiens ont souhaité aller plus loin et ont créé la "Diony Coop", à quelques centaines de mètres du local de l'Amap. On y trouve 700 références, essentiellement en alimentation. Ici aussi, c'est l'auto-gestion qui prime. Après 7 mois de fonctionnement, le bilan est très positif et encourage à faire émerger d'autres projets similaires dans la ville.
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Yonne : Le pari du retour des vaches et des paysans
Benoît DUCASSE, AuteurEn 1979, Philippe Collin sinstalle en polyculture-élevage sur la ferme familiale dans lYonne, puis vend son troupeau de vaches en 1987. Il se convertit à lAB en 1998. Puis, en 2005, il sassocie et crée un GAEC en grandes cultures sur 310 hectares. 2013 voit de forts changements, à surface constante, avec la reprise de lélevage laitier et linstallation dun atelier de transformation, ainsi que dune boutique de vente de produits fermiers. Aujourdhui, contre toute attente, dans un territoire plutôt soumis à la désertification rurale, cette exploitation compte quatre associés et deux salariés, un troupeau de 120 têtes et est quasi autonome pour lalimentation de ce dernier. Et les projets ne manquent pas : installation d'arbres fruitiers dans les pâtures, nouvelle activité prévue autour de la vente de viande en caissette, extension des bâtiments ; et déjà, le départ à la retraite, dans quatre ans, de Philippe Collin, est en préparation.
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L'innovation ouverte au service de l'agriculture paysanne et biologique
Benoît DUCASSE, AuteurAu sein de l'ADABIO, groupement d'agriculteurs bio du nord de Rhône-Alpes, la diffusion horizontale des techniques et outils de production est depuis toujours un leitmotiv. Si bien qu'en 2009, un salarié et un adhérent ont l'idée, concrétisée en 2011, de développer ADABIO Autoconstruction pour répertorier les innovations paysannes en matériel agricole, exclusivement en bio, et les reproduire en les améliorant. Le succès est tout de suite au rendez-vous, avec 350 usagers durant les cinq premières années. La structure évolue ensuite en Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC), en 2014. Elle est rejointe par différents groupes d'acteurs lors de son AG 2015 : des particuliers, des personnes morales, comme la couveuse d'activité « Les Champs du possible », le GAB du Finistère, ou l'association Hippotèse, qui promeut la traction animale ; mais aussi par les clubs d'investisseurs Cigale, autour de l'économie sociale et solidaire. Lors de cette même AG, le choix est fait d'essaimer dans d'autres régions de France (il existe déjà une antenne en Bretagne), toujours au service de l'agriculture paysanne et biologique. Pour le moment, la SCIC compte sept salariés, mais elle a voté le doublement de son budget (le montant à 800 000 euros). On trouvera des exemples de tutoriels pour auto-construire son matériel sur : www.latelierpaysan.org