Détail de l'auteur
Auteur Michel GIRAUD |
Documents disponibles écrits par cet auteur (13)


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Le réseau national Dephy Expe Ecophyto pomme : Le bilan de six années de recherche (2012-2017)
Franziska ZAVAGLI, Auteur ; Joël FAVAREILLE, Auteur ; Michel GIRAUD, Auteur ; ET AL., AuteurPour réduire lemploi des produits phytosanitaires en vergers de pommiers, les principaux leviers mobilisés sont la résistance variétale, la prophylaxie, le biocontrôle, les outils daide à la décision, la modulation des doses, les techniques de pulvérisation, la protection physique (filet AltCarpo, bâches anti-pluie), la mécanisation (désherbage mécanique), la lutte biologique. Les systèmes économes étudiés sont conduits en protection fruitière intégrée ou en agriculture biologique (AB). Sur une moyenne de cinq campagnes, 12 systèmes (sur 19) ont atteint un pourcentage de réduction de lIFT chimique total de plus de 50 % par rapport à une modalité dite de « Base ». Les deux systèmes ayant obtenu le meilleur pourcentage de réduction sont conduits en bio et atteignent plus de 91 % de réduction, car la majorité des IFT des systèmes biologiques étudiés sont issus du biocontrôle. Par ailleurs, uniquement sept systèmes sont considérés comme des systèmes économes et performants (SPCEP2). Parmi ceux-là, seuls les trois systèmes conduits en AB présentent un produit brut égal ou supérieur aux charges engagées.
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Réduction d'emploi des produits phytosanitaires : Couvrir les pommiers avec une bâche anti-pluie
Franziska ZAVAGLI, Auteur ; Florence VERPONT, Auteur ; Michel GIRAUD, Auteur ; ET AL., AuteurDepuis 2010, le Ctifl, sur son site expérimental de Lanxade, en Dordogne, étudie l'intérêt de bâches anti-pluie en vergers de pommiers pour réduire l'utilisation de produits phytosanitaires, notamment contre la tavelure. Après six ans d'expérimentation, le Ctifl présente les résultats obtenus, globalement encourageants, dans cet article. Les effets de la mise en place de ces bâches sur d'autres critères ont aussi pu être évalués : autres bioagresseurs, état hydrique du sol, microclimat sous bâche, rendement et qualité des fruits... Si cet essai est conduit en agriculture conventionnelle, la méthode évaluée peut toutefois présenter un intérêt pour la protection des vergers biologiques. A noter que des essais ont été conduits en agriculture biologique en Allemagne et au Danemark. Ils sont brièvement présentés en encart.
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Marssonina coronaria, un champignon responsable d'une maladie discrète mais en progression
Marssonina coronaria est une maladie encore peu connue en France, mais qui semble prendre de l'importance en Europe ces dernières années. Les feuilles se couvrent de tâches, qui se nécrosent, entraînant une chute prématurée des feuilles en été : cela peut affaiblir les arbres, affecter la qualité et la quantité de fruits, ainsi que le retour à fruits l'année suivante. La maladie se conserve dans la litière foliaire l'hiver. La sensibilité variétale a été étudiée en Suisse et en Asie. Aucune variété ne montre de résistance totale. Une lutte préventive est possible par le retrait des feuilles à l'automne. D'autre part, certains fongicides naturels ont été testés et se sont montrés efficaces.
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Pomme et pêche face aux maladies et ravageurs : Dispositifs d'évaluation de la sensibilité des nouvelles variétés
Michel GIRAUD, Auteur ; Florence VERPONT, Auteur ; Sandrine CODARIN, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre de la réduction de l'utilisation des phytosanitaires, des études sont conduites sur des variétés tolérantes/ résistantes en arboriculture. Des essais ont ainsi été mis en uvre au Ctifl, Centre de Lanxade, à partir de 2011, pour étudier la tavelure et le puceron cendré sur pommier. Les premiers résultats montrent que les variétés sensibles ont été fortement attaquées par la tavelure, tandis que les variétés peu sensibles étaient indemnes. Pour le puceron cendré, la méthodologie a été validée, et les variétés classées en trois groupes de sensibilité. Des travaux sont également conduits sur la sensibilité des variétés de pêche-nectarine au Xanthomonas sp et à différents bio-agresseurs (oïdium, cloque, tordeuse orientale, thrips), et notamment pour les nouvelles variétés.
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Verger de pommier en agriculture biologique : Impact des conduites sur les bioagresseurs
Florence VERPONT, Auteur ; Franziska ZAVAGLI, Auteur ; Michel GIRAUD, Auteur ; ET AL., AuteurLes vergers biologiques sont traditionnellement conduits en axe, forme proche du port naturel du pommier. Dans l'objectif de réduire les coûts de production via l'augmentation de la mécanisation, des travaux de recherche s'intéressent à la conduite en Mur fruitier. C'est le cas notamment au centre Ctifl de Lanxade, qui s'est interrogé sur l'impact de ces deux types de conduites sur les bioagresseurs, critère moins étudié que l'incidence sur la floraison, le rendement ou encore la qualité des fruits. Les résultats montrent que les deux types de conduites, en axe et en Mur fruitier, présentent des avantages et des inconvénients, et ce, selon le bioagresseur considéré. En Mur fruitier, par exemple, la tavelure est limitée, mais les populations d'acariens rouges se développent. Les effets liés à l'année et aux variétés cultivées marquent cependant plus la présence de bioagresseurs.
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Protection des pommiers contre la tavelure : La bâche antipluie, un moyen innovant à l'étude
Franziska ZAVAGLI, Auteur ; Michel GIRAUD, Auteur ; J. FAVAREILLE, Auteur ; ET AL., AuteurLa pluie est un vecteur essentiel dans l'expression et le développement de la tavelure, une maladie majeure dans les vergers. Depuis 2010, le Ctifl étudie, sur son centre de Lanxade (Dordogne), la possibilité de protéger les vergers par une bâche antipluie dans le but de limiter les symptômes de tavelure et les interventions phytosanitaires. De bons résultats ont été obtenus, avec une nette réduction des symptômes sur les modalités bâchées. Après ces premières observations, les expérimentations doivent se poursuivre, dans le cadre d'un projet « Ecophyto Dephy Expérimentation », afin de déterminer l'influence de ces bâches antipluie sur le rendement et la qualité des fruits, ainsi que l'impact économique d'une telle pratique.
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Maladies de conservation de la pomme : Biologie et épidémiologie des gloeosporioses
Michel GIRAUD, Auteur ; Aude MORONVALLE, AuteurEn Europe de l'Ouest, les gloeosporioses sont les principales maladies de conservation de la pomme. Pourtant, les agents responsables, dont Neofabraea alba est le plus fréquent en France, sont encore mal connus. Cet article fait le point sur l'état de la science sur ce sujet et notamment sur les travaux récents du Ctifl. Il présente les principaux agents fongiques en cause, leurs sources d'inoculum et leurs cycles, et enfin les conditions d'infection par N. alba en verger. Les principaux paramètres d'infection s'avèrent être la durée d'humectation associée à une pluie, la température et le délai entre la date de récolte et l'épisode pluvieux.
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Comité de coopération scientifique et technique (COST) 873 : Maladies bactériennes des fruits à noyau et à coque
Alain GARCIN, Auteur ; Michel GIRAUD, AuteurLe Comité de Coopération Scientifique et Technique (COST) 873 a organisé un colloque en octobre 2009 dans le village de Cetara en Italie. Ce fut l'occasion pour les quatre groupes de travail du COST d'échanger sur leurs travaux. Le groupe 1 dont les travaux portent sur la caractérisation et les méthodes de diagnostic a présenté diverses méthodes de diagnostic de Xanthonomas et diverses communications sur Pseudomonas syringae. Les travaux du groupe 2 portent sur l'épidémiologie et la modélisation, et en particulier sur les maladies émergentes dans certaines régions comme Xylella fastidiosa, transmise par les cicadelles, ou la bactériose du noyer en Tasmanie. La sensibilité aux bactéries et le matériel végétal sont étudiés au sein du groupe 3, qui a consacré la session à la résistance de l'hôte en retraçant l'historique de différentes variétés et en s'intéressant à la biochimie des mécanismes de défense et à la bactérie Xanthomonas arboricola pv. juglandis. Le groupe 4 s'intéresse aux moyens de protection et en particulier au remplacement de l'utilisation intensive du cuivre par des stimulateurs de défense des plantes (SDN). De nombreux travaux de ce groupe portent également sur l'utilisation de bactéries antagonistes qui ont, soit un rôle antibactérien, soit antagoniste, soit stimulateur des défenses des plantes, ou bien combinent les trois à la fois. Concernant les posters, les plus intéressants concernent le séquençage du génome de certaines bactéries ou l'identification de certains gènes de résistance.
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La tavelure du pommier : Comment mesurer les projections d'ascopores
Michel GIRAUD, AuteurLa tavelure, due à Venturia inaequalis, est la principale maladie du pommier. Le suivi des projections d'ascopores est l'un des éléments nécessaires à l'évaluation des périodes de risques qui permet de raisonner la protection. Le Ctifl étudie ces projections depuis 15 ans et un réseau de pièges est placé en France dans le cadre du groupe de travail national tavelure. Cet article présente en premier lieu les deux catégories de pièges utilisés à savoir : - les collecteurs de spores aéroportés ; - les pièges sur lit de feuilles. Les principaux résultats des études révèlent que : - le piège à lames qui a été très utilisé manque de précision ; - les pièges Burkard et Marchi sont les outils les plus fiables et performants. Il peuvent offrir une analyse fine ou plus grossière en fonction des besoins et s'adaptent donc aussi bien à la recherche qu'à l'expérimentation ou encore à l'information au producteur. Ces outils peuvent par ailleurs trouver des applications parmi d'autres pathogènes effectuant leur phase sexué dans les feuilles au sol. Les conseils d'utilisation, les avantages et inconvénients des différents systèmes sont discutés ici.
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Le modèle RIMpro : intérêt dans la gestion de la Tavelure du Pommier
Cet article fait suite à l'intervention de M. Trapman aux Rencontres Phytosanitaires Fruits à pépins, Ctifl/SDQPV, 18-19 janvier 2006 à Lanxade. Développé par le hollandais Marc Trapman, RIMpro est aujourd'hui le modèle Tavelure le plus utilisé en Europe. Testé en France depuis plusieurs années par le groupe de travail national Tavelure, il est aujourd'hui considéré comme le modèle tavelure le plus fiable. L'article en fait une présentation.
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Un suivi journalier pour une eau de qualité
A la demande des familles professionnelles, le CTIFL travaille depuis 1998 sur la qualité de l'eau en station fruitière afin d'étudier les risques de contaminants biologiques, chimiques et les résidus de produits phytosanitaires. L'étude porte également sur des systèmes de filtration de l'eau en circuit fermé déjà commercialisés.
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Contre les maladies de conservation pomme-poire : Une levure en protection biologique : Résultats de trois ans d'essais européens
Dans le cadre du projet européen "BiopostHarvest", consacré au développement d'agents biologiques pour protéger les fruits contre les maladies de conservation, des essais ont été mis en place avec des protocoles communs en Espagne, France et Italie, pour étudier l'effet d'une levure antagoniste sur pomme et poire. A petite échelle, ils montrent une certaine efficacité de cette levure, qui n'a pu être confirmée dans les essais en station fruitière, le niveau d'infection naturelle par Penicillium étant trop faible.
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Désinfecter les sols autrement...
L'interdiction prochaine du bromure de méthyle, la nécessité de s'adapter aux mesures agri-environnementales et les demandes de l'aval de la filière Fruits et Légumes nécessitent de revoir les méthodes de désinfection des sols. Les moyens développés par la Recherche pour mieux connaître le potentiel infectieux des sols et sa nuisibilité, les expérimentations du CTIFL et des Stations régionales, les observations réalisées par le développement, permettent maintenant de réaliser des diagnostics et de proposer des solutions plus adaptées. L'ouvrage "Désinfecter les sols autrement" élaboré par le CTIFL, avec son réseau de partenaires techniques, permet de présenter des méthodes et des solutions, pour certaines cultures légumières et en arboriculture, et de fixer des repères pour élargir les applications. Elle jalonne également les domaines restant à approfondir dans les prochaines années par la recherche et l'expérimentation.