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Auteur Michel JAY |
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Rôle des oiseaux et des chauves-souris dans la régulation naturelle des tordeuses, bilan de trois années d'expérimentation : Biodiversité fonctionnelle en arboriculture
Jean-Michel RICARD, Auteur ; Marion MICHAUD, Auteur ; Michel JAY, AuteurLes oiseaux et les chauves-souris sont des prédateurs de ravageurs des vergers tels que les lépidoptères, dont le carpocapse de la pomme et la tordeuse orientale. Toutefois, leurs impacts sont difficiles à mesurer et, donc, mal référencés. Pour remédier à ce manque, le centre CTIFL de Balandran a équipé, en 2019, 2020 et 2021, l'une de ses parcelles de pommiers d'un système d'exclusion des oiseaux et des chauves-souris par le biais de l'installation de filets à maille sélective. L'exclusion de ces prédateurs a induit une augmentation significative des dégâts provoqués par les ravageurs de l'ordre de 9 %, comparativement aux arbres restés accessibles. Toutefois, il n'a pas été possible de montrer de manière formelle que le bénéfice observé dans la modalité "sans filet" soit dû à l'activité de prédation des groupes visés.
An agroecological orchard experiment: The Alto project, towards pesticide-free tree fruit production
Jean-Michel RICARD, Auteur ; Muriel MILLAN, Auteur ; Michel JAY, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet Alto a pour objectif de développer et de tester de nouveaux vergers pour tendre vers une production fruitière sans pesticides. Cest un projet Dephy Expe, réalisé dans le cadre du plan Ecophyto II. Le site expérimental du CTIFL de Balandran est impliqué dans ce projet. Un verger agroécologique, peu consommateur en intrants phytosanitaires, a notamment été conçu et implanté sur ce site expérimental. Ce verger innovant repose sur la diversification des cultures (différentes espèces et variétés) et sur la conservation de lieux dédiés à la biodiversité. Sa conception et sa gestion ont été optimisées pour favoriser les services écosystémiques, notamment la lutte biologique. Des évaluations environnementales, technico-économiques et sociales vont permettre de mieux caractériser ce verger exploratoire.
Le campagnol provençal : Prédation par les rapaces et dynamique des populations
Michel JAY, Auteur ; Jean-Michel RICARD, Auteur ; Christian RIOLS, AuteurLa part du campagnol provençal (Microtus duodecimcostatus) dans le régime alimentaire de cinq rapaces du sud de la France, ainsi quun suivi des populations de ce rongeur sur le centre CTIFL de Balandran (Gard) sont présentés. Les résultats sappuient sur lidentification de 70 432 proies retrouvées dans des pelotes de réjection, collectées entre 1978 et 2018, sur 95 communes dOccitanie et de PACA. Le faucon crécerelle et le hibou moyen duc consomment le plus de campagnols. Les populations du rongeur montrent une quasi disparition entre 2015 et 2019. Les hypothèses émises pour lexpliquer sont laridité croissante du climat, limpact du sanglier et une possible cyclicité méconnue des populations de ce campagnol provençal.
L'expérimentation d'un verger agroécologique : Le projet Alto, larboriculture en reconception
Jean-Michel RICARD, Auteur ; Muriel MILLAN, Auteur ; Michel JAY, Auteur ; ET AL., AuteurAlto est un projet de recherche Dephy Expé du plan Ecophyto II, dont le centre CTIFL de Balandran est un des trois lieux dexpérimentation. Il sagit de concevoir des vergers agroécologiques, très bas intrants phytosanitaires, voire sans pesticides, sappuyant sur une diversification culturale (différentes espèces et variétés) et un aménagement parcellaire et extraparcellaire despaces dédiés à la biodiversité. Leur conception et leur conduite sont optimisées pour la régulation des ravageurs, principal levier et objet détude du projet. Des évaluations agroécologiques, technico-économiques et sociales sont planifiées sur ces vergers.
La biodiversité du centre CTIFL de Balandran : Linventaire des vertébrés (1re partie)
Michel JAY, Auteur ; Jean-Michel RICARD, AuteurLes espèces de vertébrés (oiseaux, mammifères et reptiles) présentes sur le centre opérationnel du CTIFL de Balandran (Gard) ont été recensées. Linventaire a été réalisé selon plusieurs protocoles adaptés aux taxons étudiés. Pour les oiseaux, 91 espèces sont répertoriées, dont 36 sont nicheuses sur le domaine. Sur les 14 espèces de rapaces observés, plus de la moitié consomme des campagnols. Les mammifères comptent 35 espèces, dont 16 (45 %) sont des chauves-souris. 6 espèces de reptiles résident également sur la liste. Certaines espèces présentes sur le domaine sont menacées. Les aménagements agroécologiques effectués ces dernières années ont été favorables à la faune et doivent se poursuivre. Ces résultats soulignent limportance des milieux agricoles dans le maintien de la biodiversité.
Les chauves-souris en vergers de pommier : Synthèse des travaux d'écologie acoustique (2014-2017)
Michel JAY, Auteur ; Jean-Michel RICARD, AuteurLes résultats dun travail conduit de 2014 à 2017, et destiné à connaître la dispersion des chauves-souris dans les vergers de pommiers du sud de la France, sont présentés. Lobjectif était didentifier les espèces présentes, de rechercher la présence de ravageurs dans leurs crottes (carpocapse de la pomme, tordeuse orientale du pêcher) et d'analyser leur activité en fonction des différents éléments paysagers qui composent les vergers. La finalité est de pouvoir apporter des recommandations pour favoriser linstallation de ces chiroptères, qui ont un rôle fonctionnel établi dans le contrôle de plusieurs ravageurs. Létude sappuie sur lenregistrement des ultrasons (145 nuits, 1 300 heures denregistrement). Dix-neuf espèces sont présentes dans les huit vergers suivis, mais trois d'entre elles représentent 60 % des contacts acoustiques. Ces contacts sont, en moyenne, quatre fois plus élevés le long des haies qu'au centre des vergers et ils sont encore plus nombreux dans les zones proches des points deau ou de la forêt. Tous les vergers ont des indices dactivité plutôt pauvres par rapport aux milieux naturels.
La fréquentation d'aménagements agroécologiques révélée par piègeage photographique
Michel JAY, Auteur ; Jean-Michel RICARD, AuteurAfin dévaluer le bien-fondé de certains aménagements agroécologiques conseillés en vergers, des pièges photographiques sont déployés depuis 2014 sur le centre Ctifl de Balandran, dans le Gard. Ils surveillent nuit et jour certaines infrastructures par sessions successives de plusieurs mois : perchoirs à rapaces, mare, barrière anti-campagnols, nichoirs Sur les perchoirs, 23 espèces doiseaux ont été photographiées, dont 9 de rapaces. La mare a attiré 26 espèces doiseaux (dont 7 de rapaces) et 6 de mammifères. La surveillance dune barrière anti-campagnols a révélé la présence régulière du Renard roux (V. vulpes). Les résultats obtenus montrent lintérêt daménagements simples et peu coûteux sur une exploitation. Les pièges photographiques utilisés sont efficaces. Ils ont permis de recenser 45 espèces doiseaux sur les 63 présentes sur le centre Ctifl de Balandran.
L'abricotier dans le Sud de la France : Etude du lien climat-production
Michel JAY, Auteur ; Bruno LOQUET, AuteurL'abricotier est une espèce relativement exigeante du point de vue climatique. Elle a notamment besoin de froids hivernaux importants pour effectuer sa levée de dormance au printemps. Or, avec le changement climatique et les températures de plus en plus douces, notamment dans le Sud de la France, des anomalies de floraison peuvent apparaître, aussi bien sur le nombre de fleurs que sur leur qualité. En 2006, le Ctifl a lancé une étude sur le lien entre climat et production sur plusieurs variétés d'abricotiers. Les anomalies de floraison sont régulières mais difficiles à expliquer. Il apparaît un retard de floraison de 8-10 jours sur les quinze dernières années, expliqué en partie par un retard d'entrée en dormance, par un froid tardif, et peut-être par l'état du sol. Ainsi, de nouvelles méthodologies doivent être élaborées pour adapter le choix des variétés au changement climatique.
Le campagnol provençal dans le Sud de la France : Biologie, enquête en vergers, pistes de travail
Michel JAY, Auteur ; Jean-Michel RICARD, Auteur ; Mareva MERABET, AuteurDans le Sud de la France, les arboriculteurs doivent faire face localement à des dégâts importants causés par le campagnol provençal, notamment en vergers de jeunes pommiers. En effet, ce ravageur ronge les racines et le collet des arbres, les condamnant. Face à cette problématique croissante, le Ctifl a lancé une étude en 2016 sur le sujet. Les premiers résultats, issus dune recherche bibliographique, dune enquête chez les arboriculteurs et de divers travaux, sont présentés dans cet article.
Les oiseaux insectivores en verger
Jean-Michel RICARD, Auteur ; Michel JAY, AuteurSur 566 espèces doiseaux observables en France, 287 sont nicheuses. Dans les vergers d'Europe continentale, on peut rencontrer communément une dizaine despèces d'oiseaux nicheurs, et jusqu'à 35 espèces dans les vergers extensifs de haute tige. Le type de verger (architecture, densité, mode de culture) et son environnement conditionnent donc le cortège des espèces quil est susceptible dhéberger. Ces oiseaux ont un rôle dauxiliaires en consommant des ravageurs des cultures et représentent à cet égard une biodiversité fonctionnelle quil est utile de favoriser dans les agrosystèmes. Ce document dresse un panorama des espèces communément présentes dans les vergers, avec un accent particulier sur les mésanges qui ont fait l'objet de nombreuses études, compte-tenu de leur rôle d'auxiliaires. Il indique comment observer ces espèces et les dénombrer, et donne des conseils pour les préserver et choisir, en fonction des espèces concernées, les types daménagements et de nichoirs qui favoriseront leur présence et la façon de les installer.
Abricotier en agriculture biologique : Bilan d'un verger en 12e feuille
Michel JAY, Auteur ; Jean-François MANDRIN, Auteur ; Alain GARCIN, Auteur ; ET AL., AuteurSur le centre Ctifl de Balandran, dans le Gard, un verger d'abricotiers est conduit en agriculture biologique depuis sa mise en place en 2003. Deux variétés ont été suivies : Tom Cot® Toyaco et Bergarouge® Avirine. Si la seconde a été abandonnée en 2011, car elle n'était pas adaptée (forts besoins en froid, auto-stérilité, sensibilité à certaines maladies), la première fait l'objet, dans cet article, d'un bilan au stade 12ème feuille. Deux points sont étudiés : le porte-greffe (GF 305, Myrobolan et Manicot) et le mode d'entretien du rang (travail du sol et mulch de BRF). Les meilleurs rendements sont obtenus avec le porte-greffe GF 305. Toutefois, du fait d'une nutrition azotée mal maîtrisée, ils sont globalement inférieurs à ceux de l'agriculture conventionnelle. Le travail du sol s'est avéré être la modalité la plus efficace pour le contrôle des adventices, mais il est pénalisant pour le porte-greffe Myrobolan, dont le système racinaire est superficiel. Le mulch de BRF, quant à lui, permet d'améliorer le taux de matière organique du sol.
L'abricotier en agriculture biologique : Vers un verger écologiquement intensif et économe en intrants ?
Alain GARCIN, Auteur ; Muriel MILLAN, Auteur ; Michel JAY, AuteurLa gestion de la fertilité des vergers biologiques est délicate en raison du coût élevé des unités fertilisantes et de la lenteur de minéralisation. La nécessité de travailler le sol sur le rang contre l'enherbement a des effets délétères sur le fonctionnement du sol. Une expérimentation bio dans le Gard s'est basée sur les principes de l'agriculture écologiquement intensive pour pallier ces inconvénients. Des abricotiers de variétés Tom Cot et Toyaco ont été plantés en 2013 avec différents précédents d'engrais verts (ray-grass italien, phacélie, vesce) et différentes modalités de fertilisation. Le compost de déchets verts apporté sur le rang procure une moins bonne disponibilité de l'azote que le charbon végétal (Biochar). Les essais de paillage montrent que le foin de luzerne (6 à 7 cm d'épaisseur) apporte 100 U d'N supplémentaires, surtout dans le mois qui suit l'épandage. La paille de blé est efficace contre l'enherbement, contrairement au BRF qui laisse proliférer les astéracées. Les indices foliaires de nutrition azotée sont également meilleurs dans les modalités paillées. Cependant, le BRF crée une faim d'azote qui facilite la mise en place des couverts de légumineuses. Les effets de la mycorhization avec Glomus sp. sont significatifs pour la croissance de biomasse racinaire, mais délicats à interpréter pour l'appareil aérien. Des comptages de nématodes permettent de caractériser la santé du sol.
Biodiversité fonctionnelle en verger : Intérêt des plaques au sol pour étudier la faune terrestre : 2e partie : mammifères, arthropodes et autres
Michel JAY, Auteur ; Jean-Michel RICARD, AuteurLe centre Ctifl de Balandran, dans le Gard, a mis en place une méthodologie visant à observer et évaluer la faune terrestre présente dans ses vergers. Celle-ci consiste à placer des plaques rigides au sol sous lesquelles des reptiles, insectes et micromammifères (rongeurs, musaraignes) sont susceptibles de s'abriter. Après un premier article consacré aux reptiles (Infos Ctifl n°296), ce second article présente les résultats qui concernent les mammifères, les arthropodes et autres taxons. Quatre espèces de mammifères ont été observées : le mulot, le rat noir, le campagnol provençal et la musaraigne. Du côté des arthropodes, les plus présents sont des coléoptères (carabidés, silphidés, staphylinidés), des hyménoptères (guêpes Polistes, fourmis) et des orthoptères (grillon des bastides). Cette méthode d'observation de la faune terrestre trouve son intérêt dans le fait qu'elle permet de faire des inventaires précis de manière non létale.
Biodiversité fonctionnelle en verger : Intérêt des plaques au sol pour étudier la faune terrestre : 1ère partie : Les serpents
Michel JAY, Auteur ; Jean-Michel RICARD, Auteur ; Xavier BONNET, AuteurLe centre Ctifl de Balandran, dans le Gard, a mis en place une méthodologie visant à observer et évaluer la faune terrestre présente dans ses vergers. Celle-ci consiste à placer des plaques rigides au sol sous lesquelles les animaux, principalement des reptiles, insectes, gastéropodes et micromammifères (rongeurs, musaraignes), sont susceptibles de s'abriter. Cet article présente une première partie de résultats, consacrée aux reptiles. Les principales espèces étudiées sont la couleuvre de Montpellier, la couleuvre à échelons, la couleuvre vipérine, le lézard vert occidental et le lézard des murailles. Les couleuvres sont particulièrement importantes dans la régulation des populations de campagnol provençal, ravageur de plus en plus présent dans les vergers méditerranéens. Les reptiles privilégient les plaques les plus exposées au soleil, posées dans des friches hautes et denses. Un pic de population est observé au mois de mai. Cette technique d'observations s'est avérée simple à mettre en uvre, peu coûteuse, rapide et efficace.
Biodiversité fonctionnelle en verger de pommier : Les chauves-souris consomment-elles des ravageurs ?
Michel JAY, Auteur ; Catherine BOREAU DE ROINCE, Auteur ; Jean-Michel RICARD, Auteur ; ET AL., AuteurDes travaux menés au Ctifl entre 2009 et 2012 ont porté sur l'implication des prédateurs dans le contrôle des ravageurs du pommier. Cet article présente les observations réalisées sur le rôle des chauves-souris dans le contrôle des populations de carpocapse de la pomme et de tordeuse orientale. La recherche d'ADN de ces ravageurs dans les fèces de chauves-souris (pipistrelles de Kuhl et pipistrelles pygmées) a permis de montrer qu'elles consommaient bien ces insectes, et qu'elles sont donc de réels auxiliaires pour l'arboriculture. Leur présence est favorisée aux abords des vergers par un environnement de qualité.