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Auteur Michel JAY |
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Abricotier en agriculture biologique : Bilan d'un verger en 12e feuille
Michel JAY, Auteur ; Jean-François MANDRIN, Auteur ; Alain GARCIN, Auteur ; ET AL., AuteurSur le centre Ctifl de Balandran, dans le Gard, un verger d'abricotiers est conduit en agriculture biologique depuis sa mise en place en 2003. Deux variétés ont été suivies : Tom Cot® Toyaco et Bergarouge® Avirine. Si la seconde a été abandonnée en 2011, car elle n'était pas adaptée (forts besoins en froid, auto-stérilité, sensibilité à certaines maladies), la première fait l'objet, dans cet article, d'un bilan au stade 12ème feuille. Deux points sont étudiés : le porte-greffe (GF 305, Myrobolan et Manicot) et le mode d'entretien du rang (travail du sol et mulch de BRF). Les meilleurs rendements sont obtenus avec le porte-greffe GF 305. Toutefois, du fait d'une nutrition azotée mal maîtrisée, ils sont globalement inférieurs à ceux de l'agriculture conventionnelle. Le travail du sol s'est avéré être la modalité la plus efficace pour le contrôle des adventices, mais il est pénalisant pour le porte-greffe Myrobolan, dont le système racinaire est superficiel. Le mulch de BRF, quant à lui, permet d'améliorer le taux de matière organique du sol.
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L'abricotier en agriculture biologique : Vers un verger écologiquement intensif et économe en intrants ?
Alain GARCIN, Auteur ; Muriel MILLAN, Auteur ; Michel JAY, AuteurLa gestion de la fertilité des vergers biologiques est délicate en raison du coût élevé des unités fertilisantes et de la lenteur de minéralisation. La nécessité de travailler le sol sur le rang contre l'enherbement a des effets délétères sur le fonctionnement du sol. Une expérimentation bio dans le Gard s'est basée sur les principes de l'agriculture écologiquement intensive pour pallier ces inconvénients. Des abricotiers de variétés Tom Cot et Toyaco ont été plantés en 2013 avec différents précédents d'engrais verts (ray-grass italien, phacélie, vesce) et différentes modalités de fertilisation. Le compost de déchets verts apporté sur le rang procure une moins bonne disponibilité de l'azote que le charbon végétal (Biochar). Les essais de paillage montrent que le foin de luzerne (6 à 7 cm d'épaisseur) apporte 100 U d'N supplémentaires, surtout dans le mois qui suit l'épandage. La paille de blé est efficace contre l'enherbement, contrairement au BRF qui laisse proliférer les astéracées. Les indices foliaires de nutrition azotée sont également meilleurs dans les modalités paillées. Cependant, le BRF crée une faim d'azote qui facilite la mise en place des couverts de légumineuses. Les effets de la mycorhization avec Glomus sp. sont significatifs pour la croissance de biomasse racinaire, mais délicats à interpréter pour l'appareil aérien. Des comptages de nématodes permettent de caractériser la santé du sol.
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L'abricotier dans le Sud de la France : Etude du lien climat-production
Michel JAY, Auteur ; Bruno LOQUET, AuteurL'abricotier est une espèce relativement exigeante du point de vue climatique. Elle a notamment besoin de froids hivernaux importants pour effectuer sa levée de dormance au printemps. Or, avec le changement climatique et les températures de plus en plus douces, notamment dans le Sud de la France, des anomalies de floraison peuvent apparaître, aussi bien sur le nombre de fleurs que sur leur qualité. En 2006, le Ctifl a lancé une étude sur le lien entre climat et production sur plusieurs variétés d'abricotiers. Les anomalies de floraison sont régulières mais difficiles à expliquer. Il apparaît un retard de floraison de 8-10 jours sur les quinze dernières années, expliqué en partie par un retard d'entrée en dormance, par un froid tardif, et peut-être par l'état du sol. Ainsi, de nouvelles méthodologies doivent être élaborées pour adapter le choix des variétés au changement climatique.
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Les aménagements du verger pour une biodiversité fonctionnelle
Le renforcement d'une biodiversité fonctionnelle dans le verger peut être obtenu en aménageant les parcelles de telle sorte qu'elles répondent aux besoins du plus grand nombre d'espèces auxiliaires. A partir d'exemples pris chez des auxiliaires généralistes, arthropodes et vertébrés, quelques règles de base sont proposées, consistant à assurer la diversité des milieux, la connexion entre les structures paysagères et enfin un entretien limité et ciblé de ces structures. Les critères de choix des haies composites, bandes florales et autres aménagements sont ensuite exposés. Enfin, le recours à des nichoirs et gîtes artificiels peut aider à la reconquête du milieu par certaines espèces d'oiseaux ou de chauves-souris.
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Biodiversité autour des vergers : l'étude du régime alimentaire des chauves-souris
L'analyse du régime alimentaire de plusieurs espèces de pipistrelles (chauves-souris) a été réalisée de 2001 à 2003 près des vergers du domaine agricole du Ctifl de Balamdran (Costière du Gard). L'identification des proies est basée sur l'examen des restes d'insectes dans le guano. Les insectes de six ordres sont consommés. Les pipistrelles font preuve d'opportunisme, ciblant des proies de 10 à 25 mm d'envergure. Des auxiliaires, des ravageurs et des insectes sans lien avec les cultures figurent dans leur régime alimentaire. La faible productivité en insectes des vergers étudiés explique en partie leur faible attractivité pour les chauves-souris.
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La biodiversité du centre CTIFL de Balandran : Linventaire des vertébrés (1re partie)
Michel JAY, Auteur ; Jean-Michel RICARD, AuteurLes espèces de vertébrés (oiseaux, mammifères et reptiles) présentes sur le centre opérationnel du CTIFL de Balandran (Gard) ont été recensées. Linventaire a été réalisé selon plusieurs protocoles adaptés aux taxons étudiés. Pour les oiseaux, 91 espèces sont répertoriées, dont 36 sont nicheuses sur le domaine. Sur les 14 espèces de rapaces observés, plus de la moitié consomme des campagnols. Les mammifères comptent 35 espèces, dont 16 (45 %) sont des chauves-souris. 6 espèces de reptiles résident également sur la liste. Certaines espèces présentes sur le domaine sont menacées. Les aménagements agroécologiques effectués ces dernières années ont été favorables à la faune et doivent se poursuivre. Ces résultats soulignent limportance des milieux agricoles dans le maintien de la biodiversité.
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Biodiversité fonctionnelle en verger : Intérêt des plaques au sol pour étudier la faune terrestre : 1ère partie : Les serpents
Michel JAY, Auteur ; Jean-Michel RICARD, Auteur ; Xavier BONNET, AuteurLe centre Ctifl de Balandran, dans le Gard, a mis en place une méthodologie visant à observer et évaluer la faune terrestre présente dans ses vergers. Celle-ci consiste à placer des plaques rigides au sol sous lesquelles les animaux, principalement des reptiles, insectes, gastéropodes et micromammifères (rongeurs, musaraignes), sont susceptibles de s'abriter. Cet article présente une première partie de résultats, consacrée aux reptiles. Les principales espèces étudiées sont la couleuvre de Montpellier, la couleuvre à échelons, la couleuvre vipérine, le lézard vert occidental et le lézard des murailles. Les couleuvres sont particulièrement importantes dans la régulation des populations de campagnol provençal, ravageur de plus en plus présent dans les vergers méditerranéens. Les reptiles privilégient les plaques les plus exposées au soleil, posées dans des friches hautes et denses. Un pic de population est observé au mois de mai. Cette technique d'observations s'est avérée simple à mettre en uvre, peu coûteuse, rapide et efficace.
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Biodiversité fonctionnelle en verger : Intérêt des plaques au sol pour étudier la faune terrestre : 2e partie : mammifères, arthropodes et autres
Michel JAY, Auteur ; Jean-Michel RICARD, AuteurLe centre Ctifl de Balandran, dans le Gard, a mis en place une méthodologie visant à observer et évaluer la faune terrestre présente dans ses vergers. Celle-ci consiste à placer des plaques rigides au sol sous lesquelles des reptiles, insectes et micromammifères (rongeurs, musaraignes) sont susceptibles de s'abriter. Après un premier article consacré aux reptiles (Infos Ctifl n°296), ce second article présente les résultats qui concernent les mammifères, les arthropodes et autres taxons. Quatre espèces de mammifères ont été observées : le mulot, le rat noir, le campagnol provençal et la musaraigne. Du côté des arthropodes, les plus présents sont des coléoptères (carabidés, silphidés, staphylinidés), des hyménoptères (guêpes Polistes, fourmis) et des orthoptères (grillon des bastides). Cette méthode d'observation de la faune terrestre trouve son intérêt dans le fait qu'elle permet de faire des inventaires précis de manière non létale.
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Biodiversité fonctionnelle en verger de pommier : Les chauves-souris consomment-elles des ravageurs ?
Michel JAY, Auteur ; Catherine BOREAU DE ROINCE, Auteur ; Jean-Michel RICARD, Auteur ; ET AL., AuteurDes travaux menés au Ctifl entre 2009 et 2012 ont porté sur l'implication des prédateurs dans le contrôle des ravageurs du pommier. Cet article présente les observations réalisées sur le rôle des chauves-souris dans le contrôle des populations de carpocapse de la pomme et de tordeuse orientale. La recherche d'ADN de ces ravageurs dans les fèces de chauves-souris (pipistrelles de Kuhl et pipistrelles pygmées) a permis de montrer qu'elles consommaient bien ces insectes, et qu'elles sont donc de réels auxiliaires pour l'arboriculture. Leur présence est favorisée aux abords des vergers par un environnement de qualité.
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Biodiversité et régulation des ravageurs en arboriculture fruitière
Jean-Michel RICARD, Auteur ; Alain GARCIN, Auteur ; Michel JAY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (22 Rue Bergère, 75 009, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2012
La prise de conscience de l'importance de la biodiversité gagne chaque jour davantage les esprits. Les agriculteurs en particulier, tout en veillant à la rentabilité de leur activité, sont mis au défi de maintenir la durabilité de leur exploitation en respectant le plus possible l'environnement. Au-delà de son intérêt patrimonial, la biodiversité rend des services fondamentaux à l'homme et à l'agriculture dont on commence juste à percevoir les multiples impacts : lutte contre les ravageurs, fertilité des sols, pollinisation... Tous les acteurs de la production fruitière se doivent donc de prendre en compte la valeur de la biodiversité au quotidien. Cet ouvrage présente d'abord des notions d'agro-écologie pour se focaliser ensuite sur la régulation des ravageurs des vergers par leurs ennemis naturels. Il propose également des méthodes de suivi et de diagnostic de la biodiversité dans les exploitations, associé à un fascicule d'aide à l'identification des principaux ordres et familles d'arthropodes des vergers. Le rôle des infrastructures agro-écologiques et les principes de la lutte biologique par conservation sont abordés avec des conseils de mise en uvre et de gestion.
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Le campagnol provençal dans le Sud de la France : Biologie, enquête en vergers, pistes de travail
Michel JAY, Auteur ; Jean-Michel RICARD, Auteur ; Mareva MERABET, AuteurDans le Sud de la France, les arboriculteurs doivent faire face localement à des dégâts importants causés par le campagnol provençal, notamment en vergers de jeunes pommiers. En effet, ce ravageur ronge les racines et le collet des arbres, les condamnant. Face à cette problématique croissante, le Ctifl a lancé une étude en 2016 sur le sujet. Les premiers résultats, issus dune recherche bibliographique, dune enquête chez les arboriculteurs et de divers travaux, sont présentés dans cet article.
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Le campagnol provençal : Prédation par les rapaces et dynamique des populations
Michel JAY, Auteur ; Jean-Michel RICARD, Auteur ; Christian RIOLS, AuteurLa part du campagnol provençal (Microtus duodecimcostatus) dans le régime alimentaire de cinq rapaces du sud de la France, ainsi quun suivi des populations de ce rongeur sur le centre CTIFL de Balandran (Gard) sont présentés. Les résultats sappuient sur lidentification de 70 432 proies retrouvées dans des pelotes de réjection, collectées entre 1978 et 2018, sur 95 communes dOccitanie et de PACA. Le faucon crécerelle et le hibou moyen duc consomment le plus de campagnols. Les populations du rongeur montrent une quasi disparition entre 2015 et 2019. Les hypothèses émises pour lexpliquer sont laridité croissante du climat, limpact du sanglier et une possible cyclicité méconnue des populations de ce campagnol provençal.
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Changement climatique et floraison de l'abricotier : Incidence des températures hivernales sur la qualité de la floraison
Michel JAY, Auteur ; Jean LICHOU, AuteurUn programme de recherche a été mis en place par le CTIFL pour évaluer l'incidence des températures d'automne et d'hiver sur la quantité et la qualité de la floraison de l'abricotier. La tendance climatique actuelle remet en cause la culture de certaines variétés d'abricotiers et contraint l'arboriculture à s'adapter. Quatre variétés ont été cultivées dans trois cellules climatiques différentes simulant un hiver doux, très doux et très froid. A leur sortie sous tunnel au printemps, les arbres ayant subi un hiver très froid ont une floraison abondante et de qualité. A l'inverse, les arbres en conditions hivernales très douces présentent des taux d'anomalies florales très élevés, compris entre 76 et 91 %. Cette technique peut donc être utilisée pour tester les exigences en froid des nouvelles variétés. Plusieurs figures décrivent les programmations des cellules climatiques, le cumul des heures de froid, les stades phénologiques en sortie de chambre climatique et à l'extérieur et le taux d'anomalies observés.
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Les chauves-souris
En France métropolitaine, il existe 33 espèces de chauves-souris. Il est grand temps de faire connaissance avec ces petits mammifères encore trop souvent mal aimés et pourtant si utiles : les chauves-souris peuvent gober jusqu'à 3 000 insectes par nuit de chasse ! Pour en faire de véritables alliées, accordons-leur un peu de considération et facilitons-leur le gîte et le couvert.
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Les chauves-souris et vergers : La distribution spatio-temporelle des animaux
Le Ctifl a étudié de 2001 à 2003, en Costière du Gard, la distribution spatio-temporelle des chauves-souris autour des vergers. Ces mammifères sont des auxiliaires méconnus des cultures. Les résultats acoustiques montrent que le climat et la structure paysagère influencent beaucoup l'activité des animaux qui sont plus actifs et plus nombreux s'il fait chaud et en présence de grands arbres près de l'eau. Les haies et les vergers du domaine étudié ont été peu parcourus par les chiroptères, à cause de connexions paysagères insuffisantes et d'une faible productivité en insectes. De grandes différences dans la composition spécifique apparaissent selon les milieux, les vergers et les haies étant beaucoup moins riches que les sites témoins, plus naturels et comportant des arbres de hautes futaies.