Détail de l'auteur
Auteur Guénaëlle CORRE-HELLOU |
Documents disponibles écrits par cet auteur (5)


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Associations végétales
Eric JUSTES, Auteur ; Laurent BEDOUSSAC, Auteur ; Guénaëlle CORRE-HELLOU, Auteur ; ET AL., AuteurLe 20 novembre 2014, un colloque des Carrefours de l'innovation agronomique (CIAG), organisé par l'Inra, était consacré aux associations végétales. Les interactions entre espèces annuelles et entre espèces annuelles et pérennes ont été abordées, de même que les interactions avec les animaux d'élevage, des volailles biologiques dans le cas présenté. Le colloque était organisé en sessions : - Session 1 : Principaux facteurs qui influent sur les associations végétales plurispécifiques : similitudes et différences des processus à l'uvre ; - Session 2-A : Combiner des espèces au sein des couverts herbacés ; - Session 2-B : Associations : Combiner à une échelle spatiale large des strates différentes. Les articles correspondant aux présentations de cette journée forment le contenu de ce numéro de la revue Innovations Agronomiques.
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Dossier Associations céréales/légumineuses : Des atouts agronomiques indéniables
Guénaëlle CORRE-HELLOU, Auteur ; Damien FOISSY, Auteur ; Marie-Noëlle BODEVING, Auteur ; ET AL., AuteurLes associations de cultures, notamment céréales-légumineuses, semblent intéresser de plus en plus les agriculteurs, mais aussi les organismes de recherche et de développement, aussi bien en agriculture biologique que conventionnelle. Ainsi, les connaissances progressent sur le sujet et certaines d'entre elles sont présentées dans ce dossier : - équilibre entre productivité et services écologiques offerts par les associations végétales ; - bénéfices agronomiques sur la quantité et la qualité des produits récoltés, sur la gestion des adventices et ravageurs, pour la culture suivante Jacques Morineau, agriculteur bio en Vendée, cultive lui-même des associations et apporte son témoignage.
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De meilleures performances en association qu'en cultures pures
Le projet Casdar « Associations céréale/légumineuse », conduit de 2009 à 2011, est un projet multi-partenarial destiné à identifier les intérêts potentiels de telles associations et les leviers à mobiliser pour favoriser leur développement. De telles cultures permettent notamment un meilleur contrôle des adventices, l'obtention d'une meilleure teneur en protéines dans les céréales produites Leur productivité est généralement supérieure de 20% à celles des cultures séparées des deux espèces, et elle est surtout moins aléatoire d'une année à l'autre. En effet, en association, des phénomènes de compensation se mettent en place, aussi bien en ce qui concerne les problèmes d'origine biotique (ravageurs, adventices ) qu'abiotique (gel, stress hydrique ). La proportion de chacune des espèces à la récolte peut être orientée en jouant sur différents facteurs : la densité de semis, la disponibilité en azote Ces associations sont particulièrement intéressantes pour la production de protéagineux en agriculture biologique.
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Impact des pratiques de fertilisation sur la productivité des prairies et mélanges céréales - protéagineux et la qualité du fourrage
Si la première partie de cet article est consacrée à la fertilisation azotée minérale et organique des prairies à court terme, une seconde partie évoque l'utilisation de fourrages innovants que sont les mélanges céréales-légumineuses. Ce sont des fourrages à forte production, de qualité et économes en intrants. La productivité (biomasse et MAT) de plusieurs mélanges est illustrée ici par une série d'essais. La maîtrise de la part de chaque espèce dans le mélange s'avère être un élément important à prendre en compte dans l'optimisation des itinéraires techniques. Les résultats de cette étude montrent que la disponibilité en azote joue à ce titre un rôle important. Des travaux se poursuivent pour tester de nouvelles stratégies et étudier comment ces fourrages peuvent s'insérer à l'échelle de l'exploitation.
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Le pois dans les systèmes à faibles intrants : culture pure ou associée ?
Le pois protéagineux peut jouer un rôle important dans des systèmes à faibles intrants, comme l'agriculture biologique. Dans ce cadre, comme l'ont montré des enquêtes et suivis de parcelles, effectués depuis plusieurs années, la maîtrise des adventices est un point crucial à résoudre. En effet, en agriculture biologique, les quantités d'adventices peuvent être importantes et provoquer des baisses de rendement. Pour y remédier, il est d'abord possible de choisir des variétés de pois concurrentielles, adaptées à ce mode de culture. Mais les résultats d'essais montrent aussi que l'association de deux cultures simultanées, céréale et pois par exemple, permet de mieux maîtriser les mauvaises herbes et les maladies, améliorant ainsi sensiblement les rendements.