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Auteur Julien TAUNAY |
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L'agriculture raisonnée hors la loi ?
Un rapport de l'Inra (www.inra.fr/internet/departements/ESR/publications/iss/) montre que l'agriculture raisonnée ne répond pas au principe de "loyauté de concurrence". Légalisée depuis le 26 mars 2004, l'agriculture raisonnée s'appuie sur un cahier des charges de 98 mesures que tous les agriculteurs sont de toute façon obligés de respecter ! Le label "agriculture raisonnée" n'apporte donc aucun plus au consommateur, trompé dans son acte d'achat. On attend maintenant une réaction des pouvoirs publics, qui pourraient retirer ce label du marché.
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La bio dans l'enseignement agricole : ça avance ?
Julien TAUNAY, AuteurLa note de service rédigée suite au plan Barnier de 2008 a rendu obligatoire l'introduction de l'agriculture biologique dans toutes les formations agricoles (du CAPA au niveau ingénieur). Ce mode de production peut être abordé selon une approche comparative systémique utilisant des indicateurs technico-économiques, environnementaux et sociaux. La connaissance des techniques permettra aux apprenants une ouverture vers des pratiques répondant aux enjeux environnementaux. Pour cela, des formations proposées par le Ministère et pilotées par la Bergerie de Rambouillet sont mises en place pour les enseignants. En Pays de La Loire, l'importance accordée à ce mode de production s'est traduit, bien avant l'apparition de la note de service, par le partenariat historique du Lycée Nature de la Roche sur Yon avec le GAB 85. Le CFPPA propose notamment un BPREA à orientation biologique. Ce Lycée a engagé en 1999 une réflexion sur son exploitation agricole notamment sur la conversion pour l'atelier volailles et l'atelier porcs. Aujourd'hui, la ferme possède 130 ha avec 70 ha en conversion et le reste déjà en bio. L'IUT d'Angers ouvrira quant à lui en septembre 2010 une licence professionnelle agriculture biologique.
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Dossier : Viande Bio
Le dossier propose un tour d'horizon des questions d'actualité de la filière viande bio. Il a été réalisé par le GAB 44. Il traite les problématiques suivantes :- Enquête sur la filière viande bovine bio des Pays de la Loire ; - Gérer son élevage en fonction des contraintes physiques du territoire : L'exemple de Patrice et Cécile Monnier ; - Un atelier de découpe collectif : "De la terre à l'assiette" en Loire-Atlantique ; - E.BIO : L'association des producteurs de viande bio des Pays de la Loire ; - La jeune histoire de BVB : L'association des producteurs de viande bio de Bretagne.
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Irrigation : Changer les systèmes et prioriser lusage de leau
Julien TAUNAY, AuteurAvec le dérèglement climatique, la question de lirrigation en agriculture devient un véritable enjeu. La Coordination Agrobiologique des Pays de la Loire (CAB) contribue au débat autour de cet enjeu et défend certaines positions vis-à-vis de lusage de leau et de la création de retenues deau collectives. Elle insiste sur le fait que leau est un bien commun et quil est essentiel de travailler collectivement sur son usage, notamment dans le cadre dun projet alimentaire de territoire. Il devient également important de repenser les pratiques agricoles en fonction des ressources environnementales disponibles et non linverse : il faut adapter les systèmes de production pour quils soient moins dépendants de leau (généraliser les pratiques favorisant la capacité de rétention des sols, adapter les variétés et les pratiques culturales, promouvoir les systèmes autonomes et économes ). Si lirrigation est nécessaire, la CAB recommande de prioriser les usages en réservant cette eau aux cultures à destination de lalimentation humaine. Enfin, la CAB conseille dencadrer les créations de retenues deau collectives en les autorisant sous certaines conditions : 1 - après avoir réalisé une étude dimpact (utilité du projet, solutions alternatives ) ; 2 que ces retenues soient conditionnées à une animation territoriale ; 3 - si ces retenues ont fait lobjet de subventions publiques, de pouvoir les mobiliser (si besoin) pour assurer des missions dintérêt général.
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Maraîchage : La patate douce, une culture tropicale pour diversifier sa gamme
Julien TAUNAY, Auteur ; Amandine GATINEAU, AuteurLa demande en patate douce par les consommateurs augmente ces dernières années. Cet article fait le point sur la culture de cette plante tropicale en bio et sous nos latitudes. Deux variétés semblent particulièrement intéressantes : Beauregard et Bonita. Actuellement, il n'y a pas de certification bio, les plants produits sont non traités. Il est également possible d'autoproduire ses boutures : production en couche ou production sur nappe horticole, mais cela reste assez difficile. La mise en place de la culture au champ doit se faire sur un sol drainant et humide. La patate douce a besoin de 120 jours de période « chaude », et elle est très sensible au froid (elle meurt en dessous de 10 °C et les tubercules sont endommagés). Un sarclage est nécessaire en début de production. La patate douce est peu sensible aux maladies, hormis la pourriture. Enfin, il peut y avoir des dégâts par les taupins, rats et sangliers. La récolte se fait 120 à 150 jours après plantation. Elle est effectuée à la main avec une fourche bêche. La patate douce peut être stockée en un lieu frais (12 à 15 °C avec une humidité relative de 80 %). Cette culture est globalement assez peu gourmande en temps. Un tableau synthétique présentant les atouts et points de vigilance de cette culture est détaillé en fin d'article.
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Préserver l'eau : Des solutions mécaniques et agronomiques : Fiches techniques avec des témoignages d'agriculteurs pour aller vers des pratiques sans phytos
Elisabeth BAUDRY, Auteur ; Julien TAUNAY, Auteur | ANGERS CEDEX 02 (9 Rue André Brouard, BP 70510, 49 105, FRANCE) : CAB PAYS DE LA LOIRE | 2006A travers ce dossier, des agriculteurs témoignent sur la mise en place de techniques mécaniques et agronomiques sur leur exploitation, pour préserver l'eau. Ils apportent leur expérience de pratiques alternatives aux pesticides. Chacune des quatre fiches composant le dossier présente les techniques culturales ; les témoignages de deux agriculteurs, l'un en bio, l'autre en conventionnel ; la synthèse de la fiche technique (atouts, contraintes, coûts des méthodes de destruction mécanique...). Les techniques abordées sont : - Les associations céréales et protéagineux (récoltées en fourrage), une alternative à la sécheresse et au maïs ; - La destruction mécanique des couverts sans glyphosate : le roulage et le scalpage ; - Le désherbage mécanique des cultures d'été (maïs et tournesol) ; - Le désherbage mécanique des céréales à paille d'hiver.
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Le rapport parlementaire sur les OGM controversé
La mission d'information parlementaire sur les enjeux des essais et de l'utilisation des OGM a rendu public son rapport mi-avril. Présidée par J.Y. Le Déaut, député PS favorable aux OGM, cette mission a auditionné de nombreux acteurs de tous les milieux concernés (des chercheurs aux écolos, en passant par les juristes, entreprises et syndicats). L'objectif était d'apporter des éléments pour aider à la transposition de la directive 2001/18 sur la dissémination des OGM au parlement français cet automne. Sur les 60 mesures préconisées, les bios retiendront surtout celle proposant d'instaurer un seuil de contamination légal de 0,9% des semences conventionnelles, ouvrant la porte à la transformation de l'agriculteur bio (et au-delà de tous les agriculteurs) en multiplicateur d'OGM. La loi d'automne est donc particulièrement à surveiller.