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Auteur Adrian MÜLLER |
Documents disponibles écrits par cet auteur (10)


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Sustainability in global agriculture driven by organic farming
Frank EYHORN, Auteur ; Adrian MÜLLER, Auteur ; John P. REGANOLD, Auteur ; ET AL., AuteurDes systèmes agricoles et alimentaires durables doivent fournir une alimentation suffisante et nutritive pour tous, tout en minimisant leur impact environnemental et en permettant aux producteurs de gagner décemment leur vie. Pour que les objectifs de développement durable (ODD) fixés par les Nations Unies soient atteints d'ici 2030, il est nécessaire que les pratiques agricoles évoluent. Cependant, la manière d'y parvenir fait l'objet de débats. Deux courants dominent les discussions : lun prônant des mesures progressives pour améliorer l'efficacité de l'agriculture conventionnelle tout en réduisant les externalités négatives, et lautre, fondé sur une refonte et une transformation des systèmes agricoles, pour les baser sur des principes agroécologiques. Les systèmes basés sur cette transformation des systèmes agricoles, tels que l'agriculture biologique, ont prouvé leurs avantages en termes de durabilité. Mais, dans de nombreux cas, ils entraînent une baisse des rendements. Les systèmes conventionnels intensifs, quant à eux, peuvent être très productifs, mais ont des effets négatifs (perte de biodiversité, érosion des sols, pollution, impacts sur la santé humaine, faibles revenus agricoles ). A noter que certains tenants des sociétés agro-industrielles ont tout intérêt à poursuivre le modèle agro-industriel conventionnel. Les ODD offrent l'occasion de concilier ces deux visions. Ce document propose un cadre politique pour atteindre ces objectifs. Il montre également que l'agriculture biologique n'est pas une niche négligeable et peut jouer un rôle dans la transition.
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Can soil-less crop production be a sustainable option for soil conservation and future agriculture?
Adrian MÜLLER, Auteur ; Marie FERRÉ, Auteur ; Stefanie ENGEL, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte où l'agriculture doit faire face à des défis importants en termes de durabilité, trois approches sont généralement proposées : l'intensification, l'agroécologie (dont l'AB), et l'industrialisation liée aux nouvelles technologies. Si pour certains l'agroécologie est la seule option réellement durable, pour d'autres, l'intensification ou le recours à de nouvelles technologies sont plus pertinentes car elles limitent l'utilisation de la ressource foncière, l'exemple de la production hors-sol étant pris. Dans cet article, les rôles de ces différentes approches sont étudiés, en particulier en regard avec la controverse existante entre "naturalité" et "artificialité". La perception des consommateurs est notamment décryptée. En conclusion, les auteurs plaident pour la coexistence de différentes options.
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Strategies for feeding the world more sustainably with organic agriculture
Adrian MÜLLER, Auteur ; Christian SCHADER, Auteur ; Nadia EL-HAGE SCIALABBA, Auteur ; ET AL., AuteurDes chercheurs du FiBL, en collaboration avec la FAO, luniversité dAberdeen, lAlpen-Adria Universität Klagenfurt et lEPFZ, sintéressent à limpact de lagriculture biologique sur la durabilité du système alimentaire mondial, à lhorizon 2050. La bio est souvent perçue comme une solution prometteuse par ses influences positives sur lenvironnement : réduction des émissions de gaz à effet de serre, diminution des fuites dazote, alternatives aux pesticides. Mais, pour maintenir des niveaux de production équivalents, sa généralisation à léchelle mondiale entraînerait une augmentation des surfaces cultivées par rapport à lagriculture conventionnelle (différentiel de rendements). Cependant, à lissue de cette étude, les chercheurs concluent quen combinant la bio avec dautres stratégies comme minimiser le gaspillage, réduire la consommation de produits animaux, diminuer les quantités daliments concentrés dans les rations animales, lusage des terres agricoles resterait inférieur au scénario de référence. Aucune de ces mesures ne demande une application à 100%, cest la combinaison de leur mise en uvre partielle qui rend le système alimentaire plus durable. Pour réaliser cette étude, différents niveaux dimpact du changement climatique sur le rendement des cultures ont été pris en compte. Le modèle utilisé, SOL-model, est calibré avec les données de la FAO comprenant 192 pays, 180 cultures et 22 élevages.
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Organic farming, climate change mitigation and beyond: reducing the environmental impacts of EU agriculture
Adrian MÜLLER, Auteur ; Lin BAUTZE, Auteur ; Matthias MEIER, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2016Nourrir de façon durable une population mondiale croissante et limiter le changement climatique et ses impacts sont deux défis majeurs auxquels nous devons faire face actuellement. La complexité des liens qui les unissent est de plus en plus prise en compte. Toutefois, l'évaluation de la contribution des systèmes agricoles et alimentaires au changement climatique est encore trop souvent limitée à celle de leurs émissions de gaz à effet de serre, négligeant les effets sur les sols, la biodiversité, ou encore les ressources naturelles. Pour une compréhension complète des éléments en jeu, et de leurs impacts, négatifs ou positifs, ce sont les pratiques agricoles, le gaspillage alimentaire et les régimes alimentaires qui doivent être considérés tous ensemble. A travers ce rapport, les auteurs ont cherché à amener des éléments de réflexion complets pour une meilleure compréhension de l'ensemble de ces problématiques interconnectées, ainsi que sur les outils - législatifs, politiques - mobilisables à l'échelle européenne. Dans ce contexte, l'agriculture biologique semble avoir un potentiel intéressant.
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Impacts of feeding less food-competing feedstuffs to livestock on global food system sustainability
Christian SCHADER, Auteur ; Adrian MÜLLER, Auteur ; Nadia EL-HAGE SCIALABBA, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude du FiBL, publiée dans la revue spécialisée « Interface » de la Royal Society, prouve que renoncer à cultiver des aliments fourragers à destination des troupeaux, sur les terres labourables, aurait des influences positives sur la disponibilité en denrées alimentaires pour les humains et sur des indicateurs environnementaux importants comme les émissions de gaz à effet de serre ou les excès dazote. Lalimentation des ruminants serait basée sur le pâturage tandis que celle des monogastriques serait à base de sous-produits. La consommation de viande devrait être largement réduite (de 71%).
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L'agriculture biologique plus efficace face au changement climatique : elle fixe davantage de carbone dans le sol
Adrian MÜLLER, AuteurUne méta-analyse portant sur 74 études publiées dans le monde entier qui avaient mesuré le carbone organique dans l'humus des sols cultivés en bio et en conventionnel a révélé que les réserves en carbone des sols de l'agriculture biologique sont supérieures à celles des sols non biologiques d'en moyenne 3,5 tonnes par hectare Présentation des principaux résultats et analyses rapides : rôle des domaines agricoles en polyculture-élevage, effet du gaz carbonique dans l'atmosphère, potentiel de l'agriculture biologique comme système agricole respectueux du climat.
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Durabilité et élevage biologique-Modèle (SOL-m) : Impacts de la transition vers un élevage biologique à faible intensité d'intrants à l'échelle mondiale : Premiers résultats
Le projet « Durabilité et élevage biologique-modèle (Sol-m) », mené par la FAO, a pour objet d'étudier, à travers un modèle, les impacts potentiels, à l'horizon 2050 et à l'échelle mondiale, « d'une conversion des systèmes actuels d'élevage vers une approche de production biologique à faible intensité d'intrants ». Cinq scénarios sont étudiés : i) le maintien des principes/pratiques de l'agriculture actuelle, ii) une réduction de 50 % des aliments concentrés pour l'alimentation animale, iii) l'exclusion totale des aliments concentrés, iv) la conversion complète à l'élevage biologique avec une part importante de concentrés bio, v) la conversion totale avec une exclusion complète des concentrés. L'article présente les premiers résultats obtenus. Ces derniers montrent notamment que, si les niveaux de consommation de produits animaux restent inchangés, il sera impossible de préserver la qualité environnementale en 2050. Par ailleurs, la réduction ou l'arrêt de la consommation d'aliments concentrés dans l'élevage permettrait d'augmenter la disponibilité alimentaire et de réduire la pression sur les zones forestières. Une conversion totale vers la production biologique sans réduction des concentrés pourrait répondre aux besoins alimentaires (en calories) et apporterait d'importants plus, en termes d'environnement, mais nécessiterait plus de surfaces agricoles, et ce, d'autant plus que la demande en produits animaux n'est pas réduite. Par contre, ce besoin supplémentaire en terres agricoles n'existerait pas dans le cas de conversion totale à une production biologique excluant les concentrés. Cette étude montre aussi l'importance de valoriser les pâturages et celle de promouvoir, quel que soit le scénario, une diminution de la demande en produits animaux pour l'alimentation humaine.
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Enhanced top soil carbon stocks under organic farming
Andreas GATTINGER, Auteur ; Adrian MÜLLER, Auteur ; Matthias HAENI, Auteur ; ET AL., AuteurDans PROCEEDINGS OF THE NATIONAL ACADEMY OF SCIENCES (PNAS) (N° Vol. 109, n° 44 ) / p. 18226-18231 (6)Même s'il était pressenti que l'agriculture biologique permet une plus forte séquestration du carbone dans le sol, aucune évaluation quantitative n'avait été réalisée. C'est maintenant chose faite grâce à l'analyse des données de 74 études comparatives en agriculture biologique et conventionnelle issues du monde entier, cette méta-analyse ayant permis d'identifier les différents niveaux de stock de carbone organique dans le sol (COS). Des différences significatives et des valeurs plus élevées ont été identifiées pour les sols conduits en agriculture biologique : des concentrations de COS supérieures de 0,18 %, des stocks supérieurs de 3,5 tonnes de C/ha et un taux de séquestration supérieur de 450 kilos de C/ha/an par rapport aux parcelles conventionnelles. Les éléments en jeu n'ont pas pu être clairement identifiés mais les différences entre les intrants externes en carbone et les rotations des cultures sont apparues importantes. Les données concernent principalement la couche superficielle du sol et les zones tempérées, alors que peu de données proviennent de régions tropicales et des horizons du sous-sol. En conclusion, cette étude montre que l'agriculture biologique a un potentiel intéressant d'accumulation du carbone dans le sol.
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Reducing global warming and adapting to climate change : The potential of organic agriculture
Adrian MÜLLER, Auteur ; Joergen OLESEN, Auteur ; Joan DAVIS, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2012L'atténuation du changement climatique et l'adaptation à celui-ci sont urgents et cruciaux, particulièrement dans le secteur de l'agriculture, où la sécurité alimentaire est en jeu. Aujourd'hui responsable de 20 à 30 % des émissions de gaz à effet de serre, l'agriculture a aussi un potentiel important pour la réduction du réchauffement, notamment via la séquestration de CO2 dans les sols agricoles. Ce potentiel peut être exploité grâce à la mise en place de pratiques durables, comme celles de l'agriculture biologique : utilisation d'amendements organiques, rotations des cultures intégrant des légumineuses Certaines pratiques de l'AB, applicables en agriculture conventionnelle, sont aussi favorables à une adaptation au changement climatique : l'enrichissement des sols en matière organique favorise la rétention de l'eau et donc la résistance à la sécheresse, les systèmes de production diversifiés limitent la prise de risque des agriculteurs... L'objectif de ce rapport est de présenter un aperçu bref et complet des liens entre l'agriculture biologique et le changement climatique. Il décrit les mesures d'atténuation et le potentiel d'adaptation de l'AB et traite des possibilités principales, des défis, des aspects institutionnels et politiques, plaçant ainsi cette discussion dans un contexte plus large, qui aborde également les aspects de consommation et de politique.
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Les fermes bio utilisent moins d'antibiotiques
La production laitière biologique suisse recourt à nettement moins d'antibiotiques que les exploitations conventionnelles. C'est la conclusion à laquelle arrive un travail de diplôme de la Haute école suisse d'agriculture (HESA). Les résultats sont d'autant plus réjouissants qu'il n'y a que très peu de données sur la question. Cette étude ne tire pas de conclusions sur les causes de cette différence. Les variations entre les fermes de chaque système de production sont très importantes.