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Auteur Martine QUINETTE |
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Le Grab sur la corde raide
Structure unique en France, le Groupe de recherche en agriculture biologique (Grab), implanté à Avignon, est solide de vingt ans d'expérimentation et d'expertise en techniques de production bio. Mais, fragilisé par une grave crise financière, il doit développer la formation et la vente de services. Sur le plan technique, les connaissances progressent pourtant dans de nombreux domaines : maraîchage, arboriculture, viticulture, oléiculture et plantes aromatiques et médicinales. Utilisation de planches permanentes en maraîchage, techniques culturales simplifiées, plantes à auxiliaires, paillages biodégradables, pulvérisations d'extrait de saule, sont autant d'expérimentations menées par l'équipe de 12 ingénieurs et techniciens.
Plantes à parfum aromatiques et médicinales : Tester l'apport des engrais verts
Lors d'une journée technique organisée dans la Drôme par le comité bio du Cepparm (Comité économique des plantes à parfums, aromatiques et médicinales), des producteurs de plantes aromatiques ont pu faire le point sur l'évolution des techniques. Deux aspects ont été abordés : la fertilisation et la protection des sols, avec la visite d'une exploitation qui expérimente les engrais verts.
Produire des semences : Une filière encore fragile
Lors de la visite technique annuelle en production de semences bio, organisée par la Fnams et l'Itab, une centaine de professionnels ont pu, en juin dernier, découvrir dans les Bouches-du-Rhône, le travail des Ets Gautier qui proposent une gamme étoffée en semences de légumes bio. Les problèmes de production de semences ont été soulevés lors de la visite, aussi bien techniques qu'économiques (gamme incomplète, marché étroit...). Deux producteurs-multiplicateurs ont également présenté leurs techniques respectives, des stratégies radicalement différentes (plein champ pour l'un et sous tunnel pour l'autre).
Les atouts du riz bio dans la rotation
Comme la plupart des camarguais, la famille Vadon cultive du riz, céréale traditionnelle jusqu'à présent rentable en bio. Alors que Pierre, le père, décide de renoncer à cette culture, son fils, Germain, fait le choix contraire : il agrandit ses parcelles. Une situation contrastée qui s'explique par la nouvelle Pac et l'incertitude des débouchés.
Des innovations pour la filière
Le Miffel, salon méditerranéen interprofessionnel des fruits et légumes, tenu du 18 au 20 octobre en Avignon, accorde une place, chaque année plus large, à l'agriculture biologique. L'édition 2005 a mis l'accent sur l'accroissement de la professionnalisation de la filière et sur les perspectives de développement économique.
Quel avenir en grande distribution ?
65 % des produits bio consommés en France sont achetés en grandes surfaces, mais les fruits et légumes y seraient plutôt en mauvaise posture : 21 % en 2004 contre 34 % en 2003. Les consommateurs bio préfèrent acheter les produits frais dans les magasins spécialisés ou sur les marchés. La grande distribution reste donc un débouché à conquérir.
Terres de Solence dans le Vaucluse : Le pari d'intervenir le moins possible
Cet article retrace le témoignage de Jean Luc et Anne Marie Isnard, installés depuis 1992 et élaborant des cuvées personnalisées en appliquant la charte de vinification bio. Pour eux, l'agriculture biologique nécessite une observation constante des parcelles et un suivi au cas par cas en fonction de leur état sanitaire et de la météo. Depuis 3 ans, ce viticulteur a réduit les doses de cuivre de moitié : celles-ci ne dépassent pas les 2 kgs/ha. Sur certaines parcelles, il pratique l'enherbement, sur d'autres, il ne laisse qu'un rang sur deux, sur d'autres, il lui arrive de désherber totalement les terres qui craignent la sécheresse. Pour la vinification, il divise par deux les doses maximales autorisées du SO2, il préfère la clarification naturelle, en cuve de béton, inox et fibre de verre, il exclut aussi totalement les "colles" d'origine animale.