Détail de l'auteur
Auteur Jérôme JULLIEN |
Documents disponibles écrits par cet auteur (48)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
50 plantes qui résistent à tout !
Jérôme JULLIEN, Auteur ; Elisabeth JULLIEN, Auteur | PARIS CEDEX 05 (61 Boulevard Saint-Germain, 75 240, FRANCE) : ÉDITIONS EYROLLES | 2023Les plantes sont les premières à pâtir du changement climatique et de ses aléas : sécheresse, canicule, gel tardif, vent fort, maladies et ravageurs opportunistes... Ces aléas rendent la culture et la survie des végétaux de plus en plus difficiles. Heureusement, certains végétaux sont plus robustes que d'autres et peuvent contribuer à un jardin plus résilient et moins contraignant à entretenir. Cet ouvrage présente 50 plantes résistantes aux aléas climatiques en fournissant pour chacune : les utilisations, la diversité, la résistance, des conseils de culture et quelques bonnes idées (astuces de culture). Parmi ces plantes, figurent des légumes, des arbres fruitiers, des plantes ornementales. En fin d'ouvrage, des listes de plantes sont proposées, selon différentes catégories (arbres exotiques, légumes économes en arrosage, plantes pour bouquets ou pour faire de l'ombre, plantes résistantes aux embruns, etc.).
Étonnantes nèfles
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article présente deux types de néfliers, différents et complémentaires, qui peuvent être cultivés au verger ou au jardin : le néflier du Japon (ou bibacier), qui produit au printemps, et le néflier d'Allemagne, dont les nèfles sont consommées à l'automne, après les premières gelées. Alors que le néflier d'Allemagne est un arbre local, rustique et résistant au froid, le néflier du Japon a besoin de températures supérieures à -5 °C pour fructifier : opter pour une culture en pot pour ce dernier permettra de le faire hiverner à l'abri. À noter aussi que, à l'inverse du néflier du Japon, qui est planté en sujet isolé au verger, le néflier d'Allemagne s'intègre très bien à une haie ou un taillis, et favorise la présence de biodiversité. Cet article fournit des techniques de culture, de la plantation à la récolte.
Le fruit du soleil
Jérôme JULLIEN, AuteurLa culture de figues est bien adaptée au changement climatique : le figuier ne craint ni la sécheresse, ni la canicule. En France, ce fruitier donne de belles récoltes dans le midi et trouve également sa place dans les régions situées plus au nord, à condition de bénéficier d'un emplacement ensoleillé. Si les gelées tardives peuvent impacter les récoltes, plusieurs solutions sont possibles, l'idéal étant de choisir une variété bifère (qui fructifie deux fois par an) pour toujours obtenir des fruits. Cet article fournit des conseils de culture, de la plantation à la récolte, en passant par l'entretien des arbres (taille). Des jardiniers et des jardinières de différentes régions de France partagent leurs expériences (production, conservation, utilisation en cuisine...).
Palissage : Le fruit à portée de main ; Les fruitiers palissés en pratique
Aurélie SÉCHERET, Auteur ; Jérôme JULLIEN, AuteurTraditionnellement associé aux potagers de châteaux, le palissage des fruitiers a également été adapté à l'échelle des maisons, notamment dans le Nord-Est de la France. Dans le premier article, Eric Dumont, pépiniériste à Sainte-Savine (10), retrace l'histoire de cette pratique et propose ses conseils pour la mettre en place dans son jardin : structure d'accueil, choix des variétés selon l'exposition, entretien et soin aux arbres et aux fruits... Le deuxième article fournit des compléments sur : les différentes formes palissées et les espèces fruitières qu'elles concernent, l'emplacement, la préparation du sol, la plantation et la taille d'entretien. Des illustrations permettent de visualiser les points de taille.
Panique sur l'artichaut
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis de l'artichaut : les pucerons (noirs, verts, bruns et blancs) et le mildiou. D'autres problèmes, moins fréquents, sont aussi présentés : les chenilles défoliatrices, l'oïdium, la sclérotiniose et la graisse bactérienne. Des conseils de culture (implantation, associations de cultures, irrigation, amendements organiques...) sont fournis.
Panique sur courge et courgette
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis de la courge et de la courgette : l'oïdium et les pucerons. D'autres problèmes, moins fréquents, sont aussi abordés : le mildiou, les pourritures des fruits et les acariens. Un encart fournit des conseils (variétés, densité de culture, irrigation, traitements préventifs...) pour maîtriser l'oïdium.
Panique sur la fève
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis de la fève : le puceron noir et ses maladies à virus, les maladies des taches brunes (anthracnose, cercosporiose, mildiou...). D'autres maladies, moins fréquentes, sont aussi présentées : la rouille et l'oïdium. Des conseils de culture (rotations, associations de cultures...) sont fournis.
Panique sur le maïs doux
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du maïs doux : les pucerons et les chenilles foreuses (chenilles de pyrale et chenilles de sésamie). Un problème, moins fréquent, est aussi abordé : le charbon commun. Un encart apporte des précisions sur la constitution d'une haie temporaire de maïs doux pour protéger les légumes du potager.
Panique sur le persil
Jérôme JULLIEN, AuteurCultivé en pleine terre ou en jardinière, le persil craint les excès (chaleur, sécheresse, saturation en eau...), même si certaines variétés présentent une meilleure résistance au gel. Cet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du persil : la septoriose et les pucerons. D'autres problèmes moins fréquents sont également abordés : la fonte des semis, l'oïdium et le mildiou. Un encart fournit des astuces pour réussir le semis et la levée du persil, plat ou frisé.
Panique sur la pomme de terre
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article, consacré à la pomme de terre, présente les pratiques préventives (associations, rotation, amendements organiques, densité de plantation, arrosage...) qui limitent l'apparition des maladies et des ravageurs. Pour éviter les attaques de mildiou, des variétés tolérantes sont proposées, dans un encart, selon la saisonnalité souhaitée. Des moyens curatifs (interventions humaines, insectes auxiliaires, produits répulsifs...) sont présentés pour lutter contre les principaux ennemis de la pomme de terre : le mildiou, les doryphores et les pucerons.
Dossier : Agrumes rustiques
Jérôme JULLIEN, Auteur ; Omar MAHDI, Auteur ; Aino ADRIAENS, AuteurLa culture d'agrumes en pleine terre n'est plus réservée à l'arc méditerranéen : bon nombre d'espèces et de variétés non gélives sont aujourd'hui accessibles. Dans ce dossier, les témoignages de jardiniers et de pépiniéristes permettent de découvrir une grande diversité d'agrumes rustiques, hybrides, résistants au froid, et apportent des conseils pour les sélectionner et les cultiver.
Panique sur le basilic
Jérôme JULLIEN, AuteurLe basilic est une plante aromatique, condimentaire et médicinale sensible au froid et à l'excès d'eau. Il s'épanouit dans des sols légers et bien drainés, et riches en matière organique. Cet article fournit des conseils de culture (installation, associations de cultures, amendements organiques) et indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du basilic : la pourriture grise, les limaces et les escargots. D'autres problèmes moins fréquents sont aussi présentés : le mildiou et les taches brunes foliaires. Un encart présente le chitosane, une substance permettant d'améliorer les défenses immunitaires des plantes et de prévenir certaines maladies.
Panique sur la blette
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis de la blette : la cercosporiose (taches foliaires brunes), la pégomyie (ou mouche mineuse), les limaces et les escargots, ainsi que les chenilles. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : les pucerons, le mildiou, l'oïdium et la rouille. Un encadré apporte des précisions sur le calendrier de semis et de plantation de la blette.
Panique sur le fenouil
Jérôme JULLIEN, AuteurOriginaire du Bassin méditerranéen, le fenouil est une plante de la famille des apiacées particulièrement sensible à la sécheresse, mais aussi au froid (il gèle dès -2°C, -3°C). Pour éviter une montée en graines prématurée, le jardinier peut choisir des variétés résistantes à la montaison (Finale, Perfection, Zéfa fino...) et pailler. Sous abris, il peut blanchir les parois de la serre. Cet article fournit des conseils de culture (rotation, associations de cultures, amendements organiques) et indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du fenouil : pucerons, sclérotiniose, bactériose. D'autres problèmes moins fréquents sont aussi présentés : la mouche de la carotte et la stemphyliose. Un encart présente le machaon, une chenille inoffensive pour les légumes, bien que spectaculaire.
Panique sur le melon
Jérôme JULLIEN, AuteurLégume-fruit gorgé de soleil, le melon est surtout cultivé dans le midi, profitant d'un climat doux. Il est, cependant, assez fragile : il faudra lui porter une attention régulière face aux risques de carences nutritives (azote, phosphore, potassium, magnésium, manganèse, fer), particulièrement à l'approche de la nouaison. Cet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du melon : l'oïdium, les acariens et les pucerons. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : les aleurodes et les autres maladies fongiques. Des conseils de culture (choix de variétés, rotations, associations de cultures, amendements organiques) sont fournis, ainsi que des éléments concernant les traitements et les moyens de lutte biologique possibles. Un encart explique comment bien assurer la pollinisation des plants de melon.
Panique sur le radis
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du radis : les limaces et les escargots, les altises et les larves défoliatrices. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : la mouche du chou, le charançon gallicole, les taches foliaires, le pied noir et la hernie des crucifères. Un encadré apporte des précisions pour lutter contre les infestations d'altises.
Panique sur la roquette
Jérôme JULLIEN, AuteurLa roquette est surtout exposée à des ravageurs et à des maladies du feuillage. Pour éviter les infestations, il est conseillé de la cultiver avec d'autres salades plutôt que seule. Il faudra aussi être attentif à l'humidité du sol, afin d'éviter la montée en graines et l'épaississement des feuilles. Cet article indique également comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis de la roquette : les limaces et les escargots, les altises et les larves défoliatrices (chenilles de noctuelles, teignes et piérides, larves de tenthrède). D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents sur la roquette, sont aussi présentés : la fonte des semis, le mildiou, l'oïdium et les pucerons.
Péché estival
Jérôme JULLIEN, AuteurAu verger, le pêcher donnera, en général, des fruits après sept ans. Pour réussir la culture de pêches, il est conseillé de choisir une variété adaptée à la terre de son jardin et au climat local. Le plus simple est de cultiver des plants issus de semis spontanés pour plus de rusticité ou, face au risque de gelées printanières, de choisir une sélection de variétés précoces, semi-précoces et tardives : un tableau décrit les caractéristiques de quelques variétés. Côté entretien, bien qu'elle ne soit pas obligatoire, la taille du pêcher améliore la production de l'année en cours. Il faudra se méfier de la cloque, si la variété du pêcher n'y est pas tolérante, qui nuit au développement des fruits. Des moyens de lutte préventive sont indiqués dans un encart, moyens qui empêchent également les attaques par d'autres champignons (oïdium, moniliose...). Quelques moyens de lutte sont également fournis pour lutter contre la tordeuse orientale du pêcher.
Adapter son jardin au changement climatique : Etat des lieux et solutions
Tous les jardiniers peuvent témoigner de l'impact du changement climatique sur les plantes cultivées et sur leurs pratiques, avec des effets qui s'accentuent d'année en année, et qui vont bien au-delà des seuls problèmes de sécheresse. Le rythme des saisons est perturbé, avec des hivers moins froids qui privent de repos végétatif les arbres, arbustes et plantes vivaces, des floraisons trop précoces exposées à des gelées tardives dévastatrices, des périodes de chaleur marquées dès le printemps, des sécheresses estivales prolongées, ainsi que des automnes souvent peu arrosés. Ce dérèglement favorise le développement de nouvelles maladies, de ravageurs émergents et de plantes invasives d'origine exotique qui menacent les écosystèmes et pénalisent les efforts des jardiniers. Certaines espèces végétales ne sont plus adaptées à leur région d'origine, avec un glissement du Sud vers le Nord et des plaines vers les zones d'altitude. Cet ouvrage répertorie les facteurs et les différents effets du réchauffement climatique. Il propose ensuite des solutions opérationnelles à mettre en place, en ville comme à la campagne : favoriser la biodiversité locale (abeilles, oiseaux, vers de terre, auxiliaires...), adapter le calendrier des semis et des plantations, choisir des espèces végétales mieux adaptées aux nouvelles contraintes pour chacune des zones bioclimatiques françaises, aménager son jardin, adopter de nouvelles pratiques de culture, optimiser l'eau d'arrosage se prémunir des risques de la météo (sécheresse, gel tardif, vent violent, salinisation des sols, etc.)
Minifruitiers pour petits espaces
Jérôme JULLIEN, AuteurPour pallier le manque de place au jardin, la culture d'arbres fruitiers nains ou colonnaires (croissance verticale) constitue une solution pratique. Peu encombrants et très productifs, ces minifruitiers peuvent se cultiver en bacs, grands pots ou conteneurs sur terrasses et balcons, en pleine terre ou dans des patios ou autres petits coins de jardin. En pépinières, la culture des fruitiers nains ou colonnaires dure 4 à 6 ans pour un arbre capable de fructifier dès le 1er ou 2ème cycle de croissance. Il existe des plants en agriculture biologique, originaires de France ou de Suisse. A Tours, Bernadette Leclerq se passionne pour ces fruitiers et en cultive, depuis 5 ans, dans son petit jardin en centre-ville. Elle partage quelques conseils issus de son expérience. Quelques variétés d'arbres fruitiers (abricotier, amandier, cerisier, pommier, poirier, pêcher...) nains et colonnaires sont présentées.
Panique sur la carotte
Jérôme JULLIEN, AuteurLa carotte est plus ou moins exposée à des attaques de ravageurs et aux maladies selon la variété, la saison, la conduite et le milieu de culture. En prévention, et afin d'éviter l'apparition de foyers parasitaires dans le sol, une rotation des cultures est préconisée. La carotte pourra avantageusement être associée à d'autres plantes, comme le basilic, la ciboulette, le salsifis, etc. L'arrosage, après la levée des semis, devra maintenir le sol frais, mais sans excès. Des conseils sont fournis pour réussir la culture de la carotte, et notamment pour lutter contre ses principaux ennemis, l'alternariose, la mouche de la carotte et, dans une moindre mesure, la sclérotiniose, s'ils devaient apparaître. Des variétés moins sensibles aux attaques de la mouche de la carotte sont indiquées.
Panique sur le céleri
Jérôme JULLIEN, AuteurCéleri-rave et céleri-branche craignent tous les deux le gel tardif, mais aussi le froid en début de saison, les variations brutales de températures et la sécheresse qui risquent de faire monter la plante en graines. Une carence en bore peut causer un brunissement interne de la rave, tout comme un certain nombre de déséquilibres (forte chaleur, sol trop acide...). La septoriose (maladie fongique) est la principale maladie du céleri ; la mouche du céleri, les pucerons et les noctuelles sont ses principaux ravageurs. Quelques conseils de culture (rotations, associations) sont fournis pour limiter les attaques.
Panique sur le navet
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ravageurs du navet : les altises, les larves défoliatrices, les pucerons, les limaces et les escargots. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : la mouche du chou, le charançon gallicole, les taches foliaires, l'oïdium et la hernie des crucifères. Un encadré présente des moyens de lutte biologique pour maîtriser les larves défoliatrices.
Panique sur le panais
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du panais : les pucerons, la mouche du céleri et loïdium. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : la mouche de la carotte, la tisseuse du panais et la sclérotiniose. Un encadré apporte des précisions pour reconnaître et lutter contre la tisseuse du panais.
Panique sur le pois
Jérôme JULLIEN, AuteurTempératures élevées, sécheresse et excès d'eau peuvent faire jaunir le pois, mais les maladies et les ravageurs peuvent impacter la récolte sévèrement, en atteignant les fonctions vitales de la plante (fonte des semis, pied noir, fusariose, sclérotiniose, nématodes) ou les gousses et les grains (graisse bactérienne, bruche, tordeuse). Les risques sur les plantules (sitone, limace, pigeon), sur les feuilles (anthracnose, mildiou, oïdium, virus) et sur les fleurs (cécidomyie, pourriture grise à Botrytis cinerea) sont aussi à surveiller. Certaines précautions permettront d'agir en prévention (rotation culturale, association à des plantes compagnes) et, si le problème est installé, selon son origine, des traitements naturels pourront être appliqués : purin de fougère, lavande, rhubarbe ou tanaisie, décoction ou purin de prêle, soufre, bicarbonate de soude...
Panique sur le poivron et le piment
Jérôme JULLIEN, AuteurLes piments et les poivrons, deux légumes-fruits originaires de pays chauds, de la même espèce, sont exposés à des maladies et à des ravageurs communs. La première recommandation, pour bien les cultiver, consiste à satisfaire leurs exigences climatiques (température, lumière, hygrométrie). Cultivés sous abri, ils sont souvent la cible des pucerons, c'est pourquoi il est préférable d'anticiper en installant des filets de protection. En extérieur comme sous abri, une bonne observation et une surveillance régulière permettront de détecter les foyers et d'intervenir rapidement pour juguler les attaques dont ils souffrent fréquemment : punaises, chenilles, oïdium, virus... Des conseils sont fournis pour lutter contre ces ennemis. En prévention, une rotation des cultures pendant 4 ou 5 ans est préconisée. Associer le piment et le poivron au basilic peut aussi constituer une bonne parade contre certains ravageurs.
Le renouveau de l'amandier
Jérôme JULLIEN, AuteurOriginaire dAsie centrale, lamandier est cultivé en France depuis le Moyen Âge, notamment dans la Vienne où des amandiers de plus de cent ans ont été recensés et où un grand nombre de variétés sont encore cultivées. Fruit sec de plus en plus consommé en France, lamande connaît un retour en force, ces dernières années, avec la plantation de milliers dhectares de nouveaux vergers. Dans le contexte actuel de réchauffement climatique, la plantation de lamandier, fruitier du soleil, semble davantage intéressante. Cet article apporte des conseils pour en réussir la culture ; il comprend des informations sur l'implantation, le choix des variétés, sur les moyens de faire face au risque de gel en période de floraison, ainsi que des techniques culturales.
Panique sur l'ail
Jérôme JULLIEN, AuteurLa rouille et la pourriture blanche du bulbe sont les principaux ennemis de l'ail. Les terrains lourds et humides favorisent ces maladies, tandis qu'une terre, de neutre à basique, sans excès d'humidité l'hiver et se réchauffant vite au printemps permettra de les éviter. En prévention, il est conseillé de mettre en place une rotation des cultures de 4 à 5 ans sans alliacées. Il pourra être nécessaire, dans les sols pauvres, ou après une période de gel intense, d'incorporer une fumure phospho-potassique. L'utilisation de plants d'ail certifiés assure une meilleure vigueur végétative en cas d'attaque de ces maladies. En cas d'atteinte, il faudra se débarrasser des plants malades. Les autres ennemis de l'ail sont le thrips, le mildiou, l'alternariose et le charbon foliaire.
Panique sur l'épinard
Jérôme JULLIEN, AuteurSi l'épinard n'est pas particulièrement sensible aux attaques de ravageurs et aux maladies, quelques conseils de culture permettront de prévenir l'apparition de ses principaux ennemis, essentiellement les maladies fongiques (taches brunes foliaires) et la pégomyie, mouche mineuse de la betterave et de la poirée. D'autres problèmes, comme la cladosporiose, peuvent survenir et il est important d'en identifier les premiers signes (illustrés par des photos). En prévention, une pulvérisation de purin de prêle, dès le stade plantule, peut être bénéfique.
Panique sur le fraisier
Jérôme JULLIEN, AuteurParmi les facteurs favorisant l'apparition des maladies du fraisier, comme la pourriture grise et les taches foliaires cryptogamiques, figurent un excès d'humidité, des plants trop serrés, des blessures, un excès de fumure azotée, un manque d'aération... Il ne faut pas négliger non plus la sensibilité des fraisiers aux carences nutritives en calcium, fer, magnésium, qui décolorent les feuilles et appauvrissent les récoltes. Parmi les insectes nuisibles, les larves de la drosophile asiatique s'attaquent aux fruits, tandis que celles des noctuelles, otiorhynques, hépiales et taupins s'attaquent aux racines. Quant aux pucerons, ils sont vecteurs de virus et doivent être surveillés de près. 2 focus, lun sur les pucerons, l'autre sur Drosophila suzukii, permettent de comprendre leurs modes d'action et fournissent des conseils pour s'en débarrasser.
Panique sur le haricot
Jérôme JULLIEN, AuteurLa culture des haricots est très bénéfique pour un potager. Non seulement elle offre de belles récoltes, mais elle fertilise le sol. Encore faut-il débarrasser les haricots de leurs ennemis, pucerons, virus (mosaïque commune), pourriture grise ou blanche (sclérotiniose), limaces, escargots, acariens, etc. Des conseils sont fournis pour agir en prévention (rotations, plantes compagnes du haricot, méthodes de semis) et pour éliminer les ravageurs une fois présents sur la culture.
Panique sur la tomate
Jérôme JULLIEN, AuteurLes ennemis de la tomate sont nombreux : acariens, aleurodes, pourriture grise, mildiou, alternariose, nécrose apicale ou cul noir, oïdium, pucerons... En fonction du milieu de culture, sous abri ou en plein air, tous ne sont pas amenés à se développer. L'une des plus importantes mesures de prévention consiste à mélanger des variétés à fruits gros ou moyens, de précocité différente, rustiques et tolérantes, à des hybrides F1 résistants. Il est possible d'ajouter des variétés cocktail ou cerises. Des conseils de culture sont fournis pour éviter au maximum l'apparition des maladies et des ravageurs de la tomate au jardin. Les principaux ennemis, mildiou, alternariose et cul noir, sont décrits et font l'objet de préconisations spécifiques pour s'en débarrasser en cas d'apparition.
Curieux kaki
Jérôme JULLIEN, AuteurLe kaki ("nourriture céleste" en japonais), parfois appelé plaqueminier du Japon, plaquemine de Chine, figue caque ou encore abricot du Japon, compte des centaines de variétés. Il est traditionnellement cultivé en Asie, mais aussi, notamment, en Algérie, en Tunisie, en Israël et au Brésil. Pour être bon, le fruit se consomme lorsqu'il est blet, souvent cueilli pour cette raison après les premières gelées, en novembre-décembre. Il est alors juteux et parfumé. Certaines variétés de kaki pomme ("Fuyu", "Jiro"), à la chair non astringente, peuvent se consommer fermes. Sébastien Grange, pépiniériste fruitier bio dans le Gard, recommande les variétés à gros fruits, plus résistantes au froid, et dont l'astringence des fruits disparaît à maturité physiologique (par exemple "Muscat" ou "Hachiya"). Pour réussir la culture du plaqueminier du Japon, quelques conseils sont à prendre en considération.
Les fruitiers face au changement climatique
Jérôme JULLIEN, AuteurFace au changement climatique, les vergers doivent s'adapter, aux hivers doux, à la canicule, à des pressions de ravageurs venus d'autres latitudes... La moniliose, par exemple, serait favorisée par des hivers doux et humides sur des floraisons précoces, ainsi que les chancres du bois et les pourridiés des racines. Et que dire de la réduction des périodes de gel en hiver, qui joue sur la future floraison au printemps ? Les chenilles, punaises, scolytes ou encore la drosophile asiatique et la bactérie Xyllela fastidiosa s'acclimatent petit à petit sous nos latitudes et connaissent une recrudescence. Comment soutenir l'adaptation des vergers à ces nombreux changements ? La piste privilégiée pour le moment réside dans la résilience des fruitiers qu'il convient de favoriser grâce à diverses actions : diversifier les variétés, choisir celles qui correspondent au biotope et à la région dans laquelle se trouve le verger, sélectionner les porte-greffes adaptés au terroir local, laisser pousser la flore sauvage, etc.
Le grand livre du potager sans pesticides : Permaculture, diagnostic des maladies et ravageurs, biocontrôle
Elisabeth JULLIEN, Auteur ; Jérôme JULLIEN, Auteur | PARIS CEDEX 05 (61 Boulevard Saint-Germain, 75 240, FRANCE) : ÉDITIONS EYROLLES | 2019Cet ouvrage s'adresse aux jardiniers ou aux apprentis en maraîchage et à tous ceux qui s'intéressent à la diversité des plantes potagères. Il s'inscrit dans une démarche agroécologique. Que ce soit pour un grand jardin ou pour un balcon, l'ouvrage fournit toutes les informations utiles et actualisées pour préparer le sol, semer, planter, associer, entretenir, soigner les cultures et conserver les récoltes. En accord avec la nouvelle législation effective depuis le 1er janvier 2019, cet ouvrage propose un accompagnement dans l'application des alternatives 100 % bio aux pesticides de synthèse. Outil de diagnostic et d'aide à la décision illustré de plus de 1 500 photos, il présente des fiches détaillées sur 50 plantes légumières, condimentaires et aromatiques : choix des variétés, bonnes pratiques de culture, diagnostic et traitement bio des maladies et ravageurs. Un chapitre, dédié à la flore spontanée, présente les herbes adventices (chardons, liserons, renouées, mourons...), ainsi que les méthodes de désherbage alternatives aux herbicides chimiques de synthèse.
Osez les fruitiers méditerranéens
Jérôme JULLIEN, AuteurPour apporter une touche méditerranéenne ou exotique au jardin, rien de tel qu'un pistachier, un goyavier, un néflier du Japon, un figuier... Ces arbres fruitiers peuvent s'acclimater dans nos régions, à condition de bien s'y prendre pour les installer. La plupart apprécieront d'être plantés soit en octobre, soit au printemps (avril), pour un enracinement en douceur. Les fruitiers de climat doux résistent à la chaleur, souvent à la sécheresse, mais sont sensibles à l'humidité persistante et au gel. Ils prospèrent dans la zone de l'olivier ou dans celle de l'oranger. En dehors de ces régions très favorables, il peut exister des microclimats locaux où les plantes sont protégées des vents froids et des fortes gelées. Dans cet article, des variétés sont présentées et des recommandations sont fournies pour cultiver ces fruitiers.
Panique sur l'aubergine
Jérôme JULLIEN, AuteurLes principaux ennemis de l'aubergine sont les pucerons et la pourriture grise. Pour chacun des cas, des solutions existent. Contre les pucerons, les techniques qui peuvent être utilisées sont : le désherbage, l'utilisation modérée de fumure, l'installation de filets à mailles fines (sous-abri), les auxiliaires naturels, la pulvérisation de purins de plante, etc. Pour lutter contre Botrytis cinerea, agent de la pourriture grise, une bonne aération sous abri en journée et la suppression des feuilles, des pieds et des résidus de culture contaminés s'imposeront. Des problèmes moins fréquents sont, entre autres, l'oïdium, la sclérotiniose, le tétranyque tisserand, etc. Pour assurer une bonne santé de ses aubergines, une vigilance toute particulière devra être portée lors de l'achat des plants. Il conviendra plus précisément de vérifier que les tiges sont indemnes de chancre à Botrytis cinerea. En période chaude et sèche, l'observation des jeunes pousses et du dessous des feuilles permettra de détecter au plus tôt la présence d'éventuels foyers d'insectes ou d'acariens ravageurs.
Panique sur la betterave
Jérôme JULLIEN, AuteurLes principaux ennemis de la betterave sont la cercosporiose et la ramulariose, la mouche mineuse, les limaces et les escargots. L'oïdium et les noctuelles sont également possibles, quoique moins fréquents. Tous ces ennemis s'attaquent aux feuilles et finissent par affaiblir la plante. Des solutions sont proposées : piégeage (escargots et limaces, mouches mineuses), traitement à base de soufre (maladies fongiques), Bacillus thuringiensis (noctuelles), pulvérisations de purins de plantes... D'autres problèmes, plus graves mais heureusement moins fréquents, endommagent le pied de la betterave, voire ses racines (pourritures, larves du sol), obligeant parfois à l'élimination des plantes atteintes.
Panique sur la chicorée
Jérôme JULLIEN, AuteurAu jardin, les chicorées ont pour principaux ennemis les escargots, les limaces, les larves du sol, les pucerons. Différents dispositifs de piégeage peuvent être efficaces. Les chicorées peuvent aussi souffrir de maladies comme les pourritures bactériennes et le mildiou. En prévention, l'idéal est de prévoir une rotation culturale de 3 ans minimum, sans chicorées ni laitues. La culture sur butte peut aussi permettre d'éviter les problèmes. Associer les chicorées à l'ache des montagnes, à l'aubergine, à la betterave rouge, entre autres, peut aussi aider. D'autres conseils sont fournis, ainsi qu'une méthode pour fabriquer et utiliser, en prévention, une solution de bicarbonate de soude contre le mildiou.
Panique sur la laitue
Jérôme JULLIEN, AuteurLa laitue craint les attaques de plusieurs ennemis, les plus fréquents étant les limaces et les escargots, les larves du sol, les pucerons et la pourriture grise, et les moins fréquents étant les chenilles défoliatrices et le mildiou. Pour contrer chacun de ces ravageurs, des conseils sont donnés. Une surveillance est de mise pour détecter l'apparition des premiers symptômes. Les mesures préventives restent très importantes dans la gestion de la lutte contre les ennemis de la laitue. Une rotation de 3 ans sans laitues ni chicorées est préconisée. Le petit pois, le brocoli et la pomme de terre sont conseillés comme précédents culturaux. L'artichaut, le fenouil, le chou, le maïs et le radis sont de bonnes plantes compagnes pour la laitue.
Panique sur le chou
Jérôme JULLIEN, AuteurAltises, mildiou, noctuelle potagère, piérides... Le chou est sensible à toute une série de ravageurs et de maladies, et il est vulnérable aux parasites dès le début de la culture. Il est conseillé d'effectuer une rotation culturale pendant 3 à 4 ans sans brassicacées pour limiter les risques. Les principaux ennemis du chou sont passés en revue et, pour chacun, des conseils spécifiques permettront de mettre en uvre des solutions (piégeage des insectes, des limaces, voiles anti-insectes, purins de plantes, auxiliaires, destruction des chenilles...). D'autres problèmes, moins fréquents mais tout aussi destructeurs, sont évoqués (hernie des crucifères, tenthrède, punaise dorée...).
Panique sur le poireau
Jérôme JULLIEN, AuteurLes ennemis du poireau sont fréquents : mouche mineuse, teigne, thrips, rouille, graisse bactérienne, etc. A chaque problème sa solution, de la pulvérisation du Bacillus thuringiensis (Bt) au voile anti-insectes, de la pulvérisation de décoction de prêle à l'application de produits à base de cuivre... Pour s'assurer de belles récoltes, une protection s'impose dès le repiquage des jeunes plants. Il est conseillé également d'effectuer une rotation des cultures pendant 4 ans au moins sans alliacées (ail, oignon, poireau...) afin d'éviter l'installation de parasites au sol, tels que les nématodes des bulbes ou la sclérotiniose. D'autres conseils utiles permettront de réduire les infestations par des insectes ravageurs du poireau.
Récoltez au bon moment
Jérôme JULLIEN, AuteurRécolter au bon moment, mais aussi savoir trier la récolte et la conserver dans de bonnes conditions, autant d'étapes nécessaires et à réaliser correctement pour profiter pleinement des fruits de son jardin ou de son verger. Les fruits ne se récoltent pas tous au même stade de maturité et il faut distinguer maturité de récolte et maturité de consommation. Ainsi, les fruits hivernaux (nèfle, kaki) se récoltent après les premières gelées. Pommes, poires et abricots, par exemple, ont un goût désagréable lorsqu'ils n'ont pas encore atteint leur maturité physiologique. De la sorte, on évite qu'ils soient convoités par les rongeurs, oiseaux... Pour qu'ils soient mangeables, il faudra attendre que l'amidon se transforme en sucre, que les tanins disparaissent et que l'acidité diminue. Le tri des fruits leur garantira une conservation optimale. Une série d'indices (l'article présente quelques photos de fruits atteints) permet de reconnaître les altérations des fruits non conservables.
Soigner bio tous les fruitiers : Reconnaître et maîtriser les maladies et ravageurs
Elisabeth JULLIEN, Auteur ; Jérôme JULLIEN, Auteur | PARIS (33 Rue du Faubourg Montmartre, 75 009, FRANCE) : ÉDITIONS ULMER | 2018Ce guide permet didentifier, de soigner et de prévenir les maladies et ravageurs des fruitiers. Il présente tous les traitements de biocontrôle autorisés au jardin et des conseils de culture pour prévenir les maladies et les ravageurs. Si certains parasites sont spécifiques dun fruit, dautres ennemis sont communs à plusieurs familles de végétaux et fréquemment observés au verger. Un chapitre leur est consacré. Un autre chapitre détaille les maladies et ravageurs spécifiques et les moyens de lutte appropriés, fruit par fruit (abricotier, agrumes, petits fruits, cerisier, châtaignier, cognassier, figuier, néflier, noisetier, pêcher, poirier, amandier ).
Soigner bio tous les légumes : Reconnaître et maîtriser les maladies et ravageurs
Elisabeth JULLIEN, Auteur ; Jérôme JULLIEN, Auteur | PARIS (33 Rue du Faubourg Montmartre, 75 009, FRANCE) : ÉDITIONS ULMER | 2018Ce guide permet didentifier, de soigner et de prévenir les maladies et ravageurs des légumes. Il présente tous les traitements de biocontrôle autorisés au jardin et des conseils de culture pour reconnaître et prévenir les maladies et les ravageurs. Si certains parasites sont spécifiques dun légume, comme la hernie du chou, par exemple, dautres ennemis sont communs à plusieurs familles de végétaux et fréquemment observés au potager : limaces, larves du sol, chenilles défoliatrices, pucerons, oïdium . Un chapitre leur est consacré. Un autre chapitre détaille les maladies et ravageurs spécifiques de certains légumes et indique des mesures de prévention des risques phytosanitaires, légume par légume (artichaut, asperge, aubergine, betterave, carotte, chou, haricot, melon, poireau, pomme de terre ).
Des fruitiers à la bonne distance
Jérôme JULLIEN, AuteurUne trop forte densité d'arbres au verger peut générer toutes sortes de problèmes, gênant la floraison, créant les conditions d'apparition de maladies cryptogamiques (confinement de la végétation) ou des pathogènes du sol (enchevêtrement racinaire). C'est pourquoi il est essentiel de ménager de l'espace entre les fruitiers dès la conception et la plantation. Cet article indique les éléments indispensables à avoir en tête pour planter "équilibré", en fonction des variétés et de la structure du verger, afin de permettre l'épanouissement des arbres, l'ensoleillement optimal de leurs fruits et le contrôle des maladies.
Produits bio : Du nouveau au verger
Jérôme JULLIEN, AuteurQuels sont les produits bio disponibles sur le marché, nouveaux ou encore mal connus, destinés à maîtriser les problèmes phytosanitaires des fruitiers ? La législation actuelle encourage le développement de méthodes de biocontrôle chez les particuliers. Ce terme regroupe 4 familles d'agents biologiques : macro-organismes, micro-organismes, médiateurs chimiques et substances d'origine végétale, minérale ou animale. Parmi les nouveautés de la gamme des micro-organismes, figure le Bacillus subtilis (Sérénade des jardins), contre plusieurs maladies des fruits à pépins, à coque et à noyau. Dans celle des substances d'origine minérale, se trouve le kaolin pour empêcher la ponte de la mouche de l'olive et des mouches de la cerise sur les jeunes fruits. Une liste officielle a été publiée le 3 novembre 2016, révisable jusqu'à deux fois par an. Les produits de bio-contrôle proposés aux jardiniers amateurs sont des moyens de régulation des maladies, ravageurs et herbes indésirables, à combiner avec d'autres bonnes pratiques (mélanges variétaux, distances de plantation, lâchers d'auxiliaires...). Dans les années à venir, plusieurs produits de biocontrôle jusqu'ici réservés aux arboriculteurs professionnels seront probablement autorisés pour la protection des vergers d'amateurs.
Réussir ses agrumes
Jérôme JULLIEN, AuteurMême s'ils restent difficiles à cultiver et à faire fructifier au jardin, il est possible de réussir les agrumes, à condition de respecter quelques bonnes pratiques. Hormis dans les endroits privilégiés comme la Provence, le Languedoc-Roussillon ou certaines zones de la façade atlantique où la culture des agrumes peut se faire en pleine terre, les agrumes sont élevés sous serre avant d'être sortis aux beaux jours car il est important, en fonction de la rusticité des espèces, de les protéger du gel. Des conseils sont donnés pour les cultiver : gestion de la température et de l'arrosage, aération, luminosité, fertilisation... Un tableau présente, pour 8 espèces d'agrumes, leur tolérance au froid. Horticulteurs à Tiercé (49), Frédéric et Sandrine Sérusier cultivent 40 000 agrumes bio pour une gamme de 400 variétés. Ils recommandent aux jardiniers 4 espèces et variétés originales : le cédratier Main de Bouddha (Citrus medica "Digita"), le citronnier de Padoue (C. latifolia), le lime rouge (C. limona "Osbeck") et l'oranger Bizaria (C. aurantium "Striata").