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Auteur Jérôme JULLIEN |
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Curieux kaki
Jérôme JULLIEN, AuteurLe kaki ("nourriture céleste" en japonais), parfois appelé plaqueminier du Japon, plaquemine de Chine, figue caque ou encore abricot du Japon, compte des centaines de variétés. Il est traditionnellement cultivé en Asie, mais aussi, notamment, en Algérie, en Tunisie, en Israël et au Brésil. Pour être bon, le fruit se consomme lorsqu'il est blet, souvent cueilli pour cette raison après les premières gelées, en novembre-décembre. Il est alors juteux et parfumé. Certaines variétés de kaki pomme ("Fuyu", "Jiro"), à la chair non astringente, peuvent se consommer fermes. Sébastien Grange, pépiniériste fruitier bio dans le Gard, recommande les variétés à gros fruits, plus résistantes au froid, et dont l'astringence des fruits disparaît à maturité physiologique (par exemple "Muscat" ou "Hachiya"). Pour réussir la culture du plaqueminier du Japon, quelques conseils sont à prendre en considération.
Les fruitiers face au changement climatique
Jérôme JULLIEN, AuteurFace au changement climatique, les vergers doivent s'adapter, aux hivers doux, à la canicule, à des pressions de ravageurs venus d'autres latitudes... La moniliose, par exemple, serait favorisée par des hivers doux et humides sur des floraisons précoces, ainsi que les chancres du bois et les pourridiés des racines. Et que dire de la réduction des périodes de gel en hiver, qui joue sur la future floraison au printemps ? Les chenilles, punaises, scolytes ou encore la drosophile asiatique et la bactérie Xyllela fastidiosa s'acclimatent petit à petit sous nos latitudes et connaissent une recrudescence. Comment soutenir l'adaptation des vergers à ces nombreux changements ? La piste privilégiée pour le moment réside dans la résilience des fruitiers qu'il convient de favoriser grâce à diverses actions : diversifier les variétés, choisir celles qui correspondent au biotope et à la région dans laquelle se trouve le verger, sélectionner les porte-greffes adaptés au terroir local, laisser pousser la flore sauvage, etc.
Le grand livre du potager sans pesticides : Permaculture, diagnostic des maladies et ravageurs, biocontrôle
Elisabeth JULLIEN, Auteur ; Jérôme JULLIEN, Auteur | PARIS CEDEX 05 (61 Boulevard Saint-Germain, 75 240, FRANCE) : ÉDITIONS EYROLLES | 2019Cet ouvrage s'adresse aux jardiniers ou aux apprentis en maraîchage et à tous ceux qui s'intéressent à la diversité des plantes potagères. Il s'inscrit dans une démarche agroécologique. Que ce soit pour un grand jardin ou pour un balcon, l'ouvrage fournit toutes les informations utiles et actualisées pour préparer le sol, semer, planter, associer, entretenir, soigner les cultures et conserver les récoltes. En accord avec la nouvelle législation effective depuis le 1er janvier 2019, cet ouvrage propose un accompagnement dans l'application des alternatives 100 % bio aux pesticides de synthèse. Outil de diagnostic et d'aide à la décision illustré de plus de 1 500 photos, il présente des fiches détaillées sur 50 plantes légumières, condimentaires et aromatiques : choix des variétés, bonnes pratiques de culture, diagnostic et traitement bio des maladies et ravageurs. Un chapitre, dédié à la flore spontanée, présente les herbes adventices (chardons, liserons, renouées, mourons...), ainsi que les méthodes de désherbage alternatives aux herbicides chimiques de synthèse.
Osez les fruitiers méditerranéens
Jérôme JULLIEN, AuteurPour apporter une touche méditerranéenne ou exotique au jardin, rien de tel qu'un pistachier, un goyavier, un néflier du Japon, un figuier... Ces arbres fruitiers peuvent s'acclimater dans nos régions, à condition de bien s'y prendre pour les installer. La plupart apprécieront d'être plantés soit en octobre, soit au printemps (avril), pour un enracinement en douceur. Les fruitiers de climat doux résistent à la chaleur, souvent à la sécheresse, mais sont sensibles à l'humidité persistante et au gel. Ils prospèrent dans la zone de l'olivier ou dans celle de l'oranger. En dehors de ces régions très favorables, il peut exister des microclimats locaux où les plantes sont protégées des vents froids et des fortes gelées. Dans cet article, des variétés sont présentées et des recommandations sont fournies pour cultiver ces fruitiers.
Panique sur l'aubergine
Jérôme JULLIEN, AuteurLes principaux ennemis de l'aubergine sont les pucerons et la pourriture grise. Pour chacun des cas, des solutions existent. Contre les pucerons, les techniques qui peuvent être utilisées sont : le désherbage, l'utilisation modérée de fumure, l'installation de filets à mailles fines (sous-abri), les auxiliaires naturels, la pulvérisation de purins de plante, etc. Pour lutter contre Botrytis cinerea, agent de la pourriture grise, une bonne aération sous abri en journée et la suppression des feuilles, des pieds et des résidus de culture contaminés s'imposeront. Des problèmes moins fréquents sont, entre autres, l'oïdium, la sclérotiniose, le tétranyque tisserand, etc. Pour assurer une bonne santé de ses aubergines, une vigilance toute particulière devra être portée lors de l'achat des plants. Il conviendra plus précisément de vérifier que les tiges sont indemnes de chancre à Botrytis cinerea. En période chaude et sèche, l'observation des jeunes pousses et du dessous des feuilles permettra de détecter au plus tôt la présence d'éventuels foyers d'insectes ou d'acariens ravageurs.
Panique sur la betterave
Jérôme JULLIEN, AuteurLes principaux ennemis de la betterave sont la cercosporiose et la ramulariose, la mouche mineuse, les limaces et les escargots. L'oïdium et les noctuelles sont également possibles, quoique moins fréquents. Tous ces ennemis s'attaquent aux feuilles et finissent par affaiblir la plante. Des solutions sont proposées : piégeage (escargots et limaces, mouches mineuses), traitement à base de soufre (maladies fongiques), Bacillus thuringiensis (noctuelles), pulvérisations de purins de plantes... D'autres problèmes, plus graves mais heureusement moins fréquents, endommagent le pied de la betterave, voire ses racines (pourritures, larves du sol), obligeant parfois à l'élimination des plantes atteintes.
Panique sur la chicorée
Jérôme JULLIEN, AuteurAu jardin, les chicorées ont pour principaux ennemis les escargots, les limaces, les larves du sol, les pucerons. Différents dispositifs de piégeage peuvent être efficaces. Les chicorées peuvent aussi souffrir de maladies comme les pourritures bactériennes et le mildiou. En prévention, l'idéal est de prévoir une rotation culturale de 3 ans minimum, sans chicorées ni laitues. La culture sur butte peut aussi permettre d'éviter les problèmes. Associer les chicorées à l'ache des montagnes, à l'aubergine, à la betterave rouge, entre autres, peut aussi aider. D'autres conseils sont fournis, ainsi qu'une méthode pour fabriquer et utiliser, en prévention, une solution de bicarbonate de soude contre le mildiou.
Panique sur la laitue
Jérôme JULLIEN, AuteurLa laitue craint les attaques de plusieurs ennemis, les plus fréquents étant les limaces et les escargots, les larves du sol, les pucerons et la pourriture grise, et les moins fréquents étant les chenilles défoliatrices et le mildiou. Pour contrer chacun de ces ravageurs, des conseils sont donnés. Une surveillance est de mise pour détecter l'apparition des premiers symptômes. Les mesures préventives restent très importantes dans la gestion de la lutte contre les ennemis de la laitue. Une rotation de 3 ans sans laitues ni chicorées est préconisée. Le petit pois, le brocoli et la pomme de terre sont conseillés comme précédents culturaux. L'artichaut, le fenouil, le chou, le maïs et le radis sont de bonnes plantes compagnes pour la laitue.
Panique sur le chou
Jérôme JULLIEN, AuteurAltises, mildiou, noctuelle potagère, piérides... Le chou est sensible à toute une série de ravageurs et de maladies, et il est vulnérable aux parasites dès le début de la culture. Il est conseillé d'effectuer une rotation culturale pendant 3 à 4 ans sans brassicacées pour limiter les risques. Les principaux ennemis du chou sont passés en revue et, pour chacun, des conseils spécifiques permettront de mettre en uvre des solutions (piégeage des insectes, des limaces, voiles anti-insectes, purins de plantes, auxiliaires, destruction des chenilles...). D'autres problèmes, moins fréquents mais tout aussi destructeurs, sont évoqués (hernie des crucifères, tenthrède, punaise dorée...).
Panique sur le poireau
Jérôme JULLIEN, AuteurLes ennemis du poireau sont fréquents : mouche mineuse, teigne, thrips, rouille, graisse bactérienne, etc. A chaque problème sa solution, de la pulvérisation du Bacillus thuringiensis (Bt) au voile anti-insectes, de la pulvérisation de décoction de prêle à l'application de produits à base de cuivre... Pour s'assurer de belles récoltes, une protection s'impose dès le repiquage des jeunes plants. Il est conseillé également d'effectuer une rotation des cultures pendant 4 ans au moins sans alliacées (ail, oignon, poireau...) afin d'éviter l'installation de parasites au sol, tels que les nématodes des bulbes ou la sclérotiniose. D'autres conseils utiles permettront de réduire les infestations par des insectes ravageurs du poireau.
Récoltez au bon moment
Jérôme JULLIEN, AuteurRécolter au bon moment, mais aussi savoir trier la récolte et la conserver dans de bonnes conditions, autant d'étapes nécessaires et à réaliser correctement pour profiter pleinement des fruits de son jardin ou de son verger. Les fruits ne se récoltent pas tous au même stade de maturité et il faut distinguer maturité de récolte et maturité de consommation. Ainsi, les fruits hivernaux (nèfle, kaki) se récoltent après les premières gelées. Pommes, poires et abricots, par exemple, ont un goût désagréable lorsqu'ils n'ont pas encore atteint leur maturité physiologique. De la sorte, on évite qu'ils soient convoités par les rongeurs, oiseaux... Pour qu'ils soient mangeables, il faudra attendre que l'amidon se transforme en sucre, que les tanins disparaissent et que l'acidité diminue. Le tri des fruits leur garantira une conservation optimale. Une série d'indices (l'article présente quelques photos de fruits atteints) permet de reconnaître les altérations des fruits non conservables.
Soigner bio tous les fruitiers : Reconnaître et maîtriser les maladies et ravageurs
Elisabeth JULLIEN, Auteur ; Jérôme JULLIEN, Auteur | PARIS (33 Rue du Faubourg Montmartre, 75 009, FRANCE) : ÉDITIONS ULMER | 2018Ce guide permet didentifier, de soigner et de prévenir les maladies et ravageurs des fruitiers. Il présente tous les traitements de biocontrôle autorisés au jardin et des conseils de culture pour prévenir les maladies et les ravageurs. Si certains parasites sont spécifiques dun fruit, dautres ennemis sont communs à plusieurs familles de végétaux et fréquemment observés au verger. Un chapitre leur est consacré. Un autre chapitre détaille les maladies et ravageurs spécifiques et les moyens de lutte appropriés, fruit par fruit (abricotier, agrumes, petits fruits, cerisier, châtaignier, cognassier, figuier, néflier, noisetier, pêcher, poirier, amandier ).
Soigner bio tous les légumes : Reconnaître et maîtriser les maladies et ravageurs
Elisabeth JULLIEN, Auteur ; Jérôme JULLIEN, Auteur | PARIS (33 Rue du Faubourg Montmartre, 75 009, FRANCE) : ÉDITIONS ULMER | 2018Ce guide permet didentifier, de soigner et de prévenir les maladies et ravageurs des légumes. Il présente tous les traitements de biocontrôle autorisés au jardin et des conseils de culture pour reconnaître et prévenir les maladies et les ravageurs. Si certains parasites sont spécifiques dun légume, comme la hernie du chou, par exemple, dautres ennemis sont communs à plusieurs familles de végétaux et fréquemment observés au potager : limaces, larves du sol, chenilles défoliatrices, pucerons, oïdium . Un chapitre leur est consacré. Un autre chapitre détaille les maladies et ravageurs spécifiques de certains légumes et indique des mesures de prévention des risques phytosanitaires, légume par légume (artichaut, asperge, aubergine, betterave, carotte, chou, haricot, melon, poireau, pomme de terre ).
Des fruitiers à la bonne distance
Jérôme JULLIEN, AuteurUne trop forte densité d'arbres au verger peut générer toutes sortes de problèmes, gênant la floraison, créant les conditions d'apparition de maladies cryptogamiques (confinement de la végétation) ou des pathogènes du sol (enchevêtrement racinaire). C'est pourquoi il est essentiel de ménager de l'espace entre les fruitiers dès la conception et la plantation. Cet article indique les éléments indispensables à avoir en tête pour planter "équilibré", en fonction des variétés et de la structure du verger, afin de permettre l'épanouissement des arbres, l'ensoleillement optimal de leurs fruits et le contrôle des maladies.
Produits bio : Du nouveau au verger
Jérôme JULLIEN, AuteurQuels sont les produits bio disponibles sur le marché, nouveaux ou encore mal connus, destinés à maîtriser les problèmes phytosanitaires des fruitiers ? La législation actuelle encourage le développement de méthodes de biocontrôle chez les particuliers. Ce terme regroupe 4 familles d'agents biologiques : macro-organismes, micro-organismes, médiateurs chimiques et substances d'origine végétale, minérale ou animale. Parmi les nouveautés de la gamme des micro-organismes, figure le Bacillus subtilis (Sérénade des jardins), contre plusieurs maladies des fruits à pépins, à coque et à noyau. Dans celle des substances d'origine minérale, se trouve le kaolin pour empêcher la ponte de la mouche de l'olive et des mouches de la cerise sur les jeunes fruits. Une liste officielle a été publiée le 3 novembre 2016, révisable jusqu'à deux fois par an. Les produits de bio-contrôle proposés aux jardiniers amateurs sont des moyens de régulation des maladies, ravageurs et herbes indésirables, à combiner avec d'autres bonnes pratiques (mélanges variétaux, distances de plantation, lâchers d'auxiliaires...). Dans les années à venir, plusieurs produits de biocontrôle jusqu'ici réservés aux arboriculteurs professionnels seront probablement autorisés pour la protection des vergers d'amateurs.