Détail de l'auteur
Auteur Nathalie TIERS |
Documents disponibles écrits par cet auteur (21)


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Un méthaniseur en cohérence avec son territoire
Nathalie TIERS, AuteurEn Ille-et-Vilaine, une unité de méthanisation a vu le jour à l'initiative de la coopérative des Fermiers de Janzé, qui produit, avec ses 170 éleveurs adhérents, des volailles Label Rouge et bio. Le projet, porté par la SAS Enerfées, a pu avancer grâce à la concertation avec la communauté de communes Roche aux fées Communauté qui portait déjà une stratégie de transition énergétique. L'objectif est de construire ensemble un véritable projet de territoire qui permettra de fournir du biométhane au réseau domestique local. Pour contrecarrer les a priori parfois négatifs sur la méthanisation, le projet a pris plusieurs orientations phares : - le maïs (culture fourragère) est interdit dans le méthaniseur ; - les cultures intermédiaires à vocation énergétique dédiées doivent être cultivées sans engrais chimiques ni produits phytosanitaires ; - le biogaz produit permettra également de faire rouler les véhicules de la coopérative Fermiers de Janzé. À noter que la société Triballat qui devait initialement apporter au méthaniseur ses boues de station d'épuration s'est finalement retirée, le digestat produit avec ces boues ne pouvant pas être épandu chez les éleveurs bio.
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Conseillers de coopératives et parties prenantes : Acteurs des transitions
Face aux grands enjeux sociétaux de sécurité alimentaire et sanitaire, de protection de l'environnement, de changement climatique, les métiers de l'agriculture et de l'alimentation deviennent de plus en plus complexes et nécessitent une plus grande ouverture du dialogue entre les acteurs. Les coopératives agricoles, historiquement implantées sur les territoires, évoluent dans cet écosystème et doivent impérativement le prendre en compte pour construire leur stratégie de développement. Ce document présente 21 expériences dans lesquelles sont impliquées des coopératives et, pour chacune d'elles, le rôle central des conseillers. Ces expériences portent, par exemple, sur : la biodiversité en viticulture, l'agroforesterie en élevage, un domaine école 100 % en Ardèche, le lait de pâturage, etc.
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Passerelles entre agricultures : Des dynamiques avec lAgriculture Biologique
Quelles soient « bio » ou conventionnelles, les filières opèrent des transformations dans lensemble des productions, et dans tous les territoires. Les coopératives sont des relais intéressants pour favoriser les transferts de bonnes pratiques et en assurer lévolution, tout en valorisant au mieux les productions des agriculteurs. Ce document, réalisé par La Coopération agricole, compile une sélection d'initiatives concrètes, partout en France. 19 témoignages de coopératives illustrent la possibilité de faire naître des liens entre les différentes formes dagricultures. Ce document reflète les passerelles qui existent entre de multiples formes de productions et de certifications, tant dun point de vue technique que commercial. L'ancrage territorial et les valeurs de démocratie et de gouvernance sont soulignés comme des facteurs de réussite pour créer ces passerelles. Certaines pratiques agronomiques éprouvées grâce à la bio servent les autres modes de production qui permettent à leur tour une croissance accélérée du bio par leurs expériences des marchés traditionnels et leurs outils de transformation. Ces complémentarités dapproches constituent une véritable force pour créer différentes synergies afin de structurer des filières pérennes.
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La métha au régime 100 % végétal
Nathalie TIERS, AuteurDans lIndre, deux céréaliers ont investi cinq millions deuros pour un projet de méthaniseur. Éric Bergougnan, lun des deux associés de la SAS Méthavert, est à la tête dune exploitation céréalière conventionnelle de 390 ha, gérés depuis 16 ans dans un assolement collectif de 3 300 ha avec douze autres exploitants. Lassolement est principalement basé sur du blé, de lorge, du colza, du tournesol, du maïs et de la lentille. En 2015, Éric a commencé à sintéresser à la méthanisation avec Vincent Guérin. Lobjectif est de pouvoir diversifier leurs rotations pour utiliser des leviers agronomiques supplémentaires, notamment avec des cultures intermédiaires quils pourront valoriser en biogaz. Le méthaniseur sera alimenté par 600 ha de Cive (Cultures intermédiaires à vocation énergétique) cultivées par ces deux agriculteurs ou achetées à des voisins. Le contrat de vente du gaz garantit un prix fixe durant 15 ans, ce qui permettra dassurer une rémunération constante aux agriculteurs qui alimenteront le méthaniseur. Par ailleurs, deux emplois seront créés pour pouvoir absorber la surcharge de travail.
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Les projets collectifs de méthanisation agricole prêts à décoller
Éric AUBRY, Auteur ; Elise COMERFORD-POUDEVIGNE, Auteur ; Nathalie TIERS, AuteurQuils soient petits ou grands, les projets collectifs de méthanisation agricole émanent de toute la France. Quatre exemples sont détaillés dans cet article. Le premier est un projet collectif né dun besoin de chauffage pour les bâtiments de la commune de Lévignac-de-Guyenne, dans le Lot-et-Garonne. Il présente la spécificité de reposer sur une technologie innovante basée sur des poches souples qui saffranchissent des cuves en béton traditionnelles (un seul bâtiment sera construit : celui pour stocker les matières organiques qui alimenteront le méthaniseur). Le deuxième est un projet familial, celui de la famille Assemat, qui possède une exploitation sur la commune dAiguefonde, dans le Tarn. Celle-ci a inauguré, en octobre 2018, la première unité de méthanisation agricole dOccitanie qui injectera directement du biogaz dans le réseau GRDF. Le troisième exemple concerne les cuma du Grand Est : 15 projets de méthanisation devraient voir le jour dici deux ans et les cuma devront trouver des solutions pour lépandage des digestats liquides (les stratégies de trois cuma sont détaillées). Le dernier projet regroupe dix agriculteurs de Vendée et du Maine et Loire, qui ont fait le pari de vendre leur biogaz directement au consommateur sous forme de carburant.
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S'installer comme antidote à la routine
Nathalie TIERS, AuteurAprès 2 ans de salariat chez Isagri, Thibaut Henrion a repris une exploitation dans le sud du Maine-et-Loire, il y a plus de 5 ans, en vignes et céréales. Sa soif d'indépendance et son côté entrepreneur l'ont conduit, depuis, à opérer sans cesse des changements dans son entreprise et dans ses activités. Le domaine de la Treille, sur lequel il est installé, est historiquement très lié à la Cuma de Saint-Macaire-du-Bois. Le prédécesseur de Thibaut en était l'un des fondateurs, et le président. En 2016, alors qu'il n'était installé que depuis 2 ans, Thibaut s'est décidé à reprendre le flambeau de la présidence de la Cuma. Puis, en 2018, il a commencé à convertir l'exploitation en bio. Il a aussi installé des nichoirs à oiseaux et des gîtes à chauve-souris et a implanté des rangées d'arbres sur ses parcelles de céréales. Le cumul d'activités implique une charge de travail importante et Thibaut songe à chercher un associé d'ici quelques années, mais, pour lui, la satisfaction de s'être installé et de constater ce qu'il a réalisé reste entière.
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La vigne poussera sous les arbres
Nathalie TIERS, AuteurAu domaine des Deux moulins, Daniel Macault aime tester de nouvelles pratiques. Il est engagé, depuis 2011, dans la réduction des produits phytosanitaires via un groupe DEPHY, il a entamé une conversion au bio en 2018, et il expérimente maintenant lagroforesterie. Une stratégie fortement motivée par la localisation périurbaine du domaine (les 67 ha sont juste à côté dAngers) et par la volonté de renforcer la vente directe. En 2018, Daniel a souhaité, avec son neveu et chef de culture Samuel Govindin, effectuer une reconception de son système de culture. Pour cela, ils ont planté une parcelle de 82 ares en agroforesterie. La parcelle abrite trois lignes darbres qui comptent des fruitiers tous les dix mètres et des arbustes à fruits rouges entre. Sept rangs de vigne sont implantés entre deux rangées darbres. La parcelle est également entourée de haies. Lobjectif est dêtre davantage à labri du gel en hiver (gain potentiel de 3°C), et qu'il y fasse plus frais lété (moins 3°C), de favoriser la biodiversité, de protéger les sols, de stocker plus de carbone et de donner une image positive du domaine. Daniel et Samuel ont également choisi des cépages du sud de la France pour sadapter au changement climatique. Ils travaillent, aussi avec lIFV et lIteipmai, sur limplantation de camomille, thym et millepertuis entre les rangs de vigne pour attirer des auxiliaires contre la cicadelle.
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Élevage : Tirer le meilleur parti du séchage en grange
Nathalie TIERS, AuteurGaël Bouteiller est associé avec son père et son épouse dans le Maine-et-Loire. Le GAEC R'Belait produit 550 000 litres de lait bio avec ses 81 Montbéliardes. Sa performance repose, pour une grande part, sur la productivité des prairies et leur richesse nutritionnelle. Le choix d'une alimentation à l'herbe relève, pour lui et ses associés, à la fois du respect de la physiologie de la vache et de la recherche d'autonomie pour l'exploitation. Sur les prairies les plus productives, les éleveurs peuvent atteindre 5 coupes par an. La qualité de l'alimentation tient aussi, pour une grande part, au séchage en grange associé au tri et au stockage sur place. Grâce à une case de stockage spacieuse, les coupes sont triées sur place au séchoir, en fonction de leur teneur en graminées épiées. C'est cette alliance de la qualité de l'herbe récoltée et de l'optimisation du séchage en grange qui est, au final, à l'origine de la performance du GAEC R'Belait.
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Associations céréales-légumineuses : Des débouchés à imaginer
Nathalie TIERS, AuteurL'article fait le point, à travers la filière conventionnelle, des difficultés rencontrées pour valoriser, auprès des industriels, les mélanges céréales-protéagineux : coût du triage, impuretés présentes après tri dans les céréales, capacités de stockage. Des essais sont menés pour trier le mélange à la ferme.
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Daniel Bernard : Un adepte des TCS est né
Nathalie TIERS, AuteurDaniel Bernard, agriculteur en Vendée, témoigne dans cet article de son engouement et de sa pratique des Techniques Culturales Simplifiées. Malgré divers échecs liés à l'apprentissage et la nécessaire adaptation des sols, il persiste dans cette voie pour atteindre son objectif de préservation de son capital sol. Il arrive désormais, grâce aux itinéraires techniques suivis et exposés dans l'article, à obtenir de bons résultats bien qu'il existe encore des marges de progrès.
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Fertilisants organiques : Engrais organiques : Ils séduisent de plus en plus les céréaliers
Catherine MILOU, Auteur ; Nathalie TIERS, Auteur ; Isabelle REGNIER ; ET AL.Ce dossier est composé de 5 articles et de 2 témoignages : - Tour d'horizon, un marché très bien encadré (qualité et intérêt des engrais organiques dans la préservation du potentiel des sols, présentation du cadre réglementaire et normatif) ; - Des intérêts agronomiques, mais un usage complexe (explications de Laure Metzger, agronome et directrice de l'association Rittmo Agroenvironnement, spécialiste de la fertilisation organique, sur la gestion, les modalités d'utilisation et sur les effets annexes des engrais organiques sur les micro-organismes pathogènes) ; - Echange paille fumier, bien fixer les règles (explications de Rémi Michaël, conseiller à la chambre d'agriculture du Bas-Rhin sur l'intérêt et les règles de l'échange, incité par la chambre d'agriculture, de la paille des céréaliers contre le fumier des éleveurs) ; - Vers une meilleure précision (présentation de plusieurs systèmes d'épandeurs d'engrais organiques bruts qui permettent de mieux contrôler les doses) ; - Epandage d'engrais organiques granulés, avec l'épandeur porté, si... (conseil sur le stockage, la qualité des granulés pour optimiser l'épandage et la présentation d'appareils non développés pour les granulés mais qui semblent appropriés) ; - Témoignages de Jean-François Pontoizeau, Gaec La Mastrie en Vendée, utilisateur et producteur de granulés d'engrais organiques, et de Didier Belaval, céréalier dans le Tarn, qui a décidé d'investir dans son sol en remplaçant les engrais minéraux par des engrais organiques granulés.
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"L'agriculture bio peut générer de l'emploi"
Bernard Gaborit est installé depuis 1979 à Maulévrier, à la limite entre le Maine-et-Loire et les Deux-Sèvres. Dès le début, il a choisi l'agriculture biologique. Il élève des vaches de race Jersiaise (deuxième race laitière mondiale) et, depuis 1981, transforme son lait bio. Aujourd'hui, l'entreprise compte 103 hectares, 90 vaches et une laiterie de 1500 m2. Deux millions de litres de lait bio sont transformés, dont 400 000 litres produits sur l'exploitation familiale. Bernard Gaborit développe une gamme de soixante produits et a créé, en 30 ans, 29 emplois. Il croit particulièrement à l'avenir de l'agriculture biologique.
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Dossier : Ecolocompétitivité : Un nouvel équilibre à atteindre : Economiser et produire de l'énergie
Extrait du dossier complet sur l'écolocompétitivité. Les économies d'énergies dans une exploitation agricole peuvent être réalisées en maîtrisant la consommation. Cette stratégie est la plus facile à gérer et la moins risquée, elle peut utiliser le bilan énergétique "Planète" qui analyse à la fois les énergies directes (consommées sur le site de l'exploitation) et indirectes. Par exemple, les économies de carburant peuvent être réalisées en choisissant des tracteurs de puissance adaptée à un matériel entretenu et réglé ou en installant un système de récupération de chaleur au niveau de l'échappement (système Pantone). Des mesures simples ou des investissements plus lourds réduisent la consommation d'énergie : isolation, ventilation, dépoussiérage, pré-refroidisseur de lait, récupérateur de calories dans le cas d'exploitations laitière ou arboricole. Plus généralement, on peut réorienter le système de cultures, les itinéraires techniques afin de minimiser les interventions dans les parcelles. Les projets "énergies renouvelables" comme le photovoltaïque, l'éolien, la méthanisation sont sources d'énergie. Des exemples montrent que la démarche est complexe, longue, le projet ne pouvant aboutir que s'il est réfléchi et motivé. Il est nécessaire de bien s'entourer pour réaliser une étude prévisionnelle précise concernant les aspects techniques, juridiques (création de société), fiscaux (surcoûts des impôts fonciers, taxe professionnelle) et économiques (coûts des investissements, rentabilité).
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Chanvre : Du producteur au consommateur
La culture du chanvre est une opportunité de diversification, avec un débouché vers les écomatériaux, pour lesquels la demande des consommateurs est croissante. Pour les agriculteurs de Chanvre mellois, dans les Deux-Sèvres, l'objectif de départ n'était pas simplement d'exploiter la culture, mais toute la filière. Ils ont créé l a SARL Chanvre mellois au sein de laquelle ils produisent et transforment le chanvre.
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Mark Angély, Thouarcé (Maine-et-Loire) à l'abri de tout choc pétrolier
Chaque année, Mark Angély accueille 200 personnes pour expliquer sa démarche et ses réalisations : sur une exploitation de 15 ha en Anjou, il s'efforce de ne fonctionner qu'avec des énergies renouvelables. Aussi dispose-t-il d'une chaudière à bois déchiqueté automatique pour le chauffage et l'eau chaude, de panneaux solaires, et de panneaux photovoltaïques pour l'électricité. Côté exploitation, la moitié est plantée en vigne non palissée et traitée avec des préparations biodynamiques. Dans les vignes, le tracteur a été remplacé par le cheval et, pour ses déplacements, Monsieur Angély attend la sortie de la voiture à air comprimé.