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Auteur Jean-François VIAN |
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L'agriculture Biologique un prototype d'agriculture pour un développement durable
Christophe DAVID, Auteur ; Jean-François VIAN, Auteur ; Florian CELETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (Agrapole, 23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : ISARA-LYON | 2013En 2013, la région Rhône-Alpes est celle qui compte le plus d'exploitations biologiques (2822) et plus de 6 % de sa SAU est conduite selon ce mode de culture. Dans le cadre d'un programme de recherche appuyé par la région Rhône-Alpes et l'Agence de l'Eau Rhône-Méditerranée-Corse, de 2009 à 2012, quatorze enseignants-chercheurs de l'ISARA, en collaboration avec des partenaires régionaux, se sont penchés sur les enjeux de la bio afin de participer à son développement. Trois volets ont été étudiés : - l'innovation technique et la durabilité des systèmes de production bio ; - l'évaluation et le développement des services écologiques de la bio ; - les filières, les agriculteurs, les territoires et les consommateurs. Pour cela, des connaissances en agronomie, en sociologie et en économie ont été mobilisées et agrémentées d'expérimentations. Les principaux résultats acquis sont présentés dans ce document à travers 16 chapitres.
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Agriculture biologique et qualité de l'eau : Etat des lieux des forces et faiblesses des systèmes de production conduits en AB
Cette synthèse bibliographique présente un état des lieux des impacts - positifs et négatifs - de l'agriculture biologique sur la qualité de l'eau, et ce, à travers l'étude approfondie de quatre types de productions : les systèmes maraîchers, les systèmes de polyculture-élevage, les systèmes de grandes cultures sans élevage et les systèmes de cultures pérennes (vigne et arboriculture). L'utilisation de pesticides de synthèse étant interdite en AB, cette revue bibliographique se focalise principalement sur les risques de lixiviation des nitrates. Globalement, les effets sur la qualité de l'eau de l'AB sont positifs comparativement à ceux de l'agriculture conventionnelle : les systèmes bio génèrent moins de pertes d'azote par unité de surface vers les eaux de surface et souterraines, et ce, pour les quatre productions étudiées, malgré certaines disparités. Cela s'explique par de plus faibles apports en azote et par une approche systémique de l'exploitation mise en uvre en lien avec l'absence d'engrais et de pesticides de synthèse.
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Amendements organiques : Bilan de 10 années d'apports de différents produits en cultures légumières à la SERAIL
Cet article donne les résultats d'une expérience menée dans le département du Rhône qui avait pour but d'étudier l'influence à long terme de différentes sources de matières organiques apportées à différentes doses sur la fertilité d'un sol sableux argileux sur lequel est pratiqué du maraîchage (biologique depuis 1999). Elle aura duré 10 ans. Les amendements organiques étaient du fumier de bovin frais et déshydraté, des déchets verts péri-urbains, du bois et des écorces, des tourteaux végétaux (tourteaux de café). Il est détaillé la mise en place de cette expérience et les évolutions observées. Les résultats sont présentés sous forme d'un tableau et les auteurs donnent des conseils d'utilisation pour chacun des amendements, sachant que les résultats obtenus ne peuvent faire l'objet d'une généralisation. Les fumiers de bovin doivent être apportés annuellement entre 20 et 40 t/ha/an. Les composts végétaux plutôt tous les 2 ou 3 ans (10 à 20 t/ha/an) et le compost de tourteaux de café en apport annuel de 3 à 5t/ha/an. Une bibliographie est disponible.
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Comparaison de différentes techniques de travail du sol en agriculture biologique : Effet de la structure et de la localisation des résidus sur les microorganismes du sol et leurs activités de minéralisation du carbone et de l'azote
Jean-François VIAN, Auteur ; Jean ROGER-ESTRADE, Directeur de thèse | PARIS CEDEX 05 (16 Rue Claude Bernard, 75 231, FRANCE) : AGROPARISTECH | 2009Ce document est une thèse réalisée pour obtenir le grade de docteur de l'Institut des Sciences et Industries du Vivant et de l'Environnement (Agro Paris Tech). Depuis quelques décennies, le labour, comme mode de travail du sol, tend à diminuer au profit de différents modes de préparation du sol, allant du travail du sol réduit sans retournement jusqu'au semis direct. De tels modes alternatifs de travail du sol méritent une étude approfondie avant leur diffusion en agriculture biologique (AB) car ils peuvent occasionner des problèmes de nutrition des cultures et une dégradation de la structure du sol au cours des premières années de leur application. L'objectif de ce travail a donc été d'étudier à court terme (
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Dossier : La vie des sols
Jean-Marie POILVET, Auteur ; Jean-François VIAN, Auteur ; Joséphine PEIGNÉ, Auteur ; ET AL., Auteur- DOrmance, RÉmanence, MIcro-organisme, FAçonner, quelle clé de SOL ? : l'article, introductif, rappelle, à partir de trois exemples concrets, qu'il n'est malheureusement pas rare de voir à quel point on peut sous-estimer la valeur d'un sol et son potentiel agronomique, et entraîner ainsi une perte majeure que les générations futures mettront des années à reconstituer et qu'il est urgent de changer les pratiques pour un équilibre durable du sol ; - La biodiversité des sols : le sol est un écosystème complexe où règne une immense diversité d'organismes qui interagissent et qu'il est nécessaire d'entretenir par des pratiques agricoles favorables ; - La méthode Hérody : une approche du sol qui tient compte de trois domaines influençant directement le fonctionnement des sols, à savoir la géologie, la pédologie et l'agronomie, avec pour objectifs de pérenniser des exploitations non-polluantes et de fournir à l'agriculteur la plus grande autonomie possible dans ses décisions et dans ses pratiques ; - Lorsque les plantes nous racontent une histoire : le principe de la dormance des graines, les conditions de levée de dormance d'une espèce en particulier sont à la base de la théorie des plantes bio-indicatrices, laquelle offre, entre autres, un ensemble de repères pour réaliser un diagnostic de sol ; - Un peu de théorie ! : le sol est un milieu triphasique, avec une partie liquide, une partie solide et une partie gazeuse, chacune pouvant, si les conditions sont réunies, jouer son rôle dans l'activité microbienne ; - Les bactériosols : Rémy Gicquel (Morbihan) découvre en 2004 le concept SOBAC, basé sur un ensemencement en bactéries d'un compost végétal dans le but d'améliorer la constitution de l'humus stable dans le sol, puis il se convertit en bio deux ans plus tard ; - L'amendement calcique : témoignage de Paul-Gildas Dreno (Morbihan).
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Lutte contre les adventices en AB : Cas des grandes cultures
Yvan GAUTRONNEAU, Auteur ; Joséphine PEIGNÉ, Auteur ; Jean-François VIAN, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS (55 rue Rabelais, 49000, FRANCE) : AEI (Association internationale pour une agriculture écologiquement intensive) | 2016A l'occasion de la sixième édition des entretiens de l'AEI (Association internationale pour une agriculture écologiquement intensive), une présentation a porté sur la lutte contre les adventices en agriculture biologique, plus particulièrement en grandes cultures. Plusieurs méthodes ont été présentées : - le choix des espèces et variétés ; - la rotation ; - le travail du sol, avec notamment les différents types de labour possibles et la technique du faux-semis ; - les précautions à prendre au semis ; - les précautions à prendre en termes de fertilisation ; - le désherbage mécanique ; - le désherbage thermique ; - l'écimage ; - les précautions à prendre à la récolte. Cette présentation a été réalisée conjointement par Yvan Gautronneau (ex enseignant chercheur), Joséphine Peigné et Jean-François Vian (Isara de Lyon), Sarah Obellianne (ex Sedarb), et Laurence Fontaine (Itab).
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Soil fertility after 10 years of conservation tillage in organic farming
Joséphine PEIGNÉ, Auteur ; Vincent PAYET, Auteur ; Jean-François VIAN, Auteur ; ET AL., AuteurEn agriculture, le labour est traditionnellement utilisé pour préparer le sol avant les semis, incorporer les résidus de culture, contrôler les adventices. Cette pratique est de plus en plus remise en cause en agriculture biologique, laissant place à des techniques de labour superficiel, dans le but de préserver la fertilité du sol sur le long terme. Des chercheurs de lISARA et de lINRA ont comparé des pratiques de labour conventionnelles (à 18 et 30 cm de profondeur) et de labour superficiel (à 5 et 15 cm), en termes de fertilité du sol, denracinement et de rendement. Leur étude se base sur les résultats de 2004 à 2015 de lexpérimentation longue durée du Thil, dans lAin, où des techniques culturales simplifiées sont conduites en agriculture biologique. Les résultats de létude montrent que le labour superficiel améliore la fertilité physique, chimique et biologique du sol, ainsi que la densité racinaire, dans lhorizon supérieur (0 à 15 cm). Cependant, cette technique entraîne une compaction du sol plus importante que le labour conventionnel, notamment dans les horizons de 15 à 30 cm, entraînant une stratification de la fertilité du sol. Les activités lombricienne et microbienne sont de niveaux semblables entre labour conventionnel et superficiel. Aucune différence significative de rendement na été observée à lissue des dix années dexpérimentation.