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Auteur Aude COULOMBEL |
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Dossier : Récoltes d’herbe : il est temps de faire ses choix pour réaliser son stock !
Aude COULOMBEL, AuteurQuel mode de stockage d’herbe choisir entre le foin, l’enrubannage et l’ensilage ? Quand les récolter et avec quel matériel ? À quel coût ? Toutes ces questions sont cruciales afin de bien passer la période hivernale. Une coupe manquée ou une qualité de fourrage médiocre peuvent impacter le système de production et coûter cher. Cet article apporte des informations pour obtenir des foins, des enrubannages et des ensilages de bonne qualité : pourcentage de matière sèche optimal, fenêtre météo à viser, conseils pour réaliser le chantier de récolte dans de bonnes conditions et pour maximiser les valeurs alimentaires du fourrage… Un tableau fournit également des données chiffrées sur les coûts moyens liés à chaque méthode de conservation (foin, enrubannage et ensilage), afin de pouvoir les comparer. Il est accompagné d’une méthodologie pour calculer soi-même les coûts liés à son fourrage, allant de son implantation à sa distribution aux animaux, en passant par la récolte et le stockage. Des conseils sont également donnés par rapport au matériel de fenaison à utiliser : faucheuse conditionneuse à rouleau versus faucheuse conditionneuse à fléau ; andaineur à tapis versus andaineur classique ; dispositif de hachage « rotocut »...
Bandes fleuries : choisir un mélange d'espèces efficace (projet MUSCARI)
Cette courte vidéo est réalisée dans le cadre du projet MUSCARI (Mélanges Utiles aux Systèmes de Culture et Auxiliaires pour favoriser une Réduction des Intrants). La bande fleurie est décrite comme une alternative aux produits phytosanitaires. Elle accueille des insectes pollinisateurs, ainsi que des auxiliaires de culture capables de parasiter les ravageurs. Afin de créer cette bande fleurie, plusieurs méthodes sont envisageables. Il est possible de créer soi-même sa propre bande en prenant en compte quatre critères principaux : la précocité de la floraison, la présence de nectars extra-floraux, la biologie des espèces pour pérenniser la bande fleurie sur plusieurs années et la disponibilité et le prix des semences. Le projet MUSCARI propose une aide à l'élaboration de ce mélange. Il est également possible d'acheter ce mélange dans le commerce sous réserve de bien identifier les espèces présentes dans le mélange, de s'assurer de la pérennité du mélange et de son efficacité vis-à-vis de l'attraction des auxiliaires de culture.
Celnat : qualité et respect des matières premières
Fondée en 1979 et installée en Haute-Loire, l'entreprise Celnat transforme et commercialise des céréales et autres graines issues de l'agriculture biologique. L'entreprise porte une attention particulière à la qualité de ses matières premières et aux méthodes de transformation, en cherchant à respecter le plus possible le produit, comme en témoigne Judicaël Joandel, responsable filières agricoles, nutrition et R&D, dans cet entretien.
Dossier : Recherche sur la transformation des produits bio : ça bouge !
Bruno TAUPIER-LETAGE, Auteur ; Rodolphe VIDAL, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur ; ET AL., AuteurDepuis 2014 et la mise en place, entre autres, du Réseau Mixte Technologique (RMT) TransfoBio, la recherche sur la transformation des produits issus de l'agriculture biologique connaît un nouvel élan. Celui-ci est illustré, dans ce dossier, à travers la présentation de divers projets, partenariats et initiatives en cours : - une enquête sur les besoins de recherche, réalisée par l'Itab ; - les résultats du séminaire « Aliments bio », co-organisé le 16 décembre 2015 par l'Itab et l'Inra ; - une procédure permettant d'évaluer les méthodes de transformation, mise au point par le FiBL ; - les avancées du RMT TransfoBio depuis sa création ; - divers projets ou actions sur le sujet ; - l'expérience de recherche participative développée dans le projet PaysBlé autour de la panification ; - les activités du Synabio, des entreprises Celnat et Biscru, et de l'association UnPlusBio.
Un Plus Bio : pour que nos assiettes soient un projet de société
Depuis 2002, l'association Un Plus Bio accompagne les différents acteurs de la restauration collective, des agriculteurs aux consommateurs en passant par les élus et les cuisiniers, pour le développement d'une alimentation de qualité. Pour cela, formations, évènements ou encore visites de fermes sont organisés. Dans cette interview, Stéphane Veyrat, directeur de l'association, estime que, en restauration collective, l'approvisionnement en produits bruts est à privilégier, car 60 % des denrées sont actuellement issues de la transformation. Un Plus Bio s'attache donc aussi à valoriser les démarches vertueuses des entreprises bio.
Observer la structure du sol grâce au test bêche
Flora LORIDAT, Auteur ; Adeline CADILLON, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur ; ET AL., AuteurPour étudier la structure du sol, en perpétuelle évolution sous l'influence du climat, de la faune et de la flore du sol, ainsi que de l'activité agricole, un « test bêche » a été mis au point dans le cadre du projet SolAB (www.itab.asso.fr/programmes/solab.php). Il s'agit, dans un premier temps, d'observer la surface du sol, pour évaluer les éventuels obstacles à la germination. Sur un carré de 30 cm sur 30 cm, on estime le recouvrement végétal, le pourcentage de cailloux, la croûte de battance, la forme et la taille des mottes de surface. Puis, étape 2, dans un sol ressuyé (ni trop humide ni pas assez, et en ayant laissé passer du temps après le travail du sol), on extrait un bloc de terre avec la bêche d'en gros 20 cm x 20 cm sur 20 à 40 cm de profondeur. On observe ensuite la tenue du sol sur la bêche, puis sur une bâche, en déterminant le type de fragmentation du bloc, avec comme critères la surface de ces blocs, leur porosité (pores et racines) et les arrêtes : depuis des mottes tassées et compactes (appelées delta), jusqu'à des mottes grumeleuses et poreuses (appelées gamma), en passant par l'intermédiaire de mottes moins compactées (appelées delta zéro) (un schéma explicatif résume cette observation). On observe également les racines et le pourcentage de cailloux.
Produire des légumes biologiques : Fiches techniques par légume : Tome 2
Frédéric REY, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur ; Margot JOBBÉ-DUVAL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015Ce guide est le deuxième tome d'une série de 3 entièrement dédiée à la production de légumes biologiques, et qui rassemble une abondante matière jusque-là disséminée dans divers organismes agricoles. Il s'adresse aux producteurs de légumes, qu'ils soient déjà en agriculture biologique ou qu'ils envisagent de s'y convertir, aux candidats à l'installation, mais également aux conseillers agricoles, techniciens, enseignants et étudiants. Il compile une trentaine de fiches techniques, chacune s'attachant à un légume en abordant tous les aspects de sa production : environnement de la plante, implantation de la culture, conduite de la culture, récolte et conservation... Les légumes sont présentés par famille botanique, critère important dans l'élaboration des rotations. Les variétés citées ont été choisies parmi les plus couramment utilisées en maraîchage biologique, y compris celles qui ne sont pas encore disponibles en bio, mais qui font cependant l'objet d'une demande de dérogation. Au sommaire : - Alliacées (ail, oignon, poireau) ; - Apiacées (carotte, céleri, fenouil, panais) ; - Astéracées (chicorée frisée et scarole, endive, laitue) ; - Brassicacées (chou pommé et chou de Bruxelles, chou-rave, chou-fleur et chou brocoli, navet, radis rose) ; - Chénopodiacées (betterave, blette, épinard) ; - Cucurbitacées (concombre, courgette, melon, potimarron) ; - Fabacées (haricot, pois) ; - Solanacées (aubergine, poivron, pomme de terre, tomate) ; Divers (fraise, mâche).
Produire des légumes biologiques : Généralités et principes techniques : Tome 1
Frédéric REY, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur ; Marie-Laëtitia MELLIAND, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015Ce guide est le premier tome d'une série de 3 entièrement dédiée à la production de légumes biologiques, et qui rassemble une abondante matière jusque-là disséminée dans divers organismes agricoles. Ce premier tome traite des principes techniques et réglementaires de l'agriculture biologique. Il s'adresse aux producteurs de légumes, qu'ils soient déjà en agriculture biologique ou qu'ils envisagent de s'y convertir, aux candidats à l'installation, mais également aux conseillers agricoles, techniciens, enseignants et étudiants. Au sommaire : - Principes de base ; - Santé des plantes ; - Semences et plants ; - Récolte et conservation ; - Gestion globale et organisation ; - Résultats technico-économiques.
Les ACV en AB : un sujet (très) controversé !
Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Aude COULOMBEL, AuteurL'analyse de cycle de vie (ACV) est une méthode destinée à mesurer l'impact environnemental de produits et services de consommation courante sur l'ensemble de leur durée de vie. Normée ISO, la méthodologie des ACV fait pourtant débat, notamment pour les acteurs de l'agriculture biologique. Le manque de références nécessaires est mis en avant, de même que la non-prise en compte de certaines spécificités de l'AB, telles que la génération d'un revenu pour les producteurs, ou encore, les impacts environnementaux sur la biodiversité et la qualité des sols. Par ailleurs, la diversité des systèmes biologiques rend difficile l'acceptation d'une évaluation unique par type de produit, mais, multiplier les ACV serait une solution lourde et coûteuse. L'affichage environnemental, qui devrait se généraliser dans les magasins, est basé sur les ACV. Les acteurs de la filière biologique craignent, d'une part, l'affichage de résultats aujourd'hui défavorables à la bio (en lien avec les manques méthodologiques exprimés précédemment) et, d'autre part, une perte de visibilité du logo AB. Ces deux types d'affichage devront en effet être cohérents et complémentaires pour ne pas pénaliser la filière.
Dossier - Agriculture biodynamique
Aurélie BELLEIL, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur ; ET AL., AuteurInitiée il y a 90 ans par Rudolf Steiner, l'agriculture biodynamique est pratiquée aujourd'hui par environ 5000 agriculteurs et opérateurs dans le monde. Ce mode de production s'inscrit dans une démarche globale, qui relève notamment des bonnes pratiques agronomiques et biologiques. A cela, s'ajoutent des pratiques plus spécifiques : préparations biodynamiques, tisanes, respect des rythmes cosmiques et de la nature… Ce dossier, après une présentation des principes de la biodynamie, se penche sur les aspects réglementaires, de recherche, et de formation. Deux agriculteurs biodynamistes, orientés vers des systèmes fortement diversifiés, témoignent.
Dossier - Protection des cultures en AB : Evolutions réglementaires
Julie CARRIERE, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur ; Patrice MARCHAND, Auteur ; ET AL., AuteurEn agriculture biologique, le contrôle des maladies et ravageurs est basé, à partir de l'observation et de méthodes prophylactiques, sur la gestion globale des agrosystèmes et le maintien des équilibres naturels. Toutefois, lorsque ces méthodes préventives ne sont pas suffisantes, les agriculteurs doivent avoir recours à des méthodes curatives, bien souvent via des produits phytopharmaceutiques. En bio, la recherche sur les produits utilisables est active, et ceux-ci font l'objet d'une réglementation nationale et européenne. Ce dossier fait le point sur un panel de solutions, et sur les réglementations qui les encadrent. Y sont abordés les techniques et produits de biocontrôle, les huiles essentielles, et le cuivre.
Eric Darley, éleveur producteur d'huiles essentielles
Éleveur de brebis sur le Larzac depuis 1986, Eric Darley est devenu peu à peu producteur d'huiles essentielles. Cela a commencé par des activités de cueillette, puis l'éleveur a planté certaines espèces intéressantes, avant de se lancer dans la distillation à la ferme. Autodidacte dans son apprentissage de l'aromathérapie, Eric Darley utilise ses huiles sur son troupeau, principalement de manière préventive, et propose à d'autres éleveurs de les essayer, par le biais de l'Association vétérinaires-éleveurs du Millavois (AVEM). Ces utilisations sur le terrain lui permettent d'évaluer l'efficacité de ses produits, que ce soit des huiles essentielles utilisées seules ou en mélange.
Fermoscopie : Transformation totale vers l'autonomie
Aude COULOMBEL, AuteurJean-Baptiste Drouin a repris, en 2005, dans le Loiret, la ferme de son père, qu'il a convertie en bio. Avec sa compagne et deux salariés à temps plein, ils exploitent 180 ha, transforment et commercialisent les produits de leur troupeau de 80 vaches Aberdeen-Angus et de 180 chèvres. La réduction des charges de mécanisation et d'intrants, l'arrêt de la course aux rendements et la transformation à la ferme leur permettent de multiplier le résultat net par huit. Le pâturage est optimisé sur un modèle intensif : l'ensemble du troupeau pâture sur 1 hectare pendant 24 heures avant de changer de paddock. L'alimentation des vaches est simplifiée, la race Angus est légère et n'a pas besoin de concentrés pour la finition, ce qui permet à la ferme d'être autonome sur cet atelier. Jamais à court d'idées, l'éleveur souhaite implanter des arbres dans les pâtures et les champs afin de gagner du temps pour clôturer les parcelles et de profiter des atouts agronomiques de l'agroforesterie.
L'Itab, acteur majeur d'approbation de substances de base
Les Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP) doivent désormais être approuvées en tant que « substances de base », notion encadrée par le règlement européen sur la mise en marché des produits phytopharmaceutiques (CE n°1107/2009). Depuis 2007, l'Itab s'implique sur les dossiers d'approbation de ces substances, et ce, via l'étude de celles-ci à travers différents programmes de recherche. En mars 2014, le dossier concernant la prêle, pour un usage contre le mildiou en viticulture et la tavelure en arboriculture, a été approuvé par la Commission européenne. L'article décrit le parcours d'approbation, long et complexe, de ce premier dossier approuvé, dossier d'ailleurs considéré comme pilote en Europe. Pour être utilisable en agriculture biologique, la substance en question doit encore être intégrée au règlement relatif à ce mode de production. 14 autres dossiers, sur lesquels a notamment travaillé l'Itab, sont actuellement en attente d'approbation.
Culture du riz biologique en Camargue
Aude COULOMBEL, Auteur ; Jean-Claude MOURET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2013Le riz biologique est une culture encore marginale dans le monde, avec 80 000 ha cultivés dont 1 400 en France (soit 6 % de la surface rizicole du pays). Dans le cadre du projet Cebioca (Céréaliculture biologique en Camargue), deux profils de riziculteurs ont pu être identifiés en Camargue : - les pionniers, avec la majorité voire la totalité de leur SAU en bio, et des systèmes relativement diversifiés ; - les néo-convertis, avec des systèmes mixtes bio/conventionnels leur permettant de limiter les risques liés à l'un ou l'autre de ces modes de production, avec des pratiques culturales proches de celles de l'agriculture conventionnelle. La principale difficulté liée à cette culture est la gestion de l'enherbement, avec plus de 60 % des rizières bio qui sont très enherbées, ce qui pénalise les rendements dont le seuil de rentabilité se situe autour de 30 q/ha. Ainsi, les itinéraires techniques et les rotations sont construits de manière à favoriser la maîtrise de l'enherbement.