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Auteur Aude COULOMBEL |
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Dossier - Rotations
Aude COULOMBEL, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; Mathilde GERBER, Auteur ; ET AL.Le choix des rotations constitue la base agronomique des systèmes en agriculture biologique, pour lesquels la prévention est la règle. La rotation a pour objectif de favoriser la fertilité des sols, de maîtriser les adventices et de limiter la pression des maladies et des ravageurs. Ce dossier expose en premier lieu les travaux réalisés dans le cadre du programme de recherche RotAB. Un premier article analyse l'inventaire réalisé sur les rotations pratiquées en grandes cultures biologiques en France et un second présente la mise en réseau de cinq dispositifs expérimentaux en grandes cultures biologiques sans élevage. Un ensemble de contributions sont ensuite consacrées au maraîchage et quelques témoignages clôturent au final ce dossier.
Dossier : La transformation des produits en AB
Aude COULOMBEL, Auteur ; Eugénie MAI-THE, Auteur ; Cyprien KERAVAL, Auteur ; ET AL.Ce dossier sur la transformation des produits biologiques aborde plusieurs thématiques. Il fait d'abord un résumé d'une analyse réalisée dans le cadre du projet européen QLIF sur la transformation des produits biologiques et ceux de culture à bas intrants (vision des consommateurs notamment), ainsi que d'une étude sur les méthodes globales d'analyse de la qualité réalisée par l'Itab et le Synabio. Le Syndicat National des Professionnels au service de l'aval de la filière Agriculture Biologique (Synabio) présente ensuite ses actions et projets en faveur de la transformation biologique (analyse du cycle de vie, appui aux opérateurs pour le développement durable et les démarches qualité, participation à des recherches, etc.), ainsi que sa vision de la nouvelle réglementation. Cyril Bertrand, directeur du CRITT Agro-alimentaire PACA, présente les actions de sa structure auprès des entreprises et les évolutions à envisager, tandis que Diego Garcia, directeur général de Brochenin, huilier triturateur, et Jean-Marie Lévêque, de la laiterie Triballat, exposent les spécificités de leurs activités de transformation biologique. Enfin, un focus sur la viande biologique analyse l'offre actuelle en quantité et en qualité et sa place face aux demandes du marché et de la transformation : demande croissante de la restauration collective sur les viandes bovines hachées et sur les bas morceaux créant un déséquilibre matière sur les pièces à beefsteak et à rôtir, transformation de la viande d'agneau et de porc, etc.
Fiche culture : La Caméline, la petite graine qui monte ?
Aude COULOMBEL, Auteur ; Laurence FONTAINE, AuteurLa culture de la caméline est actuellement très limitée en surface, mais tend à se développer, particulièrement dans les systèmes de grandes cultures biologiques. Elle y est surtout utilisée en association (avec des lentilles par exemple) pour son pouvoir concurrentiel sur les adventices, son rôle de tuteur et ses atouts dans la rotation. Certains la cultivent en pur pour son huile, mais les débouchés sont limités et la mise en place de la culture doit être mûrement réfléchie. Trois producteurs témoignent ici de leur expérience.
Fiche technique - Culture : Le chanvre
Aude COULOMBEL, Auteur ; Charles SOUILLOT, AuteurLa culture du chanvre présente de nombreux avantages en AB. Bonne tête de rotation, cette plante rustique est très peu sensible aux ravageurs et maladies et concurrence très bien les adventices. Elle laisse la parcelle propre et améliore la structure du sol. Le chanvre permet une diversification intéressante et une valorisation dans divers débouchés : la graine à destination de l'industrie alimentaire et des cosmétiques, la paille vers les filières textiles et l'éco-construction.
Grandes cultures biologiques : Quelles sont les rotations pratiquées en France ? (Dossier - Rotations)
Après avoir rappelé le cadre général du programme RotAB mené par l'ITAB sur l'évaluation et la conception des rotations pratiquées dans les systèmes spécialisés de grandes cultures biologiques, cet article s'attache à analyser l'inventaire réalisé en France à ce sujet durant la première année du programme. Il a permis de mettre en évidence deux grands types de rotations : - avec insertion de fourragères pluriannuelles comme tête de rotation ; - sans tête de rotation pluriannuelle. Une analyse plus précise permet de discriminer les rotations selon le mode de gestion de l'interculture : par travail du sol ou par implantation de cultures intermédiaires. Les nombreux avantages des cultures fourragères pluriannuelles et leurs différents modes de valorisation sont ensuite exposés, ainsi que les principales caractéristiques des rotations sans tête de culture pluriannuelle.
Grandes cultures (Dossier - Machinisme)
Les principaux outils employés en désherbage mécanique en grandes cultures biologiques sont la herse étrille, la houe rotative et la bineuse, présentées rapidement ici. Leurs techniques d'utilisation sont généralement bien connues et cet article s'attache donc à présenter des adaptations performantes de ces outils à travers le témoignage de quatre agriculteurs qui utilisent respectivement : - une bineuse à doigts Kress sur les très jeunes plantules ; - une bineuse à double chassis qui intègre des dents étrilles amovibles ; - une houe rotative ; - le désherbage thermique.
Journées techniques viticulture à Die 2008: Au pays de la Clairette
Aude COULOMBEL, AuteurPlus de 150 personnes ont assisté aux Journées techniques viticulture Itab 2008 à Die (Drôme). Les conférences portaient sur différentes thématiques : les levures antagonistes d'Aspergillus Carbonarius, champignon responsable d'ochratoxine A dans les vins (effet positif pour les 17 souches de levures testées dans le cadre du projet Orwine) ; la réduction de la teneur en sulfites des vins (choix de souches peu productrices de SO2 naturellement, techniques de stabilisation microbiologique) ; les nouveaux cépages fongi-résistants PIWI hybrides développés par la recherche suisse ; la lutte contre la cicadelle de la flavescence dorée avec des applications d'argiles kaolinites calcinées (essais à poursuivre) ; l'étude d'efficacité de stratégies de lutte contre les cicadelles vertes (argile, pyrèthre).
Lin oléagineux
Jean-François GAUME, Auteur ; Aude COULOMBEL, AuteurBien qu'il s'agisse d'une culture mineure en France, le lin oléagineux présente divers intérêts. Il permet l'intégration d'une nouvelle espèce et d'une nouvelle famille dans la rotation sans équipement spécifique. Il peut aussi ouvrir de nouveaux débouchés dans l'alimentation humaine et animale avec les graines et dans les biomatériaux avec la paille. Il s'agit cependant d'un marché de niche qui peut vite être déstabilisé. Cette fiche technique donne des éléments clefs sur : - sa place dans la rotation ; - la fertilisation et les carences potentielles ; - la préparation du sol et le semis ; - le contrôle des adventices ; - la lutte contre les maladies et ravageurs ; - la récolte.
Maraîchage et arboriculture (Dossier - Machinisme)
La conduite de culture en maraîchage peut nécessiter une vaste gamme d'outils présentés dans cet article, avec des critères pour un choix avisé des outils et techniques associées en fonction des caractéristiques de l'exploitation. Il est fait référence en détail aux outils de travail du sol, de semis, de désherbage, aux presse motte, planteuses et plantoirs. Trois encarts présentent respectivement : - la kassine, un porte-outil spécialement adapté à la culture maraîchère à traction animale ; - la conception par un maraîcher d'un porte-outils adapté à des petits tracteurs et d'un outil original permettant de réaliser une butte et de pailler avec du plastique en même temps ; - les résultats d'une évaluation de la méthode de culture en planches permanentes développée par Wenz et Mussler. En arboriculture, deux outils d'éclaircissage mécanique, le Darwin et l'Electro'flor, sont présentés, ainsi que cinq autres machines à usages divers, le Gamme Naturagriff, le Triplex, l'Herbanet, l'Arboceps et le Falconero.
Bernard Laurent, apiculteur du limousin : L'apiculture biologique, une pratique fortement liée au territoire
L'article évoque le parcours et les pratiques de Bernard Laurent, apiculteur biologique en Corrèze où il écoule sa production en vente directe à des prix identiques au miel conventionnel. Il a choisi l'abeille noire, une race locale, par souci de préservation des espèces rustiques de la région. Tout comme sa conversion à l'apiculture biologique en 1992, l'application actuelle du cahier des charges n'est pas une contrainte car ses pratiques y sont adaptées. L'apiculteur en question maintient un bon état sanitaire des ruches par des pratiques préventives rigoureuses avec du thymol et de l'acide oxalique, et ne note pas la présence d'agents pathogènes. Il a fait le choix de produire des miellées régionales à partir des flores spontanées dans une région qui s'y prête, avec des ruches relativement sédentaires. Quelques précisions sont données sur la réglementation pour la conversion, le nourrissage hivernal et la récolte, ainsi que des informations sur les aides existantes en apiculture biologique.
Chez Florent Mercier (49) : Essais de céréales anciennes et de pays
Florent Mercier est installé depuis 2003 sur la ferme familiale, convertie à l'agriculture biologique dès 1978. Sa passion pour la sélection paysanne est d'abord née de la découverte de la vache brune originale Suisse. Il découvre ensuite les semences paysannes végétales et explore depuis la diversité des céréales en menant des essais tous les ans sur la ferme. Il teste actuellement, sur deux hectares à faible potentiel, 220 variétés françaises et étrangères de blé tendre, orge, seigle, épeautre, blé poulard Quelques variétés modernes servent de témoins à cette collection vivante de variétés de pays. Ces dernières sont issues du travail de sélection des générations successives de paysans et sont d'un grand intérêt en agriculture biologique. Elles concurrencent bien les adventices et, en conditions limitantes, leurs rendements en grains et en paille sont généralement meilleurs que ceux des variétés modernes, avec des teneurs élevées en protéines, vitamines, minéraux et oligo-éléments. Si elles ne sont pas facilement utilisables en panification industrielle, elles sont souvent très bien adaptées pour la fabrication artisanale de pain au levain. Florent participe ainsi à des essais de blés anciens et de pays dans le cadre d'un programme de recherche participatif. En sortie de collection, les céréales sont cultivées pures pour les caractériser, puis les plus intéressantes sont testées sur des parcelles plus grandes. Quelques populations dynamiques de mélanges allant jusqu'à 80 variétés choisies permettent d'associer les atouts des variétés et de faire ressortir les plus intéressantes. S'il pratique actuellement le labour et semis d'automne, son objectif est de passer en semis précoce dans un couvert permanent de légumineuses fourragères.
Chez Jean-Yves Fillâtre (50) : Cohabitation dans le verger
Jean-Yves Fillâtre s'est installé il y a un peu plus de vingt ans, sur les terres de ses parents à Macey, en Normandie. Sur ses neuf hectares, inutile d'envisager de la polyculture-élevage classique. Il a préféré planter des pommiers à couteau. Aujourd'hui, il s'appuie sur la culture de variétés diversifiées et l'introduction de moutons et d'oies aux intérêts multiples (désherbeurs, fertiliseurs, protecteurs...) pour approcher l'équilibre de son verger en agriculture biologique.
Chez Pascal Orain (Mayenne) : Un atelier cunicole biologique qui fonctionne !
Joannie LEROYER, Auteur ; Aude COULOMBEL, AuteurPascal Orain, producteur de lapin biologique, témoignage sur les caractéristiques de son élevage et sur ses pratiques. Au niveau sanitaire, mis à part l'entérotoxémie, il a très peu de problèmes et expose les traitements préventifs qu'il administre. L'alimentation se fait à volonté et se compose essentiellement de mélanges céréaliers, mais aussi de luzerne, de foin et, dans une moindre proportion, de paille, qui sert surtout pour les nids. L'herbe fraîche que les lapins broutent est issue d'une prairie multi-espèces très diversifiée. P. Orain est totalement autonome pour l'alimentation de ses 70 lapines reproductrices et des 1 100 lapins vendus par an, majoritairement en vente directe dans les alentours de la ferme, notamment par le biais d'une AMAP, et au prix de 10,50 /kg, pour des lapins de 1,7 kg environ. Ceci génère à peu près 50% des 15 à 20 000 de l'Excédent Brute d'Exploitation.
La consoude
Après avoir évoqué brièvement l'usage historique de la consoude comme plante médicinale, fourragère et fertilisante des cultures et des jardins, la biologie et le mode de culture de cette plante sont rappelés. L'article s'étend ensuite plus largement sur ses nombreux principes actifs, vitamines, métaux, macro et oligo-éléments. Le plus fameux principe actif reste l'allantoïne, une molécule aux fonctions simili-hormonales qui confère à la consoude des propriétés d'accélérateur de la multiplication cellulaire. Les divers composants de la consoude lui confèrent aussi des propriétés cicatrisante, anti-inflammatoire et antirhumatismales (acide rosmarinique), adoucissantes et expectorantes (mucilage de la racien), astringentes et hémostatiques (tanins). Sa capacité rare à extraire la vitamine B12 du sol et sa richesse en protéines ont longtemps séduit les éleveurs. Quelques usages vétérinaires externes ou internes sont données ainsi que de plus nombreux usages sur les plantes. La consoude stimule ainsi la flore microbienne du sol et la végétation et est donc un bon fertilisant. Elle favorise aussi la germination des graines et le développement foliaire. Elle est également efficace comme insecticide, fongicide, désinfectant et cicatrisant. Selon l'objectif, elle peut être préparée en jus concentré, en purin (extrait fermenté), compost ou simplement utilisée fraîche ou fanée. Les modes de préparation et d'utilisation sont donnés.
CTIFL/ITAB : Rencontre légumes
Une rencontre technique ITAB/CTIFL fruits ou légumes biologiques a lieu chaque année. La journée de 2008, organisée en partenariat avec le GABNOR et la FNPE, avait pour thématique "La production légumière" et se tenait près d'Arras. 120 personnes y ont assisté. La rencontre a porté sur plusieurs thèmes : - Agronomie et désherbage : planches permanentes, désherbage par couverture du sol et thermique, anciennes variétés de tomates ; - Matériel végétal : élevage de plants de choux, tolérance variétale du poireau à la rouille ; - Maladies et ravageurs : lutte contre les nématodes à galles, biodésinfection et biopesticides ; - Qualité nutritionnelle des légumes bio.